Première suite de l'essai pour répondre au
pourquoi toutes les tentatives d'instaurer un ordre humain
égalitaire et libre ont échoué. Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 9
octobre
2019. Texte
au 4 octobre 2019, au 9 octobre
2019, à
suivre. http://www.aredam.net/premiere-suite-essai-pour-repondre-au-pourquoi-toutes-les-tentatives-d-instaurer-un-ordre-humain-egalitaire-et-libre-ont-echoue.html
Texte au 4 octobre 2019.
C'est bien
l'unique question qui est à traiter, et bizarrement,
personne ne l'a fait et ne le fait.
Anarchisme,
communisme, socialisme, tout a échoué.
Pourquoi ?
Toutes les tentatives du 19ème
siècle et du 20ème siècle pour vivre en
communauté égalitaire ont échoué.
Le
cauchemar total a recouvert intégralement la surface de la
planète humaine, qui est devenu l'enfer décrit dans
les religions.
L'enfer n'est pas dans la vie après
la mort, mais ici et maintenant.
Pourquoi est-il si
difficile de s'extirper de l'enfer alors que l'on connaît
ce que doit être le paradis, décrit par les idées
anarchiste, communiste, socialiste.
Texte au 9 octobre
2019.
Le problème est extrêmement difficile à
poser, car il porte sur soi-même.
Il n'y a pas à
rechercher ailleurs qu'en soi-même la réponse au
questionnement du pourquoi toutes les tentatives faites pour
instaurer un ordre humain heureux ont échoué.
Et
pénétrer, voyager en soi-même, est le plus
impossible des voyages, car pour illustrer, il faudrait imaginer
une main et un gant, le gant est la couche la plus extérieure
de la conscience, la peau de la conscience, la main dans le gant
est la partie centrale de la conscience, le corps de la
conscience, et le voyage en soi-même, pour y rechercher la
cause du malheur humain, revient à faire pénétrer
le gant dans la main qu'il recouvre. Mais malgré la
difficulté, on va essayer.
Qu'est-ce qu'un gant ?
Une peau. Qu'est-ce que la peau ? La limite, la frontière,
entre le corps et l'extérieur.
La limite a-t-elle
en elle-même une existence ?
Non, elle n'existe
que dans le rapport intérieur-extérieur.
Alors
comment une chose qui n'a pas d'existence propre, la limite,
peut-elle être le véhicule de l'exploration de ce
qui existe, l'intérieur et l'extérieur, dont elle
n'est que le rapport ?
Simplement parce que
l'intérieur et l'extérieur ne sont des notions
valables que parce que la notion de limite est elle-même
valable.
Autrement dit, on se trouve dans un contexte
identique à celui du monde des mathématiciens, des
postulats, des créations d'idées, permettant
d'établir de bases virtuelles servant à résoudre
des problèmes réels, comme le monde des nombres
imaginaires (la racine carré de -1 qui n'existe pas).
Autrement dit, la limite est une création de
l'esprit, et donc, les notions d'intérieur et d'extérieur
sont de même des créations de l'esprit.
Mais
que recouvre les idées d'intérieur, d'extérieur
et de limite ?
L'idée de rupture.
La
notion de rupture est elle-même une création de
l'esprit.
Elle est même centrale dans l'esprit
humain.
Nous sommes construits sur l'idée de
rupture.
Quel est l'opposé de l'idée de
rupture, celle de continuité.
Au-delà,
qu'est-ce qui transcende les idées de rupture et de
continuité ?
L'idée de contraire,
d'opposé, de différentié.
Au-delà
encore, qu'est-ce qui transcende le différentié de
l'indifférentié ?
Encore une fois la
rupture, et encore une fois, on se trouve ramené dans le
contexte de la création d'idées, comme pour le
monde des nombres imaginaires.
Là commence alors la
vraie avancée, celle de s'extirper de la création
d'idée, soit de développer un mode d'être
saisissant le réel directement.
Existe-t-il déjà
un mode d'être permettant de saisir directement le réel,
sans passer par l'imaginaire, soit une infinité d'univers
artificiels, qui ne font qu'induire une infinité de
ruptures avec la réalité ?
Ce
mode d'être existe, c'est celui des animaux, des végétaux
et de toutes les formes de vie présentes sur la planète,
sauf celle humaine.
Toutes les formes de vie autres
qu'humaine, sont exemptes de ruptures.
Pour avancer dans
l'exploration du problème intrinsèque à
l'humain de son incapacité au bonheur, il faut donc
adopter un mode d'être animal, ou végétal, ou
autres, un mode d'être structuré sur la présence,
car la rupture peut se résumer par l'absence.
Les
animaux, les végétaux et autres formes de vie sauf
celle humaine sont présentes. La forme de vie humaine est
absente.
C'est cet état d'absence qui provoque le
malheur.
Le malheur est cependant ressenti par l'être
humain, et depuis peu, par l'ensemble des individus constituant
l'espèce humaine, car l'état de malheur devient
depuis peu impossible à masquer.
Si cet état
de malheur est ressenti, c'est qu'il existe toujours en l'humain
un état de non-rupture, car si l'état de rupture
était total, l'humain ne ressentirait pas le malheur, il
serait pleinement satisfait du cauchemar dans lequel il s'enfonce
et qui devient la totalité de son univers.
Cet état
de non-rupture toujours présent en l'humain, est celui
propre à l'animal, au végétal et aux autres
formes de vie sauf humaine.
Il faut pour la facilité
d'écriture tenter de qualifier cet état.
Il
a déjà été qualifié
politiquement, c'est l'état d'anarchie.
Qu'est-ce
que l'anarchie ?
C'est l'absence d'autorité.
La
simple observation du monde animal et autres sauf humain vérifie
que l'humain est la seule forme de vie régie par
l'autorité.
Chez toutes les autres formes de vie,
la confrontation entre individus et entre espèces est
constante, il n'y a pas d'établissement d'une autorité,
tout statut est à chaque instant contesté. Il
suffit d'observer comment cela se passe dans n'importe quel
groupe animal pour s'en persuader. Autorité est synonyme
de stabilité. La stabilité n'existe pas chez
l'animal, pas un seul instant.
L'humain est la seule
espèce qui a figé les rapports entre individus et
entre espèces.
C'est de cette immobilisation qu'est
venue l'idée de rupture, car entre entités et
statuts mouvants, il ne peut y avoir d'idée de rupture, il
n'existe que la continuité, la
globalité.
L'immobilisation se concrétise
dans l'idée de propriété.
Le
mouvement anarchiste qui est européen, est un mouvement
animal, instinctif, de recherche du bonheur, et qui a abordé
instinctivement les vraies causes et les vrais remèdes du
malheur humain.
Les mouvements communiste ou socialiste ne
sont que des formes édulcorées du mouvement
anarchiste.
Ce n'est pas un hasard que le mouvement
anarchiste soit apparu lors de l'industrialisation, car ce qui
caractérise cette époque est la mécanisation,
la machine, le robot, et le robot, ou actuel ordinateur qui est
la forme la plus élaborée de machine, de robot,
n'est que la stade final du processus de rupture, qui devient
évident, rupture d'avec la vie., rupture d'avec le
bonheur. Il n'y a pas plus en rupture d'avec la vie, et le
bonheur que la machine.
Sur le plan politique, l'autorité
et la propriété mènent au robot, l'humain se
transformant en machine, le bonheur disparaissant. C'est ce que
nous constatons maintenant de façon évidente.
Maintenant,
il revient à avancer dans la restitution au sein de
l'humain, c'est à dire de chacun, de soi, de la continuité
animale, car seule cette continuité peut permettre de
résoudre le problème de rupture de l'humain.
C'est
un réel travail de reconstitution.
Il est
maintenant urgent de le faire, et surtout, de parvenir à
une thérapie concrète et efficace.
A suivre
...
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