Méta-analyse,
méta-manipulation. Texte de Michel Dakar, chercheur en
politique globale, autonome, Villequier ex-France, province
coloniale en cours de dépeçage de l'Empire
ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de
dislocation
rapide,
le 8
août
2019. http://www.aredam.net/meta-analyse-meta-manipulation.html
Ruelle près du bord de mer,
Fécamp.
Méta-analyse,
méta-manipulation.
Face à la situation
exponentiellement complexe que connaît l'humanité,
l'époque nécessite l'ouverture aux concepts
« méta », qui recouvrent un accès
au réel déjà abordé durant la fin du
19ème siècle et la première moitié du
20ème, par Alexandra David-Neel, exploratrice du Tibet et
du lamaïsme, Alexandra David-Neel définissant le
Tibet comme « le pays de la religion », et
l'unique objet du lamaïsme comme étant une recherche
de la réalité, recherche illustrée en
particulier par son livre « Mystiques et magiciens du
Tibet », Plon 1929. Le Tibet et le lamaïsme, et
donc la recherche qu'ils portaient en eux, ont été
irrémédiablement détruits par la Chine dans
les années 1950.
Le lamaïsme définissait
la réalité comme étant purement
subjective.
Ce qu'Alexandra David-Neel n'a pas relevé
est que cette idée de réalité subjective est
corrélée avec l'idée de collectivité.
La réalité est une subjectivité
collective.
On retrouve cette idée dans le roman de
politique fiction de George Orwell 1984, lorsque l'officier
tortionnaire
du
Parti intérieur explique au
héros que la réalité n'existe pas en dehors
de celle voulue
par le Parti, et que si le Parti décide
que la
lévitation
existe,
lui s'élèvera
à sa volonté
devant le héros dans les airs, qu'il suffit que la
collectivité du Parti le décide.
Mais
cela va bien plus loin, car ce qu'Alexandra David-Neel, une
scientiste cartésienne décrit, ce sont bien des
manifestations physiques concrètes
constatées
de façon scientifique et reproductibles, objectivement
prouvées d'effets au Tibet, obtenus par les lamas et
magiciens de cette réalité subjective
collective.
Il s'agit pour la première fois de la
constatation et de l'évocation à la manière
occidentale, scientifique, du concept de
« méta-réalité ».
Qu'est
ce que ce concept de méta-réalité ?
« Méta »
est un terme grec dont le sens porte les idées
à la fois de succession de transformations et
d'englobement.
Cette idée de constante mutation est
d'ailleurs mise en exergue par le ou les tenanciers du site
https://strategika51.org/
.
L'idée de « méta-réalité »
déborde du concept de réalité d'espace-temps
de la science occidentale avancée par le pseudo génie
Einstein quasi divinisé.
L'espace-temps n'est qu'un
aspect mineur de la méta-réalité, qui ne
peut se structurer en dimensions.
La méta-réalité
englobe à la fois ce que la science occidentale dénomme
la réalité mais aussi
celui
qui observe cette réalité, qui en créé
le concept, l'espace et le temps bien sûr, mais aussi la
bulle psychique collective, une bulle qui a pour particularité
de dépasser l'idée de bulle, car sans limite, même
à l'infini, sans
centre, sans dimension, sans passé, sans présent,
sans avenir.
Dans
cette méta-réalité, il est possible d'agir
efficacement sans avoir
les
moyens nécessaires à obtenir un effet inhérent
à la simple réalité, de même, il est
possible de comprendre et d'analyser une situation sans les
moyens indispensables pour ce faire à celui qui est limité
à la réalité, soit
sans les renseignements considérés
conventionnellement comme essentiels.
La
notion de méta-réalité est associée à
celles de méta-intelligence, méta-discernement,
méta-analyse, méta-manipulation,
méta-désinformation etc …
L'unique
problème pour ceux ordinaires, qui chercheraient de
nouvelles armes pour leurs guerres et autres activités du
même acabit, dont
ils sont férus, et sans lesquelles ils n'existeraient pas
et ne pourraient même pas respirer,
est que pour obtenir un résultat dans la méta-réalité,
il ne faut pas vouloir, il
ne faut pas attendre un résultat.
Mais
je pense qu'ils vont quand même s'obstiner.
On
retrouvera, comme dans les labyrinthes des tombeaux des pyramides
menant aux chambres mortuaires royales et aux trésors,
leurs ossements blanchis sur ce chemin qu'ils
suivent et qui ne mène
nulle part, car un but et une direction ne font pas partie de la
méta-réalité.
Pauvres petits hommes !
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