Le vent reprend ses tours après la défaite historique du conglomérat des sociétés financières et industrielles occidentales en Syrie. Recherche sur l'être hors système, sur l'évolution de la mentalité au-delà de l'esprit de système, sur une nouvelle science de l'esprit, l'a-systémique.
Quatre notes liminaires
A qui s'adresse ce texte ?
Ce texte s'adresse à ceux qui désirent changer la société, l'homme, car après avoir passé près d'une vingtaine d'années sur le terrain politique en France, et particulièrement à Paris, dans les milieux dits progressistes révolutionnaires, j'ai constaté que ceux-là même qui désiraient changer l'ordre de la société ne savaient pas comment se changer eux-mêmes, c'est à dire qu'ils ne savaient pas comment commencer par eux-mêmes, et même plus, qu'ils ne se posaient même pas cette question essentielle, et n'avaient même pas conscience d'être eux-mêmes entravés par les mêmes mécanismes qui entravent la société et interdisent son évolution, et encore plus, qu'ils n'avaient pas conscience de l'existence de ces mécanismes fondamentaux, opérant à la fois sur l'ordre social et sur la structure intime des individus, dont sur celle des révolutionnaires. Force est de constater l'échec des mouvances progressistes et révolutionnaires, égalitariste, communiste et anarchiste. Une réelle évolution sociale doit articuler à la fois le plan global social et le plan individuel intime. L'évolution (ou révolution durable) qui est le véritable but de toute révolution, doit s'opérer à la fois sur ces deux plans. C'est pour que d'autres entreprennent ce type de recherche que ce texte a été élaboré. C'est un texte de recherche, qui n'avance pas de vérité intangible. Tout ce qui y est affirmé doit être dépassé. Ce texte n'espère pas plus ne constituer qu'un pas en avant sur le chemin de l'évolution.
Exposé succinct de l'objet de ce texte.
Discerner et analyser les mécanismes qui ont mis en échec toutes les tentatives pour s'écarter de la route qui nous a menée à ce point de chute, dans le but de se libérer de ces mécanismes et de pouvoir évoluer vers d'autres comportements.
Les raisons de la diffusion de ce texte, incluant sa traduction progressive en langue anglaise au fur et à mesure de son élaboration, sans attendre que ce texte soit terminé.
D'une part, le temps apparaît maintenant comme compté. Chaque instant où il est encore loisible d'effectuer un travail de réflexion - hors de toute nécessité immédiate de survie - sur les causes fondamentales qui nous mènent à notre chute et de diffuser ce travail, doit être considéré comme précieux, et utilisé. Il faut donc aussitôt une partie de ce travail réalisé le diffuser, même si tout cela n'est qu'une ébauche, dans l'espoir que d'autres qui effectuent un travail similaire en tirent profit.
Il faut aussi le diffuser impérativement en langue anglaise, car il concerne l'ensemble de l'humanité et la langue française limite bien trop le nombre de ceux qui pourraient être apte à le recevoir et à le comprendre. De plus, la situation de la France est mondialement spéciale, en raison de son occupation particulièrement prégnante par un groupe fanatiques sectaires, dominateurs et expansionnistes, élitistes, rétrogrades, archaïques et xénophobes et endogames, qui contrôle l'intégralité de l'activité de la vie intellectuelle française, tarit, dégrade, avilit et stérilise toute création et recherche, persécute et éradique ceux exposent au jour son existence, analysent ses caractères, dévoilent l'étendue de son emprise et de son asphyxie sur tous les domaines de la vie sociale française. Le sujet même de ce texte porte directement atteinte à ce groupe, qu'il est impossible même de nommer dans cette note liminaire, car ce groupe spécial porte en soi les traits caricaturaux grotesques qui conduisent l'humanité à sa perte.
Œuvres de référence relatives à ce texte :
Theodore Kacynsky : Manifeste : L'avenir de la société industrielle (voir bibliographie).
Film « Sleepwalk » Sara Driver 1985.
Première partie
Sommaire de la première partie.
1 - Préambule : l'enjeu de ce texte.
2 - L'après défaite de Syrie.
3 - Recherche en ce qui concerne l'état que La Boétie a intitulé la « servitude volontaire », et ce qui interdit une évolution de cet état.
4 Généralité sur la « double contrainte » (cas particulier de communication paradoxale) ; découverte de Gregory Bateson, son cadre général : les niveaux multiples de communication, ses corollaires : l'insertion dans l'imaginaire, la culpabilisation, l'inversion des rôles de victimes et de criminels, les communications tronquées, l'invention d'événements imaginaires. L'élément majeur de tout système social hiérarchique : la victime ultime, le rôle de la femme, la criminalisation des femmes. Série de cas exemplaires de communication paradoxale, de double contrainte : judaïsme, christianisme, freudisme, islam, holocauste des juifs par les nazis, l'antisémitisme …
4 - 1 Un exemple essentiel de communication paradoxale, de double contrainte, le judaïsme et son avatar suivant, le christianisme.
4 - 2 L'islam
4 - 3 La théorie de l'évolution de Darwin, en tant que système, la théorie de la double contrainte en tant que mécanisme fondamental de l'évolution de la société humaine, ou, plutôt, de sa non-évolution.
4 - 4 L'observateur observé par lui-même, le lien entre le microcosme et le macrocosme.
a) Psycho infantilisme (psychose infantile).
b) L'illustration significative de la « double contrainte » découverte par Gregory Bateson dans un exposé sur l'école de Palo Alto et l'analyse systémique ( http://www.aredam.net/palo-alto-bateson-directpvs.html ).
c) Problèmes concrets qui se posent à ceux, qui comme l'auteur de ce texte, s'avancent dans de type de recherche.
d) Un aspect de cette recherche n'a pas été traité par Bateson, c'est l'un des procédés majeurs d'amputation, de mutilation utilisé de façon à interdire l'évolution de l'individu vers la maturité, c'est à dire d'interdire à l'individu de devenir autonome par rapport à la famille et plus largement par rapport au corps social. Ce procédé majeur est celui de l'amputation de sa capacité à jouir, ce qui se traduit par l'incapacité à aimer, à faire l'amour, à faire la fête, à donner et à recevoir, à vivre en communauté, à être en groupe.
e) Le temps presse, il n'y a pas un moment à perdre pour l'avancée dans cette démarche.
f) Effets sociaux policiers recherchés de la double contrainte : la culpabilisation, l'inversion des rôles de victimes et de criminels, les communications tronquées, l'invention d'événements imaginaires. L'élément majeur de tout système social hiérarchique : la victime ultime, le rôle de la femme, la criminalisation des femmes.
5 - Le système social humain considéré en tant qu'entité vivante autonome : ses tendances profondes.
6 - Deux exemples révélateurs d'applications modernes du procédé d'injonction paradoxale, l'holocauste et les visites domiciliaires de la police politique française.
6 - 1 La religion holocauste.
6 - 2 Les visites domiciliaires de la police politique française.
7 - Énumération
de quelques traits comportementaux typiques des personnes victimes
des procédés de la double contrainte, ou d'injonction
paradoxales :
a) L'enfermement dans la répétition.
b)
Incapacité à s'isoler, à s'autonomiser du
groupe.
c) Exemples de pratiques sociales de châtiments
usant des effets de la double contrainte.
d) les addictions.
8 - Pourquoi il est illusoire de lutter contre l'empoisonnement généralisé de la biosphère terrestre ?
9 - Relation entre l'injonction paradoxale ou double contrainte, le syndrome dit de Stockholm rencontré chez les personnes victimes de prise en otage, et le processus de l'identification de l'enfant avec les parents.
10 - L'erreur de Guantanamo et la réussite des procès de Moscou.
11 – Conclusion de cette première partie de ce texte.
Annexe :
Références bibliographiques
1 - Préambule : l'enjeu de ce texte.
Il est devenu enfin clair que personne ne commande, ne dirige la communauté humaine, ce qui se manifeste par l'impossibilité de sortir de la voie sur laquelle elle s'est engagée et qui mène au désastre général que personne ne peut plus ignorer. La communauté humaine est enfermée dans la prison d'un système, une entité organisationnelle impersonnelle, une mécanique, qui fonctionne sans que personne ne puisse changer sciemment et volontairement son cours. Le type d'organisation dénommé système fait l'objet d'une science dénommée systémique. Cette science doit mener à la création d'un mode organisationnel qui dépasse le principe du système, qu'on peut dénommer dès à présent l'a-systémique.
2 - L'après défaite de Syrie.
La défaite historique du conglomérat des organisations lucratives privées financières et industrielles occidentales en Syrie, lequel constitue le pouvoir réel en Occident (la classe politique dite représentative de la population n’en n’étant tout à la fois que le masque, l'employé et l'un de ses systèmes de liaison interne) dans son offensive pour instaurer définitivement son hégémonie mondiale, permet à nouveau de se consacrer à des choses fondamentales pour tous ceux dont c’est la destinée. Cette défaite qui est une victoire pour l'évolution, consolide le dérisoire interstice de liberté qui subsistait en Occident.
Cet interstice de liberté est conforté avec la disparition définitive de l'état de pôle unique de pouvoir mondial. La défaite de Syrie permet l'apparition d'autres pôles de pouvoir au niveau mondial. La guerre entre ces pôles forcément ennemis (mais susceptibles de passer entre eux des alliances temporaires) a pour effet logique et mécanique de mobiliser prioritairement leurs organes de force (polices criminelles et politiques, armées, services secrets, appareils de propagande dénommés médias en Occident, organes d'encadrement de la population dénommés en Occident associations, syndicats, partis, églises, sectes), qui ne peuvent plus maintenant se consacrer entièrement à l’effacement de ceux de leurs sujets qui échappent même de façon minime à leur emprise.
L'auteur de ce présent texte a fait durant une décennie et demi, tout ce qui était en son pouvoir pour communiquer aux centres de pouvoirs concurrents de celui d'Occident les fruits de ses riches et multiples expériences personnelles et analyses sur le terrain concret politique français et particulièrement parisien, expériences et enseignements relatifs à la réalité profonde du système du pouvoir occidental et à ses mécanismes d'application, afin de l'affaiblir, cela pour aider à l'émergence de ces pouvoirs concurrents, afin de ménager une plus grande et durable liberté en Occident, pour ceux qui nativement sont rétifs à toute soumission à tout système. La défaite du pouvoir occidental en Syrie est considérée comme une victoire personnelle de l'auteur de ce texte, et un motif d'espoir pour la capacité à évoluer vers un état d'harmonie pour toute l'humanité, une raison objective pour persévérer dans un effort ingrat qui peut légitimement apparaître comme désespéré, illusoire, vain.
L'auteur de ce texte a imaginé et mis en œuvre d'instrumentaliser les services de polices politiques occidentaux chargés de le manipuler et de le surveiller. Il l'a fait dans le but que ces services propagent ses propres idées, car l'intégralité des organes de diffusion en Occident sont sous le contrôle des polices politiques. L'auteur pense y avoir réussi, particulièrement avec les polices politiques de la Préfecture de police de Paris et des juifs en France. Il les remercie de leur collaboration involontaire ou non (l'auteur est conscient d'avoir reçu souvent de l'aide d'agents de ces services) à leur propre affaiblissement et à l'élargissement de la faille de liberté dans le mur carcéral qui enserre l'humanité qu'ils s'épuisent à maintenir.
La raréfaction définitive de l’offre pour toutes les ressources vitales planétaires, conjointe à l’expansion constante et irréductible de la demande pour ces ressources, ne permettent pas d’envisager qu’un accord soit possible entre ces pouvoirs, ce qui détermine que l’espace de liberté nouvellement créé est lui aussi durable. On peut désormais souffler et prendre son temps.
La contrepartie de ce faible avantage mais qui n’a pas de prix pour le progrès humain, est que tous ces pouvoirs ne peuvent que renforcer leurs exploitations respectives de leurs propres populations, jusqu’au modèle général où la tranche de population intermédiaire entre la base et le sommet disparaîtra, pour ne laisser qu’une élite numériquement infime jouissant de tous les biens, et une masse serve, esclave, représentant numériquement la quasi totalité de l'humanité, dépossédée du stricte nécessaire vital. A la tranche intermédiaire sera substituée un ensemble constitué par les personnels des divers corps de forces.
L’état psychologique de la population mondiale n’appartenant pas à ces rares élites et à leurs organes de force est comparable à celui des animaux menés à l’abattoir, qui attendent d’être mis à mort : angoisse, terreur, folie et désespoir. Avec une particularité unique pour la population occidentale. C'est la seule population sur notre planète, qui quoique comme les autres est encagée dans un monde prison implacable, qui s'imagine libre, respectée et jouissant de droits.
3 - Recherche en ce qui concerne l'état que La Boétie a intitulé la « servitude volontaire », et ce qui interdit une évolution de cet état.
Référence bibliographie : « Discours sur la servitude volontaire ou Contr'un » (1574-1576) Etienne de la Boétie.
Aussi choquant que cela puisse a priori apparaître, tout système social fondé sur la hiérarchie et donc l'asservissement et l'exploitation d'une masse par une élite restreinte, ne peut exister que par ce que tous les membres de la masse serve et ceux de l'élite exploiteuse, s'incarnent dans les fonctions, les rôles qui leur sont dévolus dans le système. Aussi bien les membres de la masse que ceux de l'élite ne sont ni créateurs, ni responsables du fonctionnement de ce système.
Il est indispensable de faire trois remarques préliminaires :
a) plus on s'élève dans la hiérarchie sociale, plus la marge de manœuvre, l'indépendance décroît, jusqu'à paradoxalement atteindre le néant ou l'infiniment petit quand le sommet de la hiérarchie sociale est atteint. Plus sa situation est socialement haute, plus la personne est ligotée jusqu'à lui interdire tout mouvement et même toute respiration
b) plus on s'élève dans la hiérarchie sociale, plus l'emprise psychique du système pénètre profondément la personne, et plus elle est habitée par l'esprit du système - par l'esprit de système - , plus elle est dépossédée de toute pensée personnelle, plus elle est au sens propre « aliénée », étrangère à elle-même.
c) Il n'y a pas de responsables, d'individus qui commandent, dans un système hiérarchique, et au-delà, dans tout système social [et chez tout être individuel dont le psychisme est structuré en système, il n'y a pas de volonté propre, de personnalité, d'entité directrice intérieure. Un être structuré sur le principe du système ne se commande pas, il serait d'un point de vue légal, irresponsable]. Tout système (collectif ou individuel) agit en tant qu'entité autonome, comme un être en tant que tel, un organisme biologique entier, une totalité. Avec cette particularité que cet organisme biologique n'a pas de cerveau, de volonté, de désir, de créativité. Il n'apparaît que des tendances, des résultantes, des sous-ensembles, issus des sous-systèmes qui le composent, qui eux-mêmes sont constitués sur le principe hiérarchique, et sont des organismes sans cerveau, sans volonté, sans désir, de simples mécanismes. Dans un système hiérarchique comme celui que connaît l'humanité (mais au-delà, dans tout système incluant les systèmes a-hiérarchiques), il n'y a personne à qui reprocher la direction prise et l'ordre des choses. Ceci est à l'image des organisations commerciales dénommées sociétés anonymes, impersonnelles. Les personnes qui occupent le sommet de ces organismes ne sont que des fantoches, des pantins, animés par l'organisation elle-même, il n'existe qu'une illusion de direction, de chefs.
d) Plus une personne est incarnée dans une fonction élevée dans la hiérarchie d'un système hiérarchique, plus elle est inconsciente de son état de simple mécanisme incorporé dans un mécanisme global, et plus elle est dépossédée de tout libre-arbitre, jusqu'à correspondre à la formule employée par les jésuites « obéir comme un cadavre ». Donc plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus on ne rencontre que des non-êtres, des robots biologiques.
Ces quatre caractères précédemment décrits sont exacerbés parmi les personnels des organes de forces, et particulièrement parmi ceux des polices et services secrets, spéciaux et politiques.
Tout à la fois ce type de structure dénommée « système » dans lequel nous sommes tous inscrits, impose à chacun de ses membres une structure intime psychique qui rend ce membre fonctionnellement adapté au système, et chacun de ses membres porte en lui le maintien, l'expansion et la perpétuation de la structure systémique. Il n'y a d'autonomie que pour de très rares membres de ce type de structure dite systémique. Un cas spectaculaire de membre autonome de tout système (et qui n'en n'était pas vraiment conscient) est Theodore Kacynsky, dit « Unabomber ». Un autre cas, plus discret, est celui de l'auteur de ce texte (lien vers l’œuvre écrite de Theodore Kacynsky enregistrée sur le site internet : aredam.net, en langue française : http://aredam.net/Le Manifeste d'Unabomber.mht .
La compréhension de toute forme d'organisation comme système a fait l'objet d'une théorie scientifique, la « systémique », et au-delà même, on considère que tout ce qui existe peut se conceptualiser comme système. Tous les domaines scientifiques peuvent être conceptualisés d'après la systémique. La systémique peut même être considérée au-delà d'un principe conceptuel applicable à chacune des sciences, comme la structure conceptuelle sous-jacente, cachée, qui relie tous les domaines scientifiques. L'univers, la pensée même pouvant être considérés comme un système de communication. (Bibliographie : Gregory Bateson « La Nature et la pensée », lien vers un exposé général sur la systémique, enregistré sur le site aredam.net : http://www.aredam.net/La_theorie_des_systemes.pdf ).
Une avancée primordiale de la pensée serait de créer un mode organisationnel qui ne soit pas systémique, ou systématique, c'est à dire où tout élément qui y possède des liens, qui y interagit, conserve une capacité de choix, de répondre ou non aux injonctions du système, ce qui signifie que cet élément existe à la fois au sein du système et au-dehors.
En psychologie, il faut citer l'école de Palo Alto créé par l'anthropologue Gregory Bateson, lequel a mis en évidence le phénomène de la « double contrainte » (double bind) dans le registre de la communication intra familiale, où existent plusieurs niveaux de communication, produisant des injonctions contradictoires, dont un niveau fonctionnel, caché, sous-jacent, et des niveaux apparents où se manifestent des injonctions directes (lien vers un exposé sur l'école de Palo Alto et Gregory Bateson : http://directpvs.info/41.html et http://www.aredam.net/palo-alto-bateson-directpvs.html ). Les paradoxes créés par des injonctions contradictoires (provenant du niveau fonctionnel et du ou des niveaux apparents), auxquelles l'enfant ne peut répondre sans entrer en infraction avec l'une ou l'autre et être réprimé, mène directement à la folie. Le bureau de l'équipe de recherche de Bateson à Palo Alto était installé dans un hôpital psychiatrique, où Bateson avait toute facilité pour observer le comportement des malades et de leurs familles. Il avait relevé que les visites des familles provoquaient le déclenchement de crises chez les malades atteints de schizophrénie. Je reviendrai plus après sur le procédé fondamental de la « double contrainte », au niveau de notre système social, lequel est en rapport direct avec la « culpabilisation ».
Mais il faut là relever que les applications de la systémique visent toutes à renforcer l'ordre social, les organes de force, et l'efficience en matière de profit qui est le moteur principal de notre système hiérarchique.
La systémique a été immédiatement pensée comme une science appliquée à la perpétuation du système hiérarchique en place.
Dans le domaine des thérapies mentales, où Bateson a fait accomplir à la connaissance du psychisme humain un réel progrès, à l'exact opposé de Freud et de la théorie psychanalytique qui ont provoqué une régression générale et durable de l'ensemble de la recherche en psychologie, il faut relever que le système générateur de la maladie mentale pris en compte est celui familial, et non pas celui global social, le système social où pourtant chaque famille se trouve encastrée. La limite familiale imposée à l'analyse systémique permet de préserver le système de toute remise en cause.
Plus fondamentalement et généralement, il faut relever un point commun à tous les penseurs ayant exercé dans tous champs de la systémique, celui d'avoir ignoré la question essentielle concernant tout élément d'un système, dont l'élément de l'individu humain dans un système social. Cette question est celle de son autonomie vis à vis du système social qui l'englobe, et ses corollaires, l'éveil de la conscience de n'être qu'une partie de ce tout, que ce tout tend à abolir son libre arbitre et même sa conscience d'être lui-même un tout. Cette question essentielle mène à la recherche de ce qui entrave le libre arbitre, à la conscience d'être un tout, et à ce qui entrave la naissance de l'autonomie, à ce qui entrave la venue de la maturité, de l'individualité, et l'évidence du maintien dans l'immaturité, de la désindividualisation, du conformisme, de la dépersonnalisation et de l'infantilisme de la quasi totalité des humains dans le système social actuel.
On est forcé de constater que la prise de conscience que tout peut être considéré du point de vue de la systémique, ce qui est un pas de géant dans l'histoire de la recherche de la connaissance, que ce pas s'est orienté dans une direction qui tend à abolir encore mieux la conscience, la liberté, l'autonomie, et tend à réduire l'individu à un simple rouage mécanique d'une machine globale, la société. Ceci est particulièrement frappant avec l'une des applications de la systémique, qui est la PNL (Programmation Neuro-Linguistique), traitant des procédés permettant l'efficience en communication, largement employée par les sectes, les directions des relations humaines des grandes entreprises, le conditionnement des individus en général, menant à leur uniformisation.
A contrario l'évidence des manques de la systémique peut éclairer sur des notions fondamentales jusque là difficiles à définir, telle que la liberté et la conscience.
Au regard de ce que cherchent à obtenir les applications de la systémique, la liberté apparaît comme l'autonomie d'un élément vis à vis du système auquel il appartient, c'est à dire sa capacité à agir hors les injonctions de ce système, et la conscience apparaît comme l'état ou un élément d'un système se reconnaît tel, ce qui ne peut que mener à sa prise de distance d'avec le système dont il n'est qu'une partie, et à son accomplissement comme un tout, un système en lui-même.
4 - Généralité sur la « double contrainte » (cas particulier de communication paradoxale) ; découverte de Gregory Bateson, son cadre général : les niveaux multiples de communication, ses corollaires : l'insertion dans l'imaginaire, la culpabilisation, l'inversion des rôles de victimes et de criminels, les communications tronquées, l'invention d'événements imaginaires. L'élément majeur de tout système social hiérarchique : la victime ultime, le rôle de la femme, la criminalisation des femmes. Série de cas exemplaires de communication paradoxale, de double contrainte : judaïsme, christianisme, freudisme, islam, holocauste des juifs par les nazis, l'antisémitisme ...
Au cours de ses recherches anthropologiques sur le terrain, Bateson avait constaté que la communication entre les personnes qu'il observait au sein des sociétés primitives, s'établissait sur plusieurs niveaux, et que les messages émis sur ces différents niveaux pouvaient être contradictoires. Il pris des photographies des gestes, des mimiques accompagnant les paroles, ces derniers signifiant un contenu souvent en opposition avec celui du langage verbal.
Chacun peut faire ce type de constat dans la vie courante. Par exemple, moi-même j'ai été le témoin récent du cas d'une dame âgée (plus de 80 ans), qui est en train de perdre totalement et irrémédiablement la vue, qui répétait qu'elle ne s'en faisait pas, qu'elle avait passé sa vie à affronter les difficultés. Tout en disant cela ses mains s'agitaient, elle s'emportait et se répétait de plus en plus frénétiquement. Le message oral était parfaitement contredit par sa gestuelle et sa répétition.
Il y a là un niveau de communication profond, qui lui exprime la vérité de cette dame, ce niveau profond étant celui des gestes, du rythme. Ce niveau exprime une terrible angoisse. Il existe un niveau superficiel, celui de l'oralité, qui contredit le message du niveau profond, qui porte un mensonge.
Il faut là déjà remarquer que tant le niveau profond que le niveau superficiel participent positivement à l'économie psychique de cette dame. Ses gestes font passer le message de son angoisse à ses interlocuteurs, ce qui la soulage, et ses paroles expriment, surtout pour elle-même, une tactique de déni de son devenir, qui permet au présent d'être supportable et de continuer à tenir jusqu'à ce que cela devienne concrètement impossible, et peut-être de rester en état de découvrir une solution. Cet avenir possible est celui de sa déchéance totale, entraînant celle de son mari qui est déjà entièrement dépendant d'elle, ainsi que de leur fils unique qui déjà participe difficilement à l'entretien de ses deux parents tout en travaillant, la solution du placement de ses deux parents en maison de retraite étant impossible du fait de son coût exorbitant et des ressources modestes de cette famille.
Bateson est connu pour son observation du cas de la mère qui par son langage oral exprime l'amour à son enfant, mais qui par son langage gestuel exprime son rejet.
L'usage de deux plans de communication, qui peuvent porter des messages qui se contredisent, est sans doute le premier stade de la communication paradoxale, celui le plus anodin, le plus facile à décrypter, quasiment sans tromperie.
On passe ensuite à un type de communication paradoxale plus élaboré, qui a lieu au sein d'un même plan de communication, soit uniquement sur le plan de la communication gestuelle, ou soit uniquement sur le plan de la communication orale.
Par exemple, sur le plan de la communication gestuelle, une mère peut exprimer sur un plan gestuel superficiel l'amour à son enfant, par des caresses, et sur un plan de communication gestuel plus profond, le rejet, la haine, simplement par la cadence de ces caresses, par la manière de tenir son enfant pendant les caresses ou autres. Elle peut exprimer sur un plan superficiel l'amour, tout en repoussant sur un plan plus profond son enfant, ce plan profond étant celui sur lequel se fonde la relation réelle et non simulée avec son enfant.
Sur le plan de la communication orale, ce second type de communication paradoxale peut se manifester par l'expression de mot d'amour émis par une mère à son enfant, en contradiction avec le ton employé, la sonorité de ces mots, la fréquence de répétition de ces mots ou autres.
Ce stade de communication paradoxale est encore simple, puisqu'il ne s'agit que de la contradiction au sein d'un même type de communication, entre deux messages portés par deux ou plus, de sous-types, appartenant au même type de communication, l'un des sous-types pouvant être dénommé le contenant, l'autre le contenu, le sens syntaxique. Par exemple, le contenu oral explicite est l'amour (« Je t'aime »), le contenant oral (les sonorités, les accentuations, les cadences, les rythmes de cette syntaxe) celui de la haine (« Je t'aime » répété avec agressivité, sur un ton cassant, dans le registre des aigus).
L'ultime progrès réalisé par l'humanité dans le domaine de la communication paradoxale est celle qui se produit au sein d'un même sous-type de communication, par exemple du type syntaxique.
Dans les cas les plus réussis, cette communication paradoxale se produit au sein d'une même phrase. Cette communication paradoxale opère au niveau de l'aire la plus récente et la plus sophistiquée du cerveau, du néo-cortex (la mince couche de la matière dite grise, externe, à la périphérie, qui entoure la matière blanche), dans la zone frontale, là où siège la capacité de logique, d'abstraction, là où se pratiquent la lobotomie de la psychiatrie bouchère répressive.
Le cas le plus éloquent à citer est celui de la devise du service secret israélien « Nous vaincrons par la tromperie » (Mossad), qui exprime à la fois la vérité et le mensonge, ces deux états étant si intimement intriqués qu'ils en deviennent indissociables, qu'il n'existe plus même de notion de vérité et de mensonge (Toute notre activité repose sur la tromperie, tout chez nous est tromperie, cette devise même est donc à la fois une tromperie et une expression de vérité. C'est une fusion de la tromperie et de la vérité, ce qui ne peut se produire que dans l'imaginaire, l'irréel, le domaine du rêve ou de la folie).
Ce premier exemple est l'un des plus difficiles à traiter, mais il a l'avantage de mener immédiatement à la conclusion essentielle, qui est que la communication paradoxale qui atteint ce niveau de perfection mène directement à la destruction des fonctions les plus nobles du cerveau humain, à la folie, à l'enfermement dans l'imaginaire, à la rupture d'avec la réalité, car il n'y a que dans le rêve, la folie et l'imaginaire que peuvent se fondre le mensonge et la vérité. Le lieu où la logique disparaît est d'ailleurs fréquenté par tous chaque nuit, c'est celui du rêve.
Cette devise du Mossad expose involontairement l'état mental de la colonie juive de Palestine, ce service étant sans doute le pilier principal de cette entité, ainsi que l'état mental de la population qui la constitue, et l'état psychique qui a présidé et qui continue d'être propagé par la religion juive, l'entité juive de Palestine n'étant que la formalisation de la religion juive.
4 - 1 Un exemple essentiel de communication paradoxale, de double contrainte, le judaïsme et son avatar suivant, le christianisme.
La torah, livre sacré de la religion juive, expose un exemple essentiel de double contrainte, celui de l'expulsion du paradis terrestre.
Selon la torah, cette expulsion a été motivée par le fait que la femme, Ève (le symbole de la mère de tous les humains), a commis une faute.
Cette faute a consisté à enfreindre l'interdit majeur, en fait le seul, l'unique interdit existant dans le paradis terrestre, celui de ne pas goûter du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal (accéder à la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est mal, discriminer le bien du mal).
En fait, l'édiction d'un interdit implique l'existence de ce qui est considéré comme bien, qui est autorisé, et ce qui est considéré comme mal, qui est interdit, et que ces deux états (le bien et le mal) existent simultanément au sein du paradis terrestre.
L'interdit impose donc de ne pas faire le mal et de ne faire que le bien.
Mais pour respecter cet interdit, cela impose de connaître ce qui est bien et ce qui est mal, de pouvoir séparer le bien du mal. Le respect de toute loi repose sur la connaissance de cette loi (nul n'est censé ignorer la loi).
Or, la loi du paradis, l'ordre divin, des juifs et des chrétiens, repose sur l'ignorance de la loi, et donc sur la fatalité d'enfreindre la loi (on ne peut que faire le mal, si on ignore ce qui est mal).
L'état réel du paradis divin est donc le mal. « Dieu », le maître du lieu, a donc instauré un ordre fondé sur le mal, et en conséquence, la punition, le châtiment.
L'état normal, la norme, dans l'ordre divin, c'est l'état de fautif, de puni, de châtié. C'est ce que les juifs et les chrétiens nomment le « péché originel ». Être, c'est être en faute, c'est être coupable, et cela sans avoir fauté, car il est interdit de connaître la loi, donc de savoir ce qui est bien, et ce qui est mal.
La paradoxe consiste là à être à la fois innocent (on ne peut être coupable d'une faute commise intentionnellement), et coupable (coupable de vouloir connaître la loi, de façon à ne pas l'enfreindre).
Au-delà de ce qui n'est qu'une structure sophiste, il y a l'élaboration intellectuelle d'un piège sans échappatoire, où quelque soit son comportement, on est coupable, perdant.
Bien sûr, ce piège ne fonctionne, ne peut exister, que si il existe une contrainte physique réelle pour l'imposer, si cette contrainte est absente, les victimes rejettent ceux qui chercheraient à les y piéger, même si elles ne peuvent démonter les subtilités du mécanisme de ce piège. A l'origine, lors de la création des cités-Etats, à la période dite historique, le roi, le maître des armes, le chef des guerriers, était aussi le prêtre. Dans l'une de ses mains, il tenait son épée, dans l'autre, son instrument religieux (« le sabre et le goupillon »). Puis, ces deux fonctions se sont séparées, sauf en régime islamique.
Instaurer un état normal de culpabilisation, cela par la méthode de la double contrainte, de la communication paradoxale, permet de légitimer l'oppression, l'exploitation, l'inégalité, la spoliation, dans une société fondée sur la hiérarchie. Le roi, le prêtre, étant justifiés dans leur rôle de sauveur de la faute, de sanctificateur (Jésus, les prophètes, et leurs représentants sur Terre). Nous sommes là pour vous sauver du « péché », vous libérer de l'état de faute, de pécheur, du mal …
La communication paradoxale, la double contrainte découverte par Gregory Bateson, est apparue avec la mise en place de systèmes sociaux complexes d'une espèce, celle humaine, dotée d'un appareil intellectuel très sophistiqué.
Le simple exercice de la violence guerrière ne suffisait pas pour instaurer un ordre d'exploitation d'une minorité sur la masse. Il fallait une arme psychologique capable de détruire, sinon d'amoindrir les capacités intellectuelles, bien-sûr, la violence physique et la violence psychologique devant être employées simultanément pour être efficaces, l'une de pouvant se passer de l'autre.
L'unique issue des victimes de cet enfermement dans le réel (les masses dominées par les roi-prêtres, ou maintenant, par les capitalistes-propagandistes), est la fuite dans l'imaginaire, l'irréel, la folie, le rêve. La fameuse « vie après la mort », des religions historiques et des sectes modernes, ou les échappées dans le monde virtuel électronique et informatique actuel.
Bateson prenait le cas de l'enfant soumis aux injonctions paradoxales de sa mère (par exemple « soit autonome » ; obéir à cet ordre revient à se soumettre, donc à y désobéir et à être puni, et y désobéir revient à être puni) comme menant l'enfant à trouver refuge dans l'imaginaire, là où la logique peut disparaître, à la folie. L'imaginaire, la folie, la vie après la mort des religions, le subconscient de Freud, lequel n'a instauré qu'une nouvelle religion, la psychanalyse, qui n'est qu'une forme particulière, séculière, du judaïsme, tous ces états sont la conséquence de la double contrainte, de la communication paradoxale.
Mais le judaïsme apparaît, historiquement comme une création religieuse perse, une adaptation du mazdéisme, lui-même une religion qui provient de créations religieuses qui font remonter aux temps les plus anciens de l'humanité moderne.
La dernière forme qu'à prise le judaïsme, et au-delà, l'arme de la communication paradoxale pour soumettre les masses en vue de les dominer et de les exploiter, est l'islam, qui signifie « soumission ».
4 - 2 L'islam, décryptage du procédé de double contrainte qu'est l'islam, et extraction des différents niveaux de communication et des différentes injonctions propagées à ces niveaux.
Le mot islam signifie « soumission ». Cette signification apparaît comme évidente donc est portée par le niveau superficiel de l'exercice de communication paradoxale qu'est l'islam (il ne s'agit que du sens en langue arabe du mot islam).
Il s'agit non d'une injonction (soumets-toi!), mais d'une profession de foi (je me soumets).
L'islam est la perfection du procédé de la double contrainte dévoilé par Bateson, en ce sens que ce procédé parvient à être si synthétique qu'il se résume en un unique mot.
En effet, il s'agit d'une profession de foi impossible.
Car on ne peut se soumettre, et plus largement, en ce qui concerne toutes les religions, on ne peut se convertir.
On soumet autrui, on converti autrui, mais autrui ne peut volontairement ou ne peut se convertir volontairement.
George Orwell dans son roman de politique-fiction 1984 expose bien cette impossibilité.
Le héros Winston finit par tomber entre les mains de la police politique, et est torturé par celui qui l'a manipulé puis fait arrêter O'Brien, qui est une sorte d'officier supérieur de cette police, à la fois un intellectuel et un homme de terrain. Le but d'O'Brien est d'obtenir un réel ralliement de Winston au régime, que Winston aime sincèrement le personnage qui symbolise le régime, Big Brother (le grand frère), Allah en islam, plus généralement dieu dans toutes les religions.
Or, Winston, passé par les innombrables et interminables tortures, humiliations et déchéances que lui impose O'Brien, ne demande qu'à se convertir pour faire cesser ses tourments. Il exprime à O'Brien qu'il aime Big Brother et qu'il renie son passé d'opposant (d'incrédule, d'athée, de mécréant, d'incroyant, d'infidèle selon les religions).
Mais cela ne peut suffire pour O'Brien, car comment croire un homme qui se soumet volontairement, qui exprime sa volonté de soumission. Comment savoir s'il lui reste encore la force d'exprimer cette volonté, ce qui signifie qu'il lui reste encore une volonté, s'il est sincère. En fait, tant qu'il reste encore un soupçon de volonté dans un humain, sa soumission n'est pas acquise, sa conversion ne peut être considérée comme sincère. D'ailleurs, elle ne peut qu'être feinte, factice, mensongère, car un être se se soumet pas, on le soumet, un être ne se convertit pas, on le convertit, un être se se dépossède pas de lui-même de son bien le plus précieux, sa conscience, son libre arbitre, on l'en dépossède.
Alors, que fait O'Brien pour soumettre, convertir Winston, réellement ?
O'Brien cherche dans les profondeurs de l'esprit de ses victimes leurs points faibles, et leur faille la plus profonde, la plus douloureuse, celle qui fracture la personnalité même, qui menace la structure même de la personne, et menace sa victime de l'y précipiter.
Sa victime est alors devant un choix impossible, soit persister à résister, à continuer à être soi-même, c'est à dire à exister, et disparaître physiquement, ce qui entraîne ensuite sa disparition psychique, soit abdiquer psychiquement, renoncer à être soi-même, accepter d'être un autre, d'être habité par un autre esprit, dépossédé de l'intérieur, et préserver sa vie physique, son apparence, devenir un corps animé par autrui, une enveloppe vidée de son propre esprit.
Que la victime choisisse l'une ou l'autre des solutions, de toute manière son esprit, sa personnalité, ce qui caractérise son être meurt. Alors pourquoi en plus subir les plus atroces souffrances pour parvenir dans tous les cas à la même fin ?
C'était aussi le sens des bûchers du christianisme.
Le procédé de la double contrainte revient à conduire la victime dans une situation de perdant-perdant. Elle perd quoiqu'elle fasse, quel que soit son choix.
Dans le cas du procédé dit « islam », si la victime répond à l'injonction et se soumet, elle doit être punie, car se soumettre volontairement est un acte d'insoumission, soit elle ne se soumet pas, et elle est de même punie, car c'est aussi bien sûr un acte d'insoumission.
Cette situation décrite par Bateson qui observait à l'hôpital psychiatrique de Palo Alto les schizophrènes et leurs familles qui les soumettaient à une double contrainte, mène la victime à se situer dans l'imaginaire, à sa fuite de la réalité où règne la logique. Elle ne peut résoudre un enfermement dans une double contrainte que dans l'irréel, un monde imaginaire élaboré par les religions, dont l'exemple type est celui du paradis, de la vie après la mort, d'où la conduite au sacrifice de sa vie réelle des adeptes fanatisés des religions, lesquels ne sont que des cas où la double contrainte a été parfaitement appliquée, cas qui sont légions dans l'islam, mais aussi dans le judaïsme, ce qu'on peut constater par l'obéissance quasi généralisé des juifs qui se sont laissés enfermer dans le cul de sac fatal, le piège mortel de Palestine.
4 - 3 La théorie de l'évolution de Darwin, en tant que système, la théorie de la double contrainte en tant que mécanisme fondamental de l'évolution de la société humaine, ou, plutôt, de sa non-évolution.
La théorie de l'évolution de Darwin, laquelle est sans doute ce que l'auteur de ce texte considère comme étant la découverte scientifique la plus fondamentale faite par l'humain, ou « homo sapiens sapiens », permet de mieux aborder le problème posé par le système social humain où nous nous trouvons enfermé, sans visiblement pouvoir le faire évoluer.
Au-delà, la comparaison entre le système de l'évolution de Darwin, qu'on peut dénommer système de l'évolution de la vie (il n'y a que les religieux pour le remettre en question), et le système social humain, permet de circonscrire et d'introduire un domaine de recherche relatif aux systèmes, une mécanique des systèmes, une taxinomie des systèmes (classement en catégories).
Le système de l'évolution de la vie, ou pour faire plus concis, le système de la vie (tel qu'il est sur la planète terre), apparaît comme évolutif en lui-même. C'est à dire que non seulement il permet à la vie d'évoluer, mais que de même, les propres règles, mécanismes de ce système peuvent changer.
C'est là aller un peu au-delà de la théorie de Darwin, mais l'auteur de ce texte ose ce pas, qui aussi fait honneur à l'esprit de Darwin.
La théorie de l'évolution de Darwin pose comme moteur de l'évolution le mécanisme de la sélection naturelle. Apparaît alors comme notion, élément fondant un système, celui de mécanisme.
Avant de continuer plus avant, il faut détailler ce qu'est le mécanisme de l'évolution tel que Darwin l'a conçu, car il a été bien dévoyé par tous ceux qui ne pouvaient accepter les conclusions amenées par Darwin, dont celle de liberté comme caractère intrinsèque de la vie, non-hiérarchie, absence de direction, de sens, de but, de finalité, pour résumer de « dieu », de surnaturel, même les idées de meilleur et de concurrence sont étrangères à la théorie de l'évolution de Darwin.
L'idée de Darwin repose sur deux observations fondamentales. D'une part la variabilité dans la descendance de toutes les formes de vie, d'autre part la transformation constante de l'environnement au sein duquel apparaissent les formes de la vie.
A ce stade, il faut déjà souligner le principe d'interaction entre les formes de vie apparues sur la terre et l'environnement terrestre, amenant le principe de rétro action, ou encore celui d'itérativité.
En effet, sur terre, on a observé que les formes de la vie ont modifié l'environnement, par exemple la modification considérée comme majeure dans l'histoire de la planète, qui a portée sur la composition de l'atmosphère (passage d'une atmosphère composée de gaz carbonique à une atmosphère composée principalement d'azote et d'oxygène), modification majeure qui a orienté l'évolution des formes de vie vers des formes de vie adaptées à une atmosphère aérobie.
Selon Darwin, parmi les formes variées de descendants d'une forme de la vie, il y en a qui sont plus adaptées aux modifications de l'environnement, cette adaptation favorisant leur reproduction et défavorisant celle des descendants ne possédant pas ces modifications, qui se transmettent génétiquement.
Il n'y a pas de sens à l'évolution, ni vers des formes plus élaborées, considérées par notre culture comme « supérieures », telles que l'homme, il n'y a pas de hiérarchie des espèces, de domination, mais une idée de totale équivalence, d'égalité (d'ailleurs la forme de vie qui domine toujours (par l'adaptabilité, la variété et la biomasse), depuis l'apparition de la vie sur la terre, est la bactérie). Il n'y a pas de direction dans l'évolution, dans un sens de complexification, comme voudraient le faire croire certains courants de pensée, anthropocentriques. La théorie de l'évolution est neutre, anarchiste, égalitariste. La forme de vie la plus réduite, comme celle des virus que certains considèrent comme intermédiaire entre la matière dite inanimée et la vie, se place sur le même plan que celle que l'humain (qui est principalement occidental) élitiste (capitaliste, aristocratique, religieux, raciste etc ...) considère comme étant la forme de vie la plus évoluée, dominante, sacrée, l'Homme.
De même que l'apparition de la vie sur terre dérange les courants élitistes religieux, par son aspect spontanée, fortuit, mécanique, reproductible expérimentalement en laboratoire, et sans aucun doute possible dans des multiples milieux extra-terrestres, et dans toutes autres conditions environnementales que terrestre, dérange, de même que l'abandon de l'idée de clivage entre la vie biologique et la matière dite inanimée.
A travers l'esprit qui se dégage de l'observation du système de l'évolution dégagé par Darwin, on peut prendre conscience que même les mécanismes d'un système ne sont pas forcément immuable (comme ceux décrits par Darwin, variabilité de la descendance et adaptation à un environnement changeant).
Il n'y a même pas, la finalité de perpétuation dans un système. La survie, la pérennité ne s'inscrivent nulle part dans la théorie de l'évolution de Darwin. L'évolution n'a aucun but, même pas de faire durer la vie. La vie peut très bien disparaître totalement de la terre, et même de l'univers. Les idées de durabilité, la perpétuation n'ont aucun sens (il y a eu d'ailleurs de multiples périodes de disparition en masse – jusqu'à 95 %, d'espèces sur la terre).
Face à ce dont on peut prendre conscience relativement aux systèmes en général, via la théorie de l'évolution de la vie, qui est tout de même un système fondamental et riche à observer pour comprendre ce qu'est un système, le système social humain actuel apparaît bloqué. Ce blocage, cet aspect statique, inévolutif, est même ce qui en fait sa principale caractéristique, ce qui permet de la définir, de l'intituler.
Le moteur, le mécanisme fondamental de ce système est d'après l'auteur de ce texte, la double contrainte.
4 - 4 L'observateur observé par lui-même, le lien entre le microcosme et le macrocosme.
Avant de poursuivre dans ce chemin, ce qui est un texte-aventure, d'exploration bi dimensionnelle, à la fois intérieure et extérieure, sur ce chemin qui se forme à chaque pas, à chaque manifestation de la volonté, de l'activité psychique de l'explorateur exploré, il faut aborder quelques points inhérents à cette démarche.
a) Psycho-infantilisme (psychose infantile).
Cette « maladie », qui est définie à la nomenclature des maladies mentale (le fameux DSM américain qui domine la planète, c'est à dire que les américains imposent la norme psychique de l'humanité), est l'état normal de la société humaine, ou du moins, la définition de l'état mental qui s'en rapproche le plus.
L'autiste est considéré comme un cas de psychose infantile. On peut trouver sur l'organe de désinformation et de manipulation planétaire américain Wikipedia, l'exposé de certains caractères soi-disant propres à l'autiste, comme percevoir le corps d'autrui comme une extension de son propre corps, ce qui est le cas de tous ceux qui commandent autrui, exploitent autrui, usent d'employés, d'ouvriers, de prostituées, de soldats, de mercenaires, ou encore, comme les parents qui se donnent des héritiers, ou la mère qui exprime que son enfant est la chair de sa chair etc … L'humour serait, selon la norme psychiatrique concernant les autistes, du point de vue d'un autiste, insupportable, ressenti comme une agression. Il suffit d'avoir eu à faire avec les multiples personnages d'autorité qui s'échelonnent sur tout le corps social pour le constater, et répondre avec humour à un ordre ou à une remarque d'un de ces éléments caractéristiques de la société humaine en l'état, suffit à se convaincre que l'autiste n'est que l'image de ce dernier, projetée dans un miroir, là où sa propre vision de soi est supportable car pouvant être considérée comme celle d'un autre bien dévalorisée (Bibliographie : visionner la vidéo – en DVD – de Sandrine Bonnaire sur sa sœur Sabine, officiellement autiste). Ceci rejoint le fameux test de l'image dans le miroir qui sert à classer l'intelligence des animaux, ceux reconnaissant dans un miroir que l'image qu'ils y voient est la leur étant classé comme supérieurs, dotés d'une « conscience ». On peut voir là que ce phénomène d'autiste normal ne se reconnaissant pas comme tel rabaisse, selon la classification des éthologues (ceux qui explorent le comportement animal), l'humain « normalus », à un degré inférieur à celui d'un tapir, un poulet ou autre … Comme quoi dans notre monde humain actuel, ceux qui édictent les normes de supériorité, sont eux-mêmes situés aux échelons les plus bas sur l'échelle que ces normes établissent, ce qui était illustré par une catégorie de dessins humoristiques du 19ème siècle en Europe, qui s'intitulait « le monde à l'envers », où généralement, on observait des animaux déguisés en humains qui commandaient à des humains.
On peut aussi discerner le rôle réel des psychiatres et des psychologues, et celui des hôpitaux psychiatriques et autres lieux et professionnels de la norme comportementale (dite santé mentale), qui est d'imposer la maladie mentale ou la mutilation psychique comme norme, comme la circoncision ou la clitoridectomie des juifs et des musulmans, norme qui impose l'infantilisme, ou la psychose infantile, l'immaturité, ce qui est visible dans le documentaire de Sandrine Bonnaire sur sa sœur Sabine, une autiste vivant dans un centre de soin, où elle est ses semblables apparaissent d'évidence comme infiniment plus passionnants et riches mentalement que les fameux soignants, médecins et infirmiers, sorte de méprisables petits sous-fifres, loufiats chétifs et pseudo-flics, qui n'assument même pas clairement leur rôle de porte bâton en charge de claustrer ceux dont la personnalité est trop profondément rétive et originale pour que la société s'y adapte. On peut aussi visionner un documentaire (commercialisé en vidéo DVD, « Schyzophrénia », sur la répression des dissidents dans l'ex-Union soviétique, instaurée tardivement dans l'histoire du régime, sous Andropov, et relever la réflexion d'un des horribles psychiatres (toujours en service après le changement de régime, l'un d'eux ayant été surnommé « le tsar des bourreaux »), comme quoi il fallait être réellement fou pour s'affronter à la toute puissance du régime, ce qui était en soi une preuve de maladie mentale, ce qui conduit à considérer que ceux qui possèdent une personnalité forte et équilibrée dans un monde de fous, ceux qui sont les plus sains, sont considérés comme fous et encourent la mise à l'écart, ou plus encore, la destruction. Ces psychiatres avaient défini la dissidence comme étant une forme de schizophrénie dite « asymptomatique », c'est à dire sans les symptômes qu'on rencontre dans la maladie mentale, une sorte de maladie mentale qui ne peut se définir que par la manifestation de provoquer la réaction de la police politique ! Qu'on constate que par ce que le « malade » se retrouve devant ce genre de psychiatre dans ce type d'établissement spécial. « Vous êtes fou car je suis là pour le dire et que vous êtes enfermé avec moi ». Ceci résume au fond toute considération sur la folie dans tous les autres régimes que celui soviétique, celui soviétique exprimant clairement ce que les autres régimes font avec plus de confusion et d'hypocrisie.
b) L'illustration significative de la « double contrainte » découverte par Gregory Bateson dans un exposé sur l'école de Palo Alto et l'analyse systémique ( http://www.aredam.net/palo-alto-bateson-directpvs.html ).
Extrait : «
Solution hors normes pour problème insoluble.
Imaginons
une relation entre une mère et son enfant. À chaque
fois que l’enfant prend une initiative, sa mère le punit
; l’enfant « apprend » donc à éviter
les sanctions (c’est le niveau relationnel, la « règle
du jeu », implicite, entre sa mère et lui). Cette règle
étant instaurée, la mère va alors obliger
l’enfant à agir spontanément : « Mais
enfin, quand vas-tu arrêter de me coller sans cesse, fais
quelque chose ! » L’enfant « sait » que s’il
prend une initiative, il sera puni mais il doit obéir à
l’injonction directe de sa mère sous peine d’une
punition. Ce contexte bloquant toutes les issues « normales »
(s’il obéit au message relationnel, il désobéit
à l’injonction directe et vice versa), l’enfant
doit alors recourir à des conduites hors normes pour trouver
des issues (ignorer tous les messages, prendre tous les messages au
même niveau, inventer un monde imaginaire dans lequel des
issues peuvent apparaître…). »
Nota : les divers autres exemples présents dans ce texte sont de même significatifs, dont celui de l'inversion des rôles entre femmes et hommes dans une tribu dite primitive, ceci afin de maintenir les clivages sociaux, selon le texte.
Dans cet exemple, apparaissent tous les éléments qui instaurent un état d'infantilisme statutaire, dominant.
La maturité devient inaccessible, car elle est l'objet d'un interdit majeur, c'est ce que ce texte nomme comme étant la « règle du jeu », le fondement relationnel, ce qui constitue le pilier social. Ne pas mûrir, ne pas devenir adulte, rester infantile, mais devenir mûr comme une abstraction, dans un monde imaginaire, là où on peut à la fois rester immature dans le réel, tout en devenant un adulte imaginaire, un adulte qui n'est qu'une image sociale de l'adulte, une sorte d'adulte en deux dimensions, auquel il manque l'épaisseur du réel.
Dans cette société où ceux qui dominent ne sont que des images d'adultes, comme cette réalité dite virtuelle au sein de laquelle la masse est immergée grâce à Internet, la télévision, le téléphone portable et autres outils de non-communication, d'enfermement, la norme est donc l'immaturité, l'infantilisme, la psychose infantile, et ceux qui portent en eux l'épaisseur du réel, qui tendent à grandir, doivent faire très attention de ne pas tomber dans les multiples pièges mis en place pour éradiquer les animaux libres, la période de la chasse aux déviants, aux adultes, s'étendant sur les douze mois de l'année.
c) Problèmes concrets qui se posent à ceux, qui comme l'auteur de ce texte, s'avancent dans de type de recherche.
Ceux qui s'avancent dans ce type de recherche sont à la fois observateur et l'objet qu'ils observent, car ils sont eux-mêmes atteints d'infantilisme, ils sont eux-mêmes mutilés par les outils tranchants qui façonnent la norme sociale.
Ils travaillent donc à la fois sur l'extérieur et sur leur propre intérieur, c'est à dire qu'à chaque avancée ils se modifient eux-mêmes, mais aussi, ils ne modifient pas l'extérieur, ce qui signifie qu'il existe une distance de plus en plus grande entre eux-mêmes et le monde qu'ils observent. Ceci est intéressant car c'est cette distance qui permet d'avoir une vue globale et en profondeur, « holiste » de l'objet de leur recherche, du sujet qu'ils observent. Ainsi, plus ils avancent, plus il devient facile d'avancer, mais aussi, plus ils doivent apprendre à se camoufler, car plus ils différent de la norme.
Il faut prendre conscience du rapport entre l'individuel et le général, soit entre ce que les anciens avaient déjà remarqué et défini par microcosme et macrocosme, et l'articulation entre le micro et le macrocosme.
d) Un aspect de cette recherche n'a pas été traité par Bateson, c'est l'un des procédés majeurs d'amputation, de mutilation utilisé de façon à interdire l'évolution de l'individu vers la maturité, c'est à dire d'interdire à l'individu de devenir autonome par rapport à la famille et plus largement par rapport au corps social. Ce procédé majeur est celui de l'amputation de sa capacité à jouir, ce qui se traduit par l'incapacité à aimer, à faire l'amour, à faire la fête, à donner et à recevoir, à vivre en communauté, à être en groupe.
Cet aspect sera plus développé ultérieurement.
Mais il suffit de voir ce qu'on propose aux jeunes comme succédané, ersatz, pour se convaincre de l'importance de cet aspect. Ainsi, qui n'a pas au moins fréquenté une fois dans sa vie ces « boîtes de nuits » où les jeunes sont censé se rencontrer et où l'intensité de la musique et l'obscurité, la lumière transformée, interdisent tout réel contact, et où seul l'argent compte, de plus ces lieux étant tenus par des personnages répugnants, vils et avilissant (j'ai approché l'un d'eux et ne le regrette pas, pour ma formation dans le domaine de l'abjection finale), le milieu de la nuit étant de plus encadré à la fois par la criminalité organisée et la police, les deux n'étant d'ailleurs qu'un des organes de contention de la société. Un autre ersatz de lieu de rencontre s'est récemment créé. C'est celui du virtuel, des sites Internet de rencontre, des dits « réseaux sociaux » qui isolent les individus encore bien mieux que les cellules d'isolement des prisons modernes, en ce sens que le prisonnier soumis à l'isolement est conscient de sa situation de rupture, tandis que l'individu qui fréquente les réseaux sociaux s'imagine entrer en relation avec autrui. Il ne connaît même plus la réalité de son état.
e) Le temps presse, il n'y a pas un moment à perdre pour l'avancée dans cette démarche.
Ceci est une dernière réflexion pratique pour ceux qui comme l'auteur de ce texte avancent dans ce type de chemin.
Le temps presse. Ce qui fait la capacité de réaliser cette démarche est notre cerveau. Ce dernier est depuis l'avènement de la société industrielle l'objet d'une atteinte fatale, en ce sens qu'il existe une quasi infinité de produits toxiques (et il continue sans répit d'en être créé et propagé), qui l'endommagent, ces produits franchissant la barrière hémato encéphalique, et s'attaquant aux neurones, aux axones, aux cellules gliales, provoquant les démences du type Alzheimer, les maladies du type de la sclérose en plaque et de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou hyperactivité, parmi tant d'autres ignorés ou à venir. Tous ces toxiques franchissent très facilement la barrière placentaire, le fœtus étant empoisonné par sa mère dès la conception, d'autant plus que sa propre barrière hémato encéphalique n'est pas complètement formée. Tout cela fait que ces maladies qui se manifestaient à la vieillesse auparavant, car il leur fallait des dizaines d'années de latence avant de se manifester, apparaissent maintenant chez les jeunes (on rencontre maintenant des cas d'Alzheimer à 40 an), car ils sont empoisonnés dès la conception. Bibliographie : « Menace sur nos neurones. Alzheimer, Parkinson … et ceux qui en profitent » Marie Grosman et Roger Lenglet. Editions Actes Sud 2011.
Il est plus que probable, c'est à dire certain, que la totalité des individus composant l'humanité sera atteinte de destruction de ses capacités cognitives. C'est le dernier moment où il est encore possible de mener ce type de recherche, tout simplement par ce que par exemple, l'auteur de ce texte possède encore quasi intact ses propres capacités à réfléchir, ce qui ne sera bientôt plus le cas.
D'autres faits s'ajoutent à cette dégradation majeure, et je ne ferai que les nommer.
L'atteinte au génome qui se répercute sur la formation même du cerveau.
L'atteinte à la capacité reproductive de l'espèce humaine, se manifestant par une diminution du nombre de spermatozoïdes, l'augmentation de leur débilité, et conduisant vers une extension irrépressible de la stérilité.
L'extension vers la généralisation des maladies auto-immunes et la destruction de la paroi intestinale, qui est directement reliée au cerveau, cette destruction induisant elle-même une défaillance des capacités cognitives.
f) Effets sociaux policiers recherchés de la double contrainte : la culpabilisation, l'inversion des rôles de victimes et de criminels, les communications tronquées, l'invention d'événements imaginaires. L'élément majeur de tout système social hiérarchique : la victime ultime, le rôle de la femme, la criminalisation des femmes.
La conclusion à ce 4ème paragraphe constituera une énumération rapide des effets produits par une double contrainte réussie, effets que chacun peut observer.
Tout d'abord, le grand œuvre de tout criminel qui a réussi, est de culpabiliser sa victime. Le crime n'est jamais parfait et sa victime n'est jamais anéantie si le criminel ne parvient pas à culpabiliser sa victime. Ainsi, la secte mafia (innommable) qui domine l'Occident emploie-t-elle la part la plus importante de son énergie à culpabiliser les Occidentaux. La culpabilisation apparaît dès le moment où la victime se trouve pris dans un filet sans faille d'une double contrainte. L'issue qui lui reste est de s'identifier à son criminel, c'est à dire de se ressentir elle-même comme criminel, et par là de blanchir son criminel. A partir de l'opération réussie de culpabilisation, peut alors se dérouler la phase suivante, celle d'inversion des rôles de criminels et de victimes. Enfin, conséquemment à ces processus de culpabilisation, d'inversion des rôles de criminels et de victimes, la réécriture du passé devient alors possible, ou la troncation des faits, des récits, l'omission, l'oubli, et phase ultime, la création d'une fausse mémoire, d'un passé factice, et même au-delà, d'un présent imaginaire, d'un monde irréel, où la victime est contrainte d'exister, cela sans même qu'elle réalise sa rupture d'avec le réel. C'est le cas des membres de la secte mafia innommable, et de la majeure partie des Occidentaux actuellement. Dans tout système oppressif, il faut qu'il y ait une base totalement serve. Cette base se compose des femmes, qui en Occident se voient même dénier leur réalité d'êtres privés de tout droit, cette réalité étant masquée par des discours sans cesse réitérés sur l'égalité, la parité (il suffit de regarder peu de temps la myriade de sites pornographiques, la pornographie représentant la majeure partie de l'usage d'Internet, pour s'en persuader, et personne, et surtout pas ces organismes publics de promotion du respect des femmes ne s'attaque à ces représentations inégalitaires et asservissantes), dont se nourrissent de plus les jeunes, qui modèlent leur comportement d'après ces sites pornographiques.
L'islam est le plus parfait révélateur du processus de criminalisation généralisé des femmes. Le voile, les masques que doivent porter les femmes sont justifiés par la nature intrinsèquement tentatrice des femmes, nature qui poussent les malheureux hommes victimes de la vue d'un simple visage de femme, à perdre tout contrôle. Les femmes, en islam sont considérées comme des pousse au crime, par essence, des criminelles, ce qui justifie leur incarcération et leur entière servitude.
5 - Le système social humain considéré en tant qu'entité vivante autonome : ses tendances profondes.
On peut considérer le système social global humain, c'est à dire planétaire, en n'excluant aucune partie de l'humanité sur la planète, dans son ensemble, et depuis l'ère dite historique, ou post préhistorique, depuis que l'humanité s'est organisée en grands ensembles autour des cités et des Etats, comme une entité vivante ayant des traits de caractères, une personnalité, une détermination. Quelle est la détermination essentielle qui apparaît avec le recul d'environ 10 000 années depuis la création des premières villes, l'humanité étant semble-t-il destinée à se concentrer principalement dans les villes ?
Cette détermination apparaît quand on compile des effets de la double contrainte ou communication paradoxale, dont les premières élaboration ont été le fait des religions (les religions pouvant être considérées comme des organisation de diffusion d'injonctions paradoxales, de messages de double contraintes) et les effets des produits industriels neurotoxiques, élaborés et répandus depuis le début de l'ère dite industrielle, et auxquels notre corps, faute de centaines de millions d'années d'évolution (cette modification de notre environnement en un bain de neurotoxiques ayant été quasi instantanée à l'échelle des temps de l'évolution), ne peut ne peut s'adapter (les neurotoxiques, dont l'énumération est interminables, sont des substances artificielles, n'existant pas dans la nature ou pas sous une forme libre et répandue, comme le mercure, le plomb et autres, qui franchissent la barrière hémato cérébrale et intestinales, les muqueuses, la peau, la barrière foetale qui protège le fœtus dans le ventre de la mère, et qui endommagent irréversiblement le cerveau, et provoquent les démences du type Alzheimer, Parkinson, l'autisme, l'hyperactivité et autres, la liste des troubles devient aussi interminable).
Il faut avant de continuer soulever la remarque suivante qu'auparavant, avec les seules religions, les déficiences mentales engendrées par les injonctions paradoxales touchaient uniquement les masses serves auxquelles elles étaient destinées, tandis que les déficiences mentales, dont on verra plus après qu'elles sont identiques, dues aux neurotoxiques, touchent indifféremment les élites dominantes et les masses dominées asservies aux élites. Ces déficiences mentales gravissimes, mettant en péril l'espèce humaine, et pouvant être considérées comme la menace existentielle primordiale de l'espèce humaine, bien avant les effets du réchauffement climatique ou l'épuisement des ressources vitales de la planète, ont un caractère égalitariste unique, représentent une sorte de justice immanente, les élites ne pouvant s'en protéger, l'égalité de concrétisant par l'égalité dans la démence et la tombe (voir Jean Genet, et les retrouvailles des victimes et de leurs bourreaux dans le même tombeau).
En effet, quel plaisir de constater qu'un patron de laboratoire français, de niveau multinational, devient dément, sénile, ou bien que l'enfant d'un politicien qui n'est qu'un simple loufiat d'un géant de la chimie, a déjà des manifestations d'Alzheimer à 18 ans (la valeur n'attend pas le n,ombre des années, et ces démences ne sont pas liées à l'âge, mais à la durée d'exposition aux neurotoxiques, ces neurotoxiques attaquant maintenant dès la procréation et pendant les périodes cruciales de développement fœtal, là où il suffit à certains stades de son évolution, de micro traces de neurotoxiques, quasi indiscernables, pour engendre de définitives malformations).
Les symptômes dus aux atteintes des systèmes d'injonctions paradoxales principalement utilisés par les religions pour maintenir un ordre inégalitaire et engendrer des masses d'individus diminués mentalement, des avortons psychiques intellectuellement limités sont exactement semblables aux symptômes engendrés par les neurotoxiques.
Déficiences de la capacité à se concentrer, perte de la mémoire, désorientation, dépersonnalisation, excitation, hyperactivité, agressivité, dépression et exaltation, incapacité à élaborer une suite logique d'idées, à créer un enchaînement logique.
La tendance profonde du système social humain est de mutiler mentalement les masses (maintenant incluant les élites qui les dominent), le système social global inégalitaire ne pouvant se maintenir qu'en castrant les capacités mentales des couches de populations asservies.
On peut donc considérer qu'il existe au regard du système social humain global pris comme une entité vivant autonome ayant une pensée, une conscience, une volonté et des objectifs, que l'empoisonnement généralisé que l'humanité produit et subi est volontaire, et qu'il ne sert à rien de chercher à le freiner, car cette action ne touche pas cette détermination, la laisse intacte. Modifier cette tendance profonde reviendrait à changer la structure sociale, à évoluer vers une structure égalitaire, faisant apparaître une société sans dominants et sans dominés, et donc sans nécessité pour le système considéré comme une entité vivante volontaire et consciente, de diminuer psychiquement la plus grande partie de sa population.
6 - Deux exemples révélateurs d'applications modernes du procédé d'injonction paradoxale, l'holocauste et les visites domiciliaires de la police politique française.
6 - 1 La religion holocauste.
L'holocauste, terme qui désigne l'exécution dans les chambres à gaz des camps de concentration de 6 millions de juifs par les nazis est devenu la religion d'Etat en Occident, et a pour ambition de devenir la religion d'Etat au niveau mondial. Comme l'est le phénomène religieux et cela dès sa création il y a environ 10 000 années à la période dite historique, quand l'humanité s'est organisée en groupe important structurés sur l'inégalité, la domination d'une élite réduite sur une masse serve, et la mutilation psychique des individus de cette masse serve, la religion holocauste repose sur le ,procédé de l'injonction paradoxale, et à pour objectif de mutiler la masse serve humaine, de façon à sauvegarder l'ordre inégalitaire en place.
Ce procédé de la double contrainte de l'holocauste tient en une seule phrase : « Ne pas considérer les juifs comme des victimes est puni », ou encore « Il est interdit de ne pas considérer les juifs comme des victimes ».
Je laisserai aux courageux historiens révisionnistes le terrain de la véracité de l'existence des chambres à gaz, du nombre de victimes et de la planification du massacre par les nazis.
Ce qui arrive aux révisionnistes est d'ailleurs une parfaite illustration de la double contrainte de l'holocauste, puisqu'ils sont punis d'avoir enfreint l'interdit majeur de cette religion, « tu ne contesteras pas que les juifs sont des victimes », cela sous couvert de recherches historiques menées avec la méthode scientifique d'analyse des faits et des documents.
Pour l'individu de la masse, humble non-historien, mais qui a échappé aux destructions psychiques engendrées par les religions classiques et la nouvelle de l'holocauste, ainsi qu'à celles dues aux neurotoxiques industriels modernes, il prend conscience qu'il est confronté à une étrangeté sémantique qui tend à le projeter dans l'imaginaire si il veut résoudre le questionnement sous-jacent que cette bizarrerie véhicule.
Voici le périmètre sans début et sans fin, du cercle sur lequel l'adepte de la religion holocauste est condamné à naviguer jusqu'à la fin des temps :
Ainsi, les juifs sont des victimes (des inférieurs), mais je dois obéir à ces victimes (des inférieurs), mais si je dois leur obéir c'est que ce ne sont pas des victimes (des inférieurs), donc je peux très bien ne pas leur obéir, mais si je ne leur obéis pas je suis puni par ces inférieurs (prisons et très fortes amendes et exposition publique infamante) donc je dois leur obéir et les considérer comme des victimes (des inférieurs), mais si je les considère comme des victimes (des inférieurs), je peux très bien ne pas leur obéir … et ainsi de suite.
L'adepte n'a plus qu'à s'échapper dans l'imaginaire, dans le domaine du rêve, là où existe l'illogisme, là aussi où le poussent toutes les religions pour qu'il laisse la place au soleil à ceux qui appartiennent à l'élite et qui eux exigent d'exister dans le réel.
6 - 2 Les visites domiciliaires de la police politique française.
Les services de police politique appliquent sciemment la méthode de l'injonction paradoxale, de la double contrainte, dans le but d'opération que la Stasi est-allemande dénommait « destruction de la personnalité ». En la matière, l'auteur de ce texte a été l'objet d'une opération de ce type, sous la forme de visites à son domicile, sans marques d'effraction, mais avec toujours un éléments marquant le passage clandestin, élément qui doit répondre à deux critères, le premier est que je le remarque, donc que je prenne connaissance qu'une visite ait été effectuée, et le second, est que cet élément est choisi de façon à ce qu'il soit difficile à décrire, soit par ce qu'il peut être ridicule, incongru, ou considérable comme fortuit, ce qui implique que la victime devienne ridicule au yeux d'autrui de se plaindre d'être visité clandestinement et d'apporter comme preuve de ces visites ce type d'éléments. Ce type de traces laissées doit conduire les auditeurs de la victime à penser que la victime invente, imagine, fantasme. Ceci mène à ce que la victime se trouve dans une situation défavorable (qu'elle soit punie) quelle que soit l'attitude qu'elle adopte. Soit la victime ne communique pas à autrui le fait qu'elle est l'objet de sévices de la ,part de la police politique, et dans ce cas cela revient à se soumettre à cette police, donc à abandonner sa lutte, son travail, soit la victime dévoile en public ces sévices, et elle court le risque de n'être pas crue, et même de perdre toute crédibilité, de passer pour déséquilibrée. La solution consiste, comme l'a fait l'auteur de ce texte à réunir de la documentation sur ce sujet, qui heureusement a été déjà été traité, et de diffuser cette documentation en même temps que l'exposé des procédés employés à son égard par la police politique française. Par rapport à ce qu'a pu faire la Stasi, il faut reconnaître que ce qu'a produit la police politique française est d'un niveau infiniment inférieur. Il est vrai que le chef de la Stasi, Markus Wolf était considéré comme un véritable génie, et que l'école de formation de la Stasi avait pignon sur rue, de même que son département « destruction de la personnalité », que les archives de ce qui fut l'une des meilleures polices secrètes du monde ont été rendue publiques après la chute du mur de Berlin, et que Wolf a poursuivi sa carrière comme conseillé pour les services américains et plus largement occidentaux. Concernant l'auteur de ce texte, les visites ont débuté au commencement de l'année 2006, et se poursuivent jusqu'alors, avec maintenant une périodicité qui tend peu à peu à baisser, de deux à trois par an (Compression budgétaire ? Démotivation ? Manque de disponibilité du personnel qualifié ?). La dernière à eut lieu début août 2013. L'auteur a consacré une rubrique sur son site Internet aredam.net, intitulée « Avis de passage » (aux personnes pas sages). La démoralisation marche dans les deux sens. L'auteur conseille aussi à ceux qui seraient victime de ce genre de sport, d'utiliser des cadenas à combinaison, changée fréquemment (tenir un registre des codes, placé dans un lieu sûr), et de placer quelques pièges photographiques du type Bushnell, utilisés pour photographier la faune sauvage (très simples d'emploi, bon marché et fiables, faciles à camoufler, à changer souvent de place). A chacun d'imaginer comment « faciliter » la tâche de ses bourreaux … (mais le tout sans moyens de violence, la disproportion des forces l'y oblige, sinon surtout son éthique personnelle).
7 - Énumération
de quelques traits comportementaux typiques des personnes victimes
des procédés de la double contrainte, ou d'injonction
paradoxales :
a) L'enfermement dans la répétition.
b)
Incapacité à s'isoler, à s'autonomiser du
groupe.
c) Exemples de pratiques sociales de châtiments
usant des effets de la double contrainte.
d) les addictions.
a) L'enfermement dans la répétition.
On peut constater par la plus simple observation des individus engagés en politique dans tous les domaines, sur la durée, l'absence totale d'évolution, alors que dans l'immense majorité des cas, l'activité qu'ils mènent, ce qui est surtout remarquable chez ceux qui œuvrent pour le progrès ne mène à rien, que l'évolution, le progrès qu'ils préconisent est au mieux une stagnation, sinon à notre époque, une régression. Mais cela n'empêche pas ces acteurs politiques de réitérer jusqu'à l'épuisement de leurs dernières forces les mêmes actions, les mêmes discours, alors que la simple constatation de la parfaite innefficience de leur carrière devrait suffire à les convaincre de rechercher les causes de leur échec, et de cesser ce type d'activité. La raison en est que les individus qui portent en eux les ligatures de la contrainte double, sont enfermés dans la répétition. La répétition est même l'un des plus évidents symptômes de l'application de la double contrainte sur un individu. L'individu qui est atteint par le dressage par la double contrainte ne peut évoluer, ne peut se transformer, car le but de toute double contrainte est de maintenir l'individu en état de sujétion, de statisme. La répétition, ou l'état de répétition, de réitération, n'est que la réitération actualisée du mécanisme de double contrainte primordial, subit par l'individu qui en a été la victime, que cet individu soit porteur d'un discours ou d'une activité militants tendant à briser tout conservatisme. C'est la raison pour laquelle les milieux actuels gauchistes sont les meilleurs viviers pour la police politique et sa formations d'organisations d'encadrement de la jeunesse rebelle, sa pacification, et même maintenant, son utilisation comme moyen de répression de ceux qui échappent à l'ordre dominant (on peut le constater dans le cas de la Syrie, avec l'encadrement par l'ex Ligue Communiste Révolutionnaire, rénovée en l'actuel Nouveau Parti Anti capitaliste, du mouvement pseudo populaire et pseudo spontané, de soutien à la destruction de la Syrie par le conglomérat des entreprises industriello-financières occidentales). Mais on peut aussi constater le même comportement dans le milieu supplétif parisien des services spéciaux des puissances opposées à l'OTAN, dont l'humoriste Dieudonné M'bala M'bala est l'une des figures phares.
b) Incapacité à s'isoler, à s'autonomiser du groupe.
Les victimes de la double contrainte sont dans l'incapacité à s'échapper du groupe, à concevoir leur existence comme un chemin unique. Ils sont condamnés à ne faire que suivre un chemin préexistant, déjà balisé. Tout écartement des balises, tout éloignement de la lumière du phare directeur, provoque une panique, une terreur, due à l'absence de maturité du sens de l'orientation, celui inné qui se développe dans la prime enfance, dans l'acceptation de l'éloignement du bébé par la mère, en son encouragement à l'exploration. La double contrainte exercée par la mère type de la société humaine post ère pré-historique, interdit la maturation de la conscience d'être soi-même un centre, dans l'univers, un centre sur lequel se fondent tous les repères, le point d'origine de la carte cosmique qu'est le moindre minuscule être, depuis celui le plus simple, bactérie ou virus, à celui le plus complexe, comme l'humain. On peut voir là que le conditionnement moderne, post ère pré-historique ramène l'humain à un état inférieur à l'état général des autres êtres, qu'ils soient bactérie, virus, ou dauphin. Seul la conscience d'être un centre unique mène à l'idée d'individualité. Les humains atteints par les effets de la double contrainte ne son pas individualisés. Cela est particulièrement manifeste chez les individus juifs, qui ne peuvent se détacher de leur groupe (quand je fréquentais le milieu parisien dit « antisioniste », une vieille militante pro palestinienne, elle-même d'origine juive, expliquait que tous les juifs qu'elle avait rencontré et qui avaient rompu avec leur groupe étaient devenus fou et certains s'étaient même suicidés).
c) Exemples de pratiques sociales de châtiments usant des effets de la double contrainte.
L'incapacité à exister hors du groupe, à être autonome, un individu, a été exploité dans le but de maintien de l'ordre, et apparaît à travers les types de punitions exercées par le pouvoir politique à l'encontre de ceux qui menacent la stabilité du pouvoir en place. Suit une énumération de ces peines.
L'exil, l'ostracisme, l'exposition publique comme le pilori, qui n'est qu'une mise à l'écart du groupe sous les yeux de tous, la relégation, la déportation, l'interdiction de séjour, la déchéance de la nationalité, ou au contraire, comme chez les juifs, le droit au retour, à la nationalité israélienne, ce droit n'exprimant que le fait d'être privé statutairement de son individualité, comme dans certains pays arabes, le fait pour un enfant d'un national arabe de jouir automatiquement de la nationalité de son père, et l'impossibilité de rompre avec cette nationalité.
Les conséquences psychologiques de ces châtiments sont similaires aux symptômes rencontrés chez les malades atteints par les pathologies du type Alzheimer. La perte d'identité, allant jusqu'à ne plus savoir qui on est (le président des USA Ronald Regan était atteint d'Alzheimer et ne se rappelait même pas avoir été président des USA !), engendre l'angoisse, la terreur, la dépression, comme être précipité dans le néant. Ces symptômes ont à voir avec la phobie du vide, et ceux qui sont atteints par la peur panique du vide, sont à coup sûr victimes d'un dressage infantile par la double contrainte, dressage qui a été exercé avec une vigueur sévère. Il en est de même de ceux qui éprouvent une peur panique à parler en public.
d) Les addictions.
L'addiction peut être définie comme l'enfermement dans le cercle sans fin de l'assouvissement organique du plaisir.
La liste des assouvissement est infinie : sexe, drogues, nourriture, jeux, spectacles, violence, religion (la prière provoque l'afflux de composés morphiniques dans le cerveau), recherche du gain, du profit, le travail, la musique etc … Car n'importe laquelle activité peut devenir le prétexte à l'addiction (le pouvoir sur autrui en est un bon exemple).
Pourquoi ce servage de l'assouvissement et quel est son lien avec le double bind, l'injonction paradoxale ?
L'assouvissement renvoie au niveau le plus basique de l'être organique, au niveau de la cellule, des échanges cellulaires, c'est à dire au cœur de la machinerie biologique de l'être, là où l'énergie circule. L'assouvissement, le plaisir, est la manifestation dans l'esprit d'un apport de substance vitale, d'énergie, qui permet à l'être de perdurer, de vivre, à l'être d'être.
Or, la victime de l'éducation par le procédé du double bind, se trouve projetée hors la réalité, hors le monde, dans l'irréel. Elle subit une décorporation (ce que les illuminés, les frustrés de l'existence, en recherche de satisfaction illustrent par leurs pseudo expériences de « voyage astral » (voir les ouvrages de l'imposteur, du faux lama tibétain Lobsang Rampa), ou de retour à la vie après un coma, avec de pseudo souvenirs d'avoir visité l'au-delà, d'avoir franchi la porte de la mort et d'en être revenu).
L'enfermement dans la répétition de la jouissance apparaît comme une réaction biologique ayant sa source, son origine dans le plus profond de l'être biologique, face à une expulsion du réel, une réaction tendant à la réinsertion dans la réalité, dans la matière, à se « re-corporer ». On peut considérer que les sociétés qui possèdent des cultures religieuses qui se fondent sur la réincarnation, sont habitées par le dressage généralisé par le procédé du double bind, comme le mythe des vampires, ou des esprits qui dépossèdent les vivants de leurs corps, comme dans le culte vaudou, illustrent des tentatives de réincorporation dues à la frustration de pouvoir être, provoquée par le dressage par le double bind.
L'animal manifeste trois types de réaction face à l'agression. La fuite, l'affrontement, et quand ni la fuite ni l'affrontement ne sont possibles (absence d'une issue et disproportion des forces entre l'agressé et l'agresseur), la réaction de sidération (l'animal entre en transe, son esprit se déconnecte de la réalité). Le double bind a l'effet de la transe propre à l'animal mais chez l'humain.
La sidération est provoquée par la communication paradoxale, la communication double bind, et expulse la victime dans un état de conscience particulière, qu'on pourrait dénommer « état double ». Cet état double apparaît dans le rêve. Le rêve est le lieu où la synthèse des opposés devient possible, où une solution existe à une situation où ni la fuite ni l'affrontement ne sont possibles. L'état de rêve est un lieu psychique où la notion de paradoxe n'existe pas, où tout possède une solution.
On pourrait penser que l'état de rêve désigne l'existence d'une logique plus profonde, une logique qui sous-tend la logique superficielle qui apparaît à l'état de veille.
C'est dans le monde du rêve que peut se résoudre l'enfermement dans la double contrainte.
On peut estimer que la double contrainte est un procédé qui a été rapporté de l'état de rêve par ceux qui possèdent un don inné pour circuler dans cet état de rêve.
8 - Pourquoi il est illusoire de lutter contre l'empoisonnement généralisé de la biosphère terrestre ?
Les altérations des capacités cognitives dues aux neurotoxiques sont similaires à celles dues aux religions, au conditionnement parental par l'injonction paradoxale, la double contrainte.
Ce système social ne peut exister sans la mutilation psychique de l'intégralité de la population, l'atrophie des capacités cérébrales, la fabrication de masse d'avortons psychiques, de nains mentaux, de monstres psychologiques.
On peut considérer comme consciente et volontaire, délibérée, cette politique globale de dégénérescence cérébrale de l'intégralité de la population, car cette politique apparaît comme la tendance la plus profonde du système social, système qu'on peut voir comme une entité vivante, doué de conscience, d'autonomie et de volonté, comme une personne.
On peut considérer que l'empoisonnement général de la biosphère menant inéluctablement à la disparition de l'humanité comme étant le fruit d'un choix, comme même intrinsèquement lié au caractère le plus profond de notre système social, lequel est à l'image de notre système psychologique, tel que le modèle notre dressage par tous les systèmes religieux, propagandistes et familial.
Aussi, lutter pour le respect de l'environnement et de la survie des autres espèces, pour le « bio », est non seulement illusoire mais même contre-productif, car la modération apportée par ce type de lutte ne fait que rendre plus durable, plus équilibré ce système, le renforce, et par là, augmente sa capacité à détruire ce qui reste d'intact dans la psyché humaine, et ainsi, obère même toute capacité encore existante pour se libérer de ce système.
Les mouvements écologistes et ceux de protection animales sont les meilleurs fossoyeurs de la nature et des autres espèces animales.
9 - Relation entre l'injonction paradoxale ou double contrainte, le syndrome dit de Stockholm rencontré chez les personnes victimes de prise en otage, et le processus de l'identification de l'enfant avec les parents. Vers une résolution de l'incarcération dans la prison du double bind.
Le syndrome dit de Stockholm désigne l'attitude particulière des victimes d'une prise d'otage vis-à-vis de leur bourreaux.
Ces victimes peuvent défendre les preneurs d'otages, adopter leur point de vue.
Les victimes d'une prise d'otage sont entièrement à la merci des preneurs d'otages, qui disposent de leur être comme d'objet, les victimes étant dépossédées de tout droit, prérogative, leur identité est intégralement niée, elles n'existent que comme valeur d'échange, entre la police et les preneurs d'otages, leur vie même étant en réalité sans aucune valeur, car les seules vie qui importent sont celles des preneurs d'otages, et ce qu'aucun organe officiel ne dira jamais, seul aussi compte le maintien de l'ordre, ceux qui sont en charge de le maintenir évaluant froidement si il vaut la peine de sacrifier les otages à son maintien. Autant les preneurs d'otages que les autorités en charge de leur répression considèrent les otages comme des choses, ces otages le pressentent intuitivement, sans oser le formuler mentalement, et encore moins l'exprimer.
Les victimes sont dans tous les cas dans une situation sans issue, car elles sont trahies en tant qu'être autant par les criminels que par les forces de l'ordre.
Face à une situation de non-choix, l'état de stress, d'angoisse de la victime trouve une amélioration, un exutoire dans le processus d'identification de la victime avec son bourreau, du moins celui qui est géographiquement le plus proche, qui est le preneur d'otages. L'autre bourreau, celui officiel du gardien de l'ordre, ou gardien de la paix, étant éloigné, et visiblement, ce processus d'identification nécessitant la proximité, le contact, l'intimité.
La victime de la prise d'otages s'identifie à son preneur en otage, adopte son point de vue, et si elle survit, prend ultérieurement sa défense.
C'est exactement le même comportement qu'on rencontre parfois chez les enfants violés par leur parent.
Moins dramatiquement, cela renvoie au processus général d'identification de l'enfant vis-à-vis de son parent, dans les famille dites « normales », sans viol manifeste.
La situation de l'enfant dans la famille normale est aussi sans issue, comme pour les victimes de prise d'otages, le but de l'éducation, ou plutôt du dressage de l'enfant par les parents étant d'interdire l'autonomie de l'enfant tout en apparence en lui commandant de grandir, de devenir adulte, autonome, ce dressage étant à la base de la formation psychique de l'individu normal dans nos sociétés moderne, où la norme est l'immaturité, et ses corollaires, les déficiences psychologiques, permettant le maintien d'un ordre inégalitaire, et l'existence d'une minorité dominatrice et d'une masse infériorisée.
L'identification de l'enfant à son parent, ou de la victime à son preneur d'otages est une renonciation volontaire à sa propre personnalité, à sa propre identité, ce qui peut être illustré par la formule de Bachelard « je est un autre », l'enfant ne devenant jamais lui-même, n'étant qu'une image de son parent, comme la victime de la prise d'otage perd sa propre identité pour se trouver investie par celle de son bourreau.
Cette mise en perspective des cas de victimes de prise d'otages et d'enfants éduqués normalement permet de commencer à percevoir la vraie nature du processus de double contrainte ou d'injonction paradoxale, qui mène à accepter pour pouvoir exister au sein d'un système où cela est impossible, à la simulation, cette simulation étant une solution à un contexte qui interdit toute solution.
Dans les deux cas précédemment décrits (enfant et otage), cette simulation consiste à dire « je » tout en étant un autre.
10 - L'erreur de Guantanamo et la réussite des procès de Moscou.
Les américains ont tenté à Guantanamo de créer un système permettant de générer des individus adoptant leur point de vue, c'est à dire endossant le rôle de terroristes islamistes, alors que ce sont les services américains eux-même qui organisant et mettent en œuvre les actes de terrorisme dits islamistes, dans le but de créer des prétextes à leur guerre déclenchée pour le maintien de leur hégémonie sur la planète (quand j'écris « les américains » il faut entendre la minorité dominatrice, incluant la secte décrite dans la quatrième note liminaire).
Il est notoire que cette entreprise de Guantanamo est un échec total.
Il n'existe pas un cas de prisonnier de Guatanamo présentable à la presse et au public qui s'identifie au personnage de terroriste islamiste. Les seuls succès obtenus par les bourreaux américains sont des musulmans qui contre leur libération, acceptent d'espionner ou de travailler pour les services spéciaux américains.
Les procès de Moscou sont l'illustration de l'opposé de l'échec américain de Guantanamo. Les victimes de ces procès ont accepté l'identification proposée par leurs bourreaux, et endossaient en public tous les crimes dont leurs bourreaux les accusaient, crimes qui étaient commis par leurs bourreaux eux-mêmes (principalement ceux menant à la catastrophe économique de la production soviétique).
La différence entre le système américain et celui soviétique est que le bourreau doit impérativement si il veut que sa victime simule la perte de son identité, et accepte de se trouver investie par l'identité du bourreau, que le bourreau porte en lui un caractère authentiquement positif, vital, bénéfique pour tous, ce qui n'est visiblement pas le cas du système américain, ni de celui de la secte exogène qui s'y est incrustée.
Ce caractère positif de certains bourreaux apparaît aussi chez certains preneurs d'otages, ceux auxquels les victimes s'identifient, victimes qui entrent en sympathie avec ces derniers, les préférant aux forces de l'ordre qui sont censées sauver leurs vies, les délivrer et veiller sur leurs intérêts (cela aucun média n'osera le dire, ni chercheurs en sciences sociales ou psychologiques, ni criminologues).
Ce trait de caractère bénéfique qui doit être présent au sein du système du bourreau est comme le cristal élémentaire qui introduit dans un liquide provoque la cristallisation de tout le liquide.
Ce cristal élémentaire existait dans le système soviétique, et il n'existe pas en ce qui concerne le système capitaliste, le système américain et celui de la secte innommable. La force seule permet à ces systèmes de se maintenir, ce qui oblige à une dépense constante d'une énorme quantité d'énergie, ce qui va provoquer immanquablement l'effondrement de ces trois systèmes.
11 – Conclusion de cette première partie de ce texte.
Suivant la théorie de l'évolution, et particulièrement en lisant le livre de Stephen Jay Gould, « Le Livre de la vie », on devrait considérer le cerveau comme un organe comme un autre, ni plus ni moins important qu'un autre, qui s'est complexifié en raison du bénéfice adaptatif que les individus porteurs d'un cerveau plus complexe retiraient, bénéfice supérieur aux contraintes dues à l'alimentation accrue d'un organe tel que le cerveau (chez l'humain, son poids est d'environ 1/50 ème du corps, il consomme 1/5 ème de toute son énergie, de plus il nécessite un système de protection très élaboré car très fragile aux toxiques et aux micro organismes, et un système d'alimentation très efficient, car il ne supporte que très peu de temps d'être privé d'oxygène et de nutriments). En fait, le processus de complexification du cerveau, une fois enclenché, a été itératif, c'est à dire qu'il s'est auto entretenu. Il n'y a là rien de transcendant, mais un pur effet mécanique. Il n'y a là encore, pas de hiérarchie entre cet organe qui n'est qu'un organe spécial dédié à la communication générale. Les autres facteurs relevés par les physiologistes, tels que la latéralisation du cerveau humain (la formation de zone spécialisées dans le cerveau humain, menant à un partage des tâches), l'apparition de la zone spécialisée dans la parole (aire de Broca), ne sont que des fait contingents.
Ce qui est étrange est que Jay Gould qui exprime en une seule phrase la trivialité du développement cervical humain, qui est porté au nues par l'humanité, ne parvient pas à en tirer cette conclusion, de l'absence de frontières entre les espèces au cerveau peu développé et l'humain.
Les autres espèces au cerveau moins développé sont intelligentes dans une manière autre que celle humaine. Il n'y a pas d'espèces stupides, toutes, même les plus ténues, sont intelligentes, le plus infime virus est d'intelligence équivalente à l'intelligence de l'humain.
Cette considération dévoyée concernant l'humain et les autres espèces a sans doute à voir avec l'apparition de la double contrainte, de la communication paradoxale, qui sont aussi sans doute dues aux capacités propre au cerveau humain, capacités qui englobe aussi celle de s'enfermer dans un univers conceptuel en rupture avec l'univers réel.
C'est cette rupture et cet enfermement qui seront étudiés dans la seconde partie de ce travail, cette étude devant mener à un processus reproductible, applicable par tous, de libération de cet enfermement.
Fin de la première partie
Bibliographie :
« Discours sur la servitude volontaire ou Contr'un » (1574-1576) Etienne de la Boétie.
Lien vers l'ouvrage de Theodore Kacynsky (Manifeste : L'avenir de la société industrielle, 1995) enregistrée sur le site internet : aredam.net, en langue française : http://aredam.net/Le Manifeste d'Unabomber.mht
Gregory Bateson
« La Nature et la pensée », 1979.
Editions Seuil 1984.
Lien vers un exposé général
sur la systémique, enregistré sur le site aredam.net :
http://www.aredam.net/La_theorie_des_systemes.pdf
Lien vers un exposé sur l'école de Palo Alto et Gregory Bateson : http://directpvs.info/41.html
Page de ce site
(directpvs.info/41.html) enregistrée sur le site
aredam.net :
http://www.aredam.net/palo-alto-bateson-directpvs.html
Lien vers une page internet enregistrée sur le site aredam.net relative à l'idée d'égalité : http://www.aredam.net/le-manifeste-des-egaux-sylvain-marechal.html
« Enquête sur les créationnistes. Réseaux, stratégies et objectifs politiques ». Cyrille Baudoin et Olivier Brosseau. Belin 2013.
Stephen Jay Gould « L'éventail du vivant ».
Stephen Jay Gould « Le Livre de la vie ». Editions Seuil 1993.
Cairns-Smith « L'Enigme de la vie : une enquête scientifique » (voir aussi Julius Rebek « molécules autoréplicatrices »).
Vidéo – commercialisée en DVD, « Récréations ». Documentaire de Claire Simon. Les Films d'Ici et Doriane Films. 1992. Documentaire filmé à l'intérieur d'une cour de récréation d'une école maternelle située dans le 18ème arrondissement de Paris.
« Mars » Fritz Zorn.
« Les Femmes dans l'islam. Un monde caché ». Geraldine Brooks. Belfond 1995.
Vidéo – commercialisée en DVD – de Sandrine Bonnaire sur sa sœur Sabine, officiellement autiste.
Documentaire, vidéo (commercialisée en DVD), « Schyzophrénia », sur la répression des dissidents dans l'ex-Union soviétique.
« Menace sur nos neurones. Alzheimer, Parkinson … et ceux qui en profitent » Marie Grosman et Roger Lenglet. Editions Actes Sud 2011.
Robert Faurisson,
texte :
« La victoire du révisionnisme sur
le plan scientifique et
historique » :
http://www.aredam.net/la-victoire-du-revisionnisme-sur-le-plan-historique-et-scientifique-par-robert-faurisson.html
Livres d'Anita Conti (années 1950) Payot Petite bibliothèque ( « Racleurs d'océans », « L'Océan, les Bêtes et l'Homme », « Géants des mers chaudes »)
Stéphan Beaucher « Plus de poisson d'ici 30 ans », Editions Les Petits matins, 2011 (diffusion Seuil).
Callum Roberts « Océans La grande menace » Flammarion 2012.
Bernie Krause « Le Grand orchestre animal » Flammarion 2012.
« Tidiane N'Diaye « Le Génocide voilé ». Gallimard 2008.
Film « Sleepwalk » Sara Driver 1985.