La
réelle valeur des stratèges israélo-US
dits « néoconservateurs » qui se
prennent pour les maîtres du monde.
Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 21
juillet
2019.
http://www.aredam.net/la-reelle-valeur-des-strateges-israelo-US-dits-neoconservateurs-qui-se-prennent-pour-les-maitres-du-monde.html
Cette
réelle valeur est exposée de la façon la
plus directe et intelligible, par la lecture du documents qui
suit, :
« U.S.
Strategy Plan Calls for Insuring No Rivals Develop A
One-Superpower World Pentagon’s
Document Outlines Ways to Thwart Challenges to Primacy of
America By Patrick E. Tyler Special
to The New York Times, March 8, 1992 »
Ce
document a été présenté en annexe
n° 9 de l'article du site voltairenet.org :
« Comment
la Bulgarie a fourni des drogues et des armes à
Al-Qaïda et à Daesh », par Thierry
Meyssan, Réseau
Voltaire,
4 janvier 2016, www.voltairenet.org/article189787.html
[9]
« US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals
Develop » and « Excerpts from Pentagon’s
Plan : "Prevent the Re-Emergence of a New Rival" »
Patrick E. Tyler, New
York Times,
March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon
Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman,
The
Washington Post,
March 11, 1992.
En substance, cet article du New York
Times expose un document du Pentagon élaboré
juste après la chute de l'Empire soviétique fin
1991,
constituant le programme définitif de domination absolu
de toute la planète, les USA étant l'unique
puissance mondiale, devenant le premier empire mondial de
l'histoire humaine, ce document étant un réflexion
pour le rester éternellement.
Ce document est un
pur produit des « néoconservateurs
»
US lesquels pour faire courts sont présentés par
ceux qui ne sont pas affligés d'une prothèse
ortophonique mentalement atrophiante dénommée «
langue de bois », comme étant des juifs sionistes
ayant noyauté l'appareil du pouvoir US, qu'ils
manoeuvrent à leur convenance et pour leurs seuls
intérêts. Selon le « Réseau Voltaire
», organe de désinformation russe, il s'agirait à
l'origine de trotskistes recrutés à la CIA
pendant la guerre froide, qui seraient parvenus à
commander à leur recruteur. Cela en dit long sur ce que
sont en réalité les organisations trotskistes
européenne et spécialement françaises,
telles Lutte Ouvrière, le Parti des Travailleurs, le
Nouveau Parti Anticapitaliste et le Parti socialiste qui y est
lié.
Dans ce document de 1992, véritable
Constitution de l'hégémonie mondiale US
éternelle, en fait juive, sur l'humanité, le mot
« Iran » est absent, et le mot « Chine »
apparaît seulement dans cette phrase : « the same
potential exists in China ».
Nous sommes en 2019,
soit 27 ans après, et la Chine est désigné
par le bloc occidental comme étant l'ennemi à
abattre, en fait la première puissance économique
et stratégique mondiale ayant devancé les USA,
et l'Iran étant devenu le premier ennemi tactique sur
le champ de bataille mondial, se permettant de couper quand
elle le décide la source majeure mondiale
d'approvisionnement en pétrole, de séquestrer un
pétrolier anglais, de détruire le drone
d'espionnage US réputé le plus invisible, cher
et sophistiqué du monde, l'Iran de plus étant
parvenu à s'installer au seuil même de l'enclave
sioniste au Proche-Orient de façon indélogeable,
ce qui signifie qu'elle a le pouvoir de l'effacer quand le
moment sera venu.
L'Empire éternel mondial
néoconservateur juif qui ne tient plus que par les
derniers liens encore subsistant de la monnaie d'échange
internationale imposée par sa force déclinante,
le dollar, liens qui s'effilochent de jours en jours, et par
son réservoir quasi infini de mercenaires musulmans
décérébrés et sacrifiables à
merci, voit son principal allié au Proche-Orient, la
Turquie, faire quasi officiellement sa défection en
achetant des missiles antiaériens russes. La Turquie
est l'un des patrons mondiaux de ces mêmes décérébrés
fanatiques et arriérés, et elle pourraient bien
les retourner contre l'Empire, les envoyant aux frontières
israéliennes, Venezueliennes, en Bosnie, au Maroc, au
Mali, au Zaïre … Quant à l'Inde, que
l'Empire néoconservateur prévoyait de dresser
contre la Chine, pour épuiser et anéantir 1
milliard et demi de chinois et 1 milliard 300 millions
d'indiens, elle vient d'aheter ces mêmes missiles aux
russes, et en plus en s'affranchissant du dollar.
Mais
comment s'étonner du cours des choses quand ceux qui se
prennent pour les lumières du monde, les guides de
l'humanité élus par “dieu” pour
régner sur terre éditent un programme de
domination si perspicace, qu'il ne mentionne ni l'Iran, ni de
façon ad hoc la Chine. Par contre, le programme de
pillage de l'Europe, de la France, et autres “alliés”
de l'Empire, va lui bon train, grâce aux agents
infiltrés néoconservateurs tels les Sarkozy,
Hollande et Macron et autres … C'est encore dans leurs
cordes, voler les “amis” ...
Il faut le
vérifier pour y croire.
Utilisez un moteur de
recherche en entrant suscessivement les mots Iran, China,
Chine.
Voici en premier la version en américain,
à sa suite la traduction en français :
March
8, 1992
U.S.
Strategy Plan Calls for Insuring No Rivals Develop A
One-Superpower World
Pentagon’s
Document Outlines Ways to Thwart Challenges to Primacy of
America By
Patrick E. Tyler
Special
to The New York Times
WASHINGTON,
March 7 – In a broad new policy statement that is in its
final drafting phase, the Defense Department asserts that
America’s political and military mission in the
post-cold-war era will be to ensure that no rival superpower
is allowed to emerge in Western Europe, Asia or the
territories of the former Soviet Union.
A
46-page document that has been circulating at the highest
levels of the Pentagon for weeks, and which Defense Secretary
Dick Cheney expects to release later this month, states that
part of the American mission will be “convincing
potential competitors that they need not aspire to a greater
role or pursue a more aggressive posture to protect their
legitimate interests.”
The
classified document makes the case for a world dominated by
one superpower whose position can be perpetuated by
constructive behavior and sufficient military might to deter
any nation or group of nations from challenging American
primacy.
Rejecting
Collective Approach
To
perpetuate this role, the United States “must
sufficiently account for the interests of the advanced
industrial nations to discourage them from challenging our
leadership or seeking to overturn the established political
and economic order,” the document states.
With
its focus on this concept of benevolent domination by one
power, the Pentagon document articulates the clearest
rejection to date of collective internationalism, the strategy
that emerged from World War II when the five victorious powers
sought to form a United Nations that could mediate disputes
and police outbreaks of violence.
Though
the document is internal to the Pentagon and is not provided
to Congress, its policy statements are developed in
conjunction with the National Security Council and in
consultation with the President or his senior national
security advisers. Its drafting has been supervised by Paul D.
Wolfowitz, the Pentagon’s Under Secretary for Policy.
Mr. Wolfowitz often represents the Pentagon on the Deputies
Committee, which formulates policy in an interagency process
dominated by the State and Defense Departments.
The
document was provided to The New York Times by an official who
believes this post-cold-war strategy debate should be carried
out in the public domain. It seems likely to provoke further
debate in Congress and among America’s allies about
Washington’s willingness to tolerate greater aspirations
for regional leadership from a united Europe or from a more
assertive Japan.
Together
with its attachment on force levels required to insure
America’s predominant role, the policy draft is a
detailed justification for the Bush Administration’s
“base force” proposal to support a 1.6-million
member military over the next five years, at a cost of about
$1.2 trillion. Many Democrats in Congress have criticized the
proposal as unnecessarily expensive.
Implicitly,
the document foresees building a world security arrangement
that pre-empts Germany or Japan from pursuing a course of
substantial rearmament, especially nuclear armament, in the
future.
In its opening paragraph, the policy document
heralds the “less visible” victory at the end of
the cold war, which it defines as the “integration of
Germany and Japan into a U.S.-led system of collective
security and the creation of a democratic ‘zone of
peace.’”
The
continuation of this strategic goal explains the strong
emphasis elsewhere in the document and in other Pentagon
planning on using military force, if necessary, to prevent the
proliferation of nuclear weapons and other weapons of mass
destruction in such countries as North Korea, Iraq, some of
the successor republics to the Soviet Union and in Europe.
Nuclear
proliferation, if unchecked by superpower action, could tempt
Germany, Japan and other industrial powers to acquire nuclear
weapons to deter attack from regional foes. This could start
them down the road to global competition with the United
States and, in a crisis over national interests, military
rivalry.
The
policy draft appears to be adjusting the role of the American
nuclear arsenal in the new era, saying, “Our nuclear
forces also provide an important deterrent hedge against the
possibility of a revitalized or unforeseen global threat,
while at the same time helping to deter third party use of
weapons of mass destruction through the threat of
retaliation.”
U.N.
Action Ignored The document is conspicuously devoid of
references to collective action through the United Nations,
which provided the mandate for the allied assault on Iraqi
forces in Kuwait and which may soon be asked to provide a new
mandate to force President Saddam Hussein to comply with his
cease-fire obligations.
The
draft notes that coalitions “hold considerable promise
for promoting collective action” as in the Persian Gulf
war, but that “we should expect future coalitions to be
ad hoc assemblies, often not lasting beyond the crisis being
confronted, and in many cases carrying only general agreement
over the objectives to be accomplished.”
What
is most important, it says, is “the sense that the world
order is ultimately backed by the U.S.” and “the
United States should be postured to act independently when
collective action cannot be orchestrated” or in a crisis
that demands quick response.
Bush
Administration officials have been saying publicly for some
time that they were willing to work within the framework of
the United Nations, but that they reserve the option to act
unilaterally or through selective coalitions, if necessary, to
protect vital American interests.
But
this publicly stated strategy did not rule out an eventual
leveling of American power as world security stabilizes and as
other nations place greater emphasis on collective
international action through the United Nations.
In
contrast, the new draft sketches a world in which there is one
dominant military power whose leaders “must maintain the
mechanisms for deterring potential competitors from even
aspiring to a larger regional or global role.”
Sent
to Administrators
The document is known in Pentagon
parlance as the Defense Planning Guidance, an internal
Administration policy statement that is distributed to the
military leaders and civilian Defense Department heads to
instruct them on how to prepare their forces, budgets and
strategy for the remainder of the decade. The policy guidance
is typically prepared every two years, and the current draft
will yield the first such document produced after the end of
the cold war.
Senior
Defense Department officials have said the document will be
issued by Defense Secretary Cheney this month. According to a
Feb. 18 memorandum from Mr. Wolfowitz’s deputy, Dale A.
Vesser, the policy guidance will be issued with a set of
“illustrative” scenarios for possible future
foreign conflicts that might draw United States military
forces into combat.
These
scenarios, issued separately to the military services on Feb.
4, were detailed in a New York Times article last month. They
postulated regional wars against Iraq and North Korea, as well
as a Russian assault on Lithuania and smaller military
contingencies that United States forces might confront in the
future.
These
hypothetical conflicts, coupled with the policy guidance
document, are meant to give military leaders specific
information about the kinds of military threats they should be
prepared to meet as they train and equip their forces. It is
also intended to give them a coherent strategy framework in
which to evaluate various force and training options.
Fears
of Proliferation
In
assessing future threats, the document places great emphasis
on how “the actual use of weapons of mass destruction,
even in conflicts that do not directly engage U.S. interests,
could spur further proliferation which in turn would threaten
world order.”
“The
U.S. may be faced with the question of whether to take
military steps to prevent the development or use of weapons of
mass destruction,” it states, noting that those steps
could include pre-empting an impending attack with nuclear,
chemical or biological weapons or “punishing the
attackers or threatening punishment of aggressors through a
variety of means,” including attacks on the plants that
manufacture such weapons.
Noting
that the 1968 Nuclear Proliferation Treaty is up for renewal
in 1995, the document says, “should it fail, there could
ensue a potentially radical destabilizing process” that
would produce unspecified “critical challenges which the
U.S. and concerned partners must be prepared to address.”
The
draft guidance warns that “both Cuba and North Korea
seem to be entering intense periods of crisis –
primarily economic, but also political – which may lead
the governments involved to take actions that would otherwise
seem irrational.” It adds, “the
same potential exists in China.”
For
the first time since the Defense Planning Guidance process was
initiated to shape national security policy, the new draft
states that the fragmentation of the former Soviet military
establishment has eliminated the capacity for any successor
power to wage global conventional war.
But
the document qualifies its assessment, saying, “we do
not dismiss the risks to stability in Europe from a
nationalist backlash in Russia or effort to re-incorporate
into Russia the newly independent republics of Ukraine,
Belarus and possibly others.
It says that though
U.S. nuclear targeting plans have changed “to account
for welcome developments in states of the former Soviet
Union,” American strategic nuclear weapons will continue
to target vital aspects of the former Soviet military
establishment. The rationale for the continuation of this
targeting policy is that the United States “must
continue to hold at risk those assets and capabilities that
current – and future – Russian leaders or other
nuclear adversaries value most” because Russia will
remain “the only power in the world with the capability
of destroying the United States.”
Until
such time as the Russian nuclear arsenal has been rendered
harmless, “we continue to face the possibility of robust
strategic nuclear forces in the hands of those who might
revert to closed, authoritarian, and hostile regimes,”
the document says. It calls for the “early introduction”
of a global anti-missile system.
Plan
for Europe
In
Europe, the Pentagon paper asserts that “a substantial
American presence in Europe and continued cohesion within the
Western alliance remains vital,” but to avoid a
competitive relationship from developing, “we must seek
to prevent the emergence of European-only security
arrangements which would undermine NATO.”
The
draft states that with the elimination of United States
short-range nuclear weapons in Europe and similar weapons at
sea, the United States should not contemplate any withdrawal
of its nuclear-strike aircraft based in Europe and, in the
event of a resurgent threat from Russia, “we should plan
to defend against such a threat” farther forward on the
territories of Eastern Europe “should there be an
Alliance decision to do so.”
This
statement offers an explicit commitment to defend the former
Warsaw Pact nations from Russia. It suggests that the United
States could also consider extending to Eastern and Central
European nations security commitments similar to those
extended to Saudi Arabia, Kuwait and other Arab states along
the Persian Gulf. And to help stabilize the economies and
democratic development in Eastern Europe, the draft calls of
the European Community to offer memberships to Eastern
European countries as soon as possible.
In
East Asia, the report says, the United States can draw down
its forces further, but “we must maintain our status as
a military power of the first magnitude in the area.”
“This
will enable the United States to continue to contribute to
regional security and stability by acting as a balancing force
and prevent the emergence of a vacuum or a regional hegemon.”
In addition, the draft warns that any precipitous withdrawal
of United States military forces could provoke an unwanted
response from Japan, and the document states, “we must
also sensitive to the potentially destabilizing effects that
enhanced roles on the part of our allies, particularly Japan
but also possibly Korea, might produce.”
In
the event that peace negotiations between the two Koreas
succeed, the draft recommends that the United States “should
seek to maintain an alliance relationship with a unified
democratic Korea.”
Excerpts
from Pentagon’s Plan: ‘Prevent the Re-Emergence of
a New Rival’
Special
to The New York Times
WASHINGTON,
March 7 – Following are excerpts from the Pentagon’s
Feb. 18 draft of the Defense Planning Guidance for the Fiscal
Years 1994-1999:
This
Defense Planning guidance addresses the fundamentally new
situation which has been created by the collapse of the Soviet
Union, the disintegration of the internal as well as the
external empire, and the discrediting of Communism as an
ideology with global pretensions and influence. The new
international environment has also been shaped by the victory
of the United States and its coalition allies over Iraqi
aggression – the first post-cold-war conflict and a
defining event in U.S. global leadership. In addition to these
two victories, there has been a less visible one, the
integration of Germany and Japan into a U.S.-led system of
collective security and the creation of a democratic “zone
of peace.”
•
•
•
DEFENSE
STRATEGY OBJECTIVES Our first objective is to
prevent the re-emergence of a new rival, either on the
territory of the former Soviet Union or elsewhere, that poses
a threat on the order of that posed formerly by the Soviet
Union. This is a dominant consideration underlying the new
regional defense strategy and requires that we endeavor to
prevent any hostile power from dominating a region whose
resources would, under consolidated control, be sufficient to
generate global power. These regions include Western Europe,
East Asia, the territory of the former Soviet Union, and
Southwest Asia.
There
are three additional aspects to this objective: First, the
U.S. must show the leadership necessary to establish and
protect a new order that holds the promise of convincing
potential competitors that they need not aspire to a greater
role or pursue a more aggressive posture to protect their
legitimate interests. Second, in the non-defense areas, we
must account sufficiently for the interests of the advanced
industrial nations to discourage them from challenging our
leadership or seeking to overturn the established political
and economic order. Finally, we must maintain the mechanisms
for deterring potential competitors from even aspiring to a
larger regional or global role. An effective reconstitution
capability is important here, since it implies that a
potential rival could not hope to quickly or easily gain a
predominant military position in the world.
The
second objective is to address sources of regional conflict
and instability in such a way as to promote increasing respect
for international law, limit international violence, and
encourage the spread of democratic forms of government and
open economic systems. These objectives are especially
important in deterring conflicts or threats in regions of
security importance to the United States because of their
proximity (such as Latin America), or where we have treaty
obligations or security commitments to other nations. While
the U.S. cannot become the world’s “policeman,”
by assuming responsibility for righting every wrong, we will
retain the pre-eminent responsibility for addressing
selectively those wrongs which threaten not only our
interests, but those of our allies or friends, or which could
seriously unsettle international relations. Various types of
U.S. interests may be involved in such instances: access to
vital raw materials, primarily Persian Gulf oil; proliferation
of weapons of mass destruction and ballistic missiles, threats
to U.S. citizens from terrorism or regional or local conflict,
and threats to U.S. society from narcotics trafficking.
•
•
•
It
is improbable that a global conventional challenge to U.S. and
Western security will re-emerge from the Eurasian heartland
for many years to come. Even in the highly unlikely event that
some future leadership in the former Soviet Union adopted
strategic aims of recovering the lost empire or otherwise
threatened global interests, the loss of Warsaw Pact allies
and the subsequent and continuing dissolution of military
capability would make any hope of success require years or
more of strategic and doctrinal re-orientation and force
regeneration and redeployment, which in turn could only happen
after a lengthy political realignment and re-orientation to
authoritarian and aggressive political and economic control.
Furthermore, any such political upheaval in or among the
states of the former U.S.S.R. would be much more likely to
issue in internal or localized hostilities, rather than a
concerted strategic effort to marshal capabilities for
external expansionism – the ability to project power
beyond their borders.
There are other potential nations
or coalitions that could, in the further future, develop
strategic aims and a defense posture of region-wide or global
domination. Our strategy must now refocus on precluding the
emergence of any future potential global competitor. But
because we no longer face either a global threat or a hostile,
non-democratic power dominating a region critical to our
interests, we have the opportunity to meet threats at lower
levels and lower costs – as long as we are prepared to
reconstitute additional forces should the need to counter a
global threat re-emerge ….
REGIONAL
THREATS AND RISK
With
the demise of a global military threat to U.S. interests,
regional military threats, including possible conflicts
arising in and from the territory of the former Soviet Union,
will be of primary concern to the U.S. in the future. These
threats are likely to arise in regions critical to the
security of the U.S. and its allies, including Europe, East
Asia, the Middle East and Southwest Asia, and the territory of
the former Soviet Union. We also have important interests at
stake in Latin America, Oceania, and Sub-Saharan Africa. In
both cases, the U.S. will be concerned with preventing the
domination of key regions by a hostile power ….
Former
Soviet Union The former Soviet state achieved global reach
and power by consolidating control over the resources in the
territory of the former U.S.S.R. The best means of assuring
that no hostile power is able to consolidate control over the
resources within the former Soviet Union to support its
successor states (especially Russia and Ukraine) in their
efforts to become peaceful democracies with market-based
economies. A democratic partnership with Russia and the other
republics would be the best possible outcome for the United
States. At the same time, we must also hedge against the
possibility that democracy will fail, with the potential that
an authoritarian regime bent on regenerating aggressive
military power could emerge in Russia, or that similar regimes
in other successor republics could lead to spreading conflict
within the former U.S.S.R. or Eastern Europe.
•
•
•
For
the immediate future, key U.S. concerns will be the ability of
Russia and the other republics to demilitarize their
societies, convert their military industries to civilian
production, eliminate or, in the case of Russia, radically
reduce their nuclear weapons inventory, maintain firm command
and control over nuclear weapons, and prevent leakage of
advanced military technology and expertise to other countries.
•
•
•
Western
Europe
NATO
continues to provide the indispensable foundation for a stable
security environment in Europe. Therefore, it is of
fundamental importance to preserve NATO as the primary
instrument of Western defense and security as well as the
channel for U.S. influence and participation in European
security affairs. While the United States supports the goal of
European integration, we must seek to prevent the emergence of
European-only security arrangements which would undermine
NATO, particularly the alliance’s integrated command
structure. •
•
•
East-Central
Europe
The
end of the Warsaw Pact and the dissolution of the Soviet Union
have gone a long way toward increasing stability and reducing
the military threat to Europe. The ascendancy of democratic
reformers in the Russian republic, should this process
continue, is likely to create a more benign policy toward
Eastern Europe. However, the U.S. must keep in mind the long
history of conflict between the states of Eastern Europe and
those of the former Soviet Union ….
The
most promising avenues for anchoring the east-central
Europeans into the West and for stabilizing their democratic
institutions is their participation in Western political and
economic organizations. East-central European membership in
the (European Community) at the earliest opportunity, and
expanded NATO liaison …..
The
U.S. could also consider extending to the east-central
European states security commitments analogous to those we
have extended to Persian Gulf states.
•
•
•
Should
there be a re-emergence of a threat from the former Soviet
Union’s successor state, we should plan to defend
against such a threat in Eastern Europe, should there be an
alliance decision to do so.
East
Asia and the Pacific … Defense of Korea will likely
remain one of the most demanding major regional contingencies
…. Asia is home to the world’s greatest
concentration of traditional Communist states, with
fundamental values, governance, and policies decidedly at
variance with our own and those of our friends and allies.
To
buttress the vital political and economic relationships we
have along the Pacific rim, we must maintain our status as a
military power of the first magnitude in the area. This will
enable the U.S. to continue to contribute to regional security
and stability by acting as a balancing force and prevent
emergence of a vacuum or a regional hegemon.
•
•
•
Middle
East and Southwest Asia
In
the Middle East and Southwest Asia, our overall objective is
to remain the predominant outside power in the region and
preserve U.S. and Western access to the region’s oil. We
also seek to deter further aggression in the region, foster
regional stability, protect U.S. nationals and property, and
safeguard our access to international air and seaways. As
demonstrated by Iraq’s invasion of Kuwait, it remains
fundamentally important to prevent a hegemon or alignment of
powers from dominating the region. This pertains especially to
the Arabian peninsula. Therefore, we must continue to play a
role through enhanced deterrence and improved cooperative
security.
•
•
•
We
will seek to prevent the further development of a nuclear arms
race on the Indian subcontinent. In this regard, we should
work to have both countries, India and Pakistan, adhere to the
Nuclear Non-Proliferation Treaty and to place their nuclear
energy facilities under International Atomic Energy Agency
safeguards. We should discourage Indian hegemonic aspirations
over the other states in South Asia and on the Indian Ocean.
With regard to Pakistan, a constructive U.S.-Pakistani
military relationship will be an important element in our
strategy to promote stable security conditions in Southwest
Asia and Central Asia. We should therefore endeavor to rebuild
our military relationship given acceptable resolution of our
nuclear concerns.
Latin
America •
•
•
Cuba’s
growing domestic crisis holds out the prospect for positive
change, but over the near term, Cuba’s tenuous internal
situation is likely to generate new challenges to U.S. policy.
Consequently, our programs must provide capabilities to meet a
variety of Cuban contingencies which could include an
attempted repetition of the Mariel boatlift, a military
provocation against the U.S. or an American ally, or political
instability and internal conflict in Cuba.
Le
8 mars 1992 Le plan stratégique des É.-U.
prévoit qu'il n'y aura pas de rivaux à
développer Un monde d'une seule superpuissance Le
document du Pentagone décrit les moyens de contrecarrer
les défis à la primauté de l'Amérique Par
Patrick E. Tyler
Spécial du New York
Times WASHINGTON, le 7 mars - Dans un nouvel énoncé
de politique générale qui en est à sa
phase finale de rédaction, le ministère de la
Défense affirme que la mission politique et militaire
de l'Amérique après la guerre froide sera de
faire en sorte qu'aucune superpuissance rivale ne puisse
émerger en Europe occidentale, en Asie ou dans les
territoires de l'ancienne Union soviétique. Un
document de 46 pages qui circule aux plus hauts niveaux du
Pentagone depuis des semaines et que le secrétaire à
la Défense Dick Cheney prévoit de publier plus
tard ce mois-ci, déclare qu'une partie de la mission
américaine consistera à " convaincre les
concurrents potentiels qu'ils ne doivent pas aspirer à
un rôle accru ou adopter une attitude plus agressive
pour protéger leurs intérêts légitimes
". Le document classifié plaide en faveur d'un
monde dominé par une superpuissance dont la position
peut être perpétuée par un comportement
constructif et une puissance militaire suffisante pour
dissuader toute nation ou groupe de nations de contester la
primauté américaine. Rejeter l'approche
collective Pour perpétuer ce rôle, les
États-Unis " doivent suffisamment tenir
compte des intérêts des pays industrialisés
avancés pour les décourager de contester notre
leadership ou de chercher à renverser l'ordre politique
et économique établi ", affirme le
document. En mettant l'accent sur ce concept de domination
bienveillante d'une seule puissance, le document du Pentagone
exprime le rejet le plus clair à ce jour de
l'internationalisme collectif, la stratégie qui a
émergé de la Seconde Guerre mondiale lorsque les
cinq puissances victorieuses ont cherché à
former une Organisation des Nations Unies qui pourrait servir
d'intermédiaire dans les différends et les
explosions de violence policière. Bien que le
document soit interne au Pentagone et ne soit pas fourni au
Congrès, ses déclarations de politique générale
sont élaborées en collaboration avec le Conseil
national de sécurité et en consultation avec le
Président ou ses conseillers principaux pour la
sécurité nationale. Sa rédaction a été
supervisée par Paul D. Wolfowitz, sous-secrétaire
aux politiques du Pentagone. M. Wolfowitz représente
souvent le Pentagone au sein du Comité des Suppléants,
qui formule les politiques dans le cadre d'un processus
interagences dominé par les départements d'État
et de la Défense. Le document a été
fourni au New York Times par un fonctionnaire qui estime que
ce débat stratégique de l'après-guerre
froide devrait être mené dans le domaine public.
Elle semble susceptible de provoquer de nouveaux débats
au Congrès et parmi les alliés des États-Unis
sur la volonté de Washington de tolérer de plus
grandes aspirations à un leadership régional de
la part d'une Europe unie ou d'un Japon plus affirmé. Avec
son attachement aux niveaux de forces nécessaires pour
assurer le rôle prédominant de l'Amérique,
le projet de politique est une justification détaillée
de la proposition de " force de base " de
l'administration Bush de soutenir une force militaire de 1,6
million de membres au cours des cinq prochaines années,
à un coût d'environ 1,2 billion de dollars. De
nombreux démocrates au Congrès ont critiqué
cette proposition comme étant inutilement
coûteuse. Implicitement, le document prévoit
la mise en place d'un dispositif de sécurité
mondiale qui empêcherait l'Allemagne ou le Japon de
poursuivre à l'avenir un réarmement substantiel,
en particulier en matière d'armement nucléaire. Dans
son paragraphe d'ouverture, le document politique annonce la
victoire "moins visible" à la fin de la
guerre froide, qu'il définit comme "l'intégration
de l'Allemagne et du Japon dans un système de sécurité
collective dirigé par les Etats-Unis et la création
d'une "zone de paix" démocratique". La
poursuite de cet objectif stratégique explique l'accent
mis ailleurs dans le document et dans d'autres plans du
Pentagone sur l'utilisation de la force militaire, si
nécessaire, pour prévenir la prolifération
des armes nucléaires et d'autres armes de destruction
massive dans des pays tels que la Corée du Nord,
l'Irak, certaines des républiques succédant à
l'URSS et en Europe. La prolifération nucléaire,
si elle n'est pas freinée par l'action des
superpuissances, pourrait inciter l'Allemagne, le Japon et
d'autres puissances industrielles à acquérir des
armes nucléaires pour dissuader leurs ennemis régionaux
d'attaquer. Cela pourrait les engager sur la voie de la
concurrence mondiale avec les États-Unis et, en cas de
crise des intérêts nationaux, de la rivalité
militaire. Le projet de politique semble ajuster le rôle
de l'arsenal nucléaire américain dans la
nouvelle ère, en déclarant : " Nos forces
nucléaires fournissent également une importante
protection dissuasive contre la possibilité d'une
menace mondiale revitalisée ou imprévue, tout en
aidant à dissuader l'utilisation par des tiers d'armes
de destruction massive par la menace de représailles
". Action de l'ONU ignorée Le document est
visiblement dépourvu de références à
l'action collective par le biais des Nations Unies, qui ont
fourni le mandat pour l'attaque alliée contre les
forces irakiennes au Koweït et qui pourraient bientôt
être appelés à fournir un nouveau mandat
pour forcer le président Saddam Hussein à
respecter ses obligations de cessez-le-feu. Le projet note
que les coalitions " sont très prometteuses pour
la promotion de l'action collective ", comme dans le Gul
persan.
Le
projet note que les coalitions " sont très
prometteuses pour la promotion de l'action collective ",
comme dans la guerre du Golfe Persique, mais que " nous
devrions nous attendre à ce que les coalitions futures
soient des assemblées ad hoc, ne durent souvent pas
au-delà de la crise à laquelle elles sont
confrontées et, dans de nombreux cas, ne soient que
d'accord général sur les objectifs à
atteindre ". Ce qui est le plus important, dit-il,
c'est "le sentiment que l'ordre mondial est en fin de
compte soutenu par les États-Unis" et "les
États-Unis devraient être en mesure d'agir de
manière indépendante lorsque l'action collective
ne peut être orchestrée" ou dans une crise
qui exige une réponse rapide. Les responsables de
l'administration Bush disent publiquement depuis un certain
temps qu'ils étaient prêts à travailler
dans le cadre des Nations Unies, mais qu'ils se réservent
la possibilité d'agir unilatéralement ou par le
biais de coalitions sélectives, si nécessaire,
pour protéger des intérêts américains
vitaux. Mais cette stratégie énoncée
publiquement n'exclut pas un nivellement éventuel de la
puissance américaine à mesure que la sécurité
mondiale se stabilise et que d'autres pays mettent davantage
l'accent sur une action internationale collective par
l'entremise des Nations Unies. En revanche, le nouveau
projet esquisse un monde dans lequel il existe une puissance
militaire dominante dont les dirigeants " doivent
maintenir les mécanismes visant à dissuader les
concurrents potentiels d'aspirer même à un rôle
régional ou mondial plus large ". Envoyé
aux administrateurs Ce document est connu au Pentagone sous
le nom de Guide de planification de la défense, une
déclaration de politique administrative interne qui est
distribuée aux chefs militaires et aux chefs civils du
Département de la défense pour leur apprendre
comment préparer leurs forces, leurs budgets et leur
stratégie pour le reste de la décennie. Les
orientations politiques sont généralement
préparées tous les deux ans, et le projet actuel
produira le premier document de ce type produit après
la fin de la guerre froide. De hauts responsables du
ministère de la Défense ont déclaré
que le document sera publié par le ministre de la
Défense Cheney ce mois-ci. Selon une note de service du
18 février du député de M. Wolfowitz,
Dale A. Vesser, l'orientation politique sera publiée
avec un ensemble de scénarios " illustratifs "
pour d'éventuels futurs conflits étrangers qui
pourraient entraîner les forces militaires américaines
au combat. Ces scénarios, publiés séparément
pour les services militaires le 4 février, ont été
détaillés dans un article du New York Times du
mois dernier. Ils ont postulé des guerres régionales
contre l'Irak et la Corée du Nord, ainsi qu'un assaut
russe contre la Lituanie et des contingences militaires moins
importantes auxquelles les forces américaines
pourraient être confrontées dans l'avenir. Ces
conflits hypothétiques, conjugués au document
d'orientation politique, visent à donner aux chefs
militaires des renseignements précis sur les types de
menaces militaires auxquelles ils devraient être prêts
à faire face lorsqu'ils entraînent et équipent
leurs forces. Il vise également à leur donner un
cadre stratégique cohérent pour l'évaluation
des diverses options en matière de force et
d'entraînement. Craintes de prolifération En
évaluant les menaces futures, le document met l'accent
sur la façon dont " l'utilisation réelle
d'armes de destruction massive, même dans des conflits
qui n'impliquent pas directement les intérêts
américains, pourrait favoriser une prolifération
accrue qui, à son tour, menacerait l'ordre mondial
". "Les États-Unis pourraient être
confrontés à la question de savoir s'ils doivent
prendre des mesures militaires pour empêcher la mise au
point ou l'utilisation d'armes de destruction massive ",
indique le rapport, faisant remarquer que ces mesures
pourraient inclure la prévention d'une attaque
imminente avec des armes nucléaires, chimiques ou
biologiques ou " la punition des attaquants ou la
menace de punir les agresseurs par divers moyens ",
notamment les attaques sur les usines qui produisent ces
armes. Notant que le Traité de 1968 sur la
prolifération des armes nucléaires doit être
renouvelé en 1995, le document indique que " si
le Traité échoue, un processus potentiellement
radicalement déstabilisateur pourrait s'ensuivre "
qui produirait " des défis critiques non
précisés que les États-Unis et leurs
partenaires concernés doivent être prêts à
relever ". Le projet d'orientation met en garde
contre le fait que "Cuba et la Corée du Nord
semblent entrer dans d'intenses périodes de crise -
principalement économique, mais aussi politique - qui
pourraient conduire les gouvernements concernés à
prendre des mesures qui, autrement, sembleraient
irrationnelles". Il ajoute : "Le
même potentiel existe en Chine." Pour la
première fois depuis le lancement du processus
d'orientation en matière de planification de la défense
visant à façonner la politique de sécurité
nationale, le nouveau projet stipule que la fragmentation de
l'ancien régime militaire soviétique a éliminé
la capacité de toute puissance ultérieure de
mener une guerre classique mondiale. Mais le document
nuance son évaluation en déclarant : "Nous
ne rejetons pas les risques pour la stabilité en Europe
d'une réaction nationaliste en Russie ou d'un effort de
réincorporation en Russie des républiques
nouvellement indépendantes d'Ukraine, du Belarus et
peut-être d'autres pays". Il dit que même
si les plans de ciblage nucléaire des États-Unis
ont changé " pour tenir compte des
développements bienvenus dans les États de
l'ex-Union soviétique ", les armes nucléaires
stratégiques américaines continueront de cibler
des aspects vitaux de l'ancien régime militaire
soviétique. La poursuite de cette politique de ciblage
est justifiée par les raisons suivantes
Il
dit que même si les plans de ciblage nucléaire
des États-Unis ont changé " pour tenir
compte des développements bienvenus dans les États
de l'ex-Union soviétique ", les armes nucléaires
stratégiques américaines continueront de cibler
des aspects vitaux de l'ancien régime militaire
soviétique. La poursuite de cette politique de ciblage
se justifie par le fait que les Etats-Unis " doivent
continuer à mettre en danger les moyens et capacités
que les dirigeants russes actuels - et futurs - ou d'autres
adversaires nucléaires apprécient " parce
que la Russie restera " la seule puissance au monde à
pouvoir détruire les Etats-Unis ".
Tant
que l'arsenal nucléaire russe n'aura pas été
rendu inoffensif, " nous continuerons à faire face
à la possibilité de forces nucléaires
stratégiques robustes entre les mains de ceux qui
pourraient revenir à des régimes fermés,
autoritaires et hostiles ", indique le document. Elle
appelle à "l'introduction rapide" d'un
système antimissile mondial.
Plan
pour l'Europe
En
Europe, le document du Pentagone affirme qu'" une
présence américaine substantielle en Europe et
le maintien de la cohésion au sein de l'alliance
occidentale restent vitaux ", mais pour éviter
qu'une relation concurrentielle ne se développe, "
nous devons chercher à empêcher l'émergence
d'arrangements de sécurité exclusivement
européens qui mineraient l'OTAN.
Le
projet stipule qu'avec l'élimination des armes
nucléaires à courte portée des Etats-Unis
en Europe et des armes similaires en mer, les Etats-Unis ne
devraient pas envisager le retrait de leurs avions nucléaires
basés en Europe et, en cas de résurgence d'une
menace russe, " nous devrions envisager de nous défendre
contre une telle menace " plus loin sur les territoires
d'Europe orientale " si l'Alliance en décide ainsi
".
Cette
déclaration offre un engagement explicite à
défendre les anciennes nations du Pacte de Varsovie
contre la Russie. Il suggère que les États-Unis
pourraient également envisager d'étendre aux
pays d'Europe centrale et orientale des engagements en matière
de sécurité similaires à ceux pris à
l'égard de l'Arabie saoudite, du Koweït et
d'autres États arabes du golfe Persique. Et pour aider
à stabiliser les économies et le développement
démocratique en Europe de l'Est, le projet appelle la
Communauté européenne à offrir des
adhésions aux pays d'Europe de l'Est dès que
possible.
En
Asie de l'Est, selon le rapport, les Etats-Unis peuvent
réduire davantage leurs forces, mais " nous devons
maintenir notre statut de puissance militaire de premier ordre
dans la région ".
"Cela
permettra aux Etats-Unis de continuer à contribuer à
la sécurité et à la stabilité
régionales en agissant comme une force d'équilibrage
et en empêchant l'émergence d'un vide ou d'un
hégémon régional. En outre, le projet
prévient que tout retrait précipité des
forces militaires américaines pourrait provoquer une
réaction indésirable de la part du Japon, et le
document indique que " nous devons également être
sensibles aux effets potentiellement déstabilisateurs
que pourrait avoir le renforcement des rôles de nos
alliés, en particulier du Japon, mais aussi peut-être
de la Corée ".
En
cas de succès des négociations de paix entre les
deux Corée, le projet recommande que les Etats-Unis "
cherchent à maintenir une relation d'alliance avec une
Corée démocratique unifiée ".
Extraits
du plan du Pentagone : " Prévenir la résurgence
d'une nouvelle rivalité ".
Spécial
du New York Times
WASHINGTON,
le 7 mars - Voici des extraits de l'ébauche du
Pentagone du 18 février du Guide de planification de la
défense pour les années financières
1994-1999 :
Ce
guide de planification de la défense aborde la
situation fondamentalement nouvelle créée par
l'effondrement de l'Union soviétique, la désintégration
de l'empire tant interne qu'externe, et le discrédit du
communisme en tant qu'idéologie aux prétentions
et à l'influence mondiales. Le nouvel environnement
international a également été façonné
par la victoire des États-Unis et de leurs alliés
de la coalition sur l'agression irakienne - le premier conflit
de l'après-guerre froide et un événement
déterminant pour le leadership mondial américain.
En plus de ces deux victoires, il y en a eu une moins visible,
l'intégration de l'Allemagne et du Japon dans un
système de sécurité collective dirigé
par les Etats-Unis et la création d'une " zone de
paix " démocratique.
-
• • •
OBJECTIFS
DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE
Notre
premier objectif est d'empêcher la réapparition
d'un nouveau rival, soit sur le territoire de l'ex-Union
soviétique, soit ailleurs, qui représente une
menace de l'ordre de celle que représentait l'Union
soviétique. Il s'agit là d'une considération
dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de
défense régionale et qui exige que nous nous
efforcions d'empêcher toute puissance hostile de dominer
une région dont les ressources seraient, sous contrôle
consolidé, suffisantes pour générer une
puissance mondiale. Ces régions comprennent l'Europe
occidentale, l'Asie de l'Est, le territoire de l'ancienne
Union soviétique et l'Asie du Sud-Ouest.
Cet
objectif comporte trois aspects supplémentaires :
Premièrement, les États-Unis doivent faire
preuve du leadership nécessaire pour établir et
protéger un nouvel ordre qui promet de convaincre les
concurrents potentiels qu'ils n'ont pas besoin d'aspirer à
jouer un rôle plus important ou à adopter une
attitude plus agressive pour protéger leurs intérêts.
OBJECTIFS
DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE
Notre
premier objectif est d'empêcher la réapparition
d'un nouveau rival, soit sur le territoire de l'ex-Union
soviétique, soit ailleurs, qui représente une
menace de l'ordre de celle que représentait l'Union
soviétique. Il s'agit là d'une considération
dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de
défense régionale et qui exige que nous nous
efforcions d'empêcher toute puissance hostile de dominer
une région dont les ressources seraient, sous contrôle
consolidé, suffisantes pour générer une
puissance mondiale. Ces régions comprennent l'Europe
occidentale, l'Asie de l'Est, le territoire de l'ancienne
Union soviétique et l'Asie du Sud-Ouest.
Cet
objectif comporte trois aspects supplémentaires :
Premièrement, les États-Unis doivent faire
preuve du leadership nécessaire pour établir et
protéger un nouvel ordre qui promet de convaincre les
concurrents potentiels qu'ils n'ont pas besoin d'aspirer à
un rôle plus important ou à une position plus
agressive pour protéger leurs intérêts
légitimes. Deuxièmement, dans les domaines
autres que la défense, nous devons tenir suffisamment
compte des intérêts des pays industrialisés
avancés pour les décourager de contester notre
leadership ou de chercher à renverser l'ordre politique
et économique établi. Enfin, nous devons
maintenir les mécanismes visant à dissuader les
concurrents potentiels d'aspirer même à un rôle
régional ou mondial plus important. Une capacité
de reconstitution efficace est importante à cet égard,
car elle implique qu'un rival potentiel ne pourrait pas
espérer obtenir rapidement ou facilement une position
militaire prédominante dans le monde.
Le
deuxième objectif est de s'attaquer aux sources de
conflits et d'instabilité régionaux de manière
à promouvoir le respect croissant du droit
international, à limiter la violence internationale et
à encourager la diffusion de formes démocratiques
de gouvernement et de systèmes économiques
ouverts. Ces objectifs sont particulièrement importants
pour décourager les conflits ou les menaces dans les
régions importantes pour la sécurité des
États-Unis en raison de leur proximité (comme
l'Amérique latine), ou lorsque nous avons des
obligations conventionnelles ou des engagements en matière
de sécurité envers d'autres pays. Bien que les
États-Unis ne puissent pas devenir le " gendarme "
du monde en assumant la responsabilité de réparer
tous les torts, nous conserverons la responsabilité
prééminente de traiter sélectivement les
torts qui menacent non seulement nos intérêts,
mais ceux de nos alliés ou amis, ou qui pourraient
sérieusement perturber les relations internationales.
Divers types d'intérêts américains peuvent
être en jeu dans de tels cas : l'accès à
des matières premières vitales, principalement
le pétrole du golfe Persique ; la prolifération
des armes de destruction massive et des missiles balistiques ;
les menaces que le terrorisme ou les conflits régionaux
ou locaux font peser sur les citoyens américains ; les
menaces que le trafic de stupéfiants fait peser sur la
société américaine.
-
• • •
Il
est improbable qu'un défi conventionnel mondial à
la sécurité des États-Unis et de
l'Occident réapparaisse du cœur de l'Eurasie pour
de nombreuses années à venir. Même dans le
cas très improbable où les futurs dirigeants de
l'ex-Union soviétique adopteraient des objectifs
stratégiques visant à récupérer
l'empire perdu ou menaceraient les intérêts
mondiaux, la perte des alliés du Pacte de Varsovie et
la dissolution subséquente et continue des capacités
militaires rendraient tout espoir de succès nécessaire
des années ou plus de réorientation stratégique
et doctrinale et de régénération et
redéploiement des forces, qui ne pourraient se faire
que par une longue réorientation politique et un
contrôle économique et politique autoritaire et
dynamique. De plus, tout bouleversement politique de ce genre
dans ou entre les États de l'ex-URSS serait beaucoup
plus susceptible de déclencher des hostilités
internes ou localisées, plutôt qu'un effort
stratégique concerté pour mobiliser les
capacités en faveur de l'expansionnisme extérieur
- la capacité de projeter le pouvoir au-delà de
leurs frontières.
Il
existe d'autres nations ou coalitions potentielles qui
pourraient, à l'avenir, développer des objectifs
stratégiques et une position de défense de
domination régionale ou mondiale. Notre stratégie
doit maintenant se recentrer sur la prévention de
l'émergence d'un concurrent mondial potentiel. Mais
parce que nous ne sommes plus confrontés ni à
une menace mondiale ni à une puissance hostile et non
démocratique dominant une région essentielle à
nos intérêts, nous avons la possibilité de
faire face aux menaces à des niveaux inférieurs
et à des coûts moindres - tant que nous sommes
prêts à reconstituer des forces supplémentaires
si la nécessité de contrer une nouvelle menace
mondiale se fait jour.....
MENACES
ET RISQUES RÉGIONAUX
Avec
la disparition d'une menace militaire mondiale pour les
intérêts des États-Unis, les menaces
militaires régionales, y compris les conflits qui
pourraient survenir sur le territoire de l'ex-Union soviétique
et à partir de ce territoire, seront à l'avenir
une préoccupation majeure des États-Unis. Ces
menaces sont susceptibles de survenir dans des régions
cruciales pour la sécurité des États-Unis
et de leurs alliés, y compris l'Europe, l'Asie de
l'Est, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud-Ouest et le territoire
de l'ancienne Union soviétique. Nous avons également
des intérêts importants en jeu en Amérique
latine, en Océanie et en Afrique subsaharienne. Dans
les deux cas, les États-Unis s'efforceront d'empêcher
la domination des principaux pays membres de l
régions
par une puissance
hostile............................................................................
Ancienne
Union soviétique
L'ancien
État soviétique a acquis une portée et
une puissance mondiales en consolidant le contrôle des
ressources sur le territoire de l'ancienne URSS. Le meilleur
moyen de faire en sorte qu'aucune puissance hostile ne puisse
consolider le contrôle des ressources de l'ex-Union
soviétique pour soutenir les États qui lui
succéderont (en particulier la Russie et l'Ukraine)
dans leurs efforts pour devenir des démocraties
pacifiques à économie de marché. Un
partenariat démocratique avec la Russie et les autres
républiques serait le meilleur résultat possible
pour les États-Unis. Dans le même temps, nous
devons également nous prémunir contre la
possibilité d'un échec de la démocratie,
avec la possibilité qu'un régime autoritaire
déterminé à régénérer
une puissance militaire agressive émerge en Russie, ou
que des régimes similaires dans d'autres républiques
successeurs puissent conduire à l'extension des
conflits dans l'ancienne URSS ou en Europe orientale.
-
• • •
Dans
l'immédiat, les principales préoccupations des
États-Unis seront la capacité de la Russie et
des autres républiques de démilitariser leurs
sociétés, de convertir leurs industries
militaires à la production civile, d'éliminer
ou, dans le cas de la Russie, de réduire
considérablement leurs stocks d'armes nucléaires,
de maintenir un commandement et un contrôle solides des
armes nucléaires et d'empêcher la fuite des
technologies et compétences militaires avancées
dans d'autres pays.
-
• • •
Europe
occidentale
L'OTAN
continue d'être le fondement essentiel d'un
environnement de sécurité stable en Europe. Il
est donc fondamental de préserver l'OTAN en tant que
principal instrument de défense et de sécurité
de l'Occident, ainsi qu'en tant que canal d'influence et de
participation des Etats-Unis dans les affaires européennes
de sécurité. Si les Etats-Unis soutiennent
l'objectif de l'intégration européenne, nous
devons nous efforcer d'empêcher l'émergence
d'arrangements de sécurité exclusivement
européens qui mineraient l'OTAN, en particulier la
structure de commandement intégré de l'Alliance.
-
• • •
Europe
centrale et orientale
La
fin du Pacte de Varsovie et la dissolution de l'Union
soviétique ont contribué de manière
significative à accroître la stabilité et
à réduire la menace militaire pour l'Europe. La
montée en puissance des réformateurs
démocratiques en République de Russie, si ce
processus se poursuit, est susceptible de créer une
politique plus favorable envers l'Europe de l'Est. Toutefois,
les États-Unis doivent garder à l'esprit la
longue histoire de conflits entre les États d'Europe de
l'Est et ceux de l'ex-Union soviétique.....
Les
moyens les plus prometteurs d'ancrer les Européens du
centre-est à l'Ouest et de stabiliser leurs
institutions démocratiques passent par leur
participation aux organisations politiques et économiques
occidentales. L'adhésion de l'Europe centrale et
orientale à la Communauté européenne dès
que possible et l'extension du lien avec
l'OTAN...............................................................................................................................................................................................................................................................................................
Les
États-Unis pourraient également envisager
d'étendre aux États d'Europe centrale et
orientale des engagements en matière de sécurité
similaires à ceux que nous avons pris à l'égard
des États du golfe Persique.
-
• • •
Si
une menace devait réapparaître de l'Etat
successeur de l'ex-Union soviétique, nous devrions
prévoir de nous défendre contre une telle menace
en Europe orientale, si une décision de l'Alliance
était prise dans ce sens.
Asie
de l'Est et Pacifique
...
La défense de la Corée restera probablement
l'une des principales éventualités régionales
les plus
difficiles......................................................
L'Asie abrite la plus grande concentration au monde d'États
communistes traditionnels, dont les valeurs fondamentales, la
gouvernance et les politiques sont très différentes
des nôtres et de celles de nos amis et alliés.
Pour
renforcer nos relations politiques et économiques
vitales le long de la bordure du Pacifique, nous devons
maintenir notre statut de puissance militaire de premier plan
dans la région. Cela permettra aux États-Unis de
continuer à contribuer à la sécurité
et à la stabilité régionales en agissant
en tant que force d'équilibrage et en empêchant
l'émergence d'un vide régional ou hégémon.
-
• • •
Moyen-Orient
et Asie du Sud-Ouest
Au
Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global
est de rester la première puissance extérieure
de la région et de préserver l'accès des
États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la
région. Nous cherchons également à
décourager de nouvelles agressions dans la région,
à promouvoir la stabilité régionale, à
protéger les citoyens et les biens américains et
à préserver notre accès aux routes
aériennes et maritimes internationales.
Moyen-Orient
et Asie du Sud-Ouest
Au
Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global
est de demeurer la principale puissance extérieure dans
la région et de préserver l'accès des
États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la
région. Nous cherchons également à
décourager de nouvelles agressions dans la région,
à favoriser la stabilité régionale, à
protéger les ressortissants et les biens américains
et à préserver notre accès aux voies
aériennes et maritimes internationales. Comme l'a
démontré l'invasion du Koweït par l'Irak,
il demeure fondamental d'empêcher qu'un hégémon
ou un alignement des puissances ne domine la région.
Cela concerne particulièrement la péninsule
arabique. Nous devons donc continuer à jouer un rôle
en renforçant la dissuasion et en améliorant la
sécurité coopérative.
-
• • •
Nous
nous efforcerons d'empêcher la poursuite du
développement d'une course aux armements nucléaires
sur le sous-continent indien. cet égard, nous devrions
nous efforcer de faire en sorte que les deux pays, l'Inde et
le Pakistan, adhèrent au Traité sur la
non-prolifération des armes nucléaires et
soumettent leurs installations nucléaires aux garanties
de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Nous
devrions décourager les aspirations hégémoniques
de l'Inde par rapport aux autres États d'Asie du Sud et
de l'océan Indien. En ce qui concerne le Pakistan, des
relations militaires constructives entre les États-Unis
et le Pakistan constitueront un élément
important de notre stratégie visant à promouvoir
des conditions de sécurité stables en Asie du
Sud-Ouest et en Asie centrale. Nous devrions donc nous
efforcer de reconstruire nos relations militaires si nos
préoccupations nucléaires sont résolues
de manière acceptable.
Amérique
latine
-
• • •
La
crise intérieure croissante de Cuba laisse entrevoir
des perspectives de changement positif, mais à court
terme, la situation interne précaire de Cuba est
susceptible d'engendrer de nouveaux défis pour la
politique américaine. Par conséquent, nos
programmes doivent fournir les capacités nécessaires
pour faire face à diverses éventualités
cubaines, notamment une tentative de répétition
de l'opération Mariel, une provocation militaire contre
les États-Unis ou un allié américain, ou
une instabilité politique et un conflit interne à
Cuba.
MENACES
ET RISQUES RÉGIONAUX
Avec
la disparition d'une menace militaire mondiale pour les
intérêts des États-Unis, les menaces
militaires régionales, y compris les conflits qui
pourraient survenir sur le territoire de l'ex-Union soviétique
et à partir de ce territoire, seront à l'avenir
une préoccupation majeure des États-Unis. Ces
menaces sont susceptibles de survenir dans des régions
cruciales pour la sécurité des États-Unis
et de leurs alliés, y compris l'Europe, l'Asie de
l'Est, le Moyen-Orient, l'Asie du Sud-Ouest et le territoire
de l'ancienne Union soviétique. Nous avons également
des intérêts importants en jeu en Amérique
latine, en Océanie et en Afrique subsaharienne. Dans
les deux cas, les États-Unis s'efforceront d'empêcher
la domination de régions clés par une puissance
hostile.....
Ancienne
Union soviétique
L'ancien
État soviétique a acquis une portée et
une puissance mondiales en consolidant le contrôle des
ressources sur le territoire de l'ex-URSS. Le meilleur moyen
de s'assurer qu'aucune puissance hostile n'est en mesure de
consolider le contrôle des ressources de l'ancienne
Union soviétique pour soutenir ses États
successeurs (en particulier la Russie et l'Ukraine) dans leurs
efforts pour devenir des démocraties pacifiques à
économie de marché. Un partenariat démocratique
avec la Russie et les autres républiques serait le
meilleur résultat possible pour les États-Unis.
Dans le même temps, nous devons également nous
prémunir contre la possibilité d'un échec
de la démocratie, avec la possibilité qu'un
régime autoritaire déterminé à
régénérer une puissance militaire
agressive émerge en Russie, ou que des régimes
similaires dans d'autres républiques successeurs
puissent conduire à la propagation de conflits dans
l'ancienne URSS ou en Europe orientale.
-
• • •
Dans
l'immédiat, les principales préoccupations des
États-Unis seront la capacité de la Russie et
des autres républiques de démilitariser leurs
sociétés, de convertir leurs industries
militaires à la production civile, d'éliminer
ou, dans le cas de la Russie, de réduire radicalement
leurs stocks d'armes nucléaires, de maintenir un
commandement et un contrôle fermes des armes nucléaires
et de prévenir la fuite des technologies et compétences
militaires avancées vers les autres pays.
-
• • •
Europe
occidentale
L'OTAN
continue de fournir la base indispensable à un
environnement de sécurité stable en Europe. Il
est donc d'une importance fondamentale de préserver
l'OTAN en tant que principal instrument de défense et
de sécurité de l'Occident, ainsi qu'en tant que
canal d'influence et de participation des Etats-Unis aux
affaires de sécurité européennes. Si les
Etats-Unis soutiennent l'objectif de l'intégration
européenne, nous devons nous efforcer d'empêcher
l'émergence d'arrangements de sécurité
exclusivement européens qui mineraient l'OTAN, en
particulier la structure de commandement intégré
de l'Alliance.
-
• • •
Europe
centrale et orientale
La
fin du Pacte de Varsovie et la dissolution de l'Union
soviétique ont beaucoup contribué à
accroître la stabilité et à réduire
la menace militaire pour l'Europe. La montée en
puissance des réformateurs démocratiques dans la
république russe, si ce processus se poursuit, est
susceptible de créer une politique plus favorable à
l'égard de l'Europe orientale. Cependant, les
Etats-Unis doivent garder à l'esprit la longue histoire
de conflit entre les Etats d'Europe de l'Est et ceux de
l'ex-Union soviétique.....
Les
voies les plus prometteuses pour ancrer les Européens
du centre-est dans l'Ouest et pour stabiliser leurs
institutions démocratiques sont leur participation aux
organisations politiques et économiques occidentales.
L'adhésion de l'Europe centrale et orientale à
la Communauté européenne dans les meilleurs
délais et l'élargissement de la liaison avec
l'OTAN...................................................................................................................................................................................................................
Les
États-Unis pourraient également envisager
d'étendre aux États d'Europe centrale et
orientale des engagements en matière de sécurité
analogues à ceux que nous avons pris à l'égard
des États du golfe Persique.
Si
une menace devait réapparaître de la part de
l'État successeur de l'ex-Union soviétique, nous
devrions prévoir de nous défendre contre une
telle menace en Europe de l'Est, si une décision de
l'Alliance était prise en ce sens.
Asie
de l'Est et Pacifique
...
La défense de la Corée restera probablement
l'une des éventualités régionales
majeures les plus exigeantes..... L'Asie abrite la plus grande
concentration au monde d'États communistes
traditionnels, dont les valeurs fondamentales, la gouvernance
et les politiques sont nettement différentes des nôtres
et de celles de nos amis et alliés.
Pour
renforcer les relations politiques et économiques
vitales que nous entretenons le long de la bordure du
Pacifique, nous devons maintenir notre statut de puissance
militaire de premier ordre dans la région. Cela
permettra aux États-Unis de continuer à
contribuer à la sécurité et à la
stabilité régionales en agissant comme une force
d'équilibrage et en empêchant l'émergence
d'un vide ou d'un hégémon régional.
-
• • •
Moyen-Orient
et Asie du Sud-Ouest
Au
Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest, notre objectif global
est de demeurer la principale puissance extérieure dans
la région et de préserver l'accès des
États-Unis et de l'Ouest au pétrole de la
région. Nous cherchons également à
décourager de nouvelles agressions dans la région,
à favoriser la stabilité régionale, à
protéger les ressortissants et les biens américains
et à préserver notre accès aux voies
aériennes et maritimes internationales. Comme l'a
démontré l'invasion du Koweït par l'Irak,
il demeure fondamental d'empêcher qu'un hégémon
ou un alignement des puissances ne domine la région.
Cela concerne particulièrement la péninsule
arabique. Nous devons donc continuer à jouer un rôle
en renforçant la dissuasion et en améliorant la
sécurité coopérative.
-
• • •
Nous
nous efforcerons d'empêcher la poursuite du
développement d'une course aux armements nucléaires
sur le sous-continent indien. cet égard, nous devrions
nous efforcer de faire en sorte que les deux pays, l'Inde et
le Pakistan, adhèrent au Traité sur la
non-prolifération des armes nucléaires et
soumettent leurs installations nucléaires aux garanties
de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Nous
devrions décourager les aspirations hégémoniques
de l'Inde par rapport aux autres États d'Asie du Sud et
de l'océan Indien. En ce qui concerne le Pakistan, des
relations militaires constructives entre les États-Unis
et le Pakistan constitueront un élément
important de notre stratégie visant à promouvoir
des conditions de sécurité stables en Asie du
Sud-Ouest et en Asie centrale. Nous devrions donc nous
efforcer de reconstruire nos relations militaires si nos
préoccupations nucléaires sont résolues
de manière acceptable.
Amérique
latine
-
• • •
La
crise intérieure croissante de Cuba laisse entrevoir
des perspectives de changement positif, mais à court
terme, la situation interne précaire de Cuba est
susceptible d'engendrer de nouveaux défis pour la
politique américaine. Par conséquent, nos
programmes doivent fournir les capacités nécessaires
pour faire face à diverses éventualités
cubaines, notamment une tentative de répétition
de l'opération Mariel, une provocation militaire contre
les États-Unis ou un allié américain, ou
une instabilité politique et un conflit interne à
Cuba.
|