La psychiatrie et l'antipsychiatrie dans le maintien de l'ordre humain.

Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier ex-France, province colonisée de l'Empire mondial israélo-US en voie de désagrégation rapide, le 20 novembre 2018.

http://www.aredam.net/la-psychiatrie-et-l-antipsychiatrie-dans-le-maintien-de-l-ordre-humain.html

Illustrations :

a) Extraits du livre de David Cooper Psychiatrie et anti-psychiatrie1967.
http://www.aredam.net/david-cooper-psychiatrie-et-antipsychiatrie.pdf

b) 5 captures d'écran du film de Michel Deville, 1978, adaptation cinématographique fidèle du roman documentaire-fiction de Gilles Perrault éponyme.
1 - La sous-section psychologique d'esculape.
2 – Cela dépend,d comment le sujet réagit, moi-même par exemple, je suis issu d'un milieu puissamment névrogène, et alors ?
3 – Bien nous en arrivons à 51 lui-même.
4 - Le plaisir sans la faute.
5 – Ce qui est intéressant c'est l'usage que va faire 51 de ce viol pour s'autoriser un authentique défoulement scriptural puis verbal qui sera thérapeutique de substitution … il tire une jouissance …
http://www.aredam.net/le-dossier-51.pdf




1 – Généralités.

La psychiatrie était anciennement l'apanage de la religion en Occident chrétien, et était pratiquée par l'inquisition.

Après la révolution, le corps médical a pris la suite de l'appareil religieux.

Plus tard, en régime soviétique, la police politique a englobé le corps médical.

Maintenant, la psychiatrie fait partie du dispositif global de maintien de l'ordre, incluant la police secrète, les services spéciaux, l'appareil d'aliénation-manipulation-désinformation-conditionnement-propagande, l'appareil publicitaire etc …

Dans les années 1070, un courant révolutionnaire a germé, et s'est manifesté dans le domaine de la psychiatrie, sous la dénomination d'anti-psychiatrie.

Ce courant occidental a été bridé pour deux raisons, d'une part les révolutionnaire étaient des psychiatres eux-mêmes, limités par le fait qu'ils ne pouvaient pas extraire radicalement le discours sur la « folie » de la médecine pour lui faire rejoindre le cadre purement politique et du rapport de force, du pouvoir, ce qui aurait radicalement remis en question leur propre existence sociale, mais de plus, ces psychiatres, malgré leur tropisme à la libération de tout conditionnement, étaient entièrement imprégnés de psychanalyse, une imposture hébraïque tendant à renforcer l'aliénation des masses derrière une simple façade libératrice, et encore de plus, étaient imprégnés de l'histoire officielle fictionnelle des vainqueurs de la seconde guerre mondiale, avec ce qui est devenu le thème le plus important de toute cette guerre, qui éclipse tous les autres, les chambres à gaz nazies et les juifs.

L'antipsychiatrie dans ces conditions n'a été qu'un feu de paille, et a même servie à renforcer l'appareil global de maintien de l'ordre, et sera même peut-être maintenant une source d'inspiration pour les laboratoires secrets spécialisés dans le renforcement de l'aliénation des masses en Occident (dont les produits sont les terroristes d'état tels les antifas, les blackblocs, les djihadistes, les zadistes, les végans, les féministes, les femens, les « anti » racistes, les « anti » sexistes etc … et les supplétifs de tous poils, tels les lanceurs d'alerte, types même de ce qu'Alexandre Zinoviev, un dissident russe, dans son livre Homo soviéticus, dénommait les « bons citoyens »).

Ce qu'on nomme la « folie » a au moins été clairement analysé par les antipsychiatres comme une saine réaction de survie, un processus de préservation de son intégrité psychique, face à l'agression aliénatrice du milieu social, ce milieu social étant lui réellement dans un état de maladie mentale, de folie, qui est devenu la norme et donc l'état sain. Les antipsychiatres ont même été jusqu'à oser avouer, aux autres et à eux-mêmes, que les fous sont les êtres les plus sains au point de ne pouvoir tolérer l'atteinte mentale qui est acceptée par les individus dits adaptés, c'est à dire au fond ceux dont les structures psychiques ne sont pas capables de résister à l'agression mentale normale. C'est le monde à l'envers.

Voilà pour les généralités, venons au pourquoi des deux illustrations (l'extrait de Psychiatrie et anti-psychiatrie et du film Le Dossier 51), qui en les articulant comme deux pièces d'un puzzle, mènent à une image révélatrice de la réalité sous-jacente globale.



2 – L'importance de la façade dans un régime intrinsèquement morbide.

Il convient de séparer les types actuels de régimes en deux catégories, ceux qui existent avec une façade mensongère, cas du Sionoccident, et ceux qui existent sans façade mensongère, tels la Chine, l'Iran, la Russie.

La façade est un organe de force, à placer dans le dispositif global de force de tout régime inégalitaire d'exploitation de la masse par une groupe réduit, les autres organes de force sont la police, secrète ou non, l'armée, l'appareil de propagande etc …

La façade est un avantage par rapport aux régimes sans façade en ce sens que la masse prise dans un régime de façade mensongère existe dans la confusion, et est d'autant plus incapable que la confusion est forte, de se révolter. Ainsi, en Sionoccident, la masse est persuadée que le droit existe, que les tribunaux rendent la justice, que les élections ont une importance etc …

La façade est l'équivalent en matériel d'aviation de guerre actuel, dans le revêtement spécial des avions invisibles aux radars, dits avions furtifs. On peut les prendre sur les radars, pour de pacifiques et innocents oiseaux.

Les régimes sans façades n'en n'ont pas besoin, car leurs justification auprès de leurs masses asservies réside dans la réalité, celle que le Sionoccident est une menace mortelle pour tous les autres régimes, et que si l'individu de la masse ne coopère pas avec le régime, il deviendra l'esclave du Sionoccident, un esclavage bien pire que celui qu'il subit avec ses maîtres indigènes. C'est purement la réalité, et les régimes à façades mensongères et ceux sans façade s'articulent entre eux pour former un tout symbiotique, les uns ne pouvant exister tels sans les autres, du moins en conservant cette économie de moyen. La façade du Sionoccident arrange donc les régimes sans façade adverses, les deux types économisant leurs forces pour maintenir un ordre inégalitaire et d'exploitation, qui est lui générateur de la maladie mentale considérée comme l'état sain, et la folie, qui est un rejet de cette maladie mentale, étant considérée comme l'état malade.

La façade est donc partie prenante des régimes sans façade, lesquels se gardent bien de porter atteinte à la façade du Sionoccident (A-t-on déjà entendu les iraniens, les russes, les chinois et autres, se moquer de la fausse façade de démocratie du Sionoccident ? Même une seule fois …).



3 – Le plaisir sans la faute.

Le plaisir sans la faute est le thème à la fois du film de Deville Le Dossier 51 et de l'extrait du livre de Cooper Psychiatrie et anti-psychiatrie.

Ce plaisir est celui de la transgression de l'ordre, ma transgression étant ce que réalise dans la plénitude, le soit-disant malade mental, qui exige de vivre dans un état sain.

Cette transgression est accomplie pour Cooper, par Bruno Bettelheim, juif de bonne famille, déporté une année en camp de concentration, dont la libération a été achetée aux nazis par sa famille. Il est devenu sans formation un pédopsychiatre, qui a mystifié, escroqué, exploité, abusé les enfants et les familles, dont de nombreux juifs survivants des camps de concentration. Dans cet extrait, Bettelheim invente une histoire, prise très au sérieux par Cooper, selon laquelle une juive menée avec d'autres juifs devant une chambre à gaz, a été reconnue comme une danseuse de talent par l'officier nazi, qui lui a commandé alors qu'elle est déjà nue, de danser, ce qu'elle fit tout en se rapprochant de lui jusqu'à saisir son pistolet et le tuer.

Bettelheim assouvit un désir caché, celui de pouvoir violer une jeune femme qui serait en sa toute puissance. Il se voit en officier nazi, qu'il envie. Bettelheim s'est suicidé en s'étouffant avec un sac en plastique, reproduisant l'idée de la chambre à gaz.

Dans le cas du héro de Dossier 51, celui-ci invente une histoire où il est violé par un légionnaire durant son service militaire, légionnaire qu'il castre en se saisissant de son poignard. Là encore, son désir caché est de devenir tout puissant et de pouvoir violer impunément de jeunes hommes. L'équipe de psychologues de ce service secret (l'histoire est vraie et tirée de documents authentiques), n'a pas osé aller jusqu'au bout de son analyse, et l'opération Dossier 51 n'aurait pas échoué si ils avaient osé comprendre que le héro ne désirait pas être lui la victime du viol, mais le violeur …

On doit se poser la question du pourquoi cette équipe de psychologues des services secrets (lieux où à mon avis, la psychologie est la plus avancée), n'a pas avancé son analyse jusqu'à ce stade.

Dans les deux cas, la façade a été l'élément prédominant des personnages, au point que les observateurs, Cooper et les services secrets indéterminés, s'y sont eux-mêmes trompés.

Dans l'un des cas, un juif se voit en officier nazi violant une jeune femme juive, dans l'autre, un jeune homme de la bonne société française, se voit en légionnaire violant les jeunes recrues.

La vraie question est dans ce cas, pourquoi Cooper et les services secrets n'ont rien vu ?

Cette question est celle de la prégnance de la façade, prégnance d'une telle puissance que la façade devient la réalité, et que cette réalité fictionnelle traverse les époques, les générations, les lieux. En effet, Ceci est le premier texte qui révèle ces impostures.

C'est tout le sens caché du livre de Lewis Caroll, Trough the looking glass. A travers le miroir. Et Lewis Caroll a choisi comme héroïne, une enfant, stade de l'humain où la prégnance du mensonge est la plus faible, ce mensonge ne faisant que se renforcer durant la vie.

Ce que l'on constate, est que même les services secrets sont trompés par le mensonge, et même les plus trompés, alors qu'ils font profession du mensonge (Nous vaincrons par la tromperie, devise du Mossad, mais aussi de tous les autres services secrets).

Quant à Bettelheim, il s'est suicidé pour échapper au mensonge et parvenir à la réalité et à l'épanouissement d'être. C'est un cate de vitalité et non de désespoir.

A suivre ...