Michel Dakar Paris, le 23 janvier 2006
LRAR n ° 2168 8853 6FR
M. Jean Martin, avocat général,
Objet : la gravité du contenu de vos conclusions relatives à l'affaire CODEIG (Compréhension et dépassement de l'idée de génocide), déposées le 12 décembre 2005. Affaire traitée à la 1 ère chambre, section A de la Cour d'appel de Paris, n° 05/19027
Monsieur,
Ce courrier qui vous est destiné est rendu immédiatement public.
J'ai pris connaissance de vos conclusions sur CODEIG.
Je juge indispensable, sans attendre plus, de communiquer publiquement de la manière la plus large que je puisse, ce que je comprends de ce qui se trame à travers cette affaire.
Vos conclusions font apparaître l'entrée en vigueur de ce qu'on nomme communément le procès d'intention, procédé qui est typique de tout régime totalitaire, consistant à réprimer qui s'oppose à l'ordre, sous le prétexte d'intentions que les représentants de l'ordre lui prêtent.
L'instauration de la pratique du procès d'intention est caractéristique de l'entrée dans un état de dictature.
Votre action vise ni plus ni moins à interdire toute opposition au déroulement de l'élimination de la population non juive sioniste, en Palestine.
Votre action vise à interdire à l'association CODEIG, la capacité juridique de se porter partie civile dans l'affaire de l'élimination du peuple de Palestine, et vise donc, à moi qui en suis le président, à m'interdire ma propre capacité juridique.
Votre action a donc pour effet d'annuler ma capacité juridique à me porter en justice, soit à détruire ma personnalité juridique, à la rendre équivalente à celle des esclaves et des femmes dans certains anciens régimes, esclaves et femmes qui ne pouvaient porter plainte ou témoigner, qui étaient considérés comme des choses, comme des animaux.
Votre action vise donc à réduire un être humain à l'état de chose, d'animal.
Votre action prouve, que par rapport à l'affaire de Palestine, soit l'élimination par les juifs sionistes, des non juifs en Palestine, tout individu devient incapable juridiquement, soit devient une chose, un animal, ce qui revient à considérer qu'au regard des juifs sionistes, tout individu non juif sioniste est une chose, un animal, un sous être, un inférieur, un esclave.
Je vous demande de prendre conscience de la gravité de vos actes, et de vous reprendre.
Je vous prie de recevoir, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
M. DAKAR
Une copie de ce courrier est jointe au dossier de cette affaire, et transmise par LRAR, au président de la Cour d'appel de Paris, afin de garantir sa présence dans le dossier, ainsi qu'au greffe de la 1 ère chambre, section A, de la Cour d'appel.
Référence internet de ce document : http:// www. aredam.net / non-droit.html
Référence internet de l'affaire CODEIG : http:// www. aredam.net / conscience.html
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