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Les
think-tanks, l'un des principaux facteurs de la perte de la
capacité prospective de l'Occident. Texte de Michel
Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier
province de l'ex-France, colonie de l'Empire Israélo-US
en voie de désintégration, le 18 juin
2018.
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Le think-tank est une sorte de cénacle de
création récente, dont l'objet est la réflexion
scientifique sur des sujets d'intérêts globaux
avec une orientation prospectiviste.
Les rapports que
rendent les think-tanks sont utilisés pour prendre des
orientations en politique générale ou dans des
domaines particuliers de la politique générale,
c'est à dire que les think-tanks sont des aides à
la décision.
Les think-tanks servent à
prévoir, car gouverner est prévoir, et dans le
contexte unique humain qui est la guerre perpétuelle,
ces cénacles servent à vaincre.
Les
think-tanks sont donc ni plus ni moins que des armes de
guerre.
Il existe deux sortes de think-tanks en
Occident, les think-tanks inféodés aux lobbys
spécifiques à certains domaines économiques,
et ceux inféodés au lobby ethnique suprématiste
unique.
Dans les deux cas, ces think-tanks ne peuvent
servir à établir une mise en perspective
temporelle des rapports de forces, car toute démarche
scientifique doit être libre de toute attente de ceux
qui commanditent cette recherche, où, autrement dit, on
ne peut mener une recherche scientifique si on a défini
à l'avance le résultat de la recherche.
Dans
le cas de think-tanks occidentaux, le résultat de toute
recherche est la victoire des commanditaires des think-tanks.
Il est hors de question pour un think-tank occidental de
présenter un rapport concluant à autre chose
qu'à la victoire des commanditaires.
Il s'agit
donc d'une démarche anti-scientifique, qui n'est que
l'arrangement d'un cheminement logique pour aboutir à
un résultat prévu à l'avance.
Et
c'est à partir de cette pensée biaisée
que les politiques des puissances
économiques et de la puissance suprématiste
ethnique unique sont fondées.
On en constate le
résultat avec l'enlisement progressif de ces
puissances, un enlisement qui voit peu à peu et
inexorablement s'enfoncer dans le néant les corps de
ces puissances, probablement jusqu'à leur totale
disparition.
On peut espérer que l'équivalent
de ces cénacles vénaux, mercenaires, pseudo
rationnels, pseudo intellectuels, voire de mentalité
religieuse et superstitieuse, russe, chinois, iranien, syrien,
indien et autres, procèdent autrement, en plaçant
l'intérêt global des humains, et au-delà,
de la vie entière, comme objectif prioritaire, c'est à
dire en adoptant une philosophie de l'existence du type ni
vainqueur ni vaincu, et sans but préétabli à
atteindre, comme dans l'authentique et systématiquement
dévoyée théorie de Darwin, qui n'a rien à
voir avec l'idée de survie des soi-disant
meilleurs.
Les chinois sont pourtant bien placé
pour le faire, avec leur culture imprégnée du
taoïsme, qui est une pensée sensible à la
totalité de l'existant, dépassant les
antagonismes, dépassant l'idée même de
finalité.
Mais tout se perd, même les
découvertes sans prix de la Chine antique, comme est en
train de se perdre le darwinisme, qui n'est qu'une version
scientifique du taoïsme.
Mais on peut toujours
espérer, car on dit que l'espoir est ce qui disparaît
en dernier.
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