Pourquoi
faudrait-il continuer à s'intéresser à
eux ? Texte de Michel Dakar, chercheur en politique
globale, autonome, Villequier ex-France, le 26 septembre
2016. http://www.aredam.net/pourquoi-faudrait-il-continuer-a-s-interesser-a-eux.html Annexe
1 :
Scans de pages du livre de
l'IRIS « L'année stratégique 2016,
analyse des enjeux internationaux »
sur la
Syrie, l'Afghanistan,
l'Irak, la Lybie, les Groupes armés non-étatiques
au Moyen-orient, une chronologie (une compilation orientée
d'évènements), et la
Palestine. http://www.aredam.net/2016-annee-strategique-du-deni-du-reel-par-pascal-boniface-propagande-iris.html
Pourquoi
faudrait-il continuer à s'intéresser à
eux ?
L'IRIS, Institut de Relations Internationales
et Stratégiques, est le plus important des « think
tank » français (réservoir de
réflexion), un think tank étant un organisme
de création occidentale
présenté
comme un organe de recherche en politique globale, mais en
réalité, un organe de désinformation et
de manipulation envers la population occidentale.
Secondairement, le think tank sert à désinformer
les camps adverses du camp occidental.
L'IRIS est
dirigé par Pascal Boniface, un agent de
désinformation et de manipulation, que
le régime a tenté
de présenter comme indépendant en organisant
sa persécution par
le CRIF (Conseil représentatif des institutions
juives de France), instance en
France de l'Organisation mondiale juive.
Hors, tout
acte de mensonge, ce qui est la fonction unique de l'IRIS et
de Pascal Boniface, révèle la réalité
du menteur.
L'acte de production d'un livre intitulé
« L'année stratégique 2016, analyse
des enjeux internationaux », par l'IRIS, révèle
donc la réalité de l'état du camp
occidental, camp dirigé
par un consortium
d'intérêts privés U.S.
et l'Organisation mondiale
juive.
Les pages extraites du livre de l'IRIS
reproduites en annexe, démontrent un intégral
déni du réel.
La guerre totale
entreprise dès la chute de l'URSS en 1990 par le bloc
occidental pour imposer sa domination sur toute la planète
et assujettir l'ensemble de l'humanité, avec les
destructions de l'Irak, de la Yougoslavie, de l'Afghanistan,
de la Lybie et de la Syrie, le faux attentat du 11 septembre
2001 comme prétexte, son armée d'auxiliaires
baptisée Al Qaida,
Daesh, Front Al Nosra et autres, est totalement
déniée.
L'échec de cette
entreprise de conquête est totalement dénié,
avec l'enlisement en Syrie, et cela avant même que les
forces chinoises ne s'y impliquent en masse, de même
qu'en Irak, en Afghanistan, et très probablement en
Lybie.
Mais ce qui est à retenir de l'ouvrage
de l'IRIS est que quand on parvient à un stade de
totale occultation du réel, c'est que le réel
est insupportable à celui qui l'occulte, ce qui
signifie que la défaite du
bloc occidental est non-pas
seulement prévisible, mais est déjà
effective et que les dirigeants occidentaux le savent, que
la population du bloc
occidental connaît ce que la population allemande sous
les nazis a
connu dès l'échec
de Stalingrad jusqu'à
la prise de
Berlin par les soviétiques et le suicide d'Hitler,
soit un total déni de la défaite s'étendant
à un total déni du
réel. Ce déni s'éteindra lorsque
l'effondrement sera entièrement terminé et que
le dernier des Boniface sera emporté dans
les décombres de
l'ex-empire d'Occident, ce 4ème Reich qui devait non
pas durer 1000 ans mais être éternel. Alors à
quoi bon continuer
à s'intéresser à ce qui est déjà
mort, car la vie est maintenant ailleurs ?
Ce qui continue à faire
bouger
le bloc occidental sont
des réflexes nerveux
qui perdurent quelques
temps après
la mort.
Annexe 2 :
Poème
de vous et moi
Entre vous et moi : Beaucoup
trop de passion, C'est ce qui fait brûler nos
querelles rouge-feu. Mais prenez de la
glaise modelez-vous en elle. Prenez un peu
d'argile faites-en mon image. Brisez les deux
figures et mélangez-les bien. Réformez
votre image et l'image de moi. Il y aura dans
vous quelque chose de moi. Il y aura dans moi quelque
chose de vous. Vivants nous dormons dans le même
lit. Morts nous dormirons dans un même
cercueil.
Dame Kouan Tao-Cheng (1262-1319),
Chine, époque de la dynastie mongole.
Annexe
3 :
Mise en parallèle de la production du
think tank russe http://www.voltairenet.org/
tenu en façade par Thierry Meyssan, auto-dénommé
« honorable juif sépharade »
(il faut caresser dans le sens du poil l'OMJ (Organisation
Mondiale Juive), par son dernier texte : « Pourquoi
le cessez-le-feu a échoué en Syrie »,
par Thierry Meyssan, Réseau
Voltaire, 26
septembre 2016, www.voltairenet.org/article193427.html
Le
but de ce think tank russe est analogue à celui des
think tank occidentaux. On notera dans le texte qui suit
l'omission de deux faits relatifs au domaine crucial de
l'énergie, et d'un fait relatif au recrutement des
auxiliaires musulmans de l'OTAN :
- La
coopération dans la recherche et l'exploitation
pétrolière de la zone arctique dégagée
des glaces en raison du réchauffement climatique de
la principale compagnie pétrolière russe et
d'Exxon.
- La soit-disant disparition du pic
pétrolier n'est due qu'à l'exploitation des
gaz et pétroles de shistes et sables bitumineux, de
très brêves durée, extrêmement
couteuse et toxique pour l'environnement, dont le rendement
est en chute libre. On gagne encore un peu de temps en
profitant des effets du réchauffement qui permettent
de sonder des régions enfouies sous les glaces. On
tente de forer sous la surface des océans en eaux
très profondes, dans des conditions extrêmes,
et sources de pollutions tout aussi extrêmes
… Autrement dit, on racle comme des forcenés,
sans aucun soucis des conséquences pour l'avenir, les
générations futures et encore moins pour la
faune et la flore, les derniers fonds de tiroirs
pétrolifères de la planète avant la
pénurie définitive de pétrole, pétrole
sur lequel repose environ 80 % de la consommation
totale d'énergie, l'éolien et le solaire étant
négligeables, l'hydraulique très secondaire,
et le nucléaire tendant par anticipation de nos
dirigeants à remplacer toutes les sources classiques
énergétiques, dont le pétrole, mais au
prix de la disparition certaine de toute vie sur la planète
(voir Tchernobyl, Fukushima et autres à venir).
Ce
que Meyssan se garde bien de dire au sujet des auxiliaires
musulmans de l'OTAN qui combattent autre autres en Syrie, à
la place des soldats américains et européens,
c'est qu'ils viennent en majorité des régions
martyrisées par les russes et les chinois, soit la
Tchétchénie et le Xinjiang.
Pour le
reste du contenu de ce texte, à chacun suivant son
intuition de faire le tri (impossible) entre le réel
et le mensonge, et de tenter de percevoir la volonté
du désinformateur à travers ce texte (tout
aussi impossible).
Conclusion :
Le régime
général appliqué à l'ensemble
des populations humaines quelque soit les camps est devenu
le même, une exploitation qui devient peu à peu
sans limite, une caste de privilégiés
extrêmement restreinte et une masse constituant la
quasi totalité de la population, peu à peu
privée du nécessaire vital. On peut à
présent parler de régime unique mondial, et
les péripéties que nous pouvons observer, de
luttes entre les clans de privilégiés, de
querelles du palais devenu unique de la planète.
Les
concepts d'égalité et de liberté sont
en passe de perdre tout sens dans l'esprit des masses, ce
qui est la réussite principale des appareils de
conditionnement des organes dirigeants de tous les camps en
présence. Hors, sans l'instauration d'un régime
strictement égalitaire général, il n'y
a pas d'avenir possible à l'espèce humaine, de
plus, la liberté n'est possible que dans un état
d'égalité réelle, économique et
en statut.
Nous entrons, pour l'exprimer simplement,
sous le règne des brigands, et le gouvernement des
brigands ne peut avoir d'avenir, construire, créer,
il ne peut que violenter et détruire. Nous allons
donc vers notre destruction.
Texte du think tank
« Réseau Voltaire » :
Pourquoi
le cessez-le-feu a échoué en Syrie par
Thierry Meyssan
Le public occidental s’est
enthousiasmé pour le cessez-le-feu russo-états-unien
en Syrie et a cru qu’il pouvait ramener la paix (note
de M. Dakar : le public occidental se fout de la
Syrie).
C’est n’avoir aucune mémoire du début
de la guerre et ne rien comprendre aux enjeux qu’elle
poursuit (note
de M. Dakar : le public occidental n'a de toute façon
quasiment pas de mémoire des évènements
politiques cruciaux et encore plus envers ceux
internationaux).
Explications…
Réseau Voltaire | Damas
(Syrie) | 26 septembre 2016
[Photographie
non-reproduite : le président de l'Ukraine Petro
Porochenko au Conseil de sécurité le 21
septembre 2016. Légende
sous la photographie : « Donbass-Levant :
deux guerres dans un seul but. Chargé de couper la
« nouvelle route de la soie » devant
passer par la Sibérie et rejoindre l’Union
européenne via l’Ukraine, le président
Petro Porochenko est venu, le 21 septembre, répéter
au Conseil de sécurité la propagande
anglo-saxonne à propos de la guerre contre la Syrie
et l’Irak visant, elle, à couper le tracé
historique de la « route de la soie ».]
Le
cessez-le-feu en Syrie n’a tenu que la semaine de
l’Aïd. C’était le énième
depuis la signature de la paix entre les États-Unis
et la Russie. Il n’a pas plus duré que cette
paix et que les précédents.
Rappelons
les faits : le 12 décembre 2003, le président
George W. Bush signait une déclaration de guerre à
la Syrie, le Syrian
Accountability Act.
Après une série de tentatives pour ouvrir les
hostilités (sommet de la Ligue arabe de 2004,
assassinat de Rafic Hariri en 2005, guerre contre le Liban
en 2006, création du Front du salut en 2007, etc.),
les Forces spéciales US passaient à
l’offensive au début 2011 tout en se livrant à
une mise en scène visant à faire accroire à
une « révolution » intérieure.
Après deux vétos au Conseil de sécurité
de la Russie et de la Chine, les États-Unis
acceptaient une paix à Genève qu’ils
signaient en l’absence des parties syriennes, le 30
juin 2012.
Première remarque :
Ceux
qui prétendent que le conflit actuel n’est pas
une agression extérieure, mais une « guerre
civile », ne peuvent pas expliquer les
conséquences de la déclaration de guerre à
la Syrie par le président Bush en 2003, ni pourquoi
la paix de 2012 a été signée par les
grandes puissances en l’absence de tout
Syrien.
Depuis la signature de la paix, il y a quatre
ans, la guerre a repris, malgré les multiples
tentatives de règlement négociées, seul
à seul, par le secrétaire d’État
John Kerry et son homologue russe Sergey Lavrov.
Tout
au long de ces quatre années, j’ai détaillé
au fur et à mesure les conflits au sein de l’appareil
d’État US (les manœuvres de Jeffrey
Feltman et des généraux David Petraeus et John
Allen contre le président Obama, ainsi que les
problèmes au sein du CentCom). Aujourd’hui,
selon la presse états-unienne, les hommes de la CIA
et ceux du Pentagone se livrent une bataille féroce
en Syrie ; tandis que le secrétaire à la
Défense Ashton Carter a dit publiquement qu’il
ne pensait pas que ses hommes appliqueraient l’accord
signé par son collègue John Kerry ;
lequel s’est déclaré sceptique sur sa
propre capacité à faire respecter sa signature
par son pays.
Deuxième remarque :
Non
seulement le président Barack Obama n’est pas
en mesure d’imposer sa volonté aux différentes
branches de son administration, mais il ne parvient pas non
plus à arbitrer entre elles. Chaque branche poursuit
sa propre politique, à la fois contre les autres
branches et contre des ennemis extérieurs.
Les
États-Unis ont changé plusieurs fois de but de
guerre, ce qui rend leur politique peu lisible.
-
En 2001,
Washington cherchait à contrôler toutes les
ressources pétrolières et gazières
disponibles dans le monde, persuadé qu’il était
que nous nous dirigions vers une période de pénurie.
C’est sur cette base qu’il a réuni des
alliés contre la Syrie. Pourtant, à la fin des
années 2010, il avait abandonné la théorie
du « pic pétrolier » et se
dirigeait au contraire vers l’indépendance
énergétique.
-
En 2011,
Washington a organisé les émeutes de Deraa en
pensant provoquer un soulèvement populaire et changer
le gouvernement laïque syrien par les Frères
musulmans. C’était le modèle du
« Printemps arabe ». Pourtant, en
2013, après le renversement de Mohamed Morsi en
Égypte, il tire les conclusions de l’échec
de cette expérience et abandonne l’idée
de confier le pouvoir dans les pays arabes à la
Confrérie islamiste.
-
En 2014, puisque
la guerre se poursuivait, Washington décide de
l’utiliser pour couper le projet du président
Xi Jinping de restauration de la « route de la
soie », ce qui l’oblige à
transformer l’« Émirat islamique en
Irak » en Daesh.
-
En 2015, après
l’intervention militaire russe, sans abandonner
l’objectif anti-chinois qu’il s’est fixé,
Washington en ajoute un second : empêcher Moscou
de contester son hégémonie et l’organisation
unipolaire des relations internationales.
Troisième
remarque :
Les changements d’objectif ont
forcément été refusés par les
puissances qui en ont fait les frais : le Qatar pour ce
qui est des questions énergétiques et les
Frères musulmans pour le renversement de régime.
Or, ces acteurs sont soutenus par de puissants lobbies aux
USA : Exxon-Mobil —la plus importante
multinationale mondiale— et la famille Rockfeller
pour le Qatar, la CIA et le Pentagone pour les Frères
musulmans.
Sur
le champ de bataille, les moyens déployés par
la Russie attestent sans équivoque de la supériorité
de ses armes nouvelles sur celles de l’Otan.
Quatrième
remarque :
Pour les chefs d’état-major
et les commandants interarmées de combat des
États-Unis (CentCom, EuCom, PaCom, etc.), la fin de
leur domination en matière conventionnelle ne doit
pas permettre de contester leur statut de première
puissance militaire au monde. Ce qui les amène à
se désolidariser de la CIA sur l’usage des
Frères musulmans, tout en restant leurs alliés
à propos de la prévention du déploiement
chinois et donc du soutien à Daesh.
L’accord
russo-états-unien du 9 septembre prévoyait
clairement de séparer quelques groupes —dont
les leaders avaient été jugés
fréquentables par les deux parties— des autres
jihadistes [1].
Puis d’établir une coordination militaire pour
écraser les jihadistes avec l’aide des
« modérés ». Et enfin de
former un gouvernement d’union nationale incluant des
leaders des groupes que l’on avait séparés ;
sur le modèle des gouvernements locaux imposés
par les Empires européens au XIXè siècle
à l’Empire ottoman.
Le Pentagone a
accepté cet accord sous deux conditions :
d’abord couper la route de la soie. Ce qui l’a
conduit à bombarder l’Armée arabe
syrienne à Deir ez-Zor pour empêcher que l’on
puisse à terme contourner Daesh par la vallée
de l’Euphrate. Puis, travailler avec les Russes, mais
pas sur un pied d’égalité.
La
première condition est un acte de guerre contre la
Syrie, en plein cessez-le-feu, qui offense l’ensemble
de la communauté internationale. La seconde est
évidemment inacceptable pour la Russie.
Pour
masquer le crime commis par le Pentagone et le Royaume-Uni à
Deir ez-Zor, le MI6 britannique a organisé l’affaire
du « bombardement » d’un convoi
humanitaire (note
de M. Dakar : et si c'étaient réellement
les russes et les syriens qui avaient fait le coup?).
En
réalité, ce convoi avait été
fouillé par l’Armée arabe syrienne. Il
ne contenait pas d’armes (ou plus d’armes) et
avait été autorisé à passer
après la fin du cessez-le-feu. Il était
affrété par le Croissant rouge syrien, une ONG
liée au gouvernement de Damas, et était
destiné à des populations syriennes occupées
par les jihadistes. Contrairement aux déclarations
occidentales, il n’a jamais été bombardé
ainsi que le montrent les images diffusées par le MI6
sous l’étiquette des « Casques
blancs ». Nulle part, on ne voit de cratère,
ni d’enfoncement des structures. Le convoi a été
attaqué au sol et a brûlé. Les images
d’un drone de l’Armée russe montrent la
présence de jihadistes au moment de l’attaque
alors que la zone était censée être
démilitarisée.
Peu importent les faits
et les menaces du « Conseil d’Alep[-Est] »,
les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir
violé le cessez-le-feu, ce qu’elle n’a
pas fait, et alors qu’ils venaient de le violer
eux-mêmes en bombardant l’Armée arabe
syrienne à Deir ez-Zor. La propagande anglo-saxonne a
été répétée, le 21
septembre, avec aplomb par les ministres et présidents
du camp occidental, John Kerry (USA), Petro Porochenko
(Ukraine), Jean-Marc Ayrault (France) et Boris Johnson
(Royaume-Uni).
Dernière remarque :
Les
négociations entre John Kerry et Sergey Lavrov ont
repris. Elles n’ont pas pour objectif de réécrire
une nouvelle fois un accord de paix sur lequel tout a déjà
été dit. Mais d’aider le département
d’État à vaincre les résistances
qu’il rencontre dans son propre pays. (note
de M. Dakar : et si le jeu des USA était de
faire accroire l'existence de plusieurs factions
antagonistes incontrôlables? Et si le jeu des russes
était de faire accroire qu'ils considèrent
cette hypothèse comme la réalité ?)
Thierry
Meyssan (collègue de Pascal Boniface, de l'IDG -
International Disinformation Group)
[1]
“Russian-US
Agreement on Syria”, Associated Press (USA) ,
Voltaire
Network, 9
September 2016.
Source : « Pourquoi le
cessez-le-feu a échoué en Syrie »,
par Thierry Meyssan, Réseau
Voltaire, 26
septembre 2016, www.voltairenet.org/article193427.html
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