Depuis 7 mois et probablement pour les 5 mois suivants,
Avigdor Lieberman dicte sa conduite à la classe dirigeante
israélienne. Considéré comme raciste par la
presse internationale, c’est en réalité un
nationaliste pragmatique et raisonnable, autant opposé au
projet de « Grand Israël » qu’à
celui d’État binational. Il pourrait être
l’atout de Moscou. La démission de Lieberman était intervenue lorsque Netanyahu avait imposé un accord avec le Qatar impliquant un cessez-le-feu avec le Hamas et la prise en charge directe des salaires des fonctionnaires gazaouis par l’émir du Qatar. Personne n’avait réagi au plan international à ce qui s’apparente à la sécession de Gaza des Territoires palestiniens et à son annexion pure et simple par le Qatar. Pour Lieberman, cela signifiait organiser une dictature des Frères musulmans aux portes de son pays. Beaucoup avaient interprété cet événement comme un préalable au « Deal du siècle » de Jared Kushner et Donald Trump. Pourtant, il semble aujourd’hui que les États-Unis aient prévu de faire passer Gaza sous contrôle égyptien, et non qatari. Progressivement, Avigdor Liberman a déployé un nouvel argumentaire durant la campagne électorale, à propos du refus de l’exemption de service militaire des étudiants des yeshivas ; celui du refus d’un ordre halachique, de la coercition et des privilèges religieux. Ce thème n’est pas nouveau, mais n’avait jamais joué un rôle central au point d’empêcher Benjamin Netanyahu de former un nouveau gouvernement. Lieberman s’est fait connaître comme un immigré de Transnistrie qui rassembla les juifs russophones en créant en 1999 un parti politique laïque, Israel Beytenou (« Israël, notre maison »). Plus d’un million de Soviétiques ont émigré après l’amendement Jackson-Vanik (1974) qui menaçait l’URSS de l’isoler économiquement si elle refusait de laisser les juifs partir en Israël. Ces russophones sont légalement juifs (ils ont tous un grand parent juif), mais pas nécessairement religieusement juifs (c’est-à-dire dont la mère est juive). L’initiative de Lieberman avait été financée par un oligarque ouzbek, Michael Cherney, alors proche de Boris Eltsine. Jusque-là Liberman était connu comme employé du Likoud, dont il était le directeur général, devenu chef de cabinet du Premier ministre Netanyahu, mais ne briguant pas de fonction élective. Cet ancien videur de boîte de nuit parle fort, avec un accent russe très prononcé. Il ne manque jamais une occasion de toiser et de menacer ses interlocuteurs… avant de faire affaire avec eux. En octobre 2003, Michael Cherney finança un étrange congrès à l’hôtel King David de Jérusalem [1]. Il s’agissait d’unir les hommes politiques israéliens russophones, dont Lieberman, avec les disciples US du philosophe Leo Strauss (généralement anciens collaborateurs d’un co-auteur de l’amendement Jackson-Vanik) et avec leurs alliés « chrétiens » (au sens d’opposés à l’athéisme communiste) aux États-Unis. Pour ce faire, il disposait manifestement du soutien de l’administration Bush Jr., qui n’entendait pas laisser filer cette minorité dans l’orbite du nouveau maître du Kremlin, Vladimir Poutine. Toute la droite israélienne de l’époque, à commencer par Benjamin Netanyahu, participa à cette manifestation. Ce congrès développa une croyance qui s’est imposée depuis dans certains milieux : la théopolitique. La paix est possible dans le monde, uniquement si elle est d’abord réalisée en Israël. Un gouvernement mondial préviendra toute nouvelle guerre. Son siège sera à Jérusalem. C’est par exemple, en France, le discours de Jacques Attali. À cette époque, Avigdor Lieberman n’avait aucun problème avec les religieux pourvu qu’ils partagent ou soutiennent son nationalisme israélien. Il s’était par exemple allié au parti Tkuma. Il n’avait pas non plus de crainte face au mélange des idées politiques et religieuses. Ses amis straussien (les disciples de Leo Strauss [2] passés par le cabinet du sénateur Jackson) affirmaient sans complexe que l’épisode nazi avait montré la faiblesse des démocraties et que pour prévenir une nouvelle Shoah, les juifs devaient édifier une dictature. Ses amis chrétiens avaient imaginé au Pentagone [3] une alliance de tous les juifs et de tous les chrétiens, les « judéo-chrétiens » [4], pour mener la bataille contre le communisme athée. Ses idées sont connues. Il n’en a jamais changé. Selon lui, il faut savoir à qui l’on est loyal. Les Palestiniens sont divisés entre nationalistes palestiniens et nationalistes islamistes (qui se battent non pas pour l’État palestinien, mais pour l’Oumma). Ils ne parviennent pas à vivre entre eux et parviendront encore moins à vivre avec des Européens juifs (au sens où la Russie est européenne). Ils forment deux peuples différents. Au nom du réalisme, Lieberman s’oppose donc au plan onusien d’État binational et considère même impossible de conserver la nationalité israélienne à ceux des « Arabes de 1948 » qui contestent l’existence d’Israël. Il a souvent été perçu comme raciste compte tenu de sa manière agressive de s’exprimer. Ainsi, en 2001, s’interroge-t-il sur la possibilité de bombarder le barrage d’Assouan pour faire plier l’Égypte. Ou, en 2003, déclare-t-il qu’il est prêt à conduire en bus des prisonniers palestiniens pour les noyer dans la mer Morte etc. Mais ces sorties sont le fait d’une « grande gueule » et non pas de son idéologie. Identiquement, il qualifie, en 2004, le président Mahmoud Abbas de « diplomate terroriste » mais, en 2008, c’est Benjamin Netanyahu qu’il décrit comme « un menteur, un tricheur et une crapule ». En réalité, durant ses fonctions ministérielles, Lieberman a nommé quantité de hauts fonctionnaires d’origine éthiopienne ou des Bédouins et des Druzes. Il entend simplement que la citoyenneté implique la loyauté envers l’État. Une personnalité de gauche, comme l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Eitan Ben Eliyahu, assure que ce n’est pas du tout un extrémiste (à la différence de Netanyahu, partisan du « Grand Israël »). La question qui se pose n’est donc pas de savoir si Lieberman est ou non d’extrême-droite, ni quel sera son avenir personnel, mais quelles forces l’ont conduit à briser son alliance des années 90 avec Netanyahu et son alliance de 2003 avec les religieux. Tout ceci intervenant dans le contexte du « Deal du siècle », toujours annoncé, jamais révélé, mais déjà en cours d’application. Le projet Kushner-Trump envisage de résoudre le
conflit israélo-palestinien en développant
économiquement les Arabes et en prenant acte de leurs
défaites militaires successives. Moscou a déclaré
« inacceptable » la manière
envisagée d’ignorer le Droit international. Or,
depuis la Conférence de Genève de juin 2012, la
Russie tente de prendre pied au Moyen-Orient et d’acquérir
une suzeraineté partagée (avec les États-Unis)
sur Israël. Lieberman est culturellement beaucoup plus
proche du Kremlin que de ses partenaires de la Maison-Blanche et
du Pentagone.
[1]
« Sommet
historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu »,
Réseau Voltaire, 17 octobre
2003.
Thierry Meyssan réagit à la commémoration
du débarquement en Normandie, à celle du massacre
de Tiananmen et à la campagne pour l’élection
du Parlement européen. Il souligne que nous ne cessons
consciemment de mentir et de nous en féliciter. Or, seule
la Vérité libère. La Turquie illustre au paroxysme cette attitude. Elle persiste à dénier avoir tenté de faire disparaître ses minorités non-musulmanes, en plusieurs vagues, durant une génération, de 1894 à 1923. Les Israéliens ne sont pas mauvais non plus, eux qui prétendent avoir créé leur État pour offrir une vie digne aux juifs survivants de l’extermination par les nazis, alors que Woodrow Wilson s’était engagé à le fonder dès 1917 et que, aujourd’hui chez eux, plus de 50 000 rescapés des camps de la mort vivent misérablement en dessous du seuil de pauvreté. Mais les Occidentaux sont les seuls à établir des consensus sur leurs mensonges, à les professer comme des réalités révélées. Le débarquement en NormandieNous fêtons le 75ème anniversaire du débarquement en Normandie. Selon les médias presque unanimes, les Alliés lancèrent alors la libération de l’Europe du joug nazi. Or, nous savons tous que c’est faux. Le
débarquement ne fut pas l’œuvre des Alliés,
mais presque exclusivement de l’Empire britannique et du
corps expéditionnaire états-unien. L’Histoire est plus compliquée que les westerns. Il n’y a pas les « bons » et les « méchants », mais des hommes qui tentent de sauver leurs proches avec plus ou moins d’humanité. Tout au plus avons nous évité les âneries de Tony Blair qui, lors des commémorations du 60ème anniversaire, fit hurler la presse britannique en prétendant dans son discours que le Royaume-Uni était entré en guerre pour sauver les juifs de la « Shoah » —mais pas les gitans du même massacre—. La destruction des juifs d’Europe ne débuta pourtant qu’après la conférence de Wansee, en 1942. Le massacre de TienanmenNous célébrons le triste anniversaire du massacre de Tienanmen. Nous ne cessons de lire que le cruel régime impérial chinois a massacré des milliers de ses citoyens, paisiblement réunis sur la place principale de Beijing, uniquement par ce qu’ils réclamaient un peu de liberté. Or, nous savons tous que c’est faux. Le
sit-in de la place Tienanmen n’était pas celui de
Chinois parmi d’autres, mais une tentative de coup d’État
par les partisans de l’ancien Premier ministre Zhao Ziyang.
L’Union européenneNous venons de voter pour désigner les députés au Parlement européen. Durant des semaines, nous avons été abreuvés de slogans nous assurant que « L’Europe, c’est la paix et la prospérité », et que l’Union européenne est l’aboutissement du rêve européen. Or, nous savons tous que c’est faux. L’Europe,
c’est un continent —« de Brest à
Vladivostok », selon la formule de Charles De Gaulle—
et c’est une culture d’ouverture et de coopération,
pas l’Union européenne qui n’est qu’une
administration anti-russe, dans la continuité de la course
à Berlin du débarquement en Normandie. Et cetera, etc… Nous marchons comme des aveuglesNous devons distinguer le vrai du faux. Nous pouvons nous réjouir de la chute de l’Hitlérisme, sans pour autant nous persuader que les Anglo-Saxons nous ont sauvés. Nous pouvons dénoncer la brutalité de Den Xiaoping sans nier qu’il a de cette sanglante manière sauvé son pays du retour du colonialisme. Nous pouvons nous féliciter de ne pas avoir été dominés par l’Union soviétique sans pour autant nous enorgueillir d’être les valets des Anglo-Saxons. Nous ne cessons de nous mentir à nous-mêmes pour masquer nos lâchetés et nos crimes. Puis, nous nous étonnons de ne résoudre aucun problème humain.
Paris, le 5 septembre 2005
Lettre circulaire Avez vous des informations concernant les archives allemandes relatives au système concentrationnaire nazi, archives qui étaient à porté des mains des soviétiques, lesquels ont occupé depuis les frontières de l'ex-Union soviétique, jusqu'à la moitié orientale de l'Allemagne, lors de la victoire des alliés contre les nazis ? C'est sur cette portion de territoire européen que se trouvait la majeure partie des camps de concentration. L'administration allemande était réputée extrêmement maniaque et extrêmement organisée, encore pire que les autres administrations occidentales. Chaque fait et particulièrement en ce qui concerne les prisonniers, chaque décès, et sa cause, devaient être soigneusement enregistrés, et de plus, en plusieurs services. Ceci afin de lancer l'idée d'interpeller publiquement le gouvernement russe pour obtenir l'ouverture aux chercheurs de ces archives. Cela, dans le but, évidemment, de clore définitivement le bec à ces nauséabonds révisionnistes négateurs des 6 millions, des chambres homicides de masse au gaz, et de la décision de programmation par les nazis de l'anéantissement des juifs. Tous ces faits, qui sont hélas toujours contestés par ces dangereux révisionnistes, devraient être corroborés grâce aux documents que recèlent les archives en Russie. Il est totalement improbable qu'on ne retrouve une seule trace de l'évaluation admise par les plus hautes autorités historiques en la matière, comme Pierre Vidal Naquet et Arthur Spitzborn, des 6 millions de morts juifs, de la décision du programme d'anéantissement hitlérien, et du procédé par gaz homicide de mise à mort de masse en chambre, dans ces archives, même si il est inévitable qu'une partie des archives sur ces sujets ait été détruite, soit par les nazis eux-mêmes, pour masquer leurs crimes avant leur défaite, soit du fait de la guerre, soit en raison de pertes et de dégradations dues aux aléas des transferts, des stockages ou autres, des archives. Je suis sûr que ces archives recèlent de quoi étayer une fois pour toutes les déclarations du Tribunal militaire de Nuremberg, et je suis prêt à prendre le risque du contraire. Michel Dakar, "chercheur d'humanité". M. DAKAR Cette lettre est rendue publique sur le site http://www.aredam.net , au fichier de ce site http://www.aredam.net/archives-russes-shoah-unique.html et diffusée par e-mail, et par voie postale, au public et à toute organisation concernée.
Ce qui suit est tiré du site anti révisionniste "nizkor", et prouve que les russes possèdent bien l'une des principales clés qui permettra de fermer définitivement la bouche aux révisionnsites. Cette clé est constituée des " totenbücher " ( registres, livres des morts ) que les nazis tenaient soigneusement et de façon très détaillée, à jour ( une page par individu décédé avec toutes sortes d'informations sur la cause du décès et le décédé, selon le site anti révisionniste "nizkor" ) , dans leurs camps de concentration, "totenbücher" que les Russes conservent au secret, hors de la portée des chercheurs internationaux en histoire. Ce serait de l'antisémitisme caractérisé de la part du gouvernement russe, s'il continuait de refuser d'ouvrir totalement ces archives qui renferment de quoi fonder une évaluation précise du nombre exact des morts juifs et autres, dans les camps nazis : http://www2.ca.nizkor.org/ftp.cgi/orgs/american/ihr/jhr/jhr.v11n2 Extrait de ce fichier : " Why does he not make the slightest mention of the
"death registers" in Ce qui suit est tiré du fichier : http://www.uwm.edu/People/baugrud/helpfiles/concamps.html du site internet http://www.uwm.edu, de l'Université de Milwakee, du Wisconsin ( USA ) : Concentration Camp Records One unfortunate fact of life about World War II is that virtually every Jewish family suffered the loss of loved ones during the Holocaust. In some cases, the victims were distant family members and, as such, may have made the pain less severe. The victims were the cousins, brothers, sisters, aunts, and uncles who remained behind in the "old country" and had children, many of whom would become one of the six million Jewish victims. While there are numerous published and computerized sources for documenting perpetrators, victims, and survivors, the actual records maintained in the various concentration camps and ghetto administrative centers continue to be an under utilized source for research. These records consist of documents, photographs, and detailed lists compiled from transport data. The lists, mostly in card format, will include the full name of the victim, date and place of birth, nationality and occupation, date of death (disposal), and source of reference. Copies of actual documents can be requested by family members. Many of the victims shown in the photographs at the various archives are still unidentified. Their main purpose has been to show the horror of the holocaust at various trials, televised documentaries, and exhibitions throughout the world. The Nazi government of Germany required extremely detailed reports and those who can tolerate the heartbreak of reading the narratives will find the information incredibly specific. Upon receipt of a completed inquiry form, archive personnel will search their records and send copies of any records found. There is usually no charge for the search or the documents, though many researchers have later made donations to help maintain the quality of service. One of the largest museums and archives is located in Poland at the infamous Auschwitz camp. Inquires for this camp can be addressed to Panstwowe Museum, 32-603 Oswiecim, POLAND. For thousands of researchers with Russian roots, a major stumbling block has been their lack of access to Soviet Archives, where one would normally find such documents as birth, marriage, and death records for their ancestors. Since the collapse of the former Soviet Union, this situation is changing. One additional and unanticipated benefit has been the discovery of materials related to the Holocaust in Russia. Several years ago, the Tass news Agency announced the discovery of over 70,000 identity cards for Auschwitz prisoners. The names of prisoners were neatly recorded, day after day, hour by hour, in more than 40 volumes. Most of this material was uncovered by the Red Army as it liberated the camp near the end of World War II.
The "death books", as they are called, contain detailed data of prisoners who perished at the Auschwitz-Birkenau concentration camp, with a full page devoted to each victim listed, including the circumstances of death and various biographical details, their complete name, birth date, and names of parents. This discovery provides another source to learn the fate of family members -- a source previously buried in the Soviet National Archives. Prior to the collapse of the former Soviet Union, access to these materials was restricted to a few authorized researchers, primarily government agencies and selected individuals. Access was generally restricted to agencies and individuals for the sole purpose of prosecuting Nazi war criminals. Since some Nazi war criminals found employment with the communists after the war, even this access depended on the identity of the war criminal in question.
In addition to the tracing service, the ITS also processes requests for proof of interment in labor camps to determine eligibility for payments, and it will issue a certificate to the inquirer documenting the dates and location of incarceration. Bibliography
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