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La réalité du transhumanisme.

De Michel Dakar, Villequier, le 16 juin 2021


On entend beaucoup de blabla au sujet du « transhumanisme », le fleuron du « Grand Reset », comme si c’était quelque chose de neuf.

Pourtant ce n’est que la dernière mouture du sujet vieux comme le début du cauchemar humain, de la mutation sociale de notre triste espèce en système dévitalisé hiérarchique, en classes disent les marxistes, fondé sur l’accaparement individuel (la propriété privée disent les anarchistes), ce qui mène à la non-socialité, à la division de tous envers tous, et à la perte du bonheur et de toute joie d’être.

La réponse au malheur, sans surtout en abolir la cause, a été en premier la religion, avec l’au-delà où tout serait heureux, la sacrée farce de « la vie après la mort », des « derniers qui seront les premiers », du « nirvana », de la fin du « karma » et des cycles de « réincarnations », et chez les communistes, des « lendemains qui chantent », de « l’homme nouveau ».

Le « Grand Reset » et son « transhumanisme » sont les traductions modernes de ces termes anciens.

On dit que l’espoir fait vivre et que même, c’est ce qui disparaît en dernier, et au-delà, on pourrait dire que le paradis n’est occupé que par les formes diverses des espoirs formalisés à toutes les époques depuis l’avènement de la non-société.

Le paradis est en fait le Palais des vents.