Lettre au Président du CRIF, au sujet de l'article paru dans Le Parisien le 16 décembre 2013, traitant de la montée de l'antisémitisme



De : Michel Dakar
Route de Barre-y-va
76490 Villequier

Le 26 décembre 2014

A l'attention de monsieur Roger Cukierman, Président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France.
39 rue Broca 75005 Paris

Objet : notre combat commun contre l'antisémitisme



Cher monsieur,

J'ai pris connaissance de l'article du journal Le Parisien en date du 16 décembre 2013 relatant un entretien que vous avez donné à un salarié de ce journal, entretien relatif à la montée de l'antisémitisme en France.

Ce sujet est de même que pour vous l'une de mes préoccupations premières, aussi j'ai décidé de participer à votre campagne de lutte contre l'antisémitisme.

Je suis particulièrement concerné par l'antisémitisme, car je suis l'un des rares authentiques sémites dans le monde, en ce sens qu'une partie de mes origines ethniques est située géographiquement dans la région de Syrie où se parle encore l'araméen qui était la langue de Jésus, araméen qui est l'une des langues sémites encore vivantes à notre époque avec l'arabe, l'hébreu à l'époque de Jésus n'était déjà plus utilisé par le peuple juif qui parlait l'araméen, mais uniquement par les prêtres pour la liturgie, comme l'est actuellement le latin, qui est une langue dite morte, l'hébreu actuel n'étant sans doute guère autre qu'une revitalisation artificielle de l'hébreu historique, comme peut l'être toute proportion gardée le grec ancien parlé par les érudits et enseigné à l'université. De plus, étant de famille chrétienne, ma souche généalogique remonte à la véritable population sémite qui existait au Proche-Orient aux temps dits bibliques, c'est à dire probablement à la population des premiers convertis au christianisme, qui étaient des juifs, réels ceux-là.

Le fait que vous attiriez les foudres d'une partie de la population européenne en tant que sémite m'inquiète inévitablement moi en tant que véritable sémite, aussi, je vous propose quelques conseils afin de réduire cette menace qui pèse, par delà de vous-même, sur les authentiques sémites, les sémites de « souche ».

Mais pour combattre efficacement l'antisémitisme, il faut tout d'abord se poser cette simple question de bon sens : «  D'où vient l'antisémitisme ? ».

A mon avis, il faut remonter au 19 ème siècle en Europe. C'est à cette époque, en raison du basculement de la société européenne vers le capitalisme, et la libéralisation politique qui fut peu à peu imposée, inhérente à l'instauration du pouvoir par l'argent (les milieux d'affaires sont antinomiques avec le type de régime monarchique traditionnel), que la population juive européenne pu gravir très vite l'échelle sociale, en environ un siècle, pour se trouver rapidement et dans tous les secteurs clés, à accaparer le pouvoir et l'argent avec les élites indigènes européennes. Ce fait devint si évident aux yeux de tous qu'il provoqua la réaction inévitable des populations indigènes, qui se sentaient peu à peu exclues des postes lucratifs.

On peut trouver aussi là l'origine de la création du sionisme. Le sionisme n'est qu'une réaction à l'hostilité des indigènes européens résistants à l'emprise des juifs sur leurs sociétés, le sionisme proposant de créer un lieu qu'on dirait de façon moderne « offshore » (par analogie avec les paradis fiscaux, les zones franches), hors d'atteinte de ces réactions populaires. Ce lieu « offshore » est la cause de l'antisionisme, l'antisionisme pouvant être défini comme la poursuite de la réaction populaire face à l'accaparement par les juifs des situations de pouvoir et d'argent, mais au niveau planétaire.

Si je me permets de « mettre les pieds dans le plat », et de nommer un chat un chat, c'est que je considère que je possède la légitimité pour le faire, car moi je suis un authentique sémite, et la montée de l'antisémitisme me concerne intimement, d'autant plus que par bien des aspects, vos agissements la favorisent, sinon la provoquent et même l'entretiennent.

On peut dire pour résumer que l'antisémitisme est la marque de la victoire en Europe des juifs européens dans leur conquête des diverses cimes de la société européenne. On peut considérer raisonnablement que l'antisémitisme est inévitable, et vous pourriez presque vous en féliciter si vous aviez ce courage, à moins de prôner la pauvreté, ce qui serait dans votre cas une révélation, car vous avez été à la direction de la banque Rothschild. Visiblement, vous ne possédez pas la virtuosité de l'église catholique avec ses moines, qui font vœux de pauvreté tout en demeurant dans ces splendides palais que sont les abbayes, et dont la propagande à double tiroirs émet comme message subliminal depuis environ deux millénaires « Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais », sans que quiconque n'y trouve à redire. Pourtant, le catholicisme n'est qu'une adaptation du judaïsme. Vous en avez donc bien perdu certaines de ses richesses originelles (Ah ! ce malheureux « Nous vaincrons par la tromperie », le roi s'est dénudé volontairement !).

Aussi, je me sens le devoir de vous donner un petit coup de pouce.

Il existe pourtant bien une manière simple de conjuguer l'antisémitisme et la réussite sociale juive. La voici.

Je vous propose que les organisations juives remarquables, en France, telles principalement le CRIF et la LICRA, promeuvent une mesure de quotas ethniques et religieux, dans tous les secteurs prestigieux et lucratifs de la vie sociale, politique et culturelle, c'est à dire au sein de la classe politique, de la haute administration, de la justice, des directions des associations, dans les médias et le show bizness, l'édition et dans tous les autres secteurs où se manifestent le pouvoir, l'influence et le profit, sans surtout omettre le secteur médical, et en prenant en compte la localisation géographique (par exemple Paris, Nice, la Creuse, le Cantal, l'Île de France …).

En voici une illustration.

Les musulmans qui représentent entre 5 à 10 % de l'ensemble de la population française se verraient octroyés cette proportion dans tous les secteurs listés précédemment.

Les juifs, qui représentent environ 1 à 2 % de l'ensemble de la population française, se verraient octroyés cette proportion.

Idem pour les français d'origine africaine, ceux d'origine des peuples nomades, asiatiques et autres.

Les français dits de « souche » (concept à préciser), se verraient octroyés peut-être de 85 % des postes prestigieux ou lucratifs.

C'est à mon sens la façon radicale d'en finir avec l'antisémitisme, qui affecte les authentiques sémites comme moi, et les sémites de vœux (ce qui m'émeut, je vous en félicite et vous en remercie, vous êtes un juste), tel vous-même, qui ressemblez à un européen de l'Est typique, il faut bien le dire (sans l'habit folklorique).

De plus, cette mesure va dans le sens que vous exprimez dans l'article du Parisien, qui est la non communautarisation, puisqu'elle favorise la mixité à tous les postes clés, ce qui est le secteur primordial où elle doit exister.

C'est aussi pourquoi je communique une copie de ce courrier aux organisations africaines (comme le CRAN), musulmanes (comme l'UOIF), aux organisations de défense des Roms et autre peuples nomades, ainsi qu'à celles qui défendent les français de « souche ».

Je me permets de souligner que cette mesure respecte la pierre angulaire de tout notre système social : l'inégalité économique, inégalité qui est son dogme sacré, le pilier unique qu'il est tabou (au sens du terme appartenant aux peuples primitifs océaniens concernant la préservation des zones de reproduction des poissons), de transformer. Aussi cette mesure a-t-elle toutes les chances d'être bien reçue. De plus elle respecte l'idée d'égalité des droits, inscrite sur les façades des édifices, et les en-têtes des documents officiels, idée qui ne remet pas en cause les écarts, les fossés, les gouffres, les abysses économiques insondables, les vides intergalactiques qui caractérisent et charpentent notre système social, béances qui constituent le lien entre individus , vide qui cimente notre société, et qui est inhérent à ce pilier unique, l'inégalité économique.

Je vous propose donc de fonder une association loi 1901 à vocation internationale pour la promotion des quotas ethniques, religieux et autres, qui pourrait être intitulée « Comité Représentatif Inter-organisations Françaises Contre l'Inégalité économique Raciale et pour l'Amitié entre les Peuples » (CRIFCIRAP).

Je me permets de soumettre à votre sagacité le fait que les événements actuels de Syrie devraient vous pousser à créer des alliances, ce qui pourrait être réalisé par le biais du CRIFCIRAP. En effet, on peut qualifier ce moment que nous vivons de temps de l'étal, c'est à dire que la période d'expansion mondiale occidentale sans limite est visiblement close (expansion occidentale qui supportait la vôtre). Le temps de l'étal est ce moment où la marée n'est ni montante ni descendante. Après le temps de l'étal, va venir le temps qu'on peut nommer trivialement du « retour de bâton », et je ne pense pas que ni votre lieu « offshore » (avec ses 300 têtes atomiques), ni vos agissements dans les lieux « inshore » (vos élevages de terroristes intellectuels stipendiés) ne puissent vous préserver de ce retour de bâton, vous avez en effet provoqué trop de souffrances indélébiles, trop longtemps, avec trop de vices et sur une trop grande échelle.

Et puis, je ne pense pas qu'il y ait de sérieuses difficultés à susciter des vocations et éveiller des intérêts sur lesquels vous appuyer, car comme pour les champignons qui poussent après l'averse, pour les vendus et les pourris, il suffit d'arroser, d'autant plus que leur milieu est précarisé, déculturé et déstructuré. Il suffit de bien garnir la gamelle et de choisir les bons éléments, ceux qui sont prêts à vendre père et mère. Cette « race » constitue un vivier inépuisable pour toutes les manœuvres turbides, comme on peut le constater avec le recrutement de « djihadistes » opéré par les dirigeants des Etats arabes du Golfe, comme le Qatar et l'Arabie Saoudite, qui sont vos alliés les plus dépendants, malgré la crainte de façade que vous exprimez envers vos amis qataris dans l'article du Parisien.

Aussi, pour comme vous dites, que l'histoire ne se répète pas, et aussi, pour préserver notre pilier unique et tabou, dont vous êtes vous-même, et certes moi aussi, des spécimens qui jouissons des avantages de son sommet toujours ensoleillé (là où il ne pleut jamais), loin de l'air malsain de sa base (là où la lumière ne pénètre pas), je vous demande de considérer attentivement cette proposition, et me tiens à votre disposition pour toute collaboration.

Ceci est ma petite contribution à l'animation de l'arène publique pour le début 2014.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie de recevoir, monsieur le Président, l'expression de mes plus respectueuses salutations.

M. DAKAR




















De : Michel Dakar
Route de Barre-y-va
76490 Villequier


Le 31 décembre 2013

A : Direction de La Poste,
La Poste S.A.
44, boulevard de Vaugirard
75757 Paris cedex 15


Madame ou monsieur,

J'ai adressé une lettre en recommandé avec demande d'avis de sa réception à monsieur Roger Cukierman, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), à son siège 39 rue Broca à Paris 5 ème, le 26 décembre 2013. Le 28 décembre j'ai réceptionné dans ma boîte aux lettres l'accusé de réception de cette lettre sans date de sa remise, sans signature et sans tampon.

Je constate que sur votre site Internet apparaît cette mention concernant cette lettre « Le courrier a été remis contre signature du destinataire ». Cette mention est mensongère.

Le prix que j'ai acquitté pour l'envoi de cette lettre inclus que l'avis de sa réception porte une date de sa remise, la signature du destinataire, dans ce cas d'un employé du CRIF, son identification, ainsi que le tampon de cette organisation, prouvant que cette lettre a bien été reçue par ce destinataire.

Je m'étonne que vous puissiez remettre à une organisation du courrier en recommandé avec demande d'avis de sa réception sans exiger une signature et un tampon prouvant sa réception, et sans dater sa remise.

Est-ce que le CRIF dispose d'un statut qui le place au-dessus du code de la Poste, des lois françaises, qu'il commande à votre entreprise ?

Je vous prie de me faire parvenir un document de La Poste S.A. prouvant la bonne réception de la lettre que j'ai adressée au CRIF, c'est à dire portant les éléments suivants : la date de la remise au CRIF de ma lettre, l'identification de ma lettre c'est à dire son numéro de recommandation (1A 052 751 1065 2), la signature du responsable du CRIF habilité à la réception du courrier, les nom et prénom lisibles et la qualité de cette personne, et le tampon du service courrier du CRIF.

Je vous informe que je rends publique cette affaire, qui peut sembler en apparence sans importance, mais qui est révélatrice, et que j'entends mener jusqu'à sa conclusion.

Je vous communique les scans couleurs de la preuve de dépôt et de l'accusé de réception de cette lettre (1 feuillet n° 2/3), ainsi que celui du relevé de ce qui figure sur votre site Internet concernant ce courrier (1 feuillet n° 3/3).

Dans l'attente, je vous prie de recevoir, madame ou monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

M. DAKAR

Pièces jointes : 2 feuillets, numérotés 2/3 et 3/3.

LRAR n° 1A 038 193 3979 8