Lettre à un ami recherchant un avocat.

De Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome. Villequier, ex-France, province de l'Empire mondial israélo-US, en voie de désagrégation.

http://www.aredam.net/lettre-a-un-ami-recherchant-un-avocat.html


Bonjour,

Au sujet des avocats, l'avocat est un personnage méconnu de l'appareil général de maintien de l'ordre.

Concernant les avocats qui traitent des affaires politiques, ils font tous partie d'un service secret, d'une façon ou d'une autre.

Par exemple, Maître Mangemouche, après étude rapide de son cas (pas besoin de s'attarder tellement il est clair), est attaché à la DGSE. Je suis prêt à parier ma tête.

Les bâtonniers auxquels tu écris, sont la forme d'encadrement de ces flics déguisés en bonne sœurs.

Les avocats des affaires civiles sont là pour faire respecter l'adage « suivant que tu sois puissant ou misérable, les jugements te rendront noir ou blanc ».

Les avocats pénaux sont d'une autre manière identiques.

L'avocat est là aussi pour épuiser le faible, la victime, grâce à ses honoraires, et c'est infiniment plus efficace que les amendes.

Les avocats politiques sont aussi de bonnes sources d'informations qu'ils glanent auprès de leurs clients et qu'ils livrent à leurs officiers traitants. Ils « balancent ».

Après, comment les services tiennent-ils les avocats ?

Chantage ? Argent ? Gloriole ? Sentiment de valorisation, d'être un initié
 ? Menace ? Sexe ? Drogue ? Facilitation de carrière ? etc …

Ces
méthodes sont classiques pour tenir les subalternes manipulés de l'appareil général de maintien de l'ordre, tels les politiciens, les journalistes, les syndicalistes, les associatifs des ONG, les écrivains, les artistes du showbizness etc …

Voilà pour ta gouverne concernant ce qu'il faut bien qualifier de triste engeance, trop méconnue.

Par contre, si tu veux faire circuler une information, en direction des services - et au-delà, il n'y a pas de meilleur moyen que de diffuser un dossier à ce type d'avocat, accompagnant une demande de prise en charge de ce dossier. Ce type d'avocat doit être une bonne caisse de résonance.

Les idéalistes sont condamnés à devenir réalistes
et efficaces.

Il y a un courant en peinture qui se nomme l'hyperréalisme (Etats-Unis 1965-1970). Il me semble qu'
Edward Hopper en est le meilleur exemple. La banalité sociale y révèle son caractère intrinsèquement sinistre et morbide, sans issue.

L'hyperréalisme est le réalisme jusqu'à l'hallucination, selon le dictionnaire Larousse.

Courage et amitié.

Michel


Nota :

Seul le courant anarchiste libertaire français, à ma connaissance a développé l'idée de la « défense libre », sans avocat, soit l'unique façon admissible d'aller en justice. Il existe même un ouvrage sans doute maintenant introuvable dénommé « La défense libre », que la Fédération anarchiste a produit. On m'en avait prêté un exemplaire rarissime il y a longtemps. Celui qui me l'avait confié y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Il s'appelait Jacques Lesage Delahaye, avait écrit des ouvrages sur la prison (dont La guillotine du sexe), et animait une émission hebdomadaire sur Radio Libertaire - 89.4 à Paris, dénommée Ras les murs
(« la prison doit cesser d'exister ... »), radio à laquelle j'ai participé durant quelques années, aux émissions Ni dieu ni maître de Jean-Jacques Rondeau et de sa femme Catherine, et Ah bas la loi ! d'Adèle Socié. Maintenant toute la mouvance anarchiste est devenue l'un des fleurons de l'appareil policier politique, et sert aux œuvres les plus répugnantes, comme de camoufler en croisade libertaire progressiste l'occupation du nord de la Syrie et de l'Irak, par les troupes spéciales et les mercenaires européens et islamistes de l'OTAN (Rojava). Mais déjà à l'époque (vers 1996), la mouvance anarchiste parisienne était en passe d'être totalement infiltrée par les sionistes, qui en occupaient de façon évidente la tête. Maintenant, Radio Libertaire est devenue impossible à écouter tellement ses émissions sont insipides.