Médicaments contre le solipsisme.

http://www.aredam.net/medicament-contre-le-solipsisme.html, le 9 juin 2019, dossier
de Michel Dakar; suite à deux articles de Thierry Meyssan, du site de désinformation mondiale russe http://www.voltairenet.org/ faisant état de la mise sous tutelle d'Israël (suzeraineté) et de la disparition de la notion même de vérité. Michel Dakar y voyant comme la conclusion du second article traitant du mensonge, la cause de tous les problèmes humains, et constatant que le site russe de désinformation devient le phare mondial dans ce domaine et cela de plus en se servant de la dénonciation du mensonge, propose trois médicaments contre le solipsisme, constituant une cure de réalité, seul remède contre cette maladie fatale qu'est le solipsisme :

Les trois
médicaments :

http://www.aredam.net/cartier.pdf

http://www.aredam.net/archives-russes-shoah-unique.html (article paru sur le site Aredam en septembre 2005)

http://www.aredam.net/les-armures.pdf (page 214, paragraphe « Monsieur Monsieur dans les geôles iraniennes », « Trafics d'armes, enquête sur les marchands de mort » de Laurent Léger, Flammarion 2006, l'homme aux 50 décorations.

Annexe :

Articles du site Voltairenet, dont le contenu est reproduit après les deux illustrations
 :

Que sait Avigdor Lieberman ? (4 juin 2019), de Thierry Meyssan.
www.voltairenet.org/article206651.html

Nous sommes tous des menteurs (6 juin 2019) de Thierry Meyssan.
www.voltairenet.org/article206687.html

Le contenu de l'article de septembre 2005 paru sur le site Aredam sur les Totenbucher ou Sterbebucher (livres des morts des camps de concentration tenus à jour par les nazis) conservés par les russes, est reproduit après les articles de Meyssan.

Illustrations :  l'un des papillons
de nuit, mur de la salle de bain, à Villequier, le 2 juin 2019 …
(activez le lien : http://www.aredam.net/medicament-contre-le-solipsisme.html )



 

 

 


1 - Que sait Avigdor Lieberman ?
par Thierry Meyssan

Depuis 7 mois et probablement pour les 5 mois suivants, Avigdor Lieberman dicte sa conduite à la classe dirigeante israélienne. Considéré comme raciste par la presse internationale, c’est en réalité un nationaliste pragmatique et raisonnable, autant opposé au projet de « Grand Israël » qu’à celui d’État binational. Il pourrait être l’atout de Moscou.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 4 juin 2019

a démission d’Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, du gouvernement de Benjamin Netanyahu, le 14 novembre 2018, a ouvert une crise politique très grave en Israël : des élections législatives anticipées ont été convoquées. Elles n’ont pas permis de dégager de nouvelle majorité à la Knesset (Parlement). Aucun gouvernement n’ayant pu être formé en cinq semaines, de nouvelles élections législatives auront lieu le 17 septembre.

La démission de Lieberman était intervenue lorsque Netanyahu avait imposé un accord avec le Qatar impliquant un cessez-le-feu avec le Hamas et la prise en charge directe des salaires des fonctionnaires gazaouis par l’émir du Qatar.

Personne n’avait réagi au plan international à ce qui s’apparente à la sécession de Gaza des Territoires palestiniens et à son annexion pure et simple par le Qatar. Pour Lieberman, cela signifiait organiser une dictature des Frères musulmans aux portes de son pays. Beaucoup avaient interprété cet événement comme un préalable au « Deal du siècle » de Jared Kushner et Donald Trump. Pourtant, il semble aujourd’hui que les États-Unis aient prévu de faire passer Gaza sous contrôle égyptien, et non qatari.

Progressivement, Avigdor Liberman a déployé un nouvel argumentaire durant la campagne électorale, à propos du refus de l’exemption de service militaire des étudiants des yeshivas ; celui du refus d’un ordre halachique, de la coercition et des privilèges religieux. Ce thème n’est pas nouveau, mais n’avait jamais joué un rôle central au point d’empêcher Benjamin Netanyahu de former un nouveau gouvernement.

Lieberman s’est fait connaître comme un immigré de Transnistrie qui rassembla les juifs russophones en créant en 1999 un parti politique laïque, Israel Beytenou (« Israël, notre maison »). Plus d’un million de Soviétiques ont émigré après l’amendement Jackson-Vanik (1974) qui menaçait l’URSS de l’isoler économiquement si elle refusait de laisser les juifs partir en Israël. Ces russophones sont légalement juifs (ils ont tous un grand parent juif), mais pas nécessairement religieusement juifs (c’est-à-dire dont la mère est juive). L’initiative de Lieberman avait été financée par un oligarque ouzbek, Michael Cherney, alors proche de Boris Eltsine.

Jusque-là Liberman était connu comme employé du Likoud, dont il était le directeur général, devenu chef de cabinet du Premier ministre Netanyahu, mais ne briguant pas de fonction élective. Cet ancien videur de boîte de nuit parle fort, avec un accent russe très prononcé. Il ne manque jamais une occasion de toiser et de menacer ses interlocuteurs… avant de faire affaire avec eux.

En octobre 2003, Michael Cherney finança un étrange congrès à l’hôtel King David de Jérusalem [1]. Il s’agissait d’unir les hommes politiques israéliens russophones, dont Lieberman, avec les disciples US du philosophe Leo Strauss (généralement anciens collaborateurs d’un co-auteur de l’amendement Jackson-Vanik) et avec leurs alliés « chrétiens » (au sens d’opposés à l’athéisme communiste) aux États-Unis. Pour ce faire, il disposait manifestement du soutien de l’administration Bush Jr., qui n’entendait pas laisser filer cette minorité dans l’orbite du nouveau maître du Kremlin, Vladimir Poutine. Toute la droite israélienne de l’époque, à commencer par Benjamin Netanyahu, participa à cette manifestation.

Ce congrès développa une croyance qui s’est imposée depuis dans certains milieux : la théopolitique. La paix est possible dans le monde, uniquement si elle est d’abord réalisée en Israël. Un gouvernement mondial préviendra toute nouvelle guerre. Son siège sera à Jérusalem. C’est par exemple, en France, le discours de Jacques Attali.

À cette époque, Avigdor Lieberman n’avait aucun problème avec les religieux pourvu qu’ils partagent ou soutiennent son nationalisme israélien. Il s’était par exemple allié au parti Tkuma. Il n’avait pas non plus de crainte face au mélange des idées politiques et religieuses. Ses amis straussien (les disciples de Leo Strauss [2] passés par le cabinet du sénateur Jackson) affirmaient sans complexe que l’épisode nazi avait montré la faiblesse des démocraties et que pour prévenir une nouvelle Shoah, les juifs devaient édifier une dictature. Ses amis chrétiens avaient imaginé au Pentagone [3] une alliance de tous les juifs et de tous les chrétiens, les « judéo-chrétiens » [4], pour mener la bataille contre le communisme athée.

Ses idées sont connues. Il n’en a jamais changé. Selon lui, il faut savoir à qui l’on est loyal. Les Palestiniens sont divisés entre nationalistes palestiniens et nationalistes islamistes (qui se battent non pas pour l’État palestinien, mais pour l’Oumma). Ils ne parviennent pas à vivre entre eux et parviendront encore moins à vivre avec des Européens juifs (au sens où la Russie est européenne). Ils forment deux peuples différents. Au nom du réalisme, Lieberman s’oppose donc au plan onusien d’État binational et considère même impossible de conserver la nationalité israélienne à ceux des « Arabes de 1948 » qui contestent l’existence d’Israël.

Il a souvent été perçu comme raciste compte tenu de sa manière agressive de s’exprimer. Ainsi, en 2001, s’interroge-t-il sur la possibilité de bombarder le barrage d’Assouan pour faire plier l’Égypte. Ou, en 2003, déclare-t-il qu’il est prêt à conduire en bus des prisonniers palestiniens pour les noyer dans la mer Morte etc. Mais ces sorties sont le fait d’une « grande gueule » et non pas de son idéologie. Identiquement, il qualifie, en 2004, le président Mahmoud Abbas de « diplomate terroriste » mais, en 2008, c’est Benjamin Netanyahu qu’il décrit comme « un menteur, un tricheur et une crapule ».

En réalité, durant ses fonctions ministérielles, Lieberman a nommé quantité de hauts fonctionnaires d’origine éthiopienne ou des Bédouins et des Druzes. Il entend simplement que la citoyenneté implique la loyauté envers l’État. Une personnalité de gauche, comme l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Eitan Ben Eliyahu, assure que ce n’est pas du tout un extrémiste (à la différence de Netanyahu, partisan du « Grand Israël »).

La question qui se pose n’est donc pas de savoir si Lieberman est ou non d’extrême-droite, ni quel sera son avenir personnel, mais quelles forces l’ont conduit à briser son alliance des années 90 avec Netanyahu et son alliance de 2003 avec les religieux. Tout ceci intervenant dans le contexte du « Deal du siècle », toujours annoncé, jamais révélé, mais déjà en cours d’application.

Le projet Kushner-Trump envisage de résoudre le conflit israélo-palestinien en développant économiquement les Arabes et en prenant acte de leurs défaites militaires successives. Moscou a déclaré « inacceptable » la manière envisagée d’ignorer le Droit international. Or, depuis la Conférence de Genève de juin 2012, la Russie tente de prendre pied au Moyen-Orient et d’acquérir une suzeraineté partagée (avec les États-Unis) sur Israël. Lieberman est culturellement beaucoup plus proche du Kremlin que de ses partenaires de la Maison-Blanche et du Pentagone.


[1] « Sommet historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu », Réseau Voltaire, 17 octobre 2003.

[2]
The Political Ideas of Leo Strauss, Shadia B. Drury, Palgrave macmillan (1988) ; Leo Strauss and the Politics of American Empire, Anne Norton, Yale University Press (2005) ; The Truth About Leo Strauss : Political Philosophy and American Democracy, Catherine H. Zuckert & Michael P. Zuckert, University of Chicago Press (2008) ; Straussophobia : Defending Leo Strauss and Straussians Against Shadia Drury and Other Accusers, Peter Minowitz, Lexington Books (2009) ; Leo Strauss and the Conservative Movement in America, Paul E. Gottfried, Cambridge University Press (2011) ; Leo Strauss, The Straussians, and the Study of the American Regime, Kenneth L. Deutsch, Rowman & Littlefield (2013).

[3]
The Family : The Secret Fundamentalism at the Heart of American Power, Jeff Sharlet, HarperCollins (2009).

[4] Historiquement, les « judéo-chrétiens » formaient l’église de Jérusalem autour de saint Jacques. Ils furent chassés de la Synagogue lors de la chute de Jérusalem. Leur courant disparut, sauf dans certains groupes au Moyen-Orient, dont celui qui au VIIème siècle éleva Mahomet. Les seuls chrétiens qui subsistèrent furent des païens convertis à Damas autour de saint Paul. Pendant dix-neuf siècles, l’expression « judéo-chrétiens » n’eut plus de sens, les deux religions étant distinctes et opposées quant au respect de la Loi de Moïse. Durant la Guerre froide, le Pentagone réutilisa cette expression et constitua un mouvement œcuménique autour des pasteurs Abraham Vereide et Billy Graham. Étrangement, on parle au XXIème siècle de « culture judéo-chrétienne », alors que cette expression ne recouvre aucune réalité.



2 - Nous sommes tous des menteurs par Thierry Meyssan

Thierry Meyssan réagit à la commémoration du débarquement en Normandie, à celle du massacre de Tiananmen et à la campagne pour l’élection du Parlement européen. Il souligne que nous ne cessons consciemment de mentir et de nous en féliciter. Or, seule la Vérité libère.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 6 juin 2019

a propagande, c’est un moyen de propager des idées, vraies ou fausses. Mais se mentir à soi-même, c’est uniquement ne pas assumer ses fautes, tenter de se convaincre que l’on est parfait, fuir vers l’avant.

La Turquie illustre au paroxysme cette attitude. Elle persiste à dénier avoir tenté de faire disparaître ses minorités non-musulmanes, en plusieurs vagues, durant une génération, de 1894 à 1923. Les Israéliens ne sont pas mauvais non plus, eux qui prétendent avoir créé leur État pour offrir une vie digne aux juifs survivants de l’extermination par les nazis, alors que Woodrow Wilson s’était engagé à le fonder dès 1917 et que, aujourd’hui chez eux, plus de 50 000 rescapés des camps de la mort vivent misérablement en dessous du seuil de pauvreté. Mais les Occidentaux sont les seuls à établir des consensus sur leurs mensonges, à les professer comme des réalités révélées.

Le débarquement en Normandie

Nous fêtons le 75ème anniversaire du débarquement en Normandie. Selon les médias presque unanimes, les Alliés lancèrent alors la libération de l’Europe du joug nazi.

Or, nous savons tous que c’est faux.

 Le débarquement ne fut pas l’œuvre des Alliés, mais presque exclusivement de l’Empire britannique et du corps expéditionnaire états-unien.
 Il ne visait pas à « libérer l’Europe », mais à « foncer sur Berlin » de manière à arracher les lambeaux du IIIème Reich qui pouvaient l’être aux victorieuses armées soviétiques.
 Il n’a pas été accueilli avec joie par les Français, mais au contraire avec horreur : Robert Jospin (le père de l’ancien Premier ministre Lionel Jospin) dénonçait à la « une » de son journal l’importation par les Anglo-Saxons de la guerre en France. Les Français enterraient leurs 20 000 morts, tués sous les bombardements anglo-saxons, uniquement pour faire diversion. Une immense manifestation se rassemblait à Lyon autour du « chef de l’État », l’ex-maréchal Philippe Pétain, pour refuser la domination anglo-saxonne. Et jamais, absolument jamais, le chef de la France libre, le général Charles De Gaulle, n’accepta de participer à la moindre commémoration de ce sinistre débarquement.

L’Histoire est plus compliquée que les westerns. Il n’y a pas les « bons » et les « méchants », mais des hommes qui tentent de sauver leurs proches avec plus ou moins d’humanité. Tout au plus avons nous évité les âneries de Tony Blair qui, lors des commémorations du 60ème anniversaire, fit hurler la presse britannique en prétendant dans son discours que le Royaume-Uni était entré en guerre pour sauver les juifs de la « Shoah » —mais pas les gitans du même massacre—. La destruction des juifs d’Europe ne débuta pourtant qu’après la conférence de Wansee, en 1942.

Le massacre de Tienanmen

Nous célébrons le triste anniversaire du massacre de Tienanmen. Nous ne cessons de lire que le cruel régime impérial chinois a massacré des milliers de ses citoyens, paisiblement réunis sur la place principale de Beijing, uniquement par ce qu’ils réclamaient un peu de liberté.

Or, nous savons tous que c’est faux.

 Le sit-in de la place Tienanmen n’était pas celui de Chinois parmi d’autres, mais une tentative de coup d’État par les partisans de l’ancien Premier ministre Zhao Ziyang.
 Des dizaines de soldats ont été lynchés ou brûlés vifs sur la place par les « paisibles manifestants » et des centaines de véhicules militaires ont été détruits, avant toute intervention des hommes de Den Xiaoping contre eux.
 Les spécialistes US des « révolution colorées », dont Gene Sharp, étaient présents sur la place pour organiser les hommes de Zhao Ziyang.

L’Union européenne

Nous venons de voter pour désigner les députés au Parlement européen. Durant des semaines, nous avons été abreuvés de slogans nous assurant que « L’Europe, c’est la paix et la prospérité », et que l’Union européenne est l’aboutissement du rêve européen.

Or, nous savons tous que c’est faux.

 L’Europe, c’est un continent —« de Brest à Vladivostok », selon la formule de Charles De Gaulle— et c’est une culture d’ouverture et de coopération, pas l’Union européenne qui n’est qu’une administration anti-russe, dans la continuité de la course à Berlin du débarquement en Normandie.
 L’Union européenne, ce n’est pas la paix à Chypre, mais la lâcheté face à l’occupation militaire turque. Ce n’est pas la prospérité, mais une stagnation économique quand le reste du monde se développe à toute vitesse.
 L’Union européenne n’a aucun rapport avec le rêve européen de l’entre-deux-guerres. Nos aïeux ambitionnaient d’unir les régimes politiques servant l’intérêt général —les Républiques, au sens étymologique—, conformément à la culture européenne, qu’ils se trouvent sur le continent ou hors du continent. Aristide Briand plaidait donc pour que l’Argentine (un pays de culture européenne en Amérique latine) en fasse partie, mais pas le Royaume-Uni (une société de classe).

Et cetera, etc…

Nous marchons comme des aveugles

Nous devons distinguer le vrai du faux. Nous pouvons nous réjouir de la chute de l’Hitlérisme, sans pour autant nous persuader que les Anglo-Saxons nous ont sauvés. Nous pouvons dénoncer la brutalité de Den Xiaoping sans nier qu’il a de cette sanglante manière sauvé son pays du retour du colonialisme. Nous pouvons nous féliciter de ne pas avoir été dominés par l’Union soviétique sans pour autant nous enorgueillir d’être les valets des Anglo-Saxons.

Nous ne cessons de nous mentir à nous-mêmes pour masquer nos lâchetés et nos crimes. Puis, nous nous étonnons de ne résoudre aucun problème humain.





3 -
http://www.aredam.net/archives-russes-shoah-unique.html

De Michel DAKAR


EDE - BP 324 - 75868 Paris cedex 18 

Paris, le 5 septembre 2005

 

Lettre circulaire

Avez vous des informations concernant les archives allemandes relatives au système concentrationnaire nazi, archives qui étaient à porté des mains des soviétiques, lesquels ont occupé depuis les frontières de l'ex-Union soviétique, jusqu'à la moitié orientale de l'Allemagne, lors de la victoire des alliés contre les nazis ?

C'est sur cette portion de territoire européen que se trouvait la majeure partie des camps de concentration.

L'administration allemande était réputée extrêmement maniaque et extrêmement organisée, encore pire que les autres administrations occidentales.

Chaque fait et particulièrement en ce qui concerne les prisonniers, chaque décès, et sa cause, devaient être soigneusement enregistrés, et de plus, en plusieurs services.

Ceci afin de lancer l'idée d'interpeller publiquement le gouvernement russe pour obtenir l'ouverture aux chercheurs de ces archives.

Cela, dans le but, évidemment, de clore définitivement le bec à ces nauséabonds révisionnistes négateurs des 6 millions, des chambres homicides de masse au gaz, et de la décision de programmation par les nazis de l'anéantissement des juifs.

Tous ces faits, qui sont hélas toujours contestés par ces dangereux révisionnistes, devraient être corroborés grâce aux documents que recèlent les archives en Russie.

Il est totalement improbable qu'on ne retrouve une seule trace de l'évaluation admise par les plus hautes autorités historiques en la matière, comme Pierre Vidal Naquet et Arthur Spitzborn, des 6 millions de morts juifs, de la décision du programme d'anéantissement hitlérien, et du procédé par gaz homicide de mise à mort de masse en chambre, dans ces archives, même si il est inévitable qu'une partie des archives sur ces sujets ait été détruite, soit par les nazis eux-mêmes, pour masquer leurs crimes avant leur défaite, soit du fait de la guerre, soit en raison de pertes et de dégradations dues aux aléas des transferts, des stockages ou autres, des archives.

Je suis sûr que ces archives recèlent de quoi étayer une fois pour toutes les déclarations du Tribunal militaire de Nuremberg, et je suis prêt à prendre le risque du contraire.

Michel Dakar, "chercheur d'humanité". M. DAKAR

Cette lettre est rendue publique sur le site http://www.aredam.net , au fichier de ce site http://www.aredam.net/archives-russes-shoah-unique.html et diffusée par e-mail, et par voie postale, au public et à toute organisation concernée.

 

Ce qui suit est tiré du site anti révisionniste "nizkor", et prouve que les russes possèdent bien l'une des principales clés qui permettra de fermer définitivement la bouche aux révisionnsites. Cette clé est constituée des " totenbücher " ( registres, livres des morts ) que les nazis tenaient soigneusement et de façon très détaillée, à jour ( une page par individu décédé avec toutes sortes d'informations sur la cause du décès et le décédé, selon le site anti révisionniste "nizkor" ) , dans leurs camps de concentration, "totenbücher" que les Russes conservent au secret, hors de la portée des chercheurs internationaux en histoire.

Ce serait de l'antisémitisme caractérisé de la part du gouvernement russe, s'il continuait de refuser d'ouvrir totalement ces archives qui renferment de quoi fonder une évaluation précise du nombre exact des morts juifs et autres, dans les camps nazis :

http://www2.ca.nizkor.org/ftp.cgi/orgs/american/ihr/jhr/jhr.v11n2

Extrait de ce fichier :

" Why does he not make the slightest mention of the "death registers" in
which the Germans collected, with a separate page for each decedent, all
information relevant to each death?  The Revisionists had pointed out the
existence of two or three volumes of those TOTENBUCHER, or STERBEBUCHER, in
the Auschwitz Museum, and of forty or so in Moscow:  all of them,
naturally, inaccessible to independent researchers.  It was only under
pressure from the Revisionists, notably at the time of the Zundel trial in
Toronto in 1988, that the decision was made in 1989 to reveal the existence
of the registers to the general public.  Pressac was unlucky.  His book, IN
WHICH HE CONCEALS THE EXISTENCE OF THE REGISTERS, was no sooner finished
than the Soviet Union revealed that, for its part, it retained  a large
number - but not all - of these precious documents, which  strike a lethal
blow to the extermination legend.  Pressac, by failing to mention that
there were also two or three of these death registers in the archives of
the Auschwitz Museum - to which he had free access - lied by omission."

Ce qui suit est tiré du fichier :

http://www.uwm.edu/People/baugrud/helpfiles/concamps.html

du site internet http://www.uwm.edu, de l'Université de Milwakee, du Wisconsin ( USA ) :

Concentration Camp Records

One unfortunate fact of life about World War II is that virtually every Jewish family suffered the loss of loved ones during the Holocaust. In some cases, the victims were distant family members and, as such, may have made the pain less severe. The victims were the cousins, brothers, sisters, aunts, and uncles who remained behind in the "old country" and had children, many of whom would become one of the six million Jewish victims.

While there are numerous published and computerized sources for documenting perpetrators, victims, and survivors, the actual records maintained in the various concentration camps and ghetto administrative centers continue to be an under utilized source for research. These records consist of documents, photographs, and detailed lists compiled from transport data. The lists, mostly in card format, will include the full name of the victim, date and place of birth, nationality and occupation, date of death (disposal), and source of reference. Copies of actual documents can be requested by family members. Many of the victims shown in the photographs at the various archives are still unidentified. Their main purpose has been to show the horror of the holocaust at various trials, televised documentaries, and exhibitions throughout the world. The Nazi government of Germany required extremely detailed reports and those who can tolerate the heartbreak of reading the narratives will find the information incredibly specific.

Upon receipt of a completed inquiry form, archive personnel will search their records and send copies of any records found. There is usually no charge for the search or the documents, though many researchers have later made donations to help maintain the quality of service. One of the largest museums and archives is located in Poland at the infamous Auschwitz camp. Inquires for this camp can be addressed to Panstwowe Museum, 32-603 Oswiecim, POLAND.

For thousands of researchers with Russian roots, a major stumbling block has been their lack of access to Soviet Archives, where one would normally find such documents as birth, marriage, and death records for their ancestors. Since the collapse of the former Soviet Union, this situation is changing. One additional and unanticipated benefit has been the discovery of materials related to the Holocaust in Russia. Several years ago, the Tass news Agency announced the discovery of over 70,000 identity cards for Auschwitz prisoners. The names of prisoners were neatly recorded, day after day, hour by hour, in more than 40 volumes. Most of this material was uncovered by the Red Army as it liberated the camp near the end of World War II.



The "death books", as they are called, contain detailed data of prisoners who perished at the Auschwitz-Birkenau concentration camp, with a full page devoted to each victim listed, including the circumstances of death and various biographical details, their complete name, birth date, and names of parents. This discovery provides another source to learn the fate of family members -- a source previously buried in the Soviet National Archives. Prior to the collapse of the former Soviet Union, access to these materials was restricted to a few authorized researchers, primarily government agencies and selected individuals. Access was generally restricted to agencies and individuals for the sole purpose of prosecuting Nazi war criminals. Since some Nazi war criminals found employment with the communists after the war, even this access depended on the identity of the war criminal in question.



While researchers were combing through these new materials in the Soviet Archives, they discovered more references to other individuals who ended up in the various concentrations in eastern Europe, although Auschwitz was still the main location. Much of this new material was uncovered during the microfilming by the International Tracing Service (ITS) located in Aroslen, Germany. This project was completed in the early 1990's. The ITS is part of the International Committee of the Red Cross headquartered in Geneva, Switzerland. The microfilmed records included the 46 volumes of Sterbebucher (death books) containing over 70,000 death certificates from Auschwitz inmates., as well as deaths from "natural causes" as opposed to those who perished in the gas chambers and ovens. In addition, there are lists of names for 130,000 prisoners used for forced labor in various German firms and 200,000 names of victims in other concentration camps, including Sachsenhausen, Gross Rosen, and Buchenwald. Within the archives, note headings lead the researchers directly to the sections dealing with Dachau, Mauthausen, and Buchenwald camps.

These documents are being housed at the International Tracing Services Archives in Arolsen, Germany where 46 million documents pertaining to 13 million individuals are on file. In 1990, the Central Maryland Chapter of the American Red Cross announced the opening of the Holocaust and war Victims Tracing and Information Service through which individuals can contact their local chapter of the American Red Cross where the appropriate inquiry forms may be completed. All requests will then be sent to the Baltimore center where they will be translated into German and forwarded to the ITS in Germany.

The ITS records include names of people in displaced persons' camps, survivors and victims of concentration camps, deportation lists, name lists of children who were separated from their parents or close relatives during or immediately after the war, and search requests from throughout the world, which continue to arrive at the rate of over 100,000 per year. As years pass, the likelihood of matching a search query with a surviving relative becomes less and less. Therefore, the probable result of a successful match between search request and ITS files will be a reply indicating the individual's date and place of death. In spite of the odds, people continue to search. It is important to be as specific as possible with your query. If one can picture 46 million file cards, one can understand why it is critical to provide as much detailed information as possible for your queries. It simply is not feasible to process a request for information concerning "all the people named Goldberg from Leningrad, or Shapiro from Berlin or Warsaw". Many more details are necessary, such as the date and place of birth, names of parents, last known address, and your relationship to the person sought.


The records of the ITS are not complete. Thousands of documents were destroyed by the SS as the Red Army advanced eastward towards Berlin, and it became apparent that the Allies intended to prosecute German leaders in the government, and military, for war crimes at the conclusion of World War II. As the 400,000 newly released names are incorporated into the 46 million documents currently on file, attempts to match these names with outstanding search requests will be made and hopefully result in some answers for those who are still waiting for information and closure to the tragedy of the Holocaust.

In addition to the tracing service, the ITS also processes requests for proof of interment in labor camps to determine eligibility for payments, and it will issue a certificate to the inquirer documenting the dates and location of incarceration.

Bibliography



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Concentration Camp Records--Page 4

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Compiled by Bryan L. Mulcahy, Reference Librarian, Fort Myers-Lee County Library, 10/19/98