La Licra ordonne, la justice obéit

Jeudi, 13 Avril 2006


L a scandaleuse « affaire Michel Lajoye ».

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce scandale juridique, il convient de le situer dans son contexte.

Dans les années 1980, Michel Lajoye, qui est alors un jeune militant d'extrême-droite manipulé par la DPSD (un « service » dépendant de l'Armée), commet un attentat parfaitement nul contre un bar fréquenté par des maghrébins. L'explosion est sans aucune conséquences autres que matérielles: duplâtre sur le sol et des tables renversées, pas même un blessé léger, rien ! Mais Michel Lajoye passe en procès au lendemain d'une autre provocation : celle de Carpentras. Dans le climat d'hystérie qui règne alors il est condamné … à la prison à vie , avec une peine incompressible de 18 ans !

En prison, Michel Lajoye a mûri, il a compris qu'il avait été manipulé et que les immigrés n'étaient pas « l'ennemi », mais, comme nous mêmes, des victimes de la société marchande,  déracinante, cosmopolite et apatride. Il a aussi acquis des connaissance lui permettant d'exercer une profession dans l'informatique. Il y a peu de temps, arrivant au terme de sa période de sûreté, il a donc déposé une demande de libération conditionnelle.

Il va sans dire qu'il répondait à tous les critères nécessaires : aucun risque de récidive, un CDI obtenu dans une entreprise importante et un logement assuré, permettant une réinsertion sans problème aucun.

Mais, depuis la « Loi Perben II », il est d'usage, avant toute libération conditionnelle, de demander l'avis des victimes. Comme, en l'espèce, il n'y avait pas de victime, c'est à la Ligue des droits de l'Homme et à la Licra que l'on a demandé leurs avis.

Si la Ldh a déclaré ne pas avoir de remarques à faire sur cette libération, la Licra a, par contre, fait savoir qu'elle y était totalement opposée car Michel Lajoye était … antisémite (rappelons qu'il est en prison pour un attentat anti-maghrébin et non pas anti-juif) !

Naturellement, les juges d'application des peines ont suivi les « conseils » de cette ligue de vertu et refusé la libération conditionnelle.

Michel Lajoye a décidé de faire appel, mais il est sans illusion car il sait que quand la Licra ordonne, la justice obéit…

Pour conclure, il n'est pas inutile de comprendre que c'est la prise de conscience politique de Michel Lajoye qui fait qu'il reste en prison. Serait-il resté un lecteur de Guillaume Faye et de Pierre Vial, un « identitaire » islamophobe et anti-arabe, la Licra n'aurait rien trouvé à redire à la libération d'un de ses alliés objectifs. Mais voilà, Michel Lajoye a compris… Quand il a écrit un livre sur ses années de prison, il l'a fait préfacer par Carlos et, derrière les barreaux, il s'est lié avec des membres de la branche lyonnaise d'Action directe. Il est donc passé dans le camps des « salauds absolus » et de ce fait il doit rester en prison.

Cette prise de conscience de Michel Lajoye explique aussi qu'aucun média des partisans de « la guerre ethnique » n'ait jamais pris sa défense ni appelé à le soutenir.

Cela a pour nous une conséquence : si Michel Lajoye n'était pas des nôtres quand il a commis un acte fort éloigné de notre combat, il l'est devenu par la suite, par la réflexion. Nous devons donc lui montrer au minimum notre soutien en contribuant au fonds qui permet de couvrir les frais de sa défense actuelle

(chèque à l'ordre de TV, à adresser à Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1).

 

Note de la rédaction d'aredam.net :

Je ne sais pas qui est ce "nous", de notre combat, ni qui est Ars Magna, mais ce texte tient la route, et on le passe, et de toute manière, "nous" avons tous des devoirs envers ceux qui passent des dizaines d'années dans les enfers pénitentiaires, du totalitarisme siono-capitaliste actuel et agonisant.