Le bouddhisme rend stable le rapport maître-esclave.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province coloniale de l'Empire ex-mondial israélo-US nécrogène en voie de désagrégation rapide, le 9 avril 2019.

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Illustrations n° 1 : John Thomson, A window to the Orient.
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Table des illustrations :
1 – Drawing room at Halton, one of the great estates awned by the English branch of the Rothschild family, 1884.
2 – Buddhist priests, Siam, 1865-66.
3 – Bouddhist monks, Formosa, 1870-71.
4 – Yuan-fu monastery, Formosa, 1870-71.
5 – Beggars, Foochow, 1870-71.
6 – Interior (courtyard) of a mandarin dwelling, Peking, 1871-72.
7 – Prince Kung, Peking, 1871-72.
8 – Chinese merchants in Singapore, 1864.
9 – The cangue, 1871-72.

Illustrations n° 2 :
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De tous les montages politico-psychologiques de masse, dénommés classiquement « idéologie » ou religion, classables dans la catégorie générale des escroqueries mentales, le bouddhisme est celui qui est le mieux réussi, car il est parvenu à échapper à toute critique de la pensée progressiste libératoire universelle. Il jouit même d'un préjugé positif.

Comme toutes ces idéologies, l'unique but du bouddhisme est de stabiliser la relation par essence impossible, au mieux instable, et structurellement explosive maître-esclave. Le bouddhisme est parvenu à réaliser ce vieux rêve de l'humanité, rendre supportable cette relation qui créé la souffrance existentielle humaine, et que seule l'espèce humaine connaît au milieu de toutes les autres formes de la vie (et on se prend pour supérieur).

Le bouddhisme dans sa perfection manipulatoire renvoie au problème de fond humain qui tant qu'il n'est pas résolu conservera l'humanité dan la guerre et la souffrance, la réalisation d'une structure sociale parfaitement égalitaire, en biens et en droits, dénuée du pouvoir de l'un sur l'autre, soit une structure sociale anti-esclavagiste, toute autre étant soit franchement, soit hypocritement esclavagiste. Seul le courant anarchiste occidental avait avancé dans cette direction. Ce courant s'est depuis son apogée à la fin du 19ème siècle, complètement éteint, au point que le problème de l'égalité vraie n'est plus évoqué, comme si l'idée d'un possible état d'égalité vraie avait été radicalement éradiquée de l'esprit humain. Cette époque actuelle est celle de l'apogée de la caste des insondables crétins qu'on nomme milliardaires, dont le parangon en France est l'actuel propriétaire du quotidien Le Parisien – Aujourd'hui en France, lavasse infâme et minable qu'il faut lire pour prendre la mesure en temps réel de la déchéance du système, le fameux Bernard Arnault, dont la tronche ressemble à s'y méprendre à celle du personnage de Fellini dans son film Satyricon, celui qui capture des jeunes mignons pour les livrer à son maître César qui les consomme (film à voir absolument, comme le livre dont il s'inspire ; ne surtout pas rater le personnage de l'esclave affranchi, devenu multi-millionnaire Trimalchion et qui se prend pour un poète: http://www.aredam.net/satyricon.pdf ).

La caste des crétins milliardaires use d'une véritable armée de déchets existentiels tel ce Stéphane Bern (ou Bernd-t ?), spécialiste dans l'adulation de ces crétins, sentiment dont il est commis pour le faire partager au troupeau des esclaves (ceux qui font la queue par exemple pour visiter les châteaux, dont celui de Versailles).

Le bouddhisme a été servi en France par l’inénarrable Alexandra David Neel, qui est passée du milieu anarchiste libertaire (Elysée Reclus) à la cour royale de Belgique, puis qui a été entretenue toute sa vie par un mari ingénieur colonial des chemins de fers (qu'elle appelait « mouton »), qui au fond était très soulagé d'être débarrassé d'un tel dragon. Elle pouvait ainsi se permettre de voyager sans contrainte en extrême-orient, explorant l'Inde, la Chine et le Tibet. Elle a commit entre autres dans la masse d'écrits qu'elle a laissé, un livre intitulé Le Bouddhisme du Bouddha, qui est une sorte de retour au bouddhisme fondamental, lequel selon elle se résume par la solution pour mettre fin à la souffrance, dans lequel pas une seule ligne, pas un seul mot, n'évoque l'inégalité, l'exploitation, l'asservissement de l'un par l'autre, la pauvreté, la misère et leur pendant la richesse. Un chef d’œuvre indépassable, dont devrait s'inspirer tous les Bernard Arnault de la planète. La solution consiste à abandonner tout désir, c'est vrai qu'il fallait oser y penser et oser la prôner.

Le bouddhisme est comparable en chimie physique à ce qu'on nomme le catalyseur, corps qui permet que s'opère une réaction entre deux composants, qui sans sa présence serait impossible, voire explosive.

Il serait bon que les loufiats (esclaves eux-mêmes) employés dans les thinks tanks des maîtres esclavagistes dits milliardaires, analysent et s'inspirent du procédé bouddhiste pour rendre possible et stable le rapport entre maître et esclave, car il est évident que le procédé Macron ne fonctionne absolument pas, même si on peut considérer comme vraisemblable que l'actuel épisode dit des Gilets jaunes, ne soit qu'une péripétie conçue par la caste des crétins milliardaires, prenant place dans un processus manipulatoire plus global tendant à faire accepter l'état brut d'esclaves à la masse en France, encore dans l'illusion propagée par l'ancienne et maintenant caduque idéologie dite démocratique, par laquelle ils imaginent avoir des droits.