La disparition de l'idée de droit,
précédée par la disparition de l'idée
de la réalité historique.
Texte de Michel
Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier
ex-France, province colonisée de l'Empire mondial
israélo-US en voie de désagrégation
rapide, le 1er novembre
2018.
http://www.aredam.net/la-disparition-de-l-idee-de-droit.html
Nous entrons dans une ère humaine,
légitimement dénommable de la
désocialisation.
Toute société,
humaine, animale, végétale, est fondée
sur un ordre, cet ordre se manifestant chez les humains par
l'existence du droit, ce droit étant aussi existant
chez les sociétés animale et végétale,
mais non matérialisé. Toutes les formes de vie
et celles que les occidentaux (incluant le proche-orient ;
les juifs et les musulmans) dénomment sans vie, soit
pour la pensée occidentale la matière dite
inerte, a-biologique, a-organique, répondent à
un ordre et au droit.
Le cas de la forme qu'a pris la
vie avec l'espèce humaine est donc unique.
Il
s'agit d'une sortie de l'ordre du vivant, de l'existant,
menant vers le néant.
Cette ère de la
désocialisation qui se fonde sur la disparition du
droit apparaît maintenant clairement au jour avec la
reconnaissance de la légitimité de l’État
d'Israël et donc de la légitimité du vol de
l'espace vital du peuple de la Palestine, soit la légitimation
de la disparition d'un peuple, de sa mort sociale.
C'est
ce que Raphaël Lemkin l'inventeur du concept de génocide
décrivait comme le cas type de génocide.
L'humanité
entière est en train d'accepter l'inversion des valeurs
de criminel et de victime, qui est à la base de l'idée
de droit, d'ordre et de société, la société
concernant tout ce qui existe.
L'humanité entre
dans une ère bizarre, celle de la
non-existence.
Autant dire qu'après cela il n'y
aura plus aucune raison d'espérer en un avenir pour
l'espèce humaine, le fait de sa disparition est acquis,
et la seule question qui peut se poser, si tant est qu'elle
ait une quelconque importance, c'est le délai de sa
disparition effective.
On peut parier que ce délai
sera bref, car il est totalement impossible à un groupe
dépourvu du droit, d'ordre et de société
d'affronter et encore moins de résoudre les problèmes
fondamentaux de survie qui se posent maintenant de manière
urgente, tels le réchauffement climatique, la
disparition rapide de l'ensemble des ressources énergétiques
et vivrières, l'empoisonnement généralisé
des sols, de l'air et de l'eau, ainsi que la saturation de la
planète par les multiples réseaux d'ondes, la
destruction rapide des autres formes de la vie et la
dégénérescence rapide de celles qui
subsistent encore etc …
Cette disparition de
l'idée du droit a été précédée
et introduite, car sans cette introduction, l'idée de
droit n'aurait pu disparaître à son tour, par la
disparition de l'idée de réalité
historique, la réalité historique permettant
seule de poser qui est criminel et qui est victime, cette
séparation fondant l'idée de droit.
Il
faut remarquer que la confusion entre le bien et le mal est
déjà inscrite dans la torah, le livre
d'endoctrinement, de conditionnement psychique qui fonde le
judaïsme, par l'interdit fait par « dieu »
à l'humanité de manger du fruit de l'arbre de la
connaissance du bien et du mal. Ce livre est à la base
de l'inversion des valeurs et de la destruction du droit,
comme quoi, c'est une tendance très ancienne présente
dans l'espèce humaine, et sans doute bien antérieure
même à l'apparition de l'écriture et à
l'organisation de l'humanité en cité, à
la sédentarisation, et à l'apparition de
l'agriculture et de l'élevage. Quant au personnage
« dieu », inventé par l'homme, il
s'agit d'une nécessité pour faire accepter le
principe de l'inversion, du bien et du mal, du criminel et de
la victime, du juste et de l'injuste, un personnage irréel
au-delà de toute compréhension, qui seul peut
rendre logique l'illogique. Le fond à peine caché
de tout discours religieux est la destruction de
l'intelligence, qui seule peut mener à rendre crédible
et légitime l'illusion grossière de la justice,
la croyance étant substituée par la force à
la réflexion critique et logique et à
l'observation objective.
Pourquoi et que signifie cette
tendance à la destruction du droit, ces sujets de
réflexion ne seront pas traités dans ce texte.
On peut rapidement dire que toute espèce suit le chemin
de la plus faible pente, du moindre effort, et que le droit,
l'association, l'organisation, le partage, la collaboration,
la coopération, la recherche de la vérité,
exigent plus d'efforts que le désordre, le mensonge et
la brutalité.
Cette destruction de l'idée
de réalité historique a eu lieu à la fin
de la seconde guerre mondiale, par la manipulation par les
potentats sionistes juifs dans un but géopolitique qui
est celui de la légitimation de l'entreprise de
colonisation de peuplement de la Palestine, de la réalité
des crimes nazis opérés dans les camps de
concentration, vis à vis des juifs qui y étaient
enfermés.
L'acceptation contrainte par
l'humanité de cette destruction de l'idée de la
réalité historique a entraîné
mécaniquement la destruction actuelle de l'idée
de droit et de société humaine.
L'espèce
humaine est la première espèce du moins sur la
planète terre, qui a perdu sa colonne vertébrale
existentielle. Elle ne se maintient que par l'effet cinétique
de la fuite en avant, comme le cycliste qui garde son
équilibre par le fait de son mouvement.
Toute
l'agitation actuelle de l'espèce humaine n'est que
l'effort fait pour ne pas chuter, et ne peut révéler
aucun but défini, aucun programme logique élaboré,
et encore moins la manifestation de l'affrontement au problème
majeur de la destruction rapide du biotope général
terrestre.
Un instant de répit où elle
pourrait penser, et elle tombe, elle n'a pas le temps de
penser à autre chose qu'à pédaler, elle
n'a pas le temps de penser tout court.
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