Barbanchon le 28 08 2005 Brière Jean MISERE DE L'ECOLOGIE POLITIQUE Dans une société qui se veut démocratique, la responsabilité de chaque citoyen est le fondement de sa liberté. Cette responsabilité est nécessairement liée au degré de conscience que chacun a de la réalité globale de la société. A partir de ce principe de responsabilité, ce sont les écologistes, d'abord, qui devront rendre des comptes aux générations à venir.
Après le non au référendum Le débat sur les institutions européennes aurait du être un moment fort pour imposer l'écologie politique comme problématique hégémonique dans le débat politique. Las ! La gauche verte c'est logiquement enlisée dans le faux débat impulsé par les forces nostalgiques d'un stalinisme arrogant et sur de lui, alliées aux forces trotskistes. Ces forces dissimulées sous le sigle d'attac ont réussi à focaliser le débat sur : pour ou contre le libéralisme, leur slogan : au nom de l'Europe non à l'Europe libérale. Non seulement ils ont réussis à escamoter le débat sur le rôle géopolitique potentiel que pourrait jouer l'Europe dans un contexte mondial caractérisé par ce qu'il convenu d'appeler l'unilatéralisme de la puissance militaire américaine, mais ils ont également escamoté le problème politique que pose le slogan une gauche à gauche de la gauche. Tous ces responsables, Bové, Nikonof Fabius , se sont bien gardé de définir ce que pourrait être une économie anti libérale et quelles forces politiques seraient capables d'appliquer cette politique dans le contexte d'intégration économique mondial de la France et dans le contexte de subordination politique de la France et de l'Europe à la politique américano israélienne. Impossible de faire admettre à ces forces dites de gauche que la crise écologique débouche sur une économie de pénurie quel que soit le modèle économique, qu'il soit libéral ou « socialiste » , ou ....écologique. Pour eux la problématique est simple : c'est le libéralisme qui organise la pénurie et il suffit d'abattre le capitalisme pour résoudre les problèmes En fait , pour le PCF et l'extrême gauche, le mode de vie américain , modèle fondamentalement antiécologique, n'est pas remis en cause simplement il doit être généralisé à toutes les couches de la population et au reste de la planète. C'est ce que dit faire Bush aujourd'hui en Irak . Malheureusement le MEI a été victime du même aveuglement, incapable de mettre à nu les ressorts d'un pseudo débat qui s'apparente à une tragique imposture. La dimension écologique de l'enjeu européen : comment l'Europe peut apporter des éléments de réponses à la construction de la civilisation de l'après pétrole à été complètement ignoré par une frange importante du MEI, pour ne pas parler des verts de gauche. Ainsi on a pu voir des
L'écologie politique au secours du : « libéralisme » ? Seul les écologistes dont l'émergence ne doit rien à la filiation bolchevique ou sociale démocrate auraient pu demander des comptes et des explications à tous ces militants de gauche à gauche de la gauche, détenteurs de la vérité historique. Le fait est que la droite, tétanisée par l'agressivité des tenant de l'étatisme économique, marquée au fer rouge par les scandales d'Enron, des présidents de société empochant des sommes colossales lorsqu'ils ont remerciés, n'a évidemment pas osé rappeler aux antilibéraux que c'est l'Europe libérale qui, quelles que soient les inégalités dont elle porte la responsabilité, n'en à pas néanmoins apporté plus de richesse et de liberté que les dictatures communiste de l'Est. Répétons le seuls les écologistes, qui mettent en garde les citoyens contre les illusions de la croissance, font une critique radicale d'un régime économique qui est à l'origine de la crise écologique et dont ont peut douter qu'il s'adapte à la phase de décroissance qui s'annonce, auraient pu dénoncer, d'une manière crédible, l'imposture de ceux qui continuent à se réclamer de l'idéologie communiste. Quant à la forfaiture fabiusienne, elle obligera tôt ou tard le PS à se situer vis avis de sa frange trotskiste et de son alliance avec le plus stalinien des parti communiste. Par ailleurs la crise écologique met radicalement en cause le fondement théorique qui justifie l'existence de la social-démocratie : Issue du même moule idéologique que le communisme, nourrie des mêmes illusions scientistes et progressistes elle mise sur une croissance des forces productrices pour élargir la consommation à toutes les catégories sociale de la société. L'économie de pénurie à laquelle nous devront nous soumettre remet radicalement en cause cette perspective. Dans ces conditions le choix Fabius de sacrifier l'Europe pour une hypothétique responsabilité présidentielle rejette le PS cinquante ans en arrière. Ce choix cynique redonne une crédibilité aux forces soit disant révolutionnaires qui paralysent et hypothèquent toute politique qui repose sur une analyse objective de la situation actuelle. Partisans de la croissance, ces forces, au niveau Européen, se retrouvent sur ce point d'accord avec leurs pires ennemis, ils s'opposent à toute politique qui tiendrait compte des contraintes écologiques. En centrant avec le PCF le débat sur les services publiques à la française et le modèle social (libéral) français, ils ont éludés non seulement la nécessité d'un partage et de son coût au niveau européen, mais également d'un partage inévitable au niveau mondial. Qualifier Fabius, Buffet, Besancenot, Bové, d'altermondialistes est une escroquerie, on ne peut même pas les qualifier d'alteroccidentalistes. Quoiqu'il en soit, dans le charivari du plombier polonais personne ne s'est inquiété du prix du pétrole, la crise écologique à été la grande absent du débat. On s'explique mal ce naufrage de l'écologie politique à l'heure où toutes les données scientifiques montrent la clairvoyance de nos prises de nos position qui datent de 1972. Certes la participation au pouvoir peut justifier tous les abandons mais aujourd'hui il nous faut bien voir que nous ne sommes plus dans le jeu politique traditionnel : comment s'emparer du pouvoir, mais devant un choix existentiel : comment surmonter la crise écologique. Nous sommes véritablement dans une situation d'extrême urgence. Cela implique que nous devons nous adresser à tous les groupes politiques. Nous devons être particulièrement clair avec la gauche sociale-démocrate, car si nous ne remettons pas en cause les analyses classiques du libéralisme : en l'absence de régulation étatique un marché dérégulé aboutit à une paupérisation relative et parfois absolue d'une partie de la population. Cela est évident aux USA, mais cela est également vrai en Norvège où le pactole du pétrole n'empêche pas que les écarts de se creusent entre la fraction favorisée de la population et les groupes les plus fragiles : chômeurs, foyers monoparentaux. Mais ce que nous affirmons c'est que la cause première est une cause politique, à l'heure où le marché est mondial, seule une régulation à l'échelle mondiale est possible. Nous ne sommes plus au temps de Marx où le capitalisme était un capitalisme patrimonial : Les Schneider et autre Krupp n'avaient aucune raison de mettre en faillite leur usine , aujourd'hui les groupes financiers internationaux qui gèrent les fonds de pensions n'ont véritablement aucun autre mobile que d'obtenir le maximum de profit, ce qui conjugué au démarrage économiques des grandes puissances émergentes, Chine, Inde entraîne de brutales délocalisations sans le moindre soucis d'en atténuer les conséquences. Donc contrairement à la gauche nous ne craignons pas d'affirmer qu'il n'y a pas de solution immédiate à l'échelle d'un seul pays, à moins d'albaniser ou de cubaniser la France. La vérité est que quelque soit le gouvernement de gauche ou de droite deux contraintes majeures limitent considérablement la marge du pouvoir politique en place : l'inféodation inconditionnelle à la politique antiterroriste des néoconservateurs américains avec son corollaire la défense inconditionnelle de la colonisation de peuplement de la Palestine et les contraintes imposées par un marché ouvert non régulé, ces deux contraintes étant étroitement liées . Aucun parti de droite de gauche n'est prêt à énoncer cette évidence ouvertement, sous peine d'abandonner tout espoir d'arriver au pouvoir. Le futur programme du PS mettra d'accord nonistes et ouiouistes pour réactiver un lot de promesses qui ne seront pas tenues. L'expérience des deux premières années Mitterrand a montré l'impossibilité pour la France de ne pas tenir compte au moins des contraintes économiques internationales. Au bout de deux ans, la gauche a du, nolens volens instituer une politique de rigueur. Les conséquences de cette démagogie permanente, c'est la décrédibilisation du politique et la montée des extrêmes. De surcroît les écologistes affirment que quelques soient les idéologies et les préjugés économiques des détenteur du pouvoir politiques tous devront passer sous les fourches caudines de la crise écologiques. Dés maintenant la disparition du pétrole devrait être la préoccupation majeur de tous les gouvernants de droite ou de gauche. Même si un conflit nucléaire majeur est évité, tout nous permet de craindre, que lorsque s'installera la pénurie, le monde deviendra ingouvernable. Exemple anecdotique : les communistes Chinois ont du reculer devant la révolte des chauffeurs de taxis de Pékin quant ils on voulu leur faire payer l'essence à son prix de revient réel. Ventre affamé n'a pas d'oreilles, on peut s'attendre à voir fleurir des écodictatures. C'est pourquoi les écologistes du MEI doivent être le groupe politique le plus exigeant dans la défense des droits de la personne humaine et des libertés. Nous devons nous opposer à toute dictature idéologique religieuse ou autres. Le problème important sur le plan politique est d'éviter les solutions totalitaires et faire accepter démocratiquement à nous les pays riches que la paix n'est possible qu'au prix d'un partage équitable des dernières ressources de la planète. Actuellement le comportement prédateur de la plus grande démocratie libérale représente le péril le plus important. Force est de constater que l'idéologie « patriotique » des néoconservateurs américains conduit à réduire des maintenant les libertés en Amérique même ( patriotic act) et également en Europe, sous couvert de la lutte antiterroriste. DANS LA SITUATION ACTUELLE, NOTRE SUPERIORITE C'EST QUE NOUS N'AVONS, A COURT TERME, AUCUNE PERSPECTIVE DE POUVOIR. NOUS N'AVONS DONC PAS A NOUS PROSTITUER POUR GAGNER DES VOIX ET NOUS POUVONS UTILISER LA SEULE ARME QU'AUCUN PARTI NE PEUT UTILISER : LA VERITE. MAIS LA VERITE NOUS OBLIGE A JOUER LES PROPHETES DE MALHEUR, CE QUI, SUR LE PLAN DU MARKETTING POLITIQUE EST CONSIDERE COMME NON PORTEUR. EN FAIT NOTRE OBJECTIF IMMEDIAT DOIT ETRE DE SAUVER L'ECOLOGIE POLITIQUE.
Esquisse d'une stratégie et d'un programme pour le MEI
400 JOURS POUR QUE LE MET DEVIENNE UNE FORCE QUI COMPTE DANS LE CHAMP POLITIQUE ET POUR FAIRE D'ANTOINE WAECHTER UN INTERLOCUTEUR INCONTOURNABLE.
Nous devons être conscient que notre projet axé sur le long terme et tenant compte des contraintes écologiques va à l'encontre de tous les courants de pensées antérieurs, toutes issues d'un messianisme hérité du christianisme, toutes promettant un futur d'abondance permettant une appropriation infini de biens matériels. Un tel projet n'a que peu de chance d'être entendu par la majorité de la population s'il n'offre pas un objectif, une ambition mobilisatrice capable de générer chez nos concitoyens et concitoyennes un enthousiasme collectif. Notre ambition pour la France c'est qu'elle montre le chemin vers une nouvelle civilisation. Cet objectif sauver la vie hautement organisée sur terre passe immanquablement par l'établissement d'un état de droit planétaire. Nous devons donc prioritairement nous battre pour que la France soit le fer de lance du droit et des libertés urbi et orbi : Deutschland über alles, qu'un sang impur abreuve nos sillons... Cette exaltation patriotique doit à l'heure d'aujourd'hui être mise au service de la paix, de la justice et des libertés. NOTRE DEVISE POUR LA FRANCE : PRIMUM INTER PARES Si les buts de notre politique sont élevés, s'ils sont fondés sur une claire conscience des responsabilités de la France, c'est-à-dire de chacun d'entre nous, dans le concert international, alors une hiérarchisation claire des urgences et des valeurs pourra être établi : Combien de citoyens Français et Européens étaient en désaccord avec le discours de Villepin à l'ONU lorsqu'il a rappelé que les règles du droit international interdisait une intervention militaire contre l'Irak ? Mais la condition indispensable pour que notre discours fondé le droit soit entendu, il faut que la France assume son passé colonial et son passé négrier, (cf lire la fracture coloniale, la société française au prisme de l'héritage colonial — La Découverte , Pascal Blanchard , Nicolas Bancel et Sandrine Lenoir) La France a un devoir de mémoire envers les victimes de la traite négrière. Nous devons être aux cotés et aider, s'ils acceptent notre aide, les groupes comme Indigènes de la République pour que la mémoire des millions d'esclaves noirs sacrifiés sur l'autel de l'industrie et du commerce du sucre ne soit pas oubliée. Nous ne pouvons pas faire le silence comme cela est fait aujourd'hui sur le code noir dans nos manuels d'histoire. ( cf texte la France négrière) De même, nous devons exiger un réexamen sans complaisance de l'histoire coloniale française. Les récentes péripéties de la loi votée récemment sur le rôle positif de la colonisation française attestent du chemin à parcourir. Le plus grave est que l'occultation du fait colonial dans la mémoire collective des Français perturbe la politique d'intégration des jeunes Français dont les parents ou les grands parents ont connus la colonisation française et qui pensent à juste titre que la France a au moins une dette morale à leur égard et qu'elle porte une part de responsabilités dans la ruine et les difficultés que connaissent aujourd'hui des pays comme l'Algérie et plus généralement les pays ayant subis la colonisation française. Le MEI a un rôle important à jouer en permettant l'émancipation politique de tous les groupes qui aujourd'hui sont cantonnés par la gauche et la droite au rôle de potiches utiles. Même le Front Nation, a son arabe et son nègre de service. Ce passé colonial est d'autant plus occulté que la catastrophe que vit actuellement le Moyen Orient est directement issu de la politique coloniale de la France et de l'Angleterre. C'est sous la protection de l'armée d'occupation coloniale anglaise qu'a pu se développer la politique de peuplement de la Palestine. Ce point a été largement abordé par le MEI et le CA a adopté le texte d'Antoine Waechter conforme au droit international et qui va dans l'intérêt de ceux qui veulent vivre démocratiquement en Palestine. Je me permets une remarque personnelle à propos du terrorisme. Je pense que stigmatiser les résistants Palestiniens en les traitants de terroristes comme le fait Sharon revient à violer l'apport le plus révolutionnaire de 1789 : la déclaration des droits de l'homme et du citoyen reconnaît comme droit imprescriptible, le droit de résistance. Pour les rédacteurs de 1789, mieux qu'un droit, la résistance est un devoir moral. Celui qui veux conserver sa vie d'homme libre a le devoir de résister. Robespierre propose pour la constitution de 1793 : « La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme et du citoyen. ». On m'objectera résistance non violente, mais celle-ci n'a de sens que si l'ennemi n'est pas déterminé à vous exterminer ou vous déporter comme Hitler la fait à l'égard des juifs européens : mieux vaux vivre debout que mourir à genou . Sur le plan pratique, il serait nécessaire qu'Antoine accompagné de deux responsables puisse faire le tour des ambassades concernées pour exposer nos positions
Europe, L'Europe qui a un long passé commun de lutte intestines, qui est à l'origine des croisades, de la colonisation de peuplement de l'Amérique et de l'Australie, qui a fait l'expérience des pires dévoiement du comportement collectif de l'homo sapiens en l'espèce l'hitlérisme et le communisme, est sans doute le continent le plus à même d'impulser une politique de sagesse, débarrassée des prurits nationalistes qui l'on conduit à sa perte. C'était une des raisons principale de notre appel à voter oui, dans la mesure où ce oui constituait un pas vers cette Europe politique que nous souhaitons. Nous pouvons le constater aujourd'hui l'échec du référendum à réduit le statut de la France, a abaissé son rang international. La France et l'Europe sont privées d'un texte constitutionnel qui lui aurait permis de faire entendre sa voix dans le débat. international. Mais vox populi, vox dei, le MEI doit dès aujourd'hui sur la base de son programme pour la France s'adresser à toutes les forces écologistes européennes Verts compris, pour rédiger un véritable projet de programme commun européen écologiste. Programme économique, politique, sur le institutions européennes, l'ensemble des problèmes sociaux, et bien entendu sur une politique commune internationale, ce qui sous entend également une entente sur le rôle que l'on veut faire jouer à l'ONU, les problèmes de défense européenne, l'OTAN. Parallèlement nous devons travailler avec tous ceux qui sont pour la poursuite de la construction de l'Europe politique qu'ils soient de droite ou de gauche .Nous devons favoriser toutes les initiatives, d'où qu'elles viennent qui vont dans le sens d'une plus grande solidarité européenne et d'une harmonisation des lois sociales et de l'économie : Exemple pourquoi ne pas demander une harmonisation des prix du tabac au niveau européen ? On peut dire que c'est un véritable problème de santé publique. C'est un point marginal mais symbolique.
LE MEI ET L'ONU Pour enrayer la marginalisation de l'ONU il faut : Réformer l'ONU, Doter l'ONU de moyens militaires pour qu'elle puisse jouer son rôle de police internationale.
IL FAUT REFORMER L'ONU. La nécessité d'un organisme supranational capable de garantir la paix en faisant respecter le droit international n'est pas discutable. En tant qu'écologiste nous pensons que la priorité des priorités est de contrôler et d'arbitrer les conflits pour éviter qu'ils ne dégénèrent en affrontements majeurs. Les grands affrontements guerriers que nous avons connu en 14-18 et 40-45 constituent des catastrophes écologiques au sens plein du terme : exterminations de millions d'hommes, ravage et destruction de la nature. La violence généralisée qui règne aujourd'hui empêche toute action concertée de la communauté mondiale pour faire face à la vraie menace qui concerne l'ensemble des nations, la crise écologique. En fait c'est une véritable gouvernance mondiale qui serait nécessaire pour enrayer le processus de destruction des conditions mêmes de la survie de l'espèce qui est en marche aujourd'hui Une structure internationale ne peut fonctionner que dans la mesure où les pays les plus puissants acceptent de jouer le jeu démocratique en se soumettant aux décisions de la majorité. Nous sommes évidemment loin du compte et l'actuelle volonté des USA d'imposer leur impérium par les armes, ruine toutes les tentatives faites depuis 1945 pour faire progresser le droit international. Mais devons nous attendre une troisième guerre mondiale pour reconstruire une ONU bis ? La France dont le droit de veto est contesté par les USA, doit demander l'abandon de ce droit de veto, et proposer un vote majoritaire pondéré par les données démographique et le poids économique de chaque pays, avec augmentation du nombre de membres permanent du conseil de sécurité et de relocalisation du siège de l'ONU hors des USA, ceux-ci s'arrogeant le droit d'interdire l'accès à l'ONU des personnalités qui leurs déplaisent cf. récemment l'incident avec le Président de l'Iran. En dehors de ces quelques réflexions nous devons nous fixer comme objectif d'élaborer en commun avec d'autres partenaires un projet cohérent de réformes de l'ONU.
POUR UNE POLITIQUE DE PRINCIPE DE LA FRANCE A L'ONU Dans la situation actuelle force est de constater que depuis l'effondrement du camp communiste l'ONU est devenu un simple instrument de la politique américaine. Depuis 1990 c'est sous l'égide de l'ONU qu'a été organisé I'embargo de l'Irak qui a étranglée non pas le dictateur mais son peuple. C'est l'ONU qui a couvert les bombardements réguliers des anglo-américains sur l'Irak, actes de guerre sans autre justification que le droit du plus fort. Nous sommes conscients qu'une politique de principe telle qu'elle a été conduite par la France jusqu'au vote de démission de la résolution américano-anglaise, présente le risque d'un isolement de la France face à Washington et aux atlantistes européens que Blair n'a pas hésité par le passé a mobiliser contre la France. Mais nous ne devons pas nous voiler la face, la paix, la démocratie, la liberté ont un prix. Il nous faut rappeler au préalable que la position des écologistes vis à vis de la situation internationale actuelle, ne peut être comprise que dans la mesure où l'on entende que notre critique s'adresse à l'ensemble de notre civilisation industrielle, qui dans sa forme actuelle conduit à la ruine de la civilisation tout court. C'est dire que notre critique ne se limite pas à celle de la politique aventuriste et belliciste de Bush, mais concerne l'ensemble de la civilisation du pétrole dont la caricature est l'américan way of life. Civilisation à laquelle nous écologistes, appartenons et participons. C'est ce mode de vie que nous devons remettre en cause si nous voulons résoudre la crise écologique. Personne ne peut douter que l'aventure de Bush en Irak et sa prétention de Prétendre dans les conditions actuelles qu'il est possible d'imposer une politique international respectant le droit et la justice est utopique par rapport aux règles du jeu politique actuel qui restent fondées sur la puissance et la violence et dans l'ignorance complète des données écologiques. Cependant nous devons défendre l'ONU telle qu'elle est, avec la volonté d'infléchir un changement de sa politique et un changement de ses structures. Nous pensons que la France peut jouer un rôle dans la nécessaire réhabilitation de l'ONU. Certes la France seule étant donné son poids économique et militaire ne peut faire prévaloir une politique de droit. Néanmoins il lui est possible de pratiquer une politique exemplaire comme augmenter sa contributions militaires aux opérations de maintien de la paix qui ont le soutien majoritaires des pays membres de l'ONU. Exemple négatif l'absence d'intervention de l'ONU au Rwanda a permis le massacre. Il nous faut bien entendu être conscient que l'ONU réformée ou pas ne peut jouer un rôle sans disposer d'une force de police internationale au service du droit international et susceptible de se passer de la force militaire américaine. Ces forces ne peuvent tomber du ciel, actuellement seule l'Europe serait politiquement et économiquement capable de créer une telle force. Il n'y a pas là de contradiction avec notre position de principe non violente. Nous sommes les plus déterminés à remettre en cause la «solution» des conflits par les armes, mais si nous voulons que le droit l'emporte sur la force, il faut que le droit ait une force à son service. Se pose pour nous la question d'une défense européenne telle qu'elle est posée actuellement, face à l'OTAN, notamment. Il va de soi qu'elle n'est actuellement conçue que comme une force d'appoint de la puissance américaine au service d'une politique de prédation du monde libéral et industrialisé. Mais une unification ne serait-ce qu'au niveau de l'armement des forces militaires européennes est plus qu'ambigu et apparaît nécessairement comme une force d'équilibre par rapport à la puissance américaine. Ainsi la Pologne, actuellement, joue à plein la protection américaine, l'OTAN, en raison de son passé douloureux avec la Russie et l'Allemagne. Il est incontestable qu'une politique de défense européenne est en opposition avec l'OTAN. Et une politique de défense européenne apparaît nécessairement comme une force d'équilibre par rapport à la puissance américaine. Il va de soi également que tout renforcement du rôle de l'ONU par un soutien militaire aux décisions de l'ONU conformes au droit international, sera interprété par les USA comme une opposition à sa politique impériale. La position transitoire de la France sur le problème de l'agression américaine contre l'Irak, montre la voie. Pour des raisons historiques, ni l'Allemagne, toujours accablées par la responsabilité hitlérienne du génocide des juifs européens, ni l'Angleterre dont la politique extérieure est calquée sur l'Amérique ne peuvent adopter à l'ONU DES POSITIONS DE DROIT SUR LE CONFLIT PALESTINIEN face à la politique imposée par BUSH . La France si elle règle son passé colonial, le peut. Nous pensons que c'est dans l'intérêt même des citoyens américains, abusés par le déferlement de la propagande belliciste, que la vérité doit être dite sur l'Irak et la Palestine et plus généralement sur la prétention américaine de transformer l'ensemble des populations du Moyen Orient, en untermenschen. Si nous voulons être entendu il est absolument nécessaire de reconnaître le rôle effectif de la puissance militaire américaine en 1945 dans la défaite de l'hitlérisme. Cette aide c'est traduite par le sacrifice de nombreux citoyens américains ainsi que par une aide matérielle apportée à l'armée rouge qui rappelons le également a perdu des millions d'hommes dans le conflit. Il est également incontestable que durant la guerre froide, c'est le plan Marshall et la politique de force des USA vis-à-vis du totalitarisme soviétique qui a préservée l'Europe de l'Ouest du joug communiste. Cette reconnaissance des faits historiques est un préalable pour que la remise en cause de l'actuelle politique de puissance des USA soit dépourvue de toute ambiguïté. Notre critique ne s'inscrit nullement dans la continuité de l'antiaméricanisme de gauche. Il faut rappeler que les obstacles qui s'opposent à ce que la France joue un rôle positif dans le concert international se trouvent en France d'abord, certains hommes politique libéraux partisans de l'invasion de l'Irak claironnaient que Chirac « pétait plus haut que le cul » , sans parler du déferlement journalistique des nationalistes israéliens Français en faveur de l'agression américaine contre l'Irak. SUR LE PLAN DE LA POLITIQUE INTERIEURE FRANCAISE LE MEI DOIT DEVENIR LE POLE POLITIQUE QUI OPPOSE UNE VERITABLE ALTERNATIVE DE SOCIETE A L'ALTERNANCE DROITE GAUCHE ; Je crois qu'il est indispensable de rappeler quelques grandes généralités qui nous permettent d'orienter correctement nos analyses et nos propositions sur l'ensemble des questions sociales et économiques. Il faut que le MEI fasse entendre d'une manière non contestable nos positions sur toutes les grandes La première généralité qu'il nous faut rappeler et qui doit nous servir de repère fondamental est que la survie à long terme de l'humanité passe par le respect d'un fonctionnement de nos sociétés en cycles fermés, fonctionnement dont on s'est écarté bien avant même l'avènement de la société industrielle. En gros il est antiscientifique de croire que l'on puisse échapper aux lois générales de l'écosystème. La deuxième évidence, est que l'un des facteur clé de la crise écologique, avec le mode de vie, est l'explosion démographique qui dépasse les possibilités d'accueil de la planète vis-à-vis de l'espèce humaine, explosion qui a déjà eut lieu puisque nous sommes passés de 2 milliards autour de 1920 à bientôt sept milliards. L'adéquation du nombre d'individus à la capacité d'accueil du territoire occupé est une donnée fondamentale de l'écologie science. C'est une question d'une extrême difficulté du fait de l'interférences avec des données religieuses civilisationnelle, encore ne devons nous pas sous estimer la capacité d'autorégulation de l'espèce : religion ou pas, l'Iran des mollahs à vue sa fécondité rejoindre celle de l'Europe en un temps record. Cependant ce sont les régions où règne la polygamie et la plus grande pauvreté qui ont les taux de natalité les plus élevée Le Niger où sévi une famine sévère a le taux de fécondité proche du maximum physiologique, près de huit enfants par femme. Mais actuellement les pays pauvres accusent les pays riches d'avoir une politique malthusienne à sens unique. Ce qui est une critique absolument fondée. La presse et les médias n'ont de cesse de se lamenter sur le vieillissement de l'Europe, autrement dit sur la disparition de la « race » blanche, et la France qui a le plus haut taux de natalité de l'Europe est le pays qui a une politique nataliste la plus agressive. L'opinion sur ce point est unanime, c'est aux pays pauvres d'arrêter de faire des enfants. Nous touchons là aux racines mêmes du racisme biologique, la « race » blanche va être submergée. Autre difficulté du problème démographique, la mobilité des populations. Les migrations de populations ont toujours existées par le passé, mais elles n'intéressaient que des populations numériquement faibles, et la densité de population globale de la terre était faible. Aujourd'hui la terre est pleine comme un oeuf. La crise écologique va entraîner une pression migratoire considérable, sans préjuger des perturbations climatiques, qui auront certainement des répercussions majeures sur la productivité et la production agricole. Dès aujourd'hui, l'augmentation du prix du pétrole touche de plein fouet les pays africains les plus pauvres. Nous devons avoir en tant qu'écologistes une vision clair du problème. Il nous faut concilier une position de principe universaliste : une égalité de principe de tout les hommes et les réalités biologiques, je dis bien biologiques qui sont en amont de toutes les autres données. Je ne pense pas que l'ouverture de l'Europe à l'immigration économique puisse résoudre le problème de la surpopulation, car l'Europe est globalement l'une des partie du monde où la surpopulation est la plus forte eu égard à ses ressources propres. Ainsi la Suisse exporte son empreinte écologique à l'extérieur. L'inégalité des échanges de richesses avec l'extérieur est dans un rapport de 1 à 3. Le Japon, en réalité, vit , sinon occupe, sur un territoire de 2 millions de kilomètres carrés. Les forêts de l'Insulinde sont saignées à blanc par le commerce du bois, bois qui va servir de coffrage aux grands building japonais et aujourd'hui ceux de la Chine. La Chine ne possède pratiquement pas de forêts, alors qu'au néolithique 80% de son territoire était couvert de forets. Nous, habitants des pays industrialisés cultivons notre cacao au dépend des jardins des paysans de la cote d'Ivoire. Le Or au niveau Européen certains responsable économiques affirment sans rire, que du fait de son vieillissement l'Europe a besoin de 160 millions d'émigrés, mais des immigrés compétents , immigrés dont l'éducation aura été payée par les pays les plus pauvres. Je crois que nous devons nous opposés à la fuite des cerveaux, mais combien de médecins étrangers servent de remplaçants sous payés dans nos hôpitaux ? Pour ce qui est de l'immigration clandestine qui est utilisée sans vergogne aussi bien par les gros producteurs de légumes comme en Espagne et dans l'hôtellerie, il n'existe guère de solution en dehors de celle adoptée par l'Italie de régulariser périodiquement ceux qui ont un travail, ce qui pose le problème du droit au travail des émigrés qui ne sont pas en situation régulière. Car contrairement à une idée reçue les postes de travail occupés par ses immigrés sont des postes non Le troisième point est la crise énergétique en gestation.. Pourquoi en faire un problème particulier, simplement parce qu'il se pose concrètement dès maintenant. Il nous faut d'abord dénoncer la mystification des énergies alternatives et du scientisme ambiant, (populaire) la science résoudra les problèmes énergétiques, il n'est pas rare d'entendre des gens qui croient dur comme fer que l'on pourra utiliser l'eau comme carburant. En aucun cas les énergies renouvelables ne pourront suppléer le pétrole. Le fameux pétrole vert dont ont fait grand bruit est une escroquerie sur le plan énergétique puisque la production d'un litre de colza nécessite une énergie bien supérieure a celle que fournit ce litre de colza, idem de l'éthanol : on distille le jus fermenté de betterave ou de canne à sucre grâce à l'énergie solaire ? Le débat sur la date du pic pétrolier n'est certes pas un débat académique, mais il s'agit d'une fourchette de quelques années. La presse abonde en articles sur ce sujet le Monde, l'Expansion .... Les promoteurs d'airbus 380 peuvent dès aujourd'hui se poser la question de savoir si le mastodonte aura le temps de faire une carrière complète au rythme où le pétrole augmente. Le trafic aérien sera le premier touché, adieu charters, adieu le tourisme de masse et à l'économie touristique... C'est l'effondrement programmé des transports routier qui devront être drastiquement réduits. Adieu 4x4, si nos constructeurs étaient conséquents c'est la voiture à consommation 2 litres au cent qui devrait être mise en chantier La voiture populaire de demain si elle existe, ce dont on peut douter, sera la voiture à un litre au cent. Est programmé actuellement l'effondrement de nos moyens de chauffage qui représentent 40 % de la consommation énergétique du pays. Dès aujourd'hui le gouvernement doit fournir des aides au chauffage pour les retraités sans ressources. Effondrement de la pétrochimie, plastique etc. Mais c'est dans le même temps des perturbations climatique dont Katarina nous donne un avant goût, un effondrement biotique irréversible adieu merlus, adieu morues, adieu harengs, quant aux requins et aux baleines les Japonais sont en train de les dévorer à pleine dents. Ajouter à cela une surpopulation sans espoir de nouveau monde a « conquérir », le temps ou quelques millions d'émigrants européens allaient exterminer les tribunes indiennes pour s'emparer de leurs territoire appartient au passé, sauf en Palestine. Il est évidents que ce sont ces données qui doivent guider nos choix techniques, économiques et d'organisation du territoire . Qui peut douter que la crise écologique va conduire à une baisse importante de la productivité du travail humain ? Les conflits sociaux vont devenir plus radicaux, plus existentiels. La paix sociale ne pourra exister que si un minimum d'équité permet de supporter une économie de frugalité. On est loin du compte. Les revendication sur le prix de l'essence sont reprisent par les syndicats et le parti socialiste. A quand les jacqueries pour l'essence ? Il est vrai qu'actuellement, étant donné l'organisation du territoire, la voiture est dans les faits un instrument de travail mais dès aujourd'hui, les familles monoparentales à salaire unique sont exclues de l'accès à l'automobile Antoine a parlé de la nécessité d'un gouvernement pédagogique, ce qui devrait être une évidence. Certes si on recule devant la nécessité de dire la vérité aux populations, c'est reculer pour mieux sauter. En fait c'est à nous que revient la responsabilité de jouer les prophètes de malheurs. Voyons comment les choses se passent dans la réalité : le Monde du 13 septembre 2005, l'article du plumitif de service Christophe Jakubyszyn, titre son article : Et le premier ministre, théorisant sur la crise, a dû revenir à la réalité. Début de l'article : Dominique de Villepin pensait pouvoir parler sérieusement du pétrole aux Français, des raisons des fond d'une « crise appelée à durer ». Il a du vite déchanter et se résoudre devant les réactions de terrains, à annoncer une série de mesures d'aides. NOUS DEVONS EXIGER QUE L'ON MODELISE LES CONSEQUENCES CIVILISATIONNELLES NE SERAIT-CE QUE DE LA DISPARITION DU PETROLE AVEC DES SCENARIOS INTERMEDIAIRES : PETROLE A 100 EUROS, 200 EUROS. En attendant nous devons nous attendre à voir pousser les centrales nucléaires comme des
|