22 janvier 2020, Communiqué bref de
Michel Dakar, chercheur autonome en politique globale. Premiers
effets négationnistes sur les chambres à gaz des
missiles iraniens sur les bases US en Irak en janvier 2020, à
travers deux articles des sites internet russes Sputnik et
Voltairenet.
http://www.aredam.net/premiers-effets-negationnistes-sur-les-chambres-a-gaz-des-missiles-iraniens-sur-les-bases-US-en-irak-en-janvier-2020.html
L’Iran
captait l’attention du monde entier lors de ses
interventions devant les Nations Unies. Il portait haut les
couleurs des peuples face à l’impérialisme.
Il ne reste rien aujourd’hui de cet héritage. Le
président Mahmoud Ahmadinjed à la tribune de la
65ème session de l’Assemblée générale
de l’Onu, le 23 septembre 2010, remet en cause la version
officielle des attentats du 11-Septembre 2001 aux USA.
-Photographie en-tête de l'article « Dérives
de l'Iran vers le comportement US et israélien »
par Thierry Meyssan, le 21 janvier 2020.
https://www.voltairenet.org/article208953.html
Documentation
:
- Vidéo
sur Mahmoud Ahmadinejad http://www.aredam.net/video-aminejed.mp4
(2008).
- Clip sur Vladimir
poutine http://www.aredam.net/VTS_08_1.VOB
(2018)
Effets
des missiles :
- Article : « Dérives
de l'Iran vers le comportement US et israélien ». Par
Thierry Meyssan, le 21 janvier
2020. https://www.voltairenet.org/article208953.html
(contenu de l'article au-dessous)
- Article du site
russe Sputnik relatant l'ouverture d'archives et la livraison au
public par le FSB russe d'informations relatives à
Auschwitz (contenu de l'article au-dessous).
https://fr.sputniknews.com/international/202001201042938971-liberation-dauschwitz-le-fsb-russe-declassifie-des-documents-uniques/
Synthèse :
A
peine ces missiles iraniens explosés sur leurs cibles, que
les américains n'ont pas pu arrêter, voilà
que les missiles de la guerre psychologiques, au moins aussi
dévastateurs, voire plus, montrent leurs museaux pointus.
Un article du site russe Voltairovitch de Tovaritch
Tierrovitch Meyssanov faisant l'éloge d'un ex-président
iranien protecteur affirmé des révisionnistes
internationaux.
Des articles des sites russes de
propagande Sputnik et RT qui évoquent l'ouverture
d'archives nazies saisies lors de la conquête de
l'Allemagne par les russes en 1945 et particulièrement
celles d’Auschwitz, et ne faisant état « que »
de 4 millions de russes morts, et omettant d'évoquer ceux
appartenant à l'élite humaine.
Plus
inquiétant encore, parmi ces archives, il y aurait les
plans des chambres à gaz (on espère qu'ils ont
pensé aux dispositifs d'étanchéité
des portes, hublots et autres (prévoir du verre blindé
et surtout pas de bois, et pas d'enduits absorbants du type
plâtre) et au système de sous-pressurisation des
chambres (pour empêcher les éventuelles fuites du
gaz mortel vers l'extérieur), au marquage en dur et
permanent du périmètre de sécurité
d'une centaine de mètres autour des chambres lors de leur
fonctionnement, à la manche à air (type aérodrome)
permettant de savoir la direction du vent et prévoir
quel sera le secteur concerné en cas de fuite, à la
sirène d'alarme type protection civile sur les mairies,
permettant de donner l'alerte au reste du camp en cas d'accident,
aux vestiaires pour les scaphandres étanches avec les
appareils respiratoires (bonbonnes d'air type pompiers) de ceux
qui étaient chargés immédiatement après
les gazages de sortir les morts … entre autres, et
n'oublions pas les lieux étanches pour le stockage des
cadavres exhalant le cyanure d'hydrogène, en attendant
d'être brûlés, ainsi que les vestiaires pour
les scaphandres étanches avec les appareils respiratoires
(bonbonnes d'air type pompiers) des prisonniers chargés de
brûler les cadavres dans les crématoires, et aussi
aux douches pour les prisonniers chargés de manipuler les
cadavres imprégnés de cyanure d'hydrogène,
qui imprègne évidemment aussi les
scaphandres, obligeant à passer sous la douche avant de
les ôter sans risque de s'intoxiquer …
Bon
courage, et pensez bien à la complexité et à
la dimension de cette installation industrielle géante qui
a fait des millions de gazés, et au nombre de personnes
spécialement formés pour y
travailler.
L'honoré rédacteur est aussi
architecte, il peut vous proposer un projet de plan.
Votre
honoré rédacteur de ce texte a travaillé en
atelier de l'industrie chimique et a manipulé du cyanure
de sodium solide (sous la forme de petites
savonnettes) et de l'acide cyanhydrique liquide (il s'en est même
pris dans la figure), il connaît bien … Ah !
Cette fameuse odeur d'amande amère, qui est si peu évoquée
(voire pas du tout, ce qui est à vérifier) dans les
récits des témoins. Pourtant c'est ce qu'on
remarque immédiatement, car elle est si entêtante,
si imprégnante, si inoubliable, assez écoeurante …
On a du mal à s'en débarasser. Et de plus elle se
sent de loin, tout le camp aurait dû la sentir.
La
boîte de Pandore commence à peine à
s'entrouvrir.
Et à la vitesse où vont les
choses actuellement, il y a intérêt à suivre
cette évolution au jour le jour, voire d'heure en
heure.
Ne nous pressons pas, car, plus c'est long plus
c'est bon !
On a bien attendu bientôt trois
quarts de siècle, on peut encore attendre un
peu.
Savourons !
Articles
de Sputnik et de Voltairenet :
1
-
https://fr.sputniknews.com/international/202001201042938971-liberation-dauschwitz-le-fsb-russe-declassifie-des-documents-uniques/
« Libération
d’Auschwitz: le FSB russe déclassifie des documents
uniques »
International
21:38 20.01.2020(mis
à jour 10:28 21.01.2020)
Les services secrets russes ont déclassifié
des documents uniques concernant la libération du camp de
concentration nazi d’Auschwitz, la veille de la Journée
internationale dédiée à la mémoire
des victimes de l’Holocauste, relate la chaîne de
télévision russe NTV.
Des documents, gardés secrets pendant
plusieurs décennies et concernant la libération du
camp de concentration nazi d’Auschwitz (Oswiecim), ont été
déclassifiés par le Service fédéral
de sécurité russe (FSB) en prévision de la
Journée de mémoire des victimes de l’Holocauste,
a annoncé la chaîne de télévision
russe NTV.
Il s’agit principalement de procès-verbaux
des interrogatoires d’anciens gardiens d’Auschwitz.
Les documents contiennent des schémas des chambres à
gaz, des descriptions détaillées des traitements
réservés aux détenus, ainsi que des
informations sur des soldats et officiers SS arrêtés
par l’armée soviétique, dont plusieurs
Polonais, selon la chaîne.
Des Polonais parmi
les gardiens
Un dossier est consacré à un
certain Alfred Skrzypek, originaire de la ville silésienne
de Krolewsko Huta (aujourd’hui, Chorzow), qui a été
arrêté sur le territoire du camp, à une
cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Cracovie.
Alfred Skrzypek a avoué avoir lui-même torturé
des détenus, y compris des compatriotes.
Un autre dossier pénal présenté
dans
le reportage de NTV est aussi dédié à un
Polonais, Willi (Willy) Steinborn. Arrêté par les
Allemands pour des activités antinazies, il a plus tard
été libéré à condition de
devenir gardien à Auschwitz. Selon ses dires, il a été
promu au grade de SS-Rottenführer pour son travail. D’après
un procès-verbal, «il a traité les
prisonniers de façon inhumaine, les a personnellement
abattus».
Les discussions sur le nombre de
personnes mortes à
Auschwitz avant sa libération par l’Armée
rouge le 27 janvier 1945, durent depuis plusieurs décennies.
Selon un document déclassifié par le FSB, «les
hitlériens ont exterminé plus de 4 millions de
citoyens d’URSS, de Tchécoslovaquie, de Pologne et
d’autres pays durant la période d’existence»
de ce camp. (Ndlr : que signifie
4 millions de citoyens exterminés durant l'existence du
camp d'Auschwitz ? Est-ce un nombre global sur toute l'Europe
nazie ? Et dans ce cas que deviennent les 6 millions de juifs
gazés ? Pourquoi ne sont-ils pas évoqués ?)
2 -
https://www.voltairenet.org/article208953.html
« Dérive de l’Iran vers le
comportement US et israélien »
Par
Thierry Meyssan
Au-delà de l’épreuve de
force à laquelle se livrent Washington et Téhéran,
Thierry Meyssan met en évidence le changement profond de
comportement de l’Iran. Ce pays, jadis sourcilleux sur le
respect du Droit international, l’ignore aujourd’hui,
rejoignant ainsi les États-Unis et Israël qui ne
l’ont jamais admis.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 21
janvier 2020
Les 195 États membres de l’Onu
prétendent vouloir résoudre leurs conflits sans
recourir à la guerre, mais au Droit. Celui-ci repose
depuis sa création par la Conférence de La Haye de
1899 sur une idée simple : de même que les
particuliers —y compris les dirigeants politiques—
acceptent de se préserver de la guerre civile en se
soumettant au Droit national, de même les États
peuvent se préserver de la guerre en se soumettant
volontairement au Droit international.
Par « Droit international » j’entends
les procédures qui régissent les relations entre
les États, pas celles qui, de Nuremberg au TPI, légalisent
le jugement des vaincus par leurs vainqueurs (Ndlr :
« tribunal des vainqueurs jugeant les vaincus »
a été une expression créée par les
historiens révisionnistes au sujet de Nuremberg pour
disqualifier les attendus du jugement. Cela signifie que le
tribunal est par essence partial, et donc qu'il ne dit ni la
justice, ni la vérité).
Trois membres de l’Onu
affichent désormais leur incompréhension du Droit
international, tandis que d’autres n’y font plus
référence et, après avoir dénaturé
le concept de « Droits de l’homme » [1],
préfèrent un « multilatéralisme
fondé sur des règles » [2].
Trois États hors du Droit
Le
premier, ce sont les États-Unis, qui depuis leur création
il y a deux siècles, s’affirment une nation « à
nulle autre pareille ». Selon leur mythe national, ils
furent un refuge pour la secte puritaine des « Pères
pèlerins » du Mayflower et
le sont aujourd’hui pour tous les persécutés,
religieux et politiques. Au nom de quoi ils ont toujours refusé
d’appliquer les traités internationaux en droit
interne ; jugent les comportements d’autrui avec
sévérité, mais absolvent a priori
leurs ressortissants qui agissent de même ; et
refusent que toute juridiction internationale s’intéresse
à leurs affaires intérieures [3].
C’est la raison profonde pour laquelle ils poussèrent
les autres pays à adhérer à la Société
des Nations, mais s’y refusèrent. S’ils
acceptèrent les principes du Droit international durant la
Guerre froide, de la création de l’Onu à la
disparition de l’URSS, ils revinrent dès qu’ils
le purent à leur comportement antérieur. Ainsi, en
1999, ils attaquèrent en toute illégalité la
République fédérale de Yougoslavie,
emportant avec eux leurs vassaux de l’Alliance atlantique.
Puis, ils lancèrent sous de faux prétextes des
guerres en Afghanistan, en Iraq, et en Libye. Leurs attaques
contre des Iraniens, dans deux pays du Moyen-Orient, l’Iraq
et le Yémen, le 3 janvier 2020, sont toutes aussi
illégales.
Le
second fut Israël dès sa proclamation unilatérale,
le 14 mai 1948, en violation du processus de partage de la
Palestine géographique imaginé par les Nations
Unies. Depuis soixante-dix ans, Tel-Aviv observe le Conseil de
sécurité voter des résolutions qu’il
bafoue. Chaque fois que des sanctions sont envisagées
contre lui, il peut compter sur la protection des États-Unis
et n’y est pas soumis. Il se considère comme
éternellement menacé et ne peut survivre que par la
guerre ; une position culturelle qui prendra peut-être
fin lorsque ses citoyens se définissant comme juifs
(Likoud) seront moins nombreux que ceux se définissant
comme Israéliens (Blanc-Bleu).
Il
en existe désormais un troisième : l’Iran.
Depuis toujours, Téhéran a exécuté
ses leaders opposants à étranger, partout dans le
monde, mais jamais des ressortissants étrangers. Par
exemple, le shah Mohammad Reza Pahlavi fit assassiner le
philosophe Ali Shariati à Londres puis, après 1978,
le gouvernement islamique fit assassiner des
contre-révolutionnaires en Europe. Jamais ces meurtres
n’étaient officiellement revendiqués. Durant
la guerre imposée par l’Iraq, l’Iran fit
attaquer des intérêts de ses ennemis à
l’étranger ; par exemple, l’attentat
contre les forces états-uniennes et françaises de
l’Onu à Beyrouth en 1983. Mais celui-ci fut réalisé
par des proxys libanais (qui plus tard participèrent à
la fondation du Hezbollah) et dirigé contre les activités
illégales de soldats de cette force (la réunion
secrète régionale de la CIA). Or, depuis deux ans,
des forces iraniennes ont plusieurs fois tiré, sans le
revendiquer, des missiles sur Israël depuis le territoire
syrien en violation du cessez-le-feu syro-israélien de
1973. Et, ce mois-ci, des missiles ont officiellement été
tirés depuis l’Iran sur des forces états-uniennes
en Iraq, en violation de la souveraineté de Bagdad [4].
Les États-Unis se pensent comme la nation des
persécutés et ne sauraient donc recevoir de
conseils des autres, les persécuteurs. Israël
s’imagine comme le refuge d’un peuple menacé
et ne saurait donc recevoir de conseils de ceux qui l’ont
ignoré ou pire violenté. Mais l’Iran ?
L’évolution de l’Iran
Comment expliquer cette
évolution, sinon par un changement profond du Pouvoir ?
Tout a commencé à se dérégler fin
2013 et l’on assiste depuis 2017 à des
manifestations, non seulement à Téhéran et à
Ispahan, mais dans tout le pays. Petit à petit les
institutions se sont transformées. Le système
judiciaire indépendant de l’Exécutif et du
Législatif est devenu un organe de répression
politique [5],
allant jusqu’à condamner à huis-clos à
15 ans de réclusion pour des motifs secrets l’ancien
vice-président nationaliste Hamid Baghaie [6].
Le Conseil des Gardiens, qui —durant la Révolution—
devait veiller à écarter des élections les
agents de l’étranger, est devenu un organe de
censure de l’opposition allant jusqu’à
qualifier l’équipe de l’ancien président
Mahmoud Ahmadinejad de « mauvais musulmans »
(sic). Alors qu’en islam, la fonction cléricale est
de dire le droit, nous assistons à une reprise en main du
pouvoir par un clergé qui viole tous les principes
juridiques.
Nous ne cessons de le dire depuis 6 ans : ceci n’a
rien à voir avec l’opposition entre pro et
anti-Occidentaux, ni avec la question des croyances. C’est
le retour du problème séculaire des Iraniens :
la vénération aveugle de la fonction cléricale,
quelque soit la confession dominante. Il n’aura pas de
solution sans séparation constitutionnelle des pouvoirs
civils et religieux. À toutes les époques, sous
toutes sortes de religions dominantes, sous toutes sortes de
régimes, il s’est posé.
Je le répète, cela n’a
rien à voir avec la Révolution de 1978, laquelle
contrairement à une idée reçue en Occident,
ne s’est pas faite avec le clergé, mais aussi contre
lui. L’ayatollah Khomeiny avait été rejeté
par ses pairs qui ne se sont ralliés à lui qu’après
sa victoire. Ils ont alors fait du zèle pour faire oublier
leurs excès antérieurs. Si nous nous référons
aux documents officiels états-uniens déjà
déclassifiés [7],
le conseiller de Sécurité nationale d’alors,
Zbigniew Brzeziński, considérait le clergé
comme l’allié des USA face à un shah devenu
trop gourmand. Il organisa le retour de l’imam Khomeiny en
pensant à tort qu’il était comme les autres
religieux. Il fut désappointé dès son
discours anti-impérialiste au cimetière Behesht-e
Zahra.
De nombreux acteurs du Proche-Orient ont compris cette
évolution à commencer par le Hezbollah et la Syrie.
Ils ont tous deux pris leurs distances avec la politique
intérieure iranienne. En pleine guerre, Damas n’a
pas eu d’ambassadeur d’Iran pendant plus d’un
an. Les Occidentaux, eux, n’ont pas perçu ce
changement parce qu’ils sont prisonniers de leur propre
propagande contre la Révolution de 1978. Ils interprètent
les mouvements actuels en Iran en fonction de leurs innombrables
tentatives de renversement de régime et pas en observant
les comportements des Iraniens.
Les explications des USA et de l’Iran
devant le Conseil de sécurité
Comme à chaque intervention militaire à
l’étranger, après leurs échanges de
bombes, les USA et l’Iran ont assuré le Conseil de
sécurité qu’ils agissaient dans le respect de
la Charte des Nations unies.
La
lettre de l’ambassadrice Kelly Craft annonçant
l’assassinat du général Qassem Soleimani, le
2 janvier 2020, est surréaliste [8].
Elle
ne fait pas référence à la tentative
simultanée d’assassinat de son adjoint, le très
secret Abdul Reza Shahlai, au Yémen [9].
Elle
égrène une série d’accusations contre
des alliés de l’Iran, mais aucune contre la cible
elle-même.
Les
accusations du président Trump d’attaque imminente
de quatre ambassades US par Soleimani n’y sont plus
évoquées. Elles ont d’ailleurs été
infirmées par le secrétaire à la Défense,
Mark Esper [10].
Le seule accusation contre l’Iran lui-même est la
réplique du 7 janvier.
La lettre de l’ambassadeur Majid
Takht Ravanchi est tout aussi affligeante [11].
Elle
établit la légalité d’une réplique
iranienne, mais pas de cette réplique. Rien n’autorise
l’Iran à frapper le territoire iraquien sans
autorisation du gouvernement de Bagdad.
D’ailleurs, l’Iraq a
immédiatement protesté contre les agissements des
Etats-Unis et de l’Iran [12]
L’intérêt du Droit
international
Beaucoup pensent qu’il n’y a pas de raison de
respecter le Droit si les autres s’en moquent. C’est
qu’ils le perçoivent comme une contrainte et non
comme une protection.
Dans son Léviathan, le philosophe Thomas
Hobbes, qui avait vécu la guerre civile anglaise
(1642-1651), montrait que les individus doivent tout entreprendre
pour se protéger du chaos. Ceux qui ont affronté
les armées jihadistes savent à quel point il avait
raison, les autres, endormis par leur confort, l’ignorent.
Hobbes allait même jusqu’à penser qu’il
vaut mieux un État autoritaire que les affres du chaos. Il
acceptait des dérives de l’État qu’il
comparait au Léviathan, la bête monstrueuse
qui ferme les enfers.
Au demeurant, le Droit international n’a rien de
monstrueux. Il ne heurte aucune conscience. S’en écarter
menace la paix et donc notre vie à tous.
Thierry
Meyssan
[1]
« Théorie
et pratique des Droits de l’homme », par
Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er
octobre 2019
[2]
« Multilatéralisme
ou Droit international ? », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 3 décembre
2019.
[3]
Lire les actes du colloque organisé par le Carr Center for
Human Rights Policy : American Exceptionalism and
Human Rights, Michael Ignatieff, Princeton University
Press (2005).
[4]
« Estados
Unidos / Irán : a propósito de sus recientes
cartas remitidas al Consejo de Seguridad de Naciones Unidas
relativas a sus acciones militares », Nicolas
Boeglin, Derecho Internacional Público. Costa
Rica, 13 de enero de 2020.
[5]
« La
Justice iranienne défie les partis politiques… sauf
un », Réseau Voltaire,
15 août 2017.
[6]
« Procès
secret : 15 ans de prison ferme pour le vice-président
d’Ahmadinejad », Réseau
Voltaire, 28 mars 2018.
[7]
Foreign Relations of the United States.
Iran : Revolution, January 1977–November 1979 (Under
Declassification Review) ; Iran : Hostage Crisis,
November 1979–September 1980 (In Production) ; Iran :
Hostage Crisis, September 1980–January 1981 (Under
Declassification Review), US Secretary of State.
[8]
« Notification
US de l’élimination de Qassem Soleimani »,
par Kelly Craft, Réseau Voltaire, 8
janvier 2020.
[9]
“On
the day U.S. forces killed Soleimani, they targeted a senior
Iranian official in Yemen”, John Hudson, Missy Ryan and
Josh Dawsey, The Washington Post, January
10, 2020.
[10]
“Esper
says he "didn’t see" specific evidence showing
Iranian threat to 4 U.S. embassies”, Melissa Quinn,
Face The Nation, CBS, January 12,
2020.
[11]
« Notification
iranienne du bombardement de bases US », par Majid
Takht Ravanchi, Réseau Voltaire, 8
janvier 2020.
[12]
« Violations
iraniennes de la souveraineté iraquienne »,
par Mohammed Hussein Bahr Aluloom, Réseau
Voltaire, 9 janvier 2020.
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