Les trois conditions sine qua non pour que l'horreur existentielle cesse pour l'espèce humaine.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène, en voie de dislocation rapide, le 29 juillet 2019.

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 Entre Saint Pierre en Port et les Grandes Dalles, près de Fécamp



Les trois
conditions sine qua non pour que l'horreur existentielle cesse pour l'espèce humaine.

Il s'agit d'élever le niveau de la réflexion et du débat informel, entre stratégielogues et autres géopolitiquologues, et de sortir de leurs montages savants sur les grands mouvements globaux vus par leur science holistique, la même vision étriquée, simplette, répétitive, depuis des milliers d'années, qui ne mène qu'au néant dont on approche maintenant à grand pas, depuis le fameux Sun Tsu ( - 2500 ans ), mais il y en a bien d'autres, même de la même époque, dont l'Arthasastra indien ( - 2300 ans ), et plus proche de notre époque, Le Prince de Machiavel, Le Bréviaire des politiciens de Mazarin, L'Homme de cour de Gracian etc ...


Première condition sine qua non.

Tant que l'égalité réelle entre humain ne sera pas établie, inculquée, et défendue, on continuera de bâtir l'enfer qu'est devenue la planète humaine. Il n'y a pas d'issue tant que le régime politique et économique ne se fonde
pas sur l'égalité réelle. Cela signifie qu'il faut éliminer radicalement tout individu ayant des tendances même non mise en œuvre à la domination, à l'accaparement, à la manipulation. Le crime suprême et son châtiment est constitué par la domination, l'accaparement et la manipulation.

C'est aussi cette seule condition qui permet que se développe l'individualité et la coexistence du collectivisme et de l'individualisme, soit la liberté dans la solidarité.

L'horreur existentielle de l'actuel régime, qui est unique sur la planète (le même en Sionoccident, Russie, Chine, Iran et autres), est bien illustré par deux création intellectuelles, un livre de Günter Wallraff « Parmi les perdants du meilleur des monde » (2009), et un film de Jean-Louis Bertucelli « L'Imprécateur » (1993).


Seconde condition sine qua non.

Concernant les animaux, les plantes, toutes les autres formes de vie qu'humaine, mais aussi le biotope ou environnement, ce qu'on nomme comme étant la nature, il faut établir que rien ne nous appartient, et que vu notre évidente supériorité intellectuelle sur toutes les autres formes de vie et au-delà, nous n'avons que des devoirs, ceux de préserver leur existence et leur bien-être, de favoriser leur évolution, de maintenir l'harmonie, la plénitude, le bonheur.

Comme le disait
Tolstoï, tant qu'il y aura des abattoirs il y aura des guerres.

Il n'y a pas plus ignoble que l'élevage, car il est impensable d'élever des animaux pour ensuite les tuer, de même pour les plantes.

L'insensiblité vis-à-vis des êtres plantes et encore quasi totale, et elle n'a été publiquement brisée que dans deux créations artistiques à ma connaissance, l'une est le film de Louis Malle, Blackmoon, où les herbes crient quand on les piétinent, l'autre le documentaire Ayurveda, où le serviteur qui cueille une plante à la demande d'un médecin indien s'excuse de la faire souffrir et de lui ôter la vie.


Troisième condition sine qua non.

Cette dernière est la plus difficile à exposer et aussi la plus cruciale.

Elle est illustrée par le livre d'Alexandra David Neel « Mystiques et magiciens du Tibet », Plon 1929.

Le Tibet, le peuple tibétain et la culture tibétaine étaient avant leur destruction totale par la Chine communiste poursuivie par l'actuel régime pseudo communiste, mais hyper capitaliste et hyper occidentalisée, le laboratoire mondial de la recherche humaine existentielle radicale, unique et indépassée de tous les temps.

C'est dans ce seul livre qu'Alexandra David-Neel est parvenu à approcher et à traduire et à transmettre l'essence de cette recherche, un livre qui peut paraître secondaire au regard d'autres en apparence bien plus doctes qu'elle a commis.

Pour résumer, la recherche existentielle de l'élite religieuse tibétaine rejoint celle des anciens grecs de l'époque de l'épanouissement intellectuel d'Athène.

Cette recherche étant de s'échapper du solipcisme, soit d'être dans le réel, de connaître le réel, comme si cela était le problème essentiel de l'espèce humaine, problème que ne connaissent pas les autres formes de la vie, comme si les facultées intellectuelles sur-développées de l'espèce humaine la coupaient du réel, de la vie.

Toute la science des mystiques et magiciens du Tibet revennait à être libéré de l'illusion.

Quel programme mystérieux et demandant tant d'efforts. Il y a matière à méditer.

Il faut reprendre cette recherche. Un premier pas possible est de se servir de cet ouvrage d'Alexandra David-Neel.

L'unique trace exploitable de l'ancien Tibet et de ses richesses intellectuelles subsistent grâce à l'oeuvre d'Alexandra David-Neel, cette œuvre étant la continuation du Tibet ancien, un socle permettant de bâtir une humanité viable.

Bizarrement, il faut chercher les travaux d'occidentaux, tel Alexandra David-Neel pour le Tibet, et Max Kaltenmark pour le taoïsme chinois, pour retrouver les richesses existentielles sans prix élaborées dans l'ancienne Asie, alors qu'elles ont totalement disparu dans l'actuelle, le Tibet ayant été entièrement et définitivement dévasté par la Chine, et la Chine s'étant transformée définitivement en un plagiat vulgaire de l'Occident.