De la lutte anti secte comme moyen de répression de tous ceux qui ont encore une activité sociale, ou de l'extension de la répression sioniste à tous les secteurs de la vie sociale, politique et spirituelle, de la société.

Voilà que les organisations de contre attaque des sectes, se retrouvent du bon côté de la barricade, en ce qui concerne la défense des libertés, et cela par l'outrance généralisée qui peu à peu s'installe dans tous les domaines qui touchent la vie sociale, les idées et les comportements. L'Etat devient peu à peu tellement intolérant, que les organisations mises en place par les sectes les plus importantes, pour parer aux coups judiciaires qui les frappent, deviennent des défenseurs de la liberté d'association, d'action politique et sociale, et de pensée. C'est un paradoxe.

Il est évident que cette guerre généralisée contre tout ce qui dévie de la norme, a été initialisée par les sionistes et leur chasse aux sorcières, sorcières révisionnistes d'une part, et sorcières qui s'opposent au génocide des palestiniens.

Voilà le résultat du travail des sionistes, et cela ne fait que commencer.

Le sionisme est devenu de fait un mouvement policier de répression de tout ce qui n'est pas encore totalement soumis au régime actuel.

Il est indubitable que toutes les activités humaines sociales seront les unes après les autres atteintes par les effets de la répression sioniste, qui se révèle là être le véritable ennemi toute vie sociale, et tend à désocialiser totalement l'être humain, à diviser, à isoler les individus les uns des autres, à briser tous les liens.

On peut lire plus bas, les déclarations du préfet Roulet en charge de la lutte anti secte.

On peut se rendre facilement compte que ce qu'il catégorise comme secte devient de plus en plus nébuleux, flou, et pourrait concerner n'importe qui, qui a encore une activité sociale, de groupe, ou qui rencontre de nombreuses personnes, et qui ne passe pas sa vie à travailler, puis à s'éteindre devant sa télévision, ce qui est sans doute le modèle de citoyen qui est recherhé par le pouvoir actuel, et fabriqué par les sionistes.

Article tiré du site internet :

http://www.sectes-infos.net/,

lien trouvé sur le site http://www.politiquedevie.net

Questions à... Jean-Michel Roulet, préfet hors cadre, vient d'être nommé président de la Miviludes (Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Ce n'est pas parce qu'elles ne sont plus sous les feux de l'actualité que les sectes ont disparu.

Quelle est la réalité des sectes?

Par Daniel LICHT

vendredi 30 septembre 2005 (Liberation - 06:00)

Quelle est la réalité des sectes ?

Les pratiques sectaires sont une notion plus signifiante que le mot secte. Quant au paysage sectaire, c'est une réalité complexe, car, à côté d'organisations répertoriées, il y a une multitude d'associations qui changent de visage lorsqu'elles se trouvent dans le collimateur de la justice. Le phénomène ne se résorbe pas, mais il change de physionomie. On voit se développer de petits groupes qui font de la psychologie, des médecines nouvelles, de la diététique, de la formation permanente. Quand on dit secte, on pense à un groupe important bien structuré, mais, aujourd'hui, le phénomène prend plutôt une dimension "micro". Ce peut être un leader qui tient une douzaine de personnes grâce à des dérives sectaires. Avec des honoraires exorbitants pour une pratique quelconque qui conduit à l'éloignement de la famille, la substitution du libre arbitre : c'est cela la réalité sectaire.

N'y a-t-il pas une vision fantasmatique du pouvoir des sectes ?

Non, ce sont des gens puissants, professionnels de la manipulation, qu'il faut combattre du point de vue du droit. Il faut collecter des faits et les comparer à la législation en vigueur et, dès lors que ces groupes ne respectent pas la loi, les déférer en justice. La magistrature est certainement en pointe, mais la lutte antisectes est jeune et nous manquons d'une jurisprudence conséquente. S'il pouvait y avoir deux ou trois procès marquants pendant que je suis à ce poste, je ne serais pas mécontent.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=327630

Le nouveau président de la MIVILUDES veut aider les victimes à dénoncer les sectes

AFP, 29 septembre 2005

[Texte intégral

Jean-Michel Roulet, le nouveau président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), a indiqué jeudi qu'il voulait aider les victimes de sectes à dénoncer ce qu'elles ont subi.

"Nous avons beaucoup de victimes, encore faut-il qu'elles veuillent bien dénoncer les actes subis", a-t-il expliqué à des journalistes à la veille de sa prise de fonction, le 1er octobre, à la tête de la Miviludes où il a été nommé fin août par décret du Premier ministre.

"Nous ne sommes pas très forts pour accueillir les victimes de viols mentaux, il y a une formation à faire chez les policiers, les magistrats pour que ces victimes puissent témoigner", a-t-il poursuivi, notant que "c'est très difficile de renier quelque chose en quoi on a cru".

M. Roulet, préfet hors cadre qui a effectué l'essentiel de sa carrière au ministère de l'Intérieur, avait participé en 1996 à la création de l'Observatoire interministériel des sectes, qui a précédé la création de la Mils (Mission interministérielle de lutte contre les sectes) remplacée fin 2002 par la Miviludes.

Il entend privilégier la constitution d'une jurisprudence, avec des éléments concrets, et aimerait "avancer ne serait-ce que de cinq jugements" durant sa présidence.

Selon lui, la liste parlementaire des sectes de 1995 est "complètement caduque" mais "a permis de cerner le phénomène même si c'était de manière parfois erronée et partiellement incomplète".

"La lutte antisectes n'est pas politicienne", a-t-il insisté, "les dérives sectaires sont un enjeu trop grave pour être purement politicien". Il cite le vote à la quasi unanimité de la loi About-Picard du 12 juin 2001, qui permet aux victimes de poursuivre plus facilement les sectes et leurs gourous grâce à l'extension du délit "d'abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de faiblesse".

"La vigilance est indispensable", a-t-il ajouté, "s'il y a des sectes c'est qu'il y a une demande : notre société fragilise l'individu donc il y a une forte demande de salut et les activités sectaires se diversifient, dans la formation professionnelle, les thérapies ou les nouvelles formes de pensées et de soins".

Jean-Michel Roulet : Le nouvel ennemi des gourous

Christophe Deloire

Pour s'occuper des sectes, Dominique de Villepin vient de nommer un habitué des couloirs de l'ombre. Le 1er octobre, Jean-Michel Roulet deviendra président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Jusque-là secrétaire général de la Commission consultative du secret de la Défense nationale, ce préfet conseillait Alain Juppé à Matignon sur les questions de sécurité intérieure et de services secrets. A l'époque, Roulet s'était occupé d'un observatoire des sectes, devenu la Miviludes. Désormais titulaire d'un poste soumis à des pressions passionnelles, l'intéressé affirme se " rendre compte de la marge étroite entre ceux qui trouvent la Miviludes liberticide et ceux qui la voudraient plus répressive ".

Né en 1945 à Limoges, Jean-Michel Roulet est un préfet original. Issu de l'Ecole nationale supérieure de police, il a fait carrière sans passer par l'Ena. Plus amusant, ce préfet est bien connu des collectionneurs de voitures miniatures. Propriétaire de près de 20 000 modèles, il est l'auteur de plusieurs livres et a même fondé une revue. Les vrais patrons de sectes vont-ils l'accuser d'être le gourou des Dinky Toys ?

© le point 29/09/05 - N°1724

http://www.lepoint.fr/france/document.html?did=168124