Les mains dans le merde jusqu'au cou, point
d'étape. Religion, politique globale, politique
locale, psychologie fondamentale.
Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de
dépeçage de l'Empire ex-mondial israélo-US,
nécrogène, en voie de dislocation
rapide,
le 26
septembre
2019.
http://www.aredam.net/les-mains-dans-la-merde.html
Mante religieuse femelle dans le haut d'un
pêcher, Villequier, le 19 septembre 2019
Les
mains dans la merde jusqu'au cou, point d'étape. Religion,
politique globale, politique locale, psychologie
fondamentale.
Comme pour tous les marins de
tous les temps, régulièrement, il faut faire
le point pour savoir où on en est sur la route.
1
- Religion
Visionnage du film de Martin Scorsese, La
dernière tentation du Christ, 1988, qui sans que sans
doute l'auteur l'ai recherché, du moins consciemment,
expose la réalité de l'univers juif, une
démence collective, dont seule une démence au
moins aussi extrême, celle du Christ, offre l'illusion
d'une échappatoire. Et c'est cette échappatoire
qui s'est répandue comme un immense coulée
de plomb sur l'univers mental humain, de l'Occident à
l'Afrique et aux Amériques. Un film à voir
absolument. Il permet de comprendre la démence
religieuse en général, et le cas particulier
tout aussi extrême de démence collective de
l'ex-Tibet, très bien décrit par l’œuvre
d'Alexandra David Neel, une démente escroc elle-même
dont la réalité est clairement exposée
par sa malheureuse gouvernante qui l'a supportées
à la fin de sa vie, Marie Madeleine Peyronnet,
dans son livre Dix ans avec Alexandra David Neel, Plon 1973,
il fallait bien une fille de commandant des Bataillons
d'Afrique, les fameux bataillons disciplinaires « Bat
d'Af » (lire Biribi de
Georges Darien) mis en place pour briser les plus
fortes têtes, pour supporter une telle folie, comme
dans le cas du Christ qui a créé une folie au
moins aussi extrême pour supporter la folie juive et
penser pouvoir respirer plus librement. La folie juive ou
celle religieuse générale est illustrée
par un texte de Gilad Atzmon La fin d'Israël, figurant
en annexe de ce texte. Tant qu'à faire, il reste à
visionner les autres films plus ou moins récents
réalisés sur le Christ dont celui soit disant
scandaleux de Mel Gibson.
2 - Politique
globale
Phénomène surprenant, il
devient indifférent de suivre le développement
jour après jour, sans ne rien manquer, des événements
mondiaux. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, au
contraire, mais c'est que cela se répète,
invariablement. C'est le même disque qui repasse sans
arrêt, et en plus de plus en plus vite. C'est ce
qui s'appelle vraiment tourner en rond, et à chaque
tour, le rythme s'accélère. Ce qui apparaît
aussi, c'est que hormis de très rares exceptions, il
n'y a plus rien de personnel dans ce qui s'écrit sur
les sujets mondiaux. A ma connaissance, il n'y a qu'un seul
espace de publication qui le fait, et que je ne nommerai
pas. La répétition et la
dépersonnalisation, l'être humain devient
d'évidence une machine, car répéter et
être privé de personnalité, c'est être
une machine. Et qu'est-ce qu'une machine ? C'est un
non-être, car quoique disent ceux qui sont très
avancés dans la voie de devenir des machines,
l'intelligence artificielle n'est pas l'intelligence, les
robots ne vivent pas et ne sont pas des personnes. Les
êtres vivants sont en train de disparaître. La
mante dite religieuse dont j'ai placé la photographie
au début du texte disparaîtra aussi. Elle est
magnifique. Dommage.
Au fond, ce à quoi nous
assistons, c'est à la disparition de la vie.
3
- Politique locale
Il est indispensable pour avoir
une appréhension globale de la réalité
d'en avoir une approche « holistique »,
soit depuis le niveau très local jusqu'au niveau très
global, et dans toutes les autres dimensions. Ce niveau
très local est ici documenté sur ce
sommaire : http://www.aredam.net/sommaire-publications-procedures-calme.html
Ce qui ici permet
cette approche très locale d'exister est une série
d'exactions commises par des potentats locaux (des
politiciens et des fonctionnaires) à l'encontre de ce
qu'ils considèrent, à juste titre, comme un
manant, avec le problème que le manant est certes un
manant, mais aussi dans un aquarium, de l'espèce des
poissons combattants, ceux qui attaquent même leur
image dans la vitre de l'aquarium, et qu'il partage la même
devise avec certains milieux aquatiques vivotant dans la
Piscine, celle d'aller jusqu'au bout, et jusqu'au bout,
c'est jusqu'au bout, même à un nanomètre
du but ce n'est pas jusqu'au bout. Minable est le mot qui
vient pour résumer le niveau très local, et
qui renvoie par extension à ce qui doit sûrement
être de même au niveau très global.
Politiciens, fonctionnaires, juges, avocats et autres
journalistes, huissiers, et j'en passe, cela rappelle la
réflexion du héro du film sur la Stasi, La vie
des autres, faite à l'ancien ministre de la sécurité,
et c'est des gens comme vous qui dirigez des
pays.
Que
dire que de toute façon on se retrouve pris malgré
soi dans leurs petits complots minables fomentés par
des minables qui cherchent à déboulonner
d'autres minables pour s'accaparer le gâteau bien
gras, bien sucré, bien parfumé, et se faire
sucer sa misérable petite quéquette par la
secrétaire qui vient vous l'apporter. Beuarc !
La
bande à Micron qui pousse le résidu local de
la bande à Fabius dans la poubelle de l'histoire,
avant de l'y rejoindre.
Voici l'illustration de la
mode « epsteinienne » (de Jeffrey
Epstein, en charge par certains services, dont celui
israélien, de trouver des moyens de pression pour
tenir des puissants), récente et de couleur locale :
https://www.lepoulpe.info/
Est-ce fabriqué par le renseignement
intérieur ? Le lanceur d'alerte barbouzard
mâtiné d'un service garantissant la délation
anonyme et bénévole, économisant les
primes d'indics …
Existe-t-il encore des
journalistes qui n'appartiennent pas aux services
d'espionnage de la population et de guéguerres
internes entre réseaux d'avides de pouvoir ?
Dans
le cas local, Paris-Normandie et Le Courrier cauchois
devraient-ils porter en en-tête le sigle de la
DCRI ?
Et ça crapote, et ça
fermente, et la crasse intérieure suinte et
empeste.
Ce site (lepoulpe.info), expose au grand
jour la « nouvelle vague », les
gueules de raies des services à l'allure de
justiciers publics, dans la langue de bois pourri, « lanceur
d'alerte ». Jeunes et complètement blets.
A découvrir (conditions spéciales d'abonnement
pour chômeurs au RSA et sans domiciles).
Bon,
ce qui est plus intéressant est de voir qu'il y a
encore en vie une partie, très réduite, mais
existante, de la population qui résiste, qui a le
sens de sa dignité, et qui conserve sa
lucidité.
Mais pour combien de temps ?
4
- Psychologie fondamentale.
On peut se poser le
problème du pourquoi cela tourne comme cela, depuis
des dizaines de milliers d'années, voire depuis
toujours, car il n'y a pas de préhistoire, il n'y a
que l'histoire et pas de séparation entre un moment
qui serait l'histoire et un autre moment qui ne serait pas
l'histoire, et aussi que l'histoire est sans commencement et
sans fin, comme la vie, l'Univers, et que l'histoire est une
continuité, et qu'il n'y a pas de rupture entre
l'énergie-matière, les animalcules, les
plantes, les insectes, les animaux et l'homme, que tous
font
partie de l'histoire, et que tout est sous-tendu par le
lien, le lien étant ce qui dans l'histoire a
préexisté à ce qu'on comprend comme
étant l'Univers.
Cela m'est apparu récemment
avec mes animaux, surtout avec l'un, qui manifeste une
terreur intense quand je le sors de son enclos territorial,
j'ai fini par comprendre pourquoi.
Le territoire est
la racine qui relie à l'Univers. Perdre le territoire
est perdre le lien avec l'Univers, et cela provoque une
terreur intense.
Dans la nature, c'est à dire,
sur l'espace de la planète non-soumise à
l'être humain, il n'y a pas un seul lieu qui ne soit
sous la juridiction d'un animal, il n'y a pas un seul espace
non-occupé, de libre, dès qu'il y en a un, il
devient approprié. Chaque animal possède son
territoire, soit son lien avec l'Univers. Les SDF, humains
ou animaux sont voués à disparaître.
Mais
ce qui est intéressant c'est l'angoisse existentielle
qui est ressentie en cas de menace ou de perte du
territoire, soit de rupture du lien d'avec l'Univers.
C'est
cette angoisse, qui est tellement atroce
qu'elle
est entièrement refoulée, dont personne n'a la
conscience, mais qui existe dans tous les êtres, même
les plus infimes, qui guide les actions humaines, et qui
oblige à la répétition et à
l'enfermement que l'on peut constater.
Le remède
est donc, comme on le sait en psychothérapie, de
prendre conscience de cette angoisse, pour ne plus en
devenir la marionnette.
Ce n'est pas étonnant
que pour certains humains c'est les animaux qui les font
vivre, car ces humains ressentent très fort le besoin
d'un lien à l'Univers, et que les animaux ne sont pas
en voie d'être amputé de ce lien comme les
humains le sont. A travers les animaux, ces humains
fortifient leur lien à l'Univers.
C'est très
grave comme cela l'est actuellement, de déraciner les
gens, de les priver de territoire, comme le veut la
mondialisation, ou l'anti-nationalisme, car l'être
humain a comme tous les êtres le besoin du lien
territorial, et que le priver du lien territorial revient à
en faire un non-être, une machine, mais peut-être
est-ce cela que ceux qui prônent le mondialisme
veulent, car eux-mêmes sont déjà privés
du lien à l'Univers et ils veulent aussi rendre les
autres encore reliés, comme eux, des machines, des
non-êtres. Il n'est pas non-plus étonnant que
les concepteurs de l'idéologie mondialiste soient les
néoconservateurs américains soit pour la
majorité, sinon pour tous, des juifs. Cela révèle
la transformation que le judaïsme opère sur
l'individu, qui devient un non-être, une
machine.
Annexe :
Note
préliminaire de Michel Dakar :
Gilad
Atzmon est l'un des très rares juifs qui parvient à
s'extraire du judaïsme. Les juifs qui tentent de
s'extraire du judaïsme doivent être soutenus.
La
fin d’Israël, de Gilad Atzmon − Le 12
september 2019 − Source Unz
Review
La
leçon à tirer de l’impasse politique
israélienne actuelle est qu’Israël est en
train d’imploser, de se disperser en ses différents
éléments qu’il n’a jamais réussi
à intégrer en une unité. Le schisme ne
vient plus de la dichotomie quotidienne entre juifs
ashkénazes et juifs arabes (alias séfarades) ;
cette division est à la fois idéologique,
religieuse, spirituelle, politique, ethnique et culturelle.
Cela ne vient pas non plus d’une décomposition
entre la gauche et la droite, les juifs israéliens
étant politiquement de droite même lorsqu’ils
prétendent être « de
gauche ».
Bien que certaines des voix critiques les plus acerbes de la
politique israélienne et du fondamentalisme juif
soient des Israéliens (comme Gideon Levi, Shlomo
Sand, Israel Shamir et d’autres), il n’existe
plus aucune gauche politique israélienne. La
politique israélienne se divise maintenant en de
nombreux électeurs d’extrême droite et de
nombreux faucons ordinaires. Le parti Arab
Joint List
est
pratiquement le seul parti de gauche à la Knesset
israélienne. Cela ne devrait plus surprendre
quiconque. La gauche juive, comme je l’affirme depuis
de nombreuses années, est un oxymore ; la judaïcité
est une forme d’identification tribale alors que la
gauche est universaliste. Les « tribaux »
et
les « universalistes »
sont
comme l’huile et l’eau, ils ne se mélangent
pas très bien.
Ce qui est particulier dans la division
politique israélienne, c’est que les Israéliens
sont plus unis que jamais dans leurs croyances nationalistes
et dans la primauté de leurs caractéristiques
juives. Pourquoi, si les Israéliens sont si unifiés,
personne ne peut former un gouvernement dans leur soi-disant
« État juif »
?
Avigdor Lieberman, un ancien allié
enthousiaste de Netanyahou et lui-même un nationaliste
juif radical, a plongé
hier la politique israélienne dans l’impasse.
Il a soutenu que les élections avaient déjà
été décidées : « Le
bloc ultraorthodoxe et messianique atteint 62-61 sièges. »
Le chef nationaliste et enragé d’Yisrael
Beiteinu a dit : « S’il n’y
a pas un taux de vote d’au moins 70% à Gush Dan
et Sharon, le gouvernement Halakha
sera établi ».
Fondamentalement, Lieberman veut dire qu’à
moins que les Israéliens laïcs de Tel-Aviv ne se
rendent aux urnes, ils devraient s’attendre à
vivre dans un état Halakha
sous un gouvernement Netanyahou d’extrême
droite. Lieberman semble détenir la clé de la
stabilité politique d’Israël. Bien que lui
et Netanyahou soient des jumeaux idéologiques en ce
qui concerne la sécurité israélienne et
les questions nationalistes, les deux sont d’âpres
rivaux qui se battent agressivement l’un contre
l’autre. Netanyahou sait depuis quelques années
qu’en l’absence d’un gouvernement
d’extrême droite fort, il peut s’attendre
à passer quelque temps derrière les barreaux,
une histoire
qui est devenue courante pour les principales
personnalités politiques israéliennes. Les
partenaires naturels de Netanyahou sont les partis d’extrême
droite et les partis orthodoxes. Sur le plan idéologique,
Lieberman devrait également se sentir à l’aise
au sein d’une telle coalition politique, mais il a
pris une décision politique cruciale, essentielle
pour sa survie politique. Il y a quelque temps, il a compris
que sa base politique d’origine, les immigrants juifs
de l’ex-Union soviétique, dont beaucoup sont à
peine juifs et soumis à une terreur rabbinique
constante, considèrent les partis juifs orthodoxes
comme leurs ennemis ultimes. Beaucoup de ces juifs russes et
ukrainiens occupent des positions politiques d’extrême
droite, mais considèrent aussi les rabbins comme une
menace imminente pour leur survie.
Théoriquement, Lieberman pourrait
négocier une énorme coalition avec Netanyahou
au sommet, rejoint par Blue and White
(Kachol Lavan) et ses trois marshals de droite, le propre
parti de Lieberman et probablement le parti travailliste.
Une telle coalition détiendrait environ 80 sièges
à la Knesset, plus qu’assez pour soutenir un
gouvernement fort, mais cette coalition refuserait de
garantir l’immunité de Netanyahou.
Netanyahou parie plutôt sur un
gouvernement religieux d’extrême droite avec une
faible majorité, un gouvernement qui ne tiendra
peut-être pas très longtemps, mais qui
permettrait au premier ministre de gagner plus de temps pour
éviter la prison.
Ce conflit au cœur de la politique
israélienne est une fenêtre sur l’État
juif et ses peurs. Israël est rapidement en train de
devenir un état juif orthodoxe. Les juifs orthodoxes
d’Israël sont le groupe qui croît le plus
rapidement dans le pays. Ils sont également la
population la plus pauvre du pays, 45
% d’entre eux vivent en dessous du seuil de
pauvreté dans des communautés isolées.
D’ordinaire, on s’attendrait à ce que les
pauvres soutiennent la gauche, mais les juifs israéliens
de la Torah sont des nationalistes enragés et
apportent ouvertement leur soutien à Benjamin
Netanyahou et à son parti.
Le professeur
Dan Ben-David de l’Université de Tel Aviv a
récemment averti qu’Israël pourrait cesser
d’exister d’ici quelques générations.
Il a souligné le taux de natalité étonnamment
élevé parmi les juifs ultra-orthodoxes et a
prédit que, selon les tendances actuelles, ils
représenteront 49% de la population d’Israël
d’ici 2065. Les partis ultraorthodoxes sont destinés
à dominer la Knesset d’ici une génération
ou moins. Ben David prédit que leur dépendance
à l’égard du système de
protection sociale israélien entraînera un
déclin rapide de l’économie israélienne.
Cette situation est suffisamment préjudiciable sur le
plan économique et est aggravée par le refus
de la plupart des écoles rabbiniques d’intégrer
des matières occidentales standard comme les
mathématiques, les sciences et l’anglais dans
leur programme de base. Par conséquent, Israël
éduque un pourcentage croissant de sa population
d’une manière qui ne lui permet pas de
contribuer aux besoins d’une société de
haute technologie qui est plongée dans un conflit
pour sa survie.
L’image qui se dégage de tout
cela est particulière. Alors qu’Israël
devient de plus en plus juif et fondamentaliste dans son
ethos nationaliste et religieux, il est aussi devenu plus
divisé sur tout le reste. Les immigrants russes
trouvent impossible de vivre aux côtés des
ultraorthodoxes et vice versa. L’enclave laïque
de Tel-Aviv s’est engagée à voir sa
métropole comme une extension de New York. La gauche
israélienne s’est transformée en une
unité de la hasbara
LGBT. Elle ne montre pratiquement plus aucun intérêt
pour le conflit israélo-palestinien. Les colons juifs
adhèrent au concept d’une « solution
à deux états juifs ».
Ils veulent voir la Cisjordanie devenir une terre juive. Les
Juifs orthodoxes ne se préoccupent guère de
ces questions politiques. Ils savent bien que l’avenir
de l’État juif leur appartient. Tout ce qu’ils
ont à faire, c’est de soutenir une minorité
juive séculière productive pour qu’elle
leur serve de vache à lait. En plus de tout cela,
nous sommes confrontés aux guerres de survie de Bibi
qui menacent de dégénérer à tout
moment en un conflit mondial.
Compte tenu de tout cela, les Palestiniens
sont en relativement bonne forme. Ils ont simplement besoin
de survivre en attendant. Car Israël semble être
l’ennemi le plus féroce d’Israël.
Gilad Atzmon
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