La recherche de ce que signifie l’Univers.
Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 20
octobre
2019.
http://www.aredam.net/la-recherche-de-ce-que-signifie-l-univers.html
Ce texte fait suite
à : http://www.aredam.net/la-sensibilite-a-la-mort-est-la-sensibilite-a-la-vie.html
Araignée sur un mur la nuit, automne 2019,
Villequier.
Étrangement, personne ne se
pose la question qu’est-ce que l’Univers ?
Et
ne cherche à déduire quelle est la place des
éléments et leurs liens entre eux dans
l’Univers.
L’Univers est un ensemble, c’est
l’ensemble de ce qui est observable.
Toute autre
définition n’est qu’une extrapolation
tendancieuses abusive de cette simple assertion.
Ce qui
est observable signifie que quelqu’un observe,
l’observateur, qui est l’un des éléments
qui constitue l’Univers.
Mais on sait bien qu’il
y a une infinité d’observateurs, au moins en
puissance, et que tous les observateurs constituent
l’Univers.
Et donc que chaque observateur est
non-seulement un élément de l’Univers, mais
bien plus, que c’est l’Univers manifesté en un
lieu et instant unique, et que les observateurs sont l’Univers
manifesté en des lieux et instants uniques.
Autrement
dit, et en imageant, mon chat me regarde, mon chat est l’Univers
me regardant, et moi regardant mon chat, est l’Univers
regardant mon chat. L’univers prend conscience de mon chat
à travers ma personne et ses cinq sens (vision, ouïe,
toucher, odorat, goût), et l’Univers prend conscience
de moi à travers mon chat et ses cinq sens.
Ce
qu’on nomme la conscience est donc liée à la
multiplicité des éléments qui sont
l’Univers.
La conscience est un aspect particulier
de l’Univers, apparaissant dans l’histoire de
l’Univers, et n’est donc qu’une péripétie
de l’Univers. Le fait d’attacher de l’importance
comme nous le faisons à la conscience est une faiblesse de
la conscience, une paresse.
La recherche de ce que
signifie l’Univers, est donc la recherche d’un état
qui est autre que celui de la conscience, laquelle est liée
à la multiplicité des éléments qui
constituent l’Univers.
C’est donc un état
qui ne soit pas celui de la multiplicité.
C’est
une recherche bien difficile pour un élément qui
n’existe qu’en tant qu’élément de
la multiplicité.
Comment un élément
qui intrinsèquement n’existe que par la
multiplicité, peut-il comme on dit en mathématique,
changer de repère, effectuer une sorte de translation,
pour comprendre ce qui est unique, et au-delà, car
l’Univers est en même temps unique et multiple, car
il est composé d’éléments
différentiés, des notions d’unique et de
multiple ?
C’est cette recherche qui a
déterminé la création de l’idée
religieuse, dévoyée en religions dogmatiques et
politiques, en institutions de pouvoir, idée qui a
dégénérée en ces organisations
dénommées religions et sectes qui ont pignon sur
rue.
Elle n’ont fait qu’éloigner
l’aboutissement de cette recherche.
Le bien, le mal
ne sont que la rigidification à l’extrême,
jusqu’à la pétrification, de la
différenciation en éléments de l’Univers,
allant jusqu’à former des éléments
antagonistes, irréductiblement injoignables,
irréductiblement incapables de transcender l’état
d’éléments séparés pour
atteindre un état apte à comprendre l’Univers.
Et cela se nomme pompeusement religion, alors que l’étymologie
de religion est relier (provenant du latin).
Comprendre
l’Univers apparaît alors à cette étape
de ce texte-discours, comprendre est être, être
l’Univers, soit apprendre à exister pleinement, ce
qui signifie que l’état d’existence connu
jusqu’alors, est chétif voire tellement chétif
qu’il en devient inexistant, tendant vers le
non-être.
Particulièrement, les religions
dites du livre, judaïsme, christianisme et islam, font
tendre vers le non-être. Moins l’hindouisme, encore
moins le bouddhisme, et encore moins le taoïsme.
Mais
il n’y a guère besoin de religions, de textes et de
maîtres, qui ne sont que des obstacles dans la recherche de
ce qu’est l’Univers et de l’état
permettant de faire aboutir cette recherche.
A suivre
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