Michel Dakar
Paris, le 11 janvier 2006
LRAR n° 2063 2597 2FR
M. le Procureur de la République de Paris,
Votre référence : P05 339 08058/4
Objet : Votre enquête préliminaire ouverte par vous-même, à mon encontre ; deux points.
Monsieur,
Point n°1
Vous avez fait censurer mon site internet <codeig.net>, qui traite de l'association CODEIG, que je préside, association dédiée à l'éradication de l'esprit génocidaire et raciste officiel, en se saisissant, entre autres, de l'actuel génocide légal, en cours en Palestine, exercé par les Juifs sionistes sur les Palestiniens.
L'accomplissement matériel de cet acte de censure est le fait de l'hébergeur de mon site <codeig.net>, la société « Digital Rural Informatique » (DRI ; http://www.dri.fr ), société installée à Rouez-en-Champagne (Sarthe-72), par la main de son responsable, qui reste volontairement dans l'anonymat, malgré mes demandes répétées à son égard, d'identification.
Je constate que cette action de censure est opérée sans qu'un document officiel de votre part, une notification, ne me soit parvenue.
Le responsable anonyme de la société DRI n'a même pas daigné répondre à ma demande de transmission de l'ordre que vous lui auriez donné, de censurer le site <codeig.net>, ce qui me laisse supposer qu'il aurait agi sans même avoir en sa possession un document légal émanant de votre service.
Je vous demande de me communiquer en retour, une notification de votre ordre de censure du site <codeig.net>.
Point n°2
L'état psychologique de votre nouveau supplétif policier, le dirigeant de DRI.
Le responsable anonyme de la société DRI, qui collabore manifestement sans rechigner, avec votre service de police de répression politique à Paris, service nationalement renommé, dénommé après son troisième changement de nom en trois ans : « Brigade de répression de la délinquance contre la personne » sis 122/126 rue du Château-des-Rentiers, à Paris 13 ème , expose un comportement correspondant à ce qu'on peut qualifier d'état de rupture nerveuse.
Il est vrai que voir sa pratique de pourvoyeur de support d'information ravalée au pire à celle de donneur de renseignements à la police politique, laquelle est une sorte d'inquisition moderne, n'est guère moralement enviable, et au mieux, comparable à celle d'un banal limonadier, qui pour être autorisé à exploiter sa clientèle, renseigne la police sur son compte.
Il semble toutefois que ce responsable, qui n'ose même révéler son nom, autrement dit, qui a honte de lui-même, apprenne son nouveau rôle avec zèle, et commence à y trouver du plaisir, puisque depuis peu, il me fait « la morale », comme n'importe quel policier envers un prévenu dans un commissariat.
Je vous demande de prendre vos dispositions afin que votre nouveau supplétif, Monsieur X, de DRI, tienne sa place, et continue d'accomplir correctement sa fonction originelle de pourvoyeur d'espaces sur l'Internet.
Dans l'attente de votre notification, dont l'absence entacherait de nullité la présente procédure, je vous prie de recevoir, Monsieur le Procureur de la République , l'expression de mes respectueuses salutations.
M. DAKAR
Nota : ce présent courrier fait partie du dossier de votre actuelle procédure à mon encontre, et du dossier de l'affaire CODEIG c/ Ministère public, en appel en civil, (réf ; 05/19027, à la 1 ère chambre de la Cour d'appel de Paris).
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