L'ère
de la grande mutation de l'espèce humaine, la fin de
l'individualité et la généralisation des
systèmes sans direction. Apprendre dès
maintenant la règle pour survivre ... Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale de l'Empire mondial
nécrogène israélo-US en voie de
désagrégation rapide, le 19 mai 2019.
http://www.aredam.net/l-ere-de-la-grande-mutation-de-l-espece-humaine-fin-de-l-individualite-et-systemes-sans-direction.html
Le 21ème siècle est caractérisé
par deux mutations sociales cruciales, entièrement
nouvelles, la fin de l'individualité et la
généralisation des systèmes sociaux sans
direction.
L'ensemble des systèmes sociaux sans
direction forme un super système global sans
direction.
Pour imager cette réalité, il
faut imaginer l'humanité comme un navire, au sein de ce
navire comme dans tout navire il existe ce qu'on dénomme
passerelle, le lieu de commandement, où stationne le
commandant et ses immédiats subalternes, qui dirigent
le navire.
La visite de ce navire étonnerait,
car en pénétrant dans la passerelle, on
constaterait qu'elle est vide, qu'aucun humain ne la peuple,
que le navire n'est dirigé par personne.
La
disparition de l'individualité est illustrée par
l'uniformisation des individus, tous ou quasiment reliés
aux centraux d'ordinateurs via les smartphones, individus et
smartphones qui sont appelés à former ensemble
des terminaux des centraux informatiques.
Cela se
manifeste de façon visible par l'uniformisation des
comportements et de l'apparence physique, et cela
mondialement.
La disparition de l'individualité
conduit de façon concomitante à la disparition
de la conscience, l'individualité étant synonyme
de conscience, voire d'âme dans les registres religieux
et magique.
L'espèce humaine se trouvera ainsi
régressée au tout dernier rang des espèces,
car ceux qui comme moi fréquentent les animaux dans un
milieu libre pour eux, savent par la simple observation que
chacun est un individu, est une conscience unique, est une
âme.
Un être humain dépourvu
d'individualité et de conscience, d' « âme »,
est une machine.
Il n'est ni vivant ni mort, et
correspond à ce que les anciennes pensées
magiques ou religieuse dénommaient les occupants des
limbes.
Il y a une recherche de concept à
réaliser pour parvenir à une définition
et une appellation de ce type d'objet.
L'ensemble
humains désindividualisés, sans conscience, et
systèmes sans direction forme ce qu'on nomme un système
rétroactif, chaque rétroaction engendrant une
rétroaction en retour qui accentue les caractères
fondamentaux de chacun des éléments en
rétroaction, jusqu'à arriver à un point
de non-retour ou le système de rétroaction
devient impossible à modifier, agit seul, est la force
unique qui domine l'espèce humaine, et à
laquelle il est impossible de s'opposer, on ne peut que s'y
plier, comme font les nageurs qui doivent affronter le courant
d'un fleuve très puissant si ils ne veulent pas
s'épuiser et se noyer.
Au niveau global, cela
signifie que personne ne décide plus de quoi que ce
soit et qu'il n'y a que des apparences de pouvoirs, de
décisions, de chefs, de stratégies.
Plus
précisément, cela signifie que puisque qu'on se
trouve en état de guerre mondiale permanente, n'importe
quoi peut arriver, au hasard des dérives de blocs
antagonistes qui ne se contrôlent pas eux-mêmes et
qui ne contrôlent pas leurs orientations.
Il n'y
aura pas de catastrophes tant que par hasard, les différents
navires qui circulent sur la mer commune n'entrent pas en
collision.
Autre conséquence, il n'y à
attendre aucun changement concernant les continuations de
l'empoisonnement généralisé par ce que
produit la société humaine, la destruction de la
biosphère en général et surtout de
l'apparition sans cesse de plus en plus rapide de ces gadgets
électroniques qui étouffent la vie. Autant ne
pas espérer inutilement et voir la réalité
de face.
Il faut apprendre, pour ceux qui possèdent
encore une individualité et donc une conscience (une
âme), à vivre au milieux des pseudo-êtres,
au sein de systèmes géants sans tête,
occupant la totalité de l'espace vital planétaire.
Il n'y a pas de lieu de repli, de refuge, de fuite
possible.
Dernier point, il semble que par un reste
encore non-éradiqué d'instinct vital fondamental
sans doute remontant à des milliards d'années,
que les pseudo-êtres ressentent chez autrui la présence
(même à l'état de trace) de
l'individualité et que cela déclenche chez eux
une réaction de peur et un réflexe de
destruction. Il faut apprendre dès maintenant à
dissimuler sa conscience et son individualité, à
,présenter un comportement de pseudo-être
parfait. Ceux qui ne sont pas inscrits chez Facebook, qui ne
regardent pas la télévision, n'écoutent
pas la radio et ne possèdent pas de smartphone doivent
obligatoirement mettre la tenue de camouflage du
pseudo-être.
Autant voir les choses en face et
apprendre dès maintenant la règle pour
survivre.
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