La bombe atomique intelligente et autonome des
russes. Texte de Michel Dakar, chercheur en politique
globale, autonome, Villequier ex-France, province de l'Empire
mondial israélo-US et voie de désagrégation
rapide, le 7 octobre
2018.
http://www.aredam.net/la-bombe-atomique-intelligente-et-autonome-des-russes.html
Suite à l'article paru le 4 octobre 2018
sur le site russe Réseau Voltaire intitulé
« MIG-31 : porteur du missile de croisière
à propulsion nucléaire Burevestnik ? »
(http://www.voltairenet.org/article203314.html)
par Valentin Vasilescu, on sait que les russes mettent au
point une bombe atomique autoguidée, propulsée
par un réacteur nucléaire lui donnant une
autonomie illimitée, sans doute munie d'une
intelligence artificielle, qui décidera sans en référer
à ses « maîtres », une fois
lâchée, du chemin à suivre, et de
l'attitude à adopter une fois au-dessus du pays ciblé
sur ses régions les plus peuplées (tourner un
rond, exploser, revenir à la niche etc …).
Tout réside dans le « sans en
référer à ses maîtres »,
car un tel système est efficace si il est totalement
étanche de l'extérieur pour être hors
d'atteinte de toute prise en main électronique.
On
apprend que l'intérêt opératoire de cet
« être », est que grâce à
son rayon d'action énorme il peut prendre une route
totalement imprévisible et qu'il est impossible de
l'abattre en chemin, car cela reviendrait à pouvoir
contrôler l'intégralité de la surface
terrestre ce qui est encore impossible, et que une fois sur
place, la défense anti-aérienne du pays ciblé
ne peut encore l'abattre, car cela provoquerait une
catastrophe atomique sur ses zones peuplées (la bombe
en elle-même, même si elle n'explose pas, mais
aussi le réacteur).
Ce que n'évoque pas
l'article est qu'un tel système est pleinement opérant
si il est muni d'une intelligence artificielle qui outre qu'il
possède la totalité cartographique terrestre,
est capable de déceler tous les systèmes
d'alerte ennemis, de les analyser et les comprendre, d'en
tirer des décisions pour poursuivre sa route, et une
fois survolant la zone en question, de décider seul ce
qui lui faut faire, en fonction des réponses de
capteurs capables de déceler une augmentation de la
radioactivité terrestre signalant que le pays ciblé
a fait exploser des bombes atomiques au-dessus de la Russie ou
de la Chine, ou d'un de leurs alliés.
Bravo !
Même
dans les films grands publics, et nuls, comme le très
idiot Terminator, les auteurs minables n'ont pas osé
imaginer de construire de telles machines à suicide
collectif.
Par contre, cela évoque le film de
Kubrick Docteur Folamour, par sa machine infernale construite
par les russes, indépendante une fois activée,
qui explose en chaîne si la Russie est l'objet d'une
attaque nucléaire, entraînant un hivers nucléaire
sur la totalité de la surface terrestre, et la
disparition rapide de la vie.
Pour la suite, il faut
voir le film de Volker Schlondorff, sans doute inspiré
de Docteur Folamour, « La servante écarlate »,
pour les harems de femmes vouées à la
reproduction et destinées à la maigre élite
de crétins dominants qui s'est réfugiée
pour des centaines d'années dans les profondeurs, et
qui dans le film de Kubrick avant même le déclenchement
des explosions, envisage déjà de recommencer des
guerres et prend à l'avance des dispositions.
Pour
le camp d'en-face, l'Empire israélo-US en voie de
désagrégation rapide (les élus de
l'exception de la destinée manifeste), toujours selon
le site russe Voltaire, leur génie consiste à
encercler la Russie et la Chine avec des armements atomiques,
mais aussi des laboratoires de production en masse de
micro-organismes sans doute génétiquement
modifiés et de vecteurs sous la forme d'insectes
(puces, moustiques, tiques etc …).
Concernant
les chinois, selon plusieurs sources sures et concordantes, il
semblerait qu'ils développent des essaims de myriades
de drones microscopiques imitant des infimes acariens, chargés
de propager des maladies infectieuses, ces myriades étant
organisés en groupes munis d'une intelligence
artificielle, des sortes de réseaux neuronaux,
eux-mêmes portés sur le lieu à ensemencer
par des robots volants autonomes et intelligents.
C'est
bien, on se dirige à grands pas vers l'extinction.
Et
cela ose s'intituler l'espèce supérieure,
l'espèce élue, la lumière des autres
espèces !
L'ensemble me rappelle le livre
de politique fiction du 19ème siècle, dont j'ai
oublié l'auteur, « La guerre des
salamandres ».
Pour finir, il faut rappeler
que la tendance est au remplacement des anciennes structures
de pouvoir, dont l'empire israélo-US est l'exemple
type, par des conglomérats concurrents multi-types,
déliés de toute appartenance classique, tels les
nations, ethnies, religions, pays, peuples etc …
En
réalité, pour comprendre l'agitation humaine
actuelle, il faut avoir à la conscience le fait qu'il
s'agit d'une lutte à mort entre un ancien système,
dont l'Empire israélo-US est exemplaire, et le nouveau
système, les conglomérats, un peu comme en
Sicile, il y eut dans les années 1970, le remplacement
de l'ancienne mafia par la nouvelle.
Annexe :
Copie
de l'article du site russe Voltaire :
MiG-31 :
porteur du missile de croisière à propulsion
nucléaire Burevestnik ?
par Valentin
Vasilescu
Selon les services de Renseignement US, les
tests russes de missiles de croisière à
propulsion nucléaire ont échoué.
Pourtant, l’ambassadrice états-unienne à
l’Otan a soudainement déclaré que les USA
détruiraient les missiles élaborés par
la Russie enfreignant le traité sur les forces
nucléaires à portée intermédiaire.
Explications :
Réseau Voltaire | Bucarest (Roumanie) | 4 octobre 2018
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Un pays qui dispose de missiles de croisière à
propulsion nucléaire, peut faire pression sur les États
qui ont l’intention de l’envahir. Un tel drone
peut patrouiller durant des jours au-dessus des zones peuplées
d’un État ennemi sans que la défense AA de
celui-ci ne cherche à tenter de l’abattre, et ce,
pour la bonne raison que cela ne pourrait que générer
une catastrophe nucléaire sur son territoire.
Lors du salon de l’aviation Berlin Air
Show en Avril 2018, la France et l’Allemagne ont
annoncé que Airbus (constructeur de l’Eurofighter
qui équipe l’armée de l’air
allemande) et Dassault Aviation (fabricant de l’avions
Rafale qui équipe l’armée de l’air
française) ont commencé à concevoir un
nouveau chasseur de cinquième génération.
En raison du Brexit, l’Angleterre n’a pas été
coopté dans le projet. En juillet 2018, la société
états-unienne Lockheed Martin a fait effectuer un vol à
un F-35 portant le numéro 300. Le 2 juillet 2018, Yuri
Borisov, vice-ministre de la défense de la Fédération
de Russie, a déclaré que l’avion russe
Su-57 n’était pas une priorité et que
seulement 12 exemplaires avaient été
commandés par l’armée russe. Par
conséquent, l’entrée en production de
masse de cet avion avait été retardée.
Dans ce contexte, la question se pose : quelle est la
priorité de l’aviation russe en matière
d’équipement ?
Au début de 2018, une des priorités
de l’armée russe était devenue la
modernisation de 10 avions supersoniques à long rayon
d’action MiG-31 BM, transformés en MiG-31 BP pour
lancer des missiles antinavires Kh-47M2 Kinzhal. Ce type de
missiles a une portée de 2 000 km, et est
destiné à frapper les porte-avions et les
porte-hélicoptères. Cependant, le bouclier ABM
états-unien en Roumanie, en Pologne, en Corée du
Sud et en Alaska sont des cibles certaines pour les missiles
Kh-47M2 Kinzhal (voir photo ci-dessous). Tarasenko, directeur
de la société MiG, avait déclaré
en 2017 à Sputnik qu’ils prévoyaient
le remplacement des MiG-3 par le nouveau projet MiG-41 de 5ème
génération capable de voler à Mach 4.3.
-
Pourquoi la modernisation d’un avion qui n’est
plus produit depuis 1994 est-elle soudain devenue une
priorité ? Le MiG-31 BM a été
conçu pour intercepter les avions d’alerte
précoce (AWACS), armés de missiles R-37 (avec
une portée plus élevée : 384 km).
Par la suite, l’avion a été adapté
pour intercepter des missiles de croisière volant à
basse altitude. Le radar à bord du MiG-31 BM
contient dans la mémoire de la carte numérique
du microprocesseur la topographie du terrain survolé,
ce qui lui permet de comparer et de distinguer la présence
de missiles de croisière. Le MiG-31 a quelques limites,
car ce n’est pas un avion multi rôle, capable
d’effectuer des manœuvres de combat aérien ;
c’est un avion deux places (pilote et opérateur
armes) pouvant patrouiller à haute altitude pendant
deux heures.
Le Mig-31 pèse 46 tonnes au décollage,
avec un réservoir interne de carburant avec une
capacité de 12,8 t, une vitesse maximale de
Mach 2,83 (3 000 km / h), pouvant voler à
une altitude de 20 600 m. L’avion a un
revêtement en alliages contenant du titane résistant
à la chaleur cinétique générée
par le vol à grande vitesse. Le MIG-31 BM dispose
d’un système de ravitaillement en vol escamotable
dans le fuselage. Au cours d’un exercice pendant l’été
2016, un MiG-31 BM a volé pendant 7 heures,
de Krasnoïarsk à Astrakhan, sur une distance de
8 000 km avec trois ravitaillements en vol. Rien que
pour ces caractéristiques le Mig-31 BM est la
plate-forme idéale pour augmenter la portée des
missiles air-sol, en raison de la vitesse initiale et de la
faible densité de l’air à l’altitude
de lancement.
Cela a été une surprise pour tout
le monde quand l’ambassadrice US auprès de
l’OTAN, Bailey Hutchison Kay, a exhorté, le 2
octobre 2018, la Russie à cesser le programme de
missiles de croisière, car il violait le Traité
sur les forces nucléaires à portée
intermédiaire (INF), faute de quoi les États-Unis
et leurs alliés allaient intervenir militairement. En
même temps que cette déclaration, les médias
occidentaux ont publié des photos d’un MiG-31 BM,
immatriculé « 81 Blue »,
portant sous son fuselage un nouveau type de missile, dont on
ne sait rien (voir photo ci-dessous). L’avion a été
photographié à la base aérienne Joukovski
et il est conçu pour tester de nouveaux types d’armes,
et ne dispose pas de système d’accroche d’armes
sous les ailes, comme dans la configuration du MiG-31 BP.
-
Si l’on se réfère au nouveau missile porté
par le MiG-31, même si c’est un missile nucléaire
de portée intermédiaire IRBM (3 000 à
5 500 km), il ne tombe pas dans le champ
d’application du traité INF. Ce traité ne
concerne que les missiles basés au sol. En raison de la
vitesse initiale élevée et l’altitude du
Mig-31, un missile nucléaire avec un rayon d’action
à celui d’un missile de portée
intermédiaire IRBM (8 000 km) ne doit pas
avoir une masse supérieure à 7 à 9 t.
À titre de comparaison un IRBM lancé à
partir du sol, pèse plus de 25 t.
Il y a eu des spéculations selon
lesquelles le mystérieux missile serait une version
modernisée du missile antisatellite à trois
étages Kontakt 79M6 qui peut atteindre une altitude de
600 km. Le missile a également des capacités
d’interception de missiles balistiques en phase de
croisière. Kontakt a été testé à
partir de 1987 sur deux MiG-31 D modifiés (dont un
est immatriculé « 072 Blue »). Le
Kontakt a une longueur de 7,25 m, un poids de 7 t,
et son lancement avait eu lieu à une altitude de 15 à
18 km, à partir des Mig-31 D qui volaient à
une vitesse de 2 120 à 2 230 km / h.
Mais après l’effondrement de l’URSS, le
programme a été abandonné, et les avions
et les missiles dont il s’occupait ont rejoint un musée.
-
Donc, dans le cas du MiG-31 BM
immatriculé « 81 blue », il peut
s’agir de n’importe quelle classe de missiles, y
compris antisatellite. Dans son discours du 1er mars 2018, le
président Vladimir Poutine a annoncé que la
Russie avait testé un missile de croisière 9М729
/ 9M730 Burevestnik avec des capacités de manœuvre
et portée illimitée, étant donné
que celui-ci dispose d’une propulsion nucléaire [1].
La portée de Burevestnik serait au moins 10 fois
plus élevée que le missile de croisière
Tomahawk états-unien. Cela permettrait à la
Russie de contourner les zones de défense AA et de
frapper n’importe quelle cible dans le monde. Les
États-Unis sont totalement désarmés
devant ce type d’armes car ils n’ont aucun moyen
pour les contrer, et n’ont aucun projet, dans un avenir
proche, permettant de concevoir ce type de missile de
croisière.
-
Les tests de Burevestnik auraient lieu au polygone Nenoksa
dans la région d’Arkhangelsk. Le lancement du
missile 9М730 à partir de la rampe s’est
fait avec un moteur à combustible solide, ensuite la
propulsion du moteur est obtenue au cours du vol. En théorie,
le moteur nucléaire est simple, à proximité
des statoréacteurs, sans pièces en mouvement, et
sans besoin de grands réservoirs de carburant. L’air
pénètre dans le dispositif d’admission du
missile de croisière, arrive au réacteur
nucléaire et est chauffé à une
température d’environ 1 400 à 1600°C,
puis ressort par la buse et propulse le véhicule.
Les avantages de l’utilisation de ce type
de missile sont cependant éclipsés par les
risques qu’ils peuvent poser, car il y a une possibilité
de fissuration en vol et de rupture de l’isolation du
réacteur. Par conséquent, le missile de
croisière a été accompagné durant
les vols d’essai par deux avions cargo Il-76, convertis
en laboratoires équipés de matériel de
détection de radiations monté par la société
Rosatom, et d’un équipement de télémétrie
de la trajectoire du missile (SKIP) fonctionnant avec les
canaux de communication par satellite. L’avion était
un Il-976.
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Citant des sources anonymes du Pentagone, les chaînes de
télévision Fox News et CNBC ont
déclaré que le Renseignement US avait suivi les
quatre essais russes avec des missiles de croisière à
propulsion nucléaire, réalisés entre
novembre 2017 et février 2018. Et que tous les tests
ont fini par s’écraser dans l’Arctique.
Il y a un décalage entre les déclarations
faites aux stations de télévision par des
sources du Renseignement états-unien et la demande
impérative faite à la Russie par Kay Bailey
Hutchison. Ce n’est que si la Russie avait réussi
ses tests sur le missile Burevestnik que l’ambassadrice
des États-Unis à l’Otan pourrait
communiquer que les États-Unis feront tout ce qui est
en leur pouvoir pour empêcher le développement
ultérieur du programme. À l’inverse, si
les résultats des tests Burevestnik n’avaient pas
été concluants, quel est l’intérêt
pour la Russie de l’adapter au MiG-31 BM ?
Parce que la fusée mystérieuse portée par
le MiG-31 BM ne ressemble pas au Kinzhal, le profil de son nez
n’est pas fait pour des vols à des vitesses
hypersoniques, mais plutôt pour des vitesses
subsoniques, comme tous les missiles de croisière. À
l’extrémité opposée on distingue
clairement la buse d’un moteur à combustible
solide utilisé dans l’accélération,
immédiatement après la séparation d’avec
le MiG-31 BM.
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Valentin
Vasilescu
Traduction
Avic Réseau
International
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