1/11/05

 

Cette résolution a été prise sans vote,

c'est à dire que pas un seul pays n'a osé s'y opposer.
C'est la mise en évidence de la terreur qu'exercent sur la planète entière, les sionistes.

 

 

 

Department of Public Information • News and Media Division • New York

 

Assemblée générale AG/10413

 

Assemblée générale

42 e séance plénière - matin


LE 27 JANVIER SERA DÉSORMAIS JOURNÉE INTERNATIONALE DE COMMÉMORATION EN MÉMOIRE DES VICTIMES DE L'HOLOCAUSTE, DÉCIDE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


Il ne faut pas oublier les victimes d'autres génocides, demandent plusieurs délégations


Au terme d'un débat entamé hier, l'Assemblée générale a décidé ce matin que les Nations Unies proclameront le 27 janvier Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste.  Le projet de résolution « Mémoire de l'Holocauste » adopté à cet effet sans vote, avait été présenté hier par le représentant d'Israël.  Celui-ci a exprimé ce matin sa profonde gratitude, au nom des six millions de victimes et des survivants, notamment aux États Membres, parmi lesquels les 104 coauteurs, pour cette résolution historique et universelle.


Le 24 janvier 2005, l'Assemblée générale avait, en sa vingt-huitième session extraordinaire, organisé une manifestation exceptionnelle en commémoration du soixantième anniversaire de la libération des camps de concentration nazis.  Rappelant dans son Préambule cet événement, ainsi que des disposition clefs tirées d'instruments juridiques internationaux sur les droits de l'homme, la résolution demande aux États Membres d'élaborer des programmes d'éducation qui graveront dans l'esprit des générations futures les leçons de l'Holocauste afin d'aider à prévenir les actes de génocide.  Dans le même esprit, elle invite également le Secrétaire général à mettre en place un programme de communication intitulé l'Holocauste et les Nations Unies ainsi que des mesures qui inciteront la société civile à se mobiliser pour garder vivante la mémoire de l'Holocauste. 


De nombreuses interventions ont, de fait, porté sur le double thème d'un devoir de mémoire dynamique, incitant la communauté internationale à tirer des leçons du passé, et celui d'un devoir de vigilance.  Le but de cette commémoration, a estimé la déléguée de la Chine, n'était pas de prolonger la haine mais d'utiliser plutôt l'Histoire comme un miroir et de se tourner vers le futur.  Ce regard vers l'avenir passe non seulement par une lutte contre l'oppression et les préjugés où qu'ils se produisent, a observé le représentant du Brésil, mais également par la vigilance et l'éducation.  Selon le représentant de l'Argentine, si nous voulons éviter que le cycle de violence nous ramène à l'Holocauste, il faut rester vigilant et protéger les droits de l'homme à tout moment et en toute circonstances.  Estimant pour sa part que l'adoption de cette résolution constituait un avertissement unique pour éviter que de tels crimes ne se reproduisent, le Président de l'Assemblée, Jan Eliasson a souligné dans son message de clôture que la communauté internationale ne pouvait plus se contenter de dire « plus jamais ça » après les crimes perpétrés au Cambodge, au Rwanda, et dans l'ex-Yougoslavie.  À cet égard, le représentant de la République de Corée a salué le fait que les dirigeants de la planète se soient engagés, en septembre 2005, à protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l'humanité, ainsi que le mentionne le Document final du Sommet mondial.


Plusieurs pays, à l'instar de l'Égypte et du Venezuela, ont demandé que la communauté internationale accorde une attention semblable aux autres victimes de génocides sans distinction de religion ni d'ethnie. 

Les représentants des pays suivants se sont exprimés: Chine, Jordanie, Guatemala, République de Corée, Bélarus, Ukraine, Brésil, Argentine, Autriche, Venezuela, Égypte, Malaisie, Indonésie et Israël.  L'Observateur du Saint-Siège a également pris la parole. 


La prochaine réunion de l'Assemblée générale sera annoncée dans le Journal.


MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE


Déclarations


Mme LIU ZHONGXIN ( Chine ) a déclaré, dans son intervention au nom de son Ambassadeur M. Wang Guangya, que le jugement historique rendu par le Tribunal de Nuremberg contre les criminels du régime nazi avait défendu la justice internationale et la sauvegarde de la dignité humaine, reflétant l'aspiration commune pour la paix et la justice des peuples du monde entier.  Elle a ajouté que les agressions militaires de la Deuxième Guerre mondiale avaient fait 35 millions de victimes chinoises, parmi lesquelles 300 000 personnes tuées durant le massacre de Nanjing en 1937.  Comme le peuple juif, les peuples de l'Asie n'oublieront jamais ce chapitre de leur histoire, a-t-elle remarqué.  La représentante a souligné ensuite que le but de cette commémoration n'était pas de prolonger la haine mais d'utiliser plutôt l'Histoire comme un miroir et de se tourner vers le futur.  Les leçons amères de la Seconde Guerre mondiale et la tragédie des camps de concentrations nazis, a-t-elle insisté, nous ont appris que les valeurs fondamentales de liberté, de démocratie, d'égalité, de justice et de paix ne pouvaient être niées, et que le processus ainsi que les acquis de la civilisation ne pouvaient être détruits.  Nous espérons que le pays concerné tirera les leçons de cette histoire, a poursuivi la représentante, qui a conclu que la délégation chinoise soutenait le projet de résolution « Mémoire de l'Holocauste ». 


M. ZEID RA'AD ZEID AL-HUSSEIN ( Jordanie ) a affirmé que l'Holocauste était et demeure un génocide différent, où la cruauté s'est unie à l'organisation et à l'efficacité de façon sans précédent.  Il s'agissait d'un crime de proportion colossale, a-t-il dit.  Il ne pourrait, selon lui, y avoir de discussion saine sur ce sujet sérieux sans en connaître le contexte.  Il a ainsi souligné, entre autres, que ce crime avait été commis sur la terre européenne, contre des Européens par des Européens.  Le représentant a également estimé que nous devions nous rappeler la façon dont laquelle la progression des nationalismes chauvins ou des idéologies négationnistes pouvait être pernicieuse.  Aujourd'hui, ces sentiments pourraient relancer l'antisémitisme et trouver d'autres expressions comme on a pu le constater dans les Balkans ou dans certaines régions de l'Afrique, a-t-il ajouté.  Selon le représentant, le niveau de l'horreur de l'Holocauste est, tel que le message qu'il transmet, valable pour tous les peuples du monde, où qu'ils soient, et pas seulement pour les Juifs.  Malheureusement, et par contraste, a-t-il poursuivi, l'expression « plus jamais ça » est également utilisée comme une forme de justification morale pour la mise en place par un État de certaines politiques, dont les effets sont la domination d'un peuple sur un autre, la dégradation d'un peuple par un autre. 


M. JORGE SKINNER-KLEE ( Guatemala ) a d'abord rappelé que l'Holocauste avait été l'horreur la plus affligeante perpétrée à l'encontre de l'humanité au cours du XX e siècle, et qu'un tiers des victimes et d'innombrables membres d'autres minorités avaient été exterminées pour l'unique raison qu'elles étaient différentes, et parce qu'elles n'étaient ni comprises ou tolérées.  Il a précisé que la Déclaration universelle des droits de l'homme réaffirmait que la liberté, la justice et la paix dans le monde étaient basées sur la dignité intrinsèque et les droits égaux et inaliénables de tous les êtres humains, alors que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme avaient conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité. 


Le représentant a indiqué que la coexistence raisonnée et pacifique entre les peuples devait être fondée sur le respect mutuel et la compréhension réciproque et qu'il fallait remettre en question de vieilles habitudes ancestrales et chercher à établir de nouveaux espaces de communication et de transformation à même de générer une nouvelle conscience chez les futures générations.  Enfin, il a rappelé que le Guatemala ne connaissait que trop bien les horreurs de l'intolérance, et que les Guatémaltèques contemporains cherchaient à mieux se connaître, effaçant ainsi toute idéologie ou préjugé qui conduirait à l'exclusion ou à la discrimination, quelle qu'en soit la manifestation.  À cet effet, il a déclaré que son pays soutenait l'adoption de mesures ou de tout programme visant à la mobilisation de la société internationale afin d'éviter toute répétition d'un comportement cruel, infamant ou dégradant et de promouvoir le dialogue et la tolérance. 


M. SHIN KAK-SOO ( République de Corée ) a déclaré que nous ne devons jamais permettre qu'une tragédie aussi horrible que celle de l'Holocauste ne se reproduise.  Mais, à notre honte, nous assistons aujourd'hui encore à trop de génocides et crimes contre l'humanité, de Srebrenica à Kigali et au Darfour, a-t-il déploré.  Le représentant a observé que les récents génocides et crimes contre l'humanité plus récents, et toujours frais dans les mémoires, avaient amené la communauté internationale à redoubler ses efforts pour mettre en place un système de sécurité collective efficace qui empêche ce type de crimes haineux et encourage la tolérance et la compréhension mutuelle.  Il s'est à cet égard félicité de l'importance accordée à la responsabilité de protéger dans le Document final du Sommet mondial de 2005, au cours duquel les dirigeants du monde s'étaient notamment engagés à protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l'humanité au cas où les autorités nationales échouaient manifestement à le faire.  Expliquant enfin les raisons du soutien de son pays au projet de résolution, M. Shin a conclu son intervention en indiquant que le souvenir de l'Holocauste ne pouvait s'effacer avec le temps, qu'il fallait rejeter toute tentative de négation de ce crime, et qu'il fallait du courage pour faire face à la vérité de l'histoire et en tirer des leçons pour les générations futures.


M. ANDREI DAPKIUNAS ( Bélarus ) a affirmé que la douleur de l'Holocauste n'était pas étrangère au peuple du Bélarus.  L'embrasement de la haine raciale aveugle et de l'exclusion sur base ethnique a fait un grand nombre de victimes sur le sol du Bélarus, a-t-il dit.  Pourquoi 60 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, considérons-nous ce sujet comme étant celui d'une période tragique éloignée et comme une page de notre vie collective que nous n'avons pas encore tournée? s'est-il interrogé.  Les blessures de la Guerre mondiale sont si profondes que l'on ne peut les guérir.  Nous ressentons encore la douleur insupportable des violences subies, a-t-il souligné.  Selon lui, la page de l'Holocauste ne doit pas être tournée tant que l'humanité n'aura pas tiré les enseignements de cette tragédie.  Nous savons que nous n'avons pas appris cette leçon, a-t-il dit.  Nous devons apprendre cette leçon non pas séparément, mais collectivement.


M. VALERIY KUCHINSKY ( Ukraine ) a d'abord rappelé que l'horreur de l'Holocauste était gravée à jamais dans l'esprit du monde.  On ne peut oublier la campagne d'extermination menée à l'encontre des Juifs, du peuple rom, de femmes, d'hommes, et d'enfants - sans oublier les centaines de milliers de victimes ukrainiennes.  Il a indiqué qu'il ne fallait pas perdre de vue les campagnes d'extermination contemporaines, notamment celles du Cambodge, de Srebrenica, du Rwanda et tout récemment de la région du Darfour, au Soudan.  Il a précisé qu'au niveau local, l'histoire de l'Holocauste était enseignée, et que le Gouvernement de l'Ukraine soutenait la création d'un Musée ukrainien de l'Holocauste à Kiev, qui avait été proposée par la communauté juive, ainsi que toute initiative visant au renouveau et au développement de toutes les minorités résidant en Ukraine.  Il a également indiqué que l'année en cours marquait le 72 ème anniversaire de la Grande famine de 1932-1933 en Ukraine, qui avait été délibérément menée par le régime soviétique, et qui avait causé la mort de 10 millions de personnes auxquelles l'Organisation des Nations Unies avait rendu hommage.  Enfin, il a rappelé que son pays était prêt à partager la responsabilité collective visant à mettre un terme aux tragédies en cours et à prévenir d'autres crimes contre l'humanité.


M. RONALDO MOTA SARDENBERG ( Brésil ) a affirmé que l'Holocauste juif est le cas paradigmatique des génocides, crime qui jusque là n'avait reçu aucune définition juridique.  Dans notre histoire particulière, les crimes commis contre les populations autochtones de l'Amérique durant la période coloniale et l'esclavage résonnent encore, a ajouté le représentant.  Notant que l'Holocauste juif avait conduit finalement la communauté internationale à définir le génocide comme crime contre l'humanité passible de poursuites judiciaires, le représentant a estimé que la lutte contre le génocide ne sera terminée que lorsque les États Membres respecteront leurs engagements à mettre en œuvre les droits de l'homme tant sur le plan nation qu'international.  Ce sera le plus important hommage rendu aux victimes de l'Holocauste, a-t-il ajouté, remarquant par ailleurs qu'en se souvenant de cette tragédie, la communauté internationale renouvelait non seulement son indignation, mais réaffirmait aussi son engagement à lutter contre l'oppression et les préjugés où qu'ils soient.  L'intervenant a achevé son propos en déplorant que l'histoire de la fin du XX e siècle ait été marquée malheureusement par des crimes contre l'humanité commis entre autres au Cambodge, dans l'ex-Yougoslavie et au Rwanda.  De tels crimes ne font que renforcer notre indignation et notre rejet, a-t-il conclu tout en exprimant la solidarité du Brésil aux survivants de l'Holocauste. 


M. CÉSAR MAYORAL ( Argentine ) a estimé qu'aucun pays ne pouvait se considérer à l'abri d'une telle marée de violence comme fut celle de l'Holocauste.  L'Holocauste, a-t-il dit, nous a révélé de grandes vérités qu'il ne faut pas oublier, comme celle du grand sacrifice du peuple juif.  L'antisémitisme raciste, malgré de nombreux combats contre lui, ressurgit régulièrement, a-t-il constaté.  Ces circonstances qui découlent du fanatisme idéologique, de l'ignorance, de la méfiance sont les aspects les plus sombres de la condition d'être humain, a-t-il affirmé.  La leçon à tirer de cette tragédie est d'affirmer l'égalité entre tous les hommes, au-delà de toutes les différences, a-t-il ajouté.  Si nous voulons éviter que le cycle de violence nous ramène à l'Holocauste, il faut rester vigilant et protéger les droits de l'homme à tout moment et en toute circonstances, a souligné le représentant. 


M. GERHARD PFANZELTER ( Autriche ) a déclaré que la proclamation du 27 janvier comme Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste revêtait une signification toute particulière pour l'Autriche, du fait des heures sombres de son histoire auxquelles trop de citoyens autrichiens avaient participé.  Il a rappelé le travail mené par Simon Wiesenthal, qui avait démontré que l'éducation et l'information représentaient un outil considérable dans la lutte contre l'antisémitisme, la xénophobie et les autres formes de racisme.  Il a souligné que l'Autriche avait pris des mesures au niveau national contre ces maux et que les programmes mis en place, primordialement axés sur les jeunes, avaient pour objectif de rappeler qu'aucune société humaine ne pouvait progresser ou se développer sans respect des droits de l'homme et de la dignité inhérente à chaque personne.


Mgr. CELESTINO MIGLIORE, Observateur du Saint-Siège , a affirmé qu'après la Shoah, la première mesure de prévention fut la Déclaration universelle des droits de l'homme.  De nombreuses autres mesures sont nécessaires, a-t-il dit.  Selon l'Observateur, dans tous les pays, la mémoire de l'Holocauste doit être préservée tel un engagement pour épargner les générations futures d'une pareille horreur.  L'intervenant a rappelé que le Pape Jean-Paul II, lors de sa visite en Terre sainte, s'était rendu au Mémorial de la Shoah, Yad Vashem.  Au pied du Mur du temple, le Pape a prié pour le pardon et pour la conversion des cœurs et des esprits, a-t-il souligné.  Demander pardon purifie la mémoire, a estimé l'Observateur, précisant que se souvenir de l'Holocauste nous donnait cette occasion de purification.  Celle-ci nous permet, a-t-il ajouté, de détecter les premiers symptômes des génocides, de les rejeter et de prendre des mesures fermes et adéquates pour surmonter les injustices sociales et internationales de toutes sortes.


Explications de position


La représentante du Venezuela a rappelé que son pays avait coparrainé la résolution et qu'il reconnaissait l'horreur sans précédent que représentait l'Holocauste.  Elle a ensuite rappelé qu'il était impossible de passer sous silence d'autres faits, tels l'anéantissement de Hiroshima ou de Nagasaki, ou ceux encore en cours de nombreux peuples du monde, par suite de misère, de faim, d'ignorance et la répression, qui étaient condamnés à une existence sans espoir, du fait de l'exploitation menée par des États ou des élites colonialistes, au nombre desquels figuraient certains acteurs principaux de la Deuxième Guerre mondiale.  Elle a précisé que ces manifestations de terrorisme d'Etat qui avaient eu lieu à l'encontre des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine devaient être incorporées dans la mémoire collective des Nations Unies.  Enfin, elle a indiqué que son pays apporterait son concours à toute initiative d'éducation visant à éradiquer du monde toute tentation de génocide et donnait son appui plein et entier à la mise en œuvre notamment du programme de communication intitulé l'Holocauste et les Nations Unies, afin d'élaborer une conscience universelle de la nature même des idéologies perverses et criminelles et de les rejeter sans équivoque.


Le représentant de l' Égypte a déclaré, dans son explication de position, qu'il était convaincu que les victimes de l'Holocauste ne devaient pas être oubliées.  Il a regretté cependant que le projet de résolution n'ait pas parlé des responsabilités des sociétés dans lesquelles ce génocide avait été perpétré.  Il s'est par ailleurs demandé pourquoi la communauté internationale devait oublier d'autres génocides commis contres les musulmans, les chrétiens ou d'autres peuples.  Pourquoi établir un programme international spécial pour les victimes de l'Holocauste tout en oubliant les autres et ne pas établir des programmes semblables?  s'est-il interrogé, ajoutant que personne n'avait le monopole de la souffrance.  Le représentant a estimé que le mécanisme qui a conduit à cette résolution aurait dû couvrir toutes les victimes sans discrimination fondée sur les ethnies ou les religions.  L'intervenant a souhaité que l'Assemblée générale et le Secrétaire général accordent à l'avenir une importance égale à la mise en œuvre de résolutions semblables notamment contre le racisme, la montée du nationalisme ainsi qu'au financement des activités proscrites.


La représentante de la Malaisie a affirmé que son pays s'était associé au consensus sur la résolution.  La leçon à tirer de l'Holocauste est universelle, a-t-elle souligné.  Toutefois, la communauté internationale doit tirer cette leçon d'autres événements tout aussi tragiques, a-t-elle considéré, notant que sa délégation aurait préféré que le paragraphe 2 du dispositif soit élargi à d'autres faits de génocide comme les crimes de guerre ou les nettoyages ethniques.


Le représentant de l' Indonésie a affirmé que son pays s'était rallié à l'adoption de la résolution.  L'Holocauste, a-t-il dit, représente un épisode très sombre de l'Histoire, mais n'est pas la seule tragédie humaine passant des messages aussi forts à tous les peuples quant aux conséquences de la haine et des préjugés, a-t-il souligné.  Le représentant a indiqué que sa délégation aurait souhaité que le texte contienne une référence à d'autres tragédies humaines. 


Droit de réponse


Le représentant du Japon a exercé son droit de réponse suite à l'intervention du représentant de la Chine qui a fait état d'atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale.  Nous devons tirer les leçons du passé, c'est ainsi seulement que nous pourrons progresser, a-t-il affirmé.  Le représentant a reconnu que le Japon avait commis des erreurs, comme l'a rappelé le Premier Ministre japonais Koizumi.  Le Japon a infligé d'immenses souffrances, en particulier aux peuples asiatiques, a-t-il dit, citant le Premier Ministre.  Le Japon fait face à ces événements dans une profonde humilité et en demandant pardon, a-t-il ajouté, précisant que son pays avait toujours maintenu cette position depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.  Il a souligné que son pays souhaitait avoir une compréhension commune des faits historiques, en particulier sur les chiffres cités.  C'est pourquoi, a-t-il conclu, le Premier Ministre a proposé à la Chine d'entreprendre des recherches académiques conjointes.


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À l'intention des organes d'information • Document non officiel

 

 

 

Article tiré du site altermedia.net, daté du 21 novembre 2005.

 

L'ONU met le révisionnisme au ban de l'humanité

Ce 1er novembre, à l'unanimité et sans vote, les représentants des 191 nations constituant l'ONU ont adopté – ou laissé adopter – un projet de résolution israélien qui proclame le 27 janvier « Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste ». En outre, ce projet « Rejette tout déni de l'Holocauste en tant qu'évènement historique, que ce déni soit total ou partiel » (« Rejects any denial of the Holocaust as an historical event, either in full or part »). L'existence du révisionnisme historique se voit ainsi reconnue par le monde entier, ce qui prouve sa force de vie, mais, en même temps, cette décision fait que les révisionnistes se trouvent frappés d'interdiction morale par tous les pays du monde. Quant à l'Etat du Vatican, qui, lui, ne possède pas de siège à l'ONU, il avait, dès 1992, déclaré : « Il n'y a pas révisionnisme historique qui puisse remettre en cause l'abîme d'inhumanité de l'Holocauste » (« Non c'é revisionismo storico che possa rimettere in discussione l'abisso disumano dell'Olocausto » ) ( L'Osservatore Romano, 7 novembre1992).

L'histoire des sociétés et des religions est riche de prohibitions, de proscriptions, d'excommunications mais, tandis que, jusque dans un récent passe, les victimes pouvaient, du moins en principe, espérer trouver un refuge en dehors de leur pays ou de leur groupe d'origine, ici la condamnation est, pour la première fois au monde, de caractère universel. Par là il se confirme que le révisionnisme historique est de nature exceptionnelle et aussi que les juifs, une fois de plus, sont capables d'obtenir d'exorbitants privilèges.

C'est par un tour de passe-passe que la délégation israélienne est parvenue à faire adopter son projet de résolution. Elle a procédé à la manière de ces associations qui, en France, sous couvert d'une campagne contre la pédophilie, ont obtenu l'interdiction légale, sur Internet, de la pédophilie et … du révisionnisme. En un premier temps, elles ont demandé : « La pédophilie n'est-elle pas une horreur en soi ? » La réponse a été oui. En un deuxième temps, elles ont ajouté : « La pédophilie sur Internet n'est-elle pas à proscrire par une loi spécifique ? » La réponse, à encore, a été oui. En un troisième temps, ces associations ont alors conclu : « Battons-nous, en conséquence, pour obtenir une loi contre la pédophilie et … le révisionnisme (appelé « négationnisme ») ! Pour sa part, le 1er novembre 2005, le président en exercice de l'Assemblée des nations unies, le Suédois Jan Ellasion, a fait preuve d'habileté en demandant qui était opposé au projet de résolution en vue de rappeler la mémoire de l'« Holocauste ». Aucun bras ne s'étant levé, il a déclaré, sans recours préalable à un vote quelconque, que la résolution était adoptée, une résolution qui contenait en l'une de ses dispositions la condamnation de toute forme de révisionnisme. Le texte a été approuvé par les Etats-Unis envers et contre les garanties de liberté d'opinion prévues par le Premier amendement de leur constitution. Et surtout ce projet israélien a été adopté par les pays arabo-musulmans, y compris l'Iran. Tous ont approuvé ou laissé passer avec de molles restrictions verbales un projet d'origine juive condamnant jusqu'au droit à la libre recherche sur un sujet historique. Cette résolution ne revêt qu'un caractère politique et non juridique. Cependant, comme il est prévu que le Secrétaire général devra régulièrement rendre compte des mesures prises dans le cadre de cette décision, les révisionnistes auront des raisons de craindre pour eux des suites d'ordre judiciaire ou administratif, par exemple, en ce qui concerne la police des frontières et des aéroports ou les autorisations de séjour en certains pays ou les délivrances de visas. Cette résolution justifiera moralement et facilitera les mesures d'extradition prises à l'encontre des révisionnistes. Les précédents ne manquent pas avec 1) le mandat d'arrêt européen ; 2) la quasi-livraison du révisionniste René-Louis Berclaz par la Serbie à la Suisse ; 3) la livraison du révisionniste Ernst Zündel par les Etats-Unis au Canada, puis par le Canada à l'Allemagne ; 4) la livraison du révisionniste belge Siegfried Verbeke par les Pays-Bas à l'Allemagne ; 5) la livraison du révisionniste Germar Rudolf par les Etats-Unis à l'Allemagne. En Autriche, ce 11 novembre, le semi-révisionniste David Irving, citoyen britannique, a été arrêté par la police et se trouverait en prison à Vienne. Pour tout révisionniste notoire il est déjà périlleux de sortir des frontières de son pays d'origine. En pareil cas, soit l'Etat d'Israël, soit l'Allemagne peuvent réclamer au pays de transit l'extradition du voyageur. Est actuellement en préparation à la Knesseth une loi qui permettra à Israël d'exiger (« to demand ») la livraison de tout révisionniste aux fins de jugement par une cour, siégeant à Jérusalem, qui appliquerait au délinquant la loi juive antirévisionniste de 1986. Si, par hasard, un révisionniste n'est visé ni par un mandat d'arrêt européen ni par un mandat d'arrêt international, il n'en est pas pour autant prémuni contre les risques d'interpellation, d'emprisonnement ou d'extradition. En effet, les Etats-Unis et le Canada ont mis au point en la matière un système, apparenté à celui de la maffia, qui leur permet de contourner toutes les lois et toutes les garanties normales. Des officines proches des services d'immigration procèdent à des arrestations en plein jour sous un prétexte quelconque ; puis, par une procédure qui prend de vitesse les juridictions normales, elles livrent la victime à un pays qui use de lois spéciales ou de la torture. Au besoin, comme on le fait au Canada, un tribunal spécial, dit « de la Commission des droits de l'homme » (puisque, précisément, on y bafoue les droits de l'homme) préparera le terrain à une mesure d'extradition.

Philippe Bolopion, correspondant du Monde auprès des Nations unies, a publié un article particulièrement dense sur les succès remportés par l'Etat juif à l'ONU depuis juin 2004 (« L'offensive de charme d'Israël à l'ONU rencontre un certain succès », Le Monde, 4 novembre 2005, p. 3). Il énumère six succès récents de cet Etat : 1) en juin 2004, Kofi Annan reconnaît que « le bilan des Nations unies sur l'antisémitisme n'a pas toujours été à la hauteur de nos idéaux » ; 2) en octobre 2004, une résolution incluant une condamnation de l'antisémitisme est adoptée ; 3) en janvier 2005, une session spéciale de l'Assemblée générale marque le 60e anniversaire de « la libération des camps de la mort »; 4) en juin 2005, un ambassadeur israélien est élu vice-président de l'Assemblée générale – le premier en cinquante-trois ans ; 5) en septembre 2005, à New York, Ariel Sharon serre la main du président pakistanais, Pervez Musharraf, cependant que la délégation israélienne multiplie les contacts sur place ; 6) en octobre 2005, le Conseil de sécurité de l'ONU condamne avec célérité les appels iraniens, qui n'avaient rien de nouveau, à rayer l'Etat juif de la carte du monde.

Ces succès sont d'autant plus frappants qu'aucune nation au monde ne s'est moquée de l'ONU comme l'a fait « Israël », Etat qui doit pourtant sa création à … l'ONU. L'Etat juif, avec un incomparable aplomb (en juif†: chutzpah), a jeté au panier un nombre record de « résolutions » des Nations unies. A l'encontre de la loi internationale, cet Etat, fondé sur la religion de l'« Holocauste », pratique le colonialisme, le racisme, l'apartheid, l'occupation militaire et la torture. Ajoutons qu'il possède un arsenal d'armes nucléaires et qu'à ce titre, par exemple, dans ces dernières années il s'est fait gratuitement livrer par l'Allemagne, au nom dudit « Holocauste », trois sous-marins ultra-modernes prévus pour recevoir un armement nucléaire. La collusion entre, d'une part, l'Etat juif et l'Armée juive et, d'autre part, l'Etat allemand et l'armée allemande est devenue telle que la Poste allemande vient de publier, pour son tarif le plus usuel, un timbre portant, à gauche, le drapeau israélien, puis, à droite, le drapeau allemand et, enfin, liant les deux drapeaux, un fil barbelé, symbole du perpétuel « Holocauste ». L'Allemagne devient le « Guantanamo » de l'Etat juif.

Le 5 octobre 2003, l'ambassadeur Dan Gillerman, représentant permanent de l'Etat juif à l'ONU, avait prévenu les membres du Conseil de sécurité que le Dieu des juifs les observait et, le 16 juillet 2004, il avait lancé à ses confrères de l'ONU que leur maison était un asile « où les internés ont pris le contrôle ». En revanche, le 31 octobre 2005, il s'est dit « ému » en présentant le premier projet de résolution de son pays à l'Assemblée générale. Il a déclaré : « Je me sens ému et privilégié de présenter aujourd'hui cette résolution historique et de le faire en Israélien, en juif, en être humain et en enfant d'une famille victime de l'Holocauste. » On le comprend. Le lendemain, l'« adoption » de son projet de résolution a marqué le triomphe de la religion de l'« Holocauste ». Pour la circonstance, on peut dire qu'en matière d'aplomb, de procédés malhonnêtes, d'esprit de domination et d'intolérance, l'Etat juif s'est alors surpassé.

Cette extraordinaire résolution de l'ONU constitue également la preuve que le révisionnisme historique est une réalité que personne ne peut plus nier ou minimiser. Sa notoriété est devenue mondiale. Toutefois, sachons l'admettre : les chercheurs révisionnistes qui restent en activité ne sont plus qu'une poignée et, chaque année, leur avenir devient plus sombre. (1)

Robert Faurisson
17 novembre 2005

 

(1) ndlr : quasiment tout le travail a été fait. Il n'y a plus besoin de de l'espèce des révisionnistes mystiques et prêt au sacrifice pour continuer leur chemin sur la vérité. La preuve que ce travail a été fait est que les sionistes ont besoin d'un "loi" de l'ONU, celles locales ne suffisant plus. C'est simple, pour que les sionistes parviennent à leur fin, il leur faudra détruire tout l'esprit humain, et sans le moindre doute, ils auront disparu bien avant. Qui peut-croire à l'existence d'Israël, et des USA d'ici un siècle ? Israël implosera probablement tout seul, les USA de même. Ce sont des "communautés" non viables, et qui n'existent plus comme groupe cohérent que par la haine et le mensonge qu'ils doivent sans cesse propager partout dans le monde. C'est l'affaire de quelques décennies. Si on avait de vraies informations sur l'état de la population israélienne, on s'apercevrait d'un taux énorme de maladies mentales, de suicides, d'agressions envers eux-mêmes, et de divers comportement aberrants. On assiste en ce moment à une forme d'agonie originale, où les agonisants israéliens et nord-américains, deviennent frénétiques à mesure que leur inaptitude commune à exister devient même pour eux, impossible à dénier. Ce n'est plus qu'une course de plus en plus effrénée contre le temps, et impossible à gagner, à laquelle ces deux formes non viables d'être, se livrent sans un seul instant de répit. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, et ceux qui viendront après nous, en seront débarassés. Nous travaillons pour que la vie en général, puisse reprendre. C'est la plus belle et la plus noble des tâches. Elle recèle en elle-même sa propre récompense. Nous ne sommes en face que de sorte de cadavres animés, uniquement par des influs nerveux de haine, de peur, de désir de détruire, et de frustration. Il faut profiter du sionisme, qui agit comme un explosif destructeur de tout l'ensemble occidental capitaliste, pour faire exploser ce dernier, et progresser vers une organisation sociale dénuée de l'accaparement, de la domination, vers une forme de société viable. Le sionisme est une opportunité inappréciable, à ne surtout pas négliger. Il faut se servir du sionisme et des sionistes, d'autant qu'ils sont extrêment faciles à manipuler, comme tous les fanatiques, quasiment décervelés, qui ne sont plus dans la réflexion, mais dans la réaction pure. Le sionisme est la perte du système capitaliste occidental.