La menace principale au 21ème siècle pesant sur l'existence de l'être humain. Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, rédigé à Villequier, province de l'Empire américano-sioniste agonisant, le 3 avril 2017.
http://www.aredam.net/la-menace-principale-au-21-eme-siecle-est-l-extinction-de-l-esprit.html


1 - Quand on veut traiter de l'essentiel au sein de la liste des menaces remettant en question l'existence même
de l'être humain, il faut élaborer une hiérarchie de ces menaces, tant cette liste est devenue longue.

L'essentiel est donc la menace qui se trouve placée en tête de cette liste.

Or, il se trouve que cette menace
n'est abordée par aucun chercheur traitant du domaine des menaces pesant sur l'existence même de l'être humain.

Cette menace est celle de l'extinction de l'esprit humain.

Ce que j'entends par esprit est une notion englobante, qu'on désigne aussi comme étant la conscience, qui dans sa plénitude, est dénommée empathie.

La branche de la science concernée par la recherche de la connaissance de l'esprit est la neurobiologie. Les branches classiques telles la psychologie, la psychiatrie, et la pseudo-science
qu'est la psychanalyse qu'il ne faut évoquer que pour la rejeter, sont devenue totalement caduques par rapport à la neurobiologie.

L'auteur à la fois le plus accessible,
le plus synthétique et le plus exhaustif dans le domaine de la neurobiologie, est Joseph Ledoux, un nord-américain fils de boucher qui mène ses recherches sur le cerveau en martyrisant des milliers d'êtres sensibles et pensants, des animaux, dotés comme tous les êtres, d'une conscience, ce que Ledoux, chercheur humain à la pointe, refuse de voir. Ledoux détruit les cerveaux de ces animaux à différents endroits pour constater ce que ces parties endommagées commandaient, voilà sa méthode. De là, il tente de concevoir l'organisation des fonctions cérébrales et l'organisation globale du cerveau. Le cerveau de Ledoux est lui-même visiblement endommagé car il ne peut remarquer que les animaux ont un esprit, une âme comme on disait. Il pourrait commencer sa recherche sur son propre cas et celui des autres neurobiologistes qui opèrent de cette façon, mais cela ne lui vient pas à l'esprit, et cela aussi pourrait être une observation motivant un axe de recherche, sur la disparition de l'esprit.

Comme on le voit, les humains au 21ème siècle en charge de la recherche sur l'esprit sont ceux qui visiblement ont l'esprit si dégradé qu'on peut penser qu'ils subissent une extinction de l'esprit. Ceci est significatif du phénomène général de l'extinction de l'esprit qui frappe l'ensemble de l'humanité à cette période.


2 - Ce que ne peuvent concevoir les neurobiologistes.

L'idéal des individus dominés du régime politique mondial réel en train de se mettre en place, qu'on peut désigner pour l'Occident comme despotisme oligarchique caché, et en Russie et en Chine, qui sont les principaux régimes concurrents du premier, comme despotismes oligarchiques affirmés, est celui de l'individu privé de conscience, d'esprit, similaire à une machine qu'on peut programmer.

Pour parvenir à cet idéal, il faut découvrir ce qui produit ce qu'on nomme la conscience, l'esprit, et c'est à cette tâche qu'est dédiée la recherche en neurobiologie. Il faut découvrir les parties du cerveau concernées
par cet aboutissement qu'on dénomme conscience, leurs articulations et comprendre leurs fonctionnements individuels et le fonctionnement global associant l'ensemble de ces parties.

A partir de ces connaissances, on pourra alors résoudre le problème unique qui se pose à tout régime despotique, celui de réduire de façon radicale et définitive toute idée de révolte, d'insoumission, ce qui ne peut se faire qu'en éradiquant la conscience individuelle, l'esprit.

L'idéal de l'individu dominé du régime despotique mondial est celui des actuels robots sexuels qui sont en train d'être développés et diffusés au niveau mondial, destinés à remplacer les prostituées, une apparence humaine, une disponibilité et une acceptation totale, et une absence totale de personnalité, de conscience, d'esprit.

C'est un thème très anciennement traité par les auteurs de science-fiction, et qui est maintenant mis en application de façon concrète. Il est maintenant réalisable de parvenir à ôter la conscience, l'esprit des individus, il suffit de lite les ouvrage de Joseph Ledoux pour s'en convaincre. De même, l'avancée en électronique et en informatique permet maintenant d'envisager de relier le cerveau à un ordinateur, et de commander ce cerveau, de le programmer, d'imposer des pensées, des opinions, des sentiments, des émotions à un individu, d'en prendre totalement le contrôle.

On en arrive là à ce que ne peuvent concevoir les neurobiologistes, et ce qui modifie
absolument l'aboutissement de ce projet.

De même qu'un individu humain ne peut exister seul puisqu'il est issu d'une société humaine, elle-même issue de l'espèce humaine, elle-même issue de l'ensemble des espèces et au-delà de l'ensemble de ce qui vit et de ce qui est, la conscience n'est pas séparable de l'ensemble de l'individu, il n'y a pas un ensemble des parties du cerveau dont le fonctionnement produit la conscience.

La conscience est le produit de l'ensemble de l'individu, de la totalité du cerveau et du reste du corps, et au-delà, de l'ensemble des individus humains, de l'ensemble des espèces, de l'ensemble de la vie
et de ce qui est, l'Univers.

Il est donc impossible de détruire la conscience, car pour y parvenir, il faut détruire l'individu, l'espèce humaine, les espèces, l'Univers.

Par contre, il est tout à fait possible de détruire ce petit sous-ensemble de la conscience globale, qui est la conscience humaine.

C'est ce à quoi s'attèlent les régimes despotiques mondiaux actuels, et ils y parviendront.

Mais pour y parvenir, il faut impérativement détruire l'être humain en totalité.

Ils iront donc jusqu'à la destruction totale de l'être humain, et donc d'eux-mêmes en, définitive.

3 - Conclusion.

Des questions apparaissent naturellement à la conscience.

Que signifie cette détermination ?

Quel sens tout cela a ?

On peut constater d'évidence que l'humanité est la seule espèce qui s'auto-détruit. Qu'est-ce qui l'oblige à continuer dans cette voie ?

Est-ce inscrit en nous ?


Est-ce possible de changer de voie ?