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http://www.aredam.net/martyr-de-la-verite-historique-les-tribulations-de-david-irving.html
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Article tiré du
site : http://lesakerfrancophone.fr/martyr-de-le-la-verite-historique-les-tribulations-de-david-irving
Je
suis très heureux d’annoncer que notre sélection
de livres HTML contient maintenant des œuvres du célèbre
historien de la Seconde Guerre mondiale David Irving, y
compris son magistral Hitler’s
War, http://www.unz.com/book/david_irving__hitlers-war/
livre
reconnu par le célèbre historien militaire Sir
John Keegan comme l’un des volumes les plus importants
pour comprendre le conflit.
Avec
plusieurs millions de ses livres imprimés, y compris
une série de best-sellers traduits dans de nombreuses
langues, il est tout à fait possible que Irving, âgé
de quatre-vingts ans, se classe parmi les historiens
britanniques les plus reconnus au cours des cent
dernières années. Bien que je me sois contenté
de lire quelques-unes de ses œuvres les plus courtes,
j’ai trouvé celles-ci absolument exceptionnelles,
Irving affichant régulièrement sa remarquable
maîtrise des preuves documentaires de première
main pour démolir complètement ma compréhension
naïve des événements historiques majeurs.
Cela ne me surprendrait guère que l’énorme
corpus de ses écrits constitue finalement un pilier
central sur lequel les futurs historiens s’appuieraient
pour chercher à comprendre les années
catastrophiques et sanglantes de notre XXe siècle
extrêmement destructeur, même après que la
plupart des chroniqueurs de cette époque seront
oubliés.
Lire
attentivement une reconstitution de mille pages du côté
allemand de la Seconde Guerre mondiale est évidemment
une entreprise décourageante, et ses trente livres
restants ajouteraient probablement au moins dix mille pages de
plus à cette tâche herculéenne. Mais
heureusement, Irving est aussi un orateur captivant, et
plusieurs de ses longues conférences des dernières
décennies sont facilement disponibles sur YouTube,
comme indiqué ci-dessous. Celles-ci présentent
effectivement plusieurs de ses révélations les
plus remarquables concernant la politique de guerre de Winston
Churchill et d’Adolf Hitler, et racontent parfois la
situation personnelle difficile à laquelle il a été
confronté. Regarder ces conférences (en anglais)
peut nécessiter plusieurs heures, mais c’est
toujours un investissement insignifiant par rapport aux
nombreuses semaines qu’il faudrait pour digérer
les livres eux-mêmes.
Face à des
affirmations étonnantes qui renversent complètement le
récit historique établi, un scepticisme
considérable est justifié, et mon propre manque
d’expertise spécialisée dans l’histoire
de la Seconde Guerre mondiale m’a laissé
particulièrement prudent. Les documents que Irving
présente semblent dépeindre un Winston Churchill
si radicalement différent de celui de ma compréhension
naïve qu’il en est presque méconnaissable,
ce qui soulève naturellement la question de savoir si
je pouvais faire crédit à l’exactitude du
témoignage d’Irving et à son
interprétation. Tout son matériel argumentaire
est massivement documenté dans des notes de bas de
page, référençant des documents copieux
dans de nombreuses archives officielles, mais comment
pourrais-je éventuellement trouver le temps ou
l’énergie pour les vérifier ?
Plutôt
ironiquement, une tournure des événements
extrêmement malheureuse semble avoir complètement
résolu cette question cruciale.
Irving est
un individu d’une intégrité intellectuelle
exceptionnellement forte, et en tant que tel, il est incapable
de voir dans un dossier des choses qui n’existent
pas, même si c’était dans son intérêt
évident de le faire, ni de fabriquer des preuves
inexistantes. Par conséquent, sa réticence à
dissimuler ou à rendre hommage, du bout des lèvres,
à divers totems culturels largement vénérés
a finalement provoqué une vague de diffamation poussée
par un essaim de fanatiques idéologiques issus de
convictions ethniques/religieuses particulières. Cette
situation était plutôt semblable aux ennuis que
mon vieux professeur de Harvard, E.O. Wilson, avait vécus
à peu près à la même époque
lors de la publication de son propre ouvrage, Sociobiology :
The New Synthesis,
le livre qui a contribué à lancer le domaine de
la psychobiologie évolutionnaire humaine moderne.
Ces
activistes ethniques zélés ont entamé une
campagne coordonnée pour faire pression sur les
éditeurs prestigieux d’Irving afin qu’ils
laissent tomber ses livres, tout en perturbant ses visites
fréquentes à l’étranger et même
en faisant pression sur les pays pour l’empêcher
d’entrer. Ils ont également battu un tambour de
diffamation médiatique, noircissant continuellement son
nom et ses compétences de recherche, allant même
jusqu’à le dénoncer comme un « nazi »
et un « amant
hitlérien »,
comme cela avait été le cas pour le
Professeur Wilson.
Au cours des
années 1980 et 1990, ces efforts déterminés,
parfois soutenus par une violence physique considérable,
portèrent de plus en plus leurs fruits, et la carrière
d’Irving fut sévèrement frappée. Il
avait été autrefois fêté par les
plus grandes maisons d’édition du monde et ses
livres publiés en série dans les plus grands
journaux britanniques ; maintenant il est devenu
progressivement un personnage marginalisé, presque un
paria, avec d’énormes dommages à ses
sources de revenus.
En 1993,
Deborah Lipstadt, professeur d’études de
théologie et d’Holocauste (ou peut-être de
«
théologie de l’Holocauste »),
plutôt ignorante et fanatique, l’a férocement
attaqué dans son livre comme « négateur
de l’Holocauste »,
menant l’éditeur timoré d’Irving à
annuler le contrat pour son nouveau volume historique majeur.
Ce développement a finalement déclenché
un procès rancunier en 1998, qui a abouti à un
célèbre procès en diffamation en 2000
devant une cour britannique.
Cette bataille
juridique était certainement une affaire de David et
Goliath, avec de riches producteurs de films juifs, et des
dirigeants d’entreprises, apportant une somme
énorme de 13 millions de dollars à
Lipstadt, ce qui lui a permis de financer une véritable
armée de 40 chercheurs et experts juridiques, sous la
direction de l’un des juristes juifs les plus réputés de
Grande-Bretagne. En revanche, Irving, étant un
historien impécunieux, a été forcé
de se défendre sans bénéficier de
conseils juridiques.
Dans la vraie
vie, contrairement à la légende, les Goliaths de
ce monde sont presque invariablement triomphants, et ce cas ne
fait pas exception, Irving étant poussé à
la banqueroute personnelle, il a perdu sa belle maison au
centre de Londres. Mais vu sur une perspective plus
longue de l’histoire, je pense que la victoire de ses
bourreaux était une remarquable victoire à
la Pyrrhus.
Bien que
la cible de leur haine déchaînée ait été
le prétendu « déni
de l’Holocauste »
d’Irving, pour autant que je puisse le dire, ce sujet
était presque entièrement absent des
plusieurs douzaines de livres d’Irving, et c’est
précisément ce même silence qui avait
provoqué leurs crachats indignés. Par
conséquent, en l’absence d’une cible aussi
claire, leur groupe de chercheurs généreusement rémunérés
a passé au moins une année à effectuer,
apparemment, une analyse ligne par ligne et note de bas de
page de tout ce qu’Irving avait publié,
localisant chaque erreur historique qui pourrait
éventuellement lui donner une mauvaise réputation
professionnelle. Avec de l’argent et de la main-d’œuvre
presque illimités, ils ont même utilisé le
processus légal d’investigation pour l’assigner
et lire les milliers de pages de ses journaux intimes et de sa
correspondance, espérant trouver des preuves de ses
« mauvaises
pensées ».
Le film hollywoodien de 2006, intitulé Le
Déni et co-écrit
par Lipstadt, peut fournir un aperçu raisonnable de la
séquence des événements, vu de sa propre
perspective.
Malgré
ces ressources financières et humaines énormes, il
n’en est apparemment presque rien sorti, au moins
si l’on en croit le livre triomphaliste de
Lipstadt titrant History
on Trial et paru
en 2005. Au cours de quatre décennies de recherches et
de publications, qui ont avancé de nombreuses
affirmations historiques controversées, de la nature la
plus étonnante, ils n’ont réussi à
trouver que quelques douzaines d’erreurs de fait ou
d’interprétation, la plupart ambiguës ou
contestées. Et le pire qu’ils aient découvert
après avoir lu chaque page des nombreux mètres
linéaires des journaux intimes d’Irving était
qu’il avait autrefois composé une courte chanson
« insensible
à la race »
pour sa petite fille, un élément trivial qu’ils
ont claironné comme preuve qu’il était
« raciste ».
Ainsi, ils semblaient admettre que l’énorme
corpus de textes historiques d’Irving était
peut-être vrai à 99,9%.
Je pense
que ce silence du « chien
qui n’aboie pas » est
éloquent comme un coup de tonnerre. Je ne connais aucun
autre chercheur académique, dans l’histoire du
monde entier, qui ait vu toutes ses décennies de
vie au travail soumises à un examen exhaustif
aussi minutieusement hostile. Et puisque Irving a apparemment
réussi ce test avec autant de brio, je pense que nous
pouvons considérer presque toutes les affirmations
étonnantes contenues dans ses livres –
et récapitulées dans ses vidéos –
comme absolument exactes.
En dehors
de cette conclusion historique importante, le bouquet final
des tribulations d’Irving nous en dit beaucoup au
sujet de la vraie nature de la « démocratie
libérale occidentale »
si abondamment célébrée par nos médias
experts, et opposée sans fin au « totalitarisme »
ou à l’« autoritarisme »
caractéristique
de ses rivaux idéologiques, passés et présents.
Voici les faits.
En 2005, Irving
a fait une visite rapide en Autriche, après avoir été
invité à parler devant un groupe d’étudiants
universitaires viennois. Peu de temps après son
arrivée, il a été arrêté,
sous la menace d’une arme, par la police politique
locale pour des accusations liées à certaines
remarques historiques qu’il avait faites 16 ans plus tôt
lors d’une précédente visite dans ce pays,
apparemment considérées comme inoffensives à
l’époque. Initialement, son arrestation a été
tenue secrète et il a été détenu
au secret total ; pour sa famille en Grande-Bretagne, il
semblait avoir disparu de la surface de la terre, et elle
craignait qu’il ne fût mort. Plus de six semaines
devaient s’écouler avant qu’il ne soit
autorisé à communiquer avec sa femme ou avec un
avocat, bien qu’il ait réussi à faire
connaître sa situation plus tôt à l’aide
d’un intermédiaire.
Et à
l’âge de 67 ans, il a finalement été
traduit en justice, dans une salle d’audience étrangère,
dans des circonstances très difficiles et condamné
à trois ans de prison. Une interview qu’il a
accordée à la BBC
au sujet de sa situation juridique a donné lieu à
d’autres accusations, pouvant entraîner une peine
supplémentaire de vingt ans, ce qui l’aurait
probablement fait mourir derrière les barreaux. Seule
la chance exceptionnelle d’un appel fructueux, en partie
pour des raisons techniques, lui a permis de quitter la prison
après avoir passé plus de 400 jours en
détention, presque entièrement isolé,
puis de retourner en Grande-Bretagne.
Sa
disparition soudaine et inattendue avait infligé
d’énormes difficultés financières à
sa famille, et elle avait perdu sa maison, la plupart de ses
biens personnels ont été vendus ou détruits,
y compris les énormes archives historiques qu’il
avait laissées derrière lui, résultat du
labeur de toute une vie. Il raconta plus tard cette histoire
poignante dans Banged
Up,
un petit livre publié en 2008, ainsi que dans une
interview vidéo disponible sur
YouTube.
Peut-être suis-je ignorant, mais je
ne suis pas au courant du cas similaire d’un chercheur
international de premier plan ayant subi un sort si
terrible pour avoir exprimé ses opinions historiques,
même pendant les jours les plus sombres de la Russie
stalinienne ou de l’un des autres régimes
totalitaires du XXe
siècle. Bien que cette situation étonnante qui
se produit dans une démocratie ouest-européenne
du « monde
libre »
a reçu une exposition médiatique considérable
en Europe, la couverture dans notre propre pays, aux
États-Unis, était si minime que je doute
qu’aujourd’hui, même un Américain
bien éduqué sur vingt le sache.
Une raison
pour laquelle la plupart d’entre nous croient encore que
l’Occident reste une société libre est que
notre Pravda
américaine
http://www.unz.com/runz/our-american-pravda/
travaille
très dur pour dissimuler les exceptions importantes.
Ron
Unz
Traduit par jj,
relu par Cat pour le Saker Francophone
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