La
Cour pénale internationale nous fait le coup de
l'intégrité. D'après un article du
site Le Grand soir du 21 juillet 2019
(https://www.legrandsoir.info/). Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 22
juillet
2019.
http://www.aredam.net/la-cour-penale-internationale-nous-fait-le-coup-de-l-integrite.html
L'article du site dit d'extrême-gauche :
« Le Grand soir » mérite qu'on en
fasse le commentaire car il soulève un point primordial
dans la stratégie de maintien de la façade
d'intégrité qui est le propre du bloc
occidentalo-juif, stratégie en opposition de celles des
blocs mondiaux antagonistes, qui eux se passent de façade
intègre (Russie, Chine).
Pour le bloc
occidentalo-juif il faut à tout prix maintenir une
façade d'intégrité, de probité, de
droit, de démocratie. C'est cette seule façade
bien-sûr totalement fictive qui est sa marque de
fabrique, et qui lui permet, au niveau du discours mais pas
seulement, car une partie notable de son bétail
populaire s'accroche à la réalité de la
façade illusoire, à ce mirage, d'engager ces
guerres de destruction des autres populations, de pillages de
continents entiers, et d'écrasement de sa propre
population (le bétail crédule dans sa
façade).
Dans le cas évoqué par
l'article du « Grand soir », la Cour
pénale internationale (CPI) a - Oh miracle ! - exonéré
un chef d'Etat africain poursuivi pour génocide et
autres, sur l'instance du bloc occidentalo-juif, de toutes les
charges criminelles qui pesaient sur lui.
Que s'est-il
passé, car la CPI n'est qu'un organe des services
spéciaux occidentalo-juifs, obéissant au doigt
et à l'oeil, ses juges étant aussi indépendants
que des cadavres dans leurs boîtes ?
Il
s'est passé tout simplement que pour le bon maintien de
la façade d'intégrité, il faut de temps
en temps, quand cela de plus ne dérange pas, c'est le
cas ici avec cette affaire, rendre la vraie justice, sinon,
tout le système de façade tombe à
l'eau.
Ainsi, grâce à ce jugement
contraire à la fonction de la CPI (entériner les
guerres de conquêtes du bloc en condamnant pour génocide
les chefs d'Etats qui s'opposent au bloc), un site dit
d'extrême-gauche, comme Le Grand soir, et donc réputé
ennemi du bloc, écrit :
« On ne peut
que se réjouir que des juristes professionnels et
intègres aient refusé de jouer le rôle que
les dirigeants américains et européens voulaient
leur attribuer »,
et même :
« La
CPI avait été créée en 2002 pour
légitimer le « droit d’ingérence »,
concept dont le but réel est de subordonner la
souveraineté des Etats au bon vouloir de ladite
« communauté internationale »,
c’est-à-dire des élites mondialisées.
Au-delà
de l’honnêteté de quelques juges, qu’il
faut saluer, il faut aussi et surtout remarquer que le monde
qui s’esquissait « unipolaire » au
tout début du siècle, a, depuis lors, quelque
peu changé... ».
Il s'agit de ce
qu'on nomme dans l'industrie de bâtiment, d'un beau
ravalement de façade, par l'entreprise du BTP Le Grand
soir-Rupture !
Cet article est signé Pierre
Lévy, du site https://ruptures-presse.fr/
(https://ruptures-presse.fr/actu/gbagbo-cpi-acquittement-ingerence/)
On
peut raisonnablement se demander si les sites Le Grand soir et
Rupture sont des appendices de l'appareil général
de désinformation des services spéciaux du
régime occidentalo-juif. A mon avis, c'est le
cas.
Concernant la CPI, il en est de même des
organes similaires à cette dernière, tels
Amnesty international, la FIDH, HRW, Greenpeace, Transparency
International et autres et autres, qui pratiquent la même
technique de sauvegarde de la façade en dénonçant
de temps en temps le régime occidentalo-juif.
Et
il en est de même d'autres
sites relais tel celui des Amitiés franco-irakiennes (
http://france-irak-actualite.com
) qui
reprennent régulièrement les productions de ces
organes.
Pour
finir en élargissant cette pratique au global, toutes
les cours de justice du régime occidentalo-juif
agissent de même, en – miraculeusement – ne
condamnant pas un opposant au régime. C'est le cas au
niveau local de l'affaire suivante
:
http://www.aredam.net/procedures-calme.html
http://www.aredam.net/sommaire-publications-procedures-calme.html
Article
signé : Michel Dakar, un insecte vivant uniquement dans
la façade.
Article
du site Le Grand soir du 21 juillet 2019
https://www.legrandsoir.info/
La
CPI acquitte Laurent Gbagbo, et publie un jugement qui
contredit la propagande occidentale Pierre
LEVY
L’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ancien
président ivoirien, constitue une gifle pour les
Occidentaux, qui avaient militairement contribué à
son éviction du pouvoir
L’événement
est passé assez inaperçu. Il est pourtant d’une
grande importance, et constitue un lourd désaveu du
camp occidental : la Cour pénale internationale
(CPI) a acquitté l’ancien chef d’Etat
ivoirien, Laurent Gbagbo, ainsi qu’un de ses proches.
Les deux hommes étaient accusés de « crimes
contre l’humanité ».
Le
verdict était connu depuis plusieurs mois, mais le 16
juillet, les juges ont publié le détail de leur
jugement motivé. Celui-ci sonne comme un désaveu
cinglant de ceux qui avaient militairement soutenu le rival de
M. Gbagbo à l’élection présidentielle
de décembre 2010.
Bref
retour en arrière : à l’issue du
second tour de ce scrutin, le Conseil constitutionnel de la
Côte d’Ivoire avait déclaré le
président sortant réélu. Mais, sur fond
d’histoire mouvementée et de conflits exacerbés
dans les années précédentes, son
adversaire s’est également proclamé élu,
s’appuyant sur les décomptes d’une
Commission électorale indépendante.
La
« communauté internationale »
accuse alors le président sortant de fraudes. L’Union
européenne menace le pays de sanctions si Laurent
Gbagbo ne quitte pas ses fonctions. La tension croît et
dégénère en conflit armé en
février 2011. C’est également le moment où
les Occidentaux – France et Royaume-Uni, soutenus par
les Etats-Unis – interviennent militairement en Libye
pour « protéger » le peuple de ce
pays en cachant à peine leur objectif : se
débarrasser du colonel Kadhafi. A Paris, Londres,
Bruxelles et Washington, l’air du temps est à la
canonnière.
En
Côte d’Ivoire, la préférence
occidentale va de soi. D’un côté, Laurent
Gbagbo, longtemps membre de l’Internationale socialiste,
est de plus en plus mal vu par les dirigeants du « monde
libre » qui le qualifient de « nationaliste ».
En clair, ils le soupçonnent de vouloir préserver
les richesses nationales, et donc de ne pas faire preuve
d’assez de compréhension pour les intérêts
des firmes européennes, françaises en
particulier (la Côte d’Ivoire a longtemps été
une colonie française).
De
l’autre, Alassane Ouattara, une économiste formé
notamment à l’université américaine
de Pennsylvanie, et qui entra en 1968 au Fonds monétaire
international (FMI). En novembre 1984, il prend la direction
du département Afrique de cette institution.
Accessoirement, il épouse une riche femme d’affaires
peu après : la cérémonie a lieu à
Paris, avec, parmi les amis, Martin Bouygues, un des plus
puissants oligarques français (bâtiment et
télécommunications).
C’est
donc peu dire que M. Ouattara fait figure de candidat des
Occidentaux. En mars 2011 donc, les combats s’intensifient
entre les deux camps. Discrètement soutenues par le
détachement de l’ONU, les forces pro-Ouattara,
qui ne lésinent pas sur les exactions, pénètrent
dans la capitale administrative, Yamoussoukro.
Et
le 11 avril, elles assiègent puis font prisonnier
Laurent Gbagbo et ses proches. Sous couvert de l’ONU,
les troupes françaises leur prêtent une aide
discrète mais décisive, selon de nombreux
témoignages.
Le
président sortant – qui continue à
proclamer sa légitimité – est alors
transféré à prison internationale de La
Haye dans l’attente du procès que prépare
la CPI. C’est donc le résultat de celui-ci, huit
ans plus tard, qui vient d’être rendu public.
Première
déconvenue pour les Occidentaux, le président de
la Chambre, l’Italien Cuno Tarfusser, affirme qu’un
procès n’est pas fait « pour juger
l’Histoire d’un pays », et qu’il
n’a nullement le droit de « prendre position
sur la responsabilité morale ou politique »
des accusés.
Par
ailleurs, l’accusation formulée par le procureur,
selon laquelle ceux-ci auraient mis en œuvre une
stratégie visant massivement les civils favorables à
M. Ouattara, repose, selon deux des trois juges, sur
« des bases incertaines et douteuses, inspirées
par un récit manichéen et simpliste ».
Dans les mille pages d’attendus, on peut lire que « rien
ne permet de penser que Laurent Gbagbo aurait refusé de
se retirer parce que son plan était de rester au
pouvoir à tout prix ». Ce qui était
précisément la thèse autour de laquelle
s’est organisée l’intense propagande
déployée à l’époque par les
médias dominants, en France en particulier.
Au
contraire, notent les juges, les forces loyalistes étaient
confrontées à « une guérilla
urbaine », et étaient en position défensive.
Le texte du jugement souligne en outre la non-neutralité
des forces onusiennes (dont le mandat n’était
pourtant pas de prendre parti), et évoque même la
présence de tanks français tirant sur les
soldats restés fidèles au président.
Enfin,
une révélation s’avère
particulièrement gênante pour ceux qui rêvaient
de mettre en scène une justice internationale
sanctionnant de manière impartiale un auteur de crimes
contre l’humanité (crimes dont la réalité
a été finalement démentie). Selon les
juges, le procureur a pris « de premiers
contacts avec certains témoins »...
avant même d’avoir été légalement
autorisé à enquêter. Une entorse plutôt
problématique pour tous ceux qui – à
commencer par l’Union européenne – ne
cessent de se draper dans l’« Etat de
droit ».
On
ne peut que se réjouir que des juristes professionnels
et intègres aient refusé de jouer le rôle
que les dirigeants américains et européens
voulaient leur attribuer. Mais si Laurent Gbagbo a été
libéré de prison, il reste en résidence
surveillée à Bruxelles, au cas où le
procureur ferait appel. Surtout, il y a une énorme
disproportion entre les tombereaux de propagande occidentale
déversés en 2011, justifiant une intervention
militaire à peine déguisée, et la
discrétion médiatique quant au démenti
qui a été finalement apporté à
celle-ci.
La
CPI avait été créée en 2002 pour
légitimer le « droit d’ingérence »,
concept dont le but réel est de subordonner la
souveraineté des Etats au bon vouloir de ladite
« communauté internationale »,
c’est-à-dire des élites mondialisées.
Au-delà
de l’honnêteté de quelques juges, qu’il
faut saluer, il faut aussi et surtout remarquer que le monde
qui s’esquissait « unipolaire » au
tout début du siècle, a, depuis lors, quelque
peu changé...
Pierre
LEVY, rédacteur en chef du mensuel
Ruptures
https://ruptures-presse.fr/actu/gbagbo-cpi-acquittement-ingerence/
URL
de cet article 35120
https://www.legrandsoir.info/la-cpi-acquitte-laurent-gbagbo-et-publie-un-jugement-qui-contredit-la-propagande-occidentale.html
|