Texte d'un témoin de la violence psychiatrique, suivi d'un arrêté du Ministère de la santé (voir à l'article 4, la nomination du docteur Christian Kottler, à la commission « violence et santé mentale ».
La démocratie française, la psychiatrie française et le docteur-mercenaire Kottler Monsieur Dakar est convoqué pour une visite psychiatrique
parce qu'il soutient la lutte du peuple palestinien et parce qu'il appelle
de ses voeux un procès international pour génocide contre
Israël. Est-ce bien possible en France ?
Une telle opération était et est toujours inimaginable contre une autre émission religieuse de la télévision publique (l'émission catholique ou protestante ou israélite). J'ai averti les autorités de tutelle par avance. Le ministre de l'Intérieur, Monsieur Quilès a écrit à Monsieur Bourges pour l'en dissuader. J'ai été immédiatement licencié cde mon poste de producteur et de réalisateur sous un faux motif. Or la loi et des conventions internationales signées par
la France prévoient qu'on ne peut pas licencier un cadre qui refuse
d'enfreindre la loi ou qui dénonce la commission de délits,
notamment les délits de corruption. La justice n'a jamais voulu donner suite à ces demandes de justice : visiblement, on peut commettre impunément des délits contre l'Islam. J'ai contacté le cabinet de Monsieur Jospin, alors Premier
ministre, et son ministre de l'Intérieur, Madame Tasca pour les
saisir de ce dysfonctionnement de la justice. Ils pouvaient saisir le
Procureur et faire ouvrir une véritable enquête. L'Etat aurait
pu ainsi récupérer au moins une partie des sommes détournées.
Notre association a contacté alors le cabinet de Monsieur Chirac, président en exercice. Il nous fit répondre que la cohabitation limitait ses possibilités d'intervention. Cependant, il envoya le dossier au ministre de la justice socialiste. Le cabinet de celui-ci étouffa l'affaire sans autre manière. Lors de la campagne électorale de 2002, j'ai contacté l'état-major de Jacques Chirac, rue Saint-Martin. Madame Bachelot me renvoya vers le directeur-adjoint de la campagne, Monsieur Jérôme Ségui (actuellement il est régisseur à l’Elysée). Celui-ci vérifia la validité des preuves dont je disposais, puis il consulta le directeur de campagne et me fit la réponse suivante : - Dans la présente campagne, nous ne pouvons pas aborder le thème des "affaires". Mais les délits dont vous êtes victimes, vous et les autres membres de votre association sont très graves, voire anticonstitutionnels. Nous allons vous donner les moyens humains, financiers et matériels pour dénoncer ce scandale. Nous vous désignons un responsable UMP qui va diriger votre action ; il s’agit du maire d’Elancourt, candidat à la députation, Monsieur Fourgous. Mais nous vous demandons de signer sous votre nom les accusations publiques qui vont être diffusées. En échange, si Monsieur Chirac est réélu, nous nous engageons en retour de faire droit à votre demande de justice. Soit en demandant à la direction de France Télévision de s'engager dans un accord amiable équitable, soit enfin en donnant l'ordre aux actionnaires publics de l'entreprise de faire appliquer cette décision, soit en saisissant le Procureur de la République si la direction du groupe audiovisuel refuse d'obtempérer. J'ai accepté cet accord. L'avocat de Tasca m'a contacté dès le début de la campagne d’accusations publiques et nominatives ; je lui ai montré les preuves dont je disposais et il a renoncé à déposer plainte en m'expliquant que sa cliente n'avait plus de pouvoirs sur son administration ministérielle pour changer corriger les fautes commises. Chirac a été élu. La direction de l'UMP (à l'époque il fallait dire "l'Union pour un Mouvement Présidentiel") m'a demandé de continuer pour faire tomber Tasca, candidate aux élections législatives : "si jacques Chirac ne dispose pas de majorité parlementaire, il ne pourra pas s'acquitter des obligations contractées envers vous". J'ai demandé alors que, dès ce moment, Chirac fasse un premier geste me prouvant que l'accord était valide et en cours de règlement. Le député désigné par l'état-major électoral pour encadrer et suivre cette opération, Monsieur Jean-Michel Fourgous, écrivit à Jacques Chirac. Le directeur de cabinet de Jacques Chirac fit un courrier nominatif me concernant. Positif. Mais j'étais méfiant. Je me suis adressé au patron de la Direction pour le Développement des Médias auprès du Premier ministre : il me fut confirmé qu'une action était en cours pour me rétablir dans mes droits et "liquider cette affaire qui n'avait que trop duré. J'ai donc repris le travail de sape au profit de l'UMP. L'UMP a emporté les élections. Mon dossier a été
oublié. Les engagments contractuels pris envers moi qui étaient
un quasi contrat en termes juridiques furent oubliés. J'ai fait un courrier aux députés de l'UMP et de
l'UDF concernant cette affaire. Un député, proche de Sarkozy,
Monsieur Maurin, a déposé une question écrite au
ministre de la culture. Celui-ci répondit par des mensonges : il
n'y avait pas eu de détournements de fonds à France 2 !
J'ai donc décidé de saisir de nouveau Monsieur
Raffarin, héritier logique des engagements pris par l'état-major
électoral de 2002. Je savais qu'il n'allait pas répondre.
J'ai donc opté pour un courrier qui tout en restant totalement
légal l'obligerait à répondre. Le courrier envoyé à Monsieur Raffarin (à vingt heures trente), j'ai aussi téléphoné le soir même au cabinet de Jacques Chirac en renouvelant ma demande de voir les engagements pris en 2002 respectés. J'ai appris par la suite que dès vingt trois heures mon
domicile avait été mis sous surveillance policière.
Au siège départemental de la sécurité
publique, après la cellule, la photo anthropométrique et
la prise des empreintes digitales (j'ai été traité
comme un bandit alors que les vrais délinquants identifiés
paradaient dehors), j'ai produit le courrier de l'Elysée. Puis le Procureur me demanda de ne pas faire valoir ce courrier dans la procédure en cours. J'ai bien sûr refusé : je n'allais pas les laisser me jeter en prison sans me défendre. J'ai été de nouveau renvoyé en cellule. Trois heures plus tard, on m'a informé que l'allais devoir passer une visite psychiatrique. J'ai protesté en disant que j'étais sain d'esprit, qu'il ne s'était rien passé d'anormal, que je voulais simplement être jugé dans le cadre d'un procès public. On me répondit que "la visite au psychiatre était une procédure ordinaire". Le psychiatre, le docteur Kottler de Villejuif me reçu
en "visite d'urgence". Cet entretien dura moins de vingt minutes.
Mais il fut interrompu pendant plus de dix minutes par l'appel téléphonique
d'un fournisseur d'ameublement qui équipait le domicile du beau-frère
de Kottler. Celui-ci demandait au vendeur de bien travailler pour ce membre
de sa famille. En réponse, je lui ai fait remarquer qu'il ne précisait pas la durée de mon internement psychiatrique. Ensuite, je lui ai dit que je ne voulais pas que mes accusations ou que mes demandes de justice soient discréditées par une "dépression". En somme, je réitérais ma demande de respect du contrat conclu en 2002 et, à défaut, je préférais passer en justice. Enfin, j'ai attiré son attention sur le fait qu'il ne me tenait pas le discours d'un médecin à un malade, mais qu'il négociait avec moi la façon d'étouffer cette affaire. Il se mit en colère. Il me demanda de sortir dans le couloir.
Je l'entendis appeler au téléphone et j'ai compris qu'il
parlait au Procureur de la République. J'ai eu des larmes en entendant cela. Il me demanda alors ce
que j'avais : "ce sont bien des larmes ?" Quand j'étais encore assistant réalisateur, j'avais
travaillé aux côtés de Bernard Langlois sur des magazines
critiquant les soviétiques qui internaient des opposants politiques
en asile d'aliénés. Bernard Langlois a écrit un livre
sur ces émissions et il a cité mon nom pour avoir très
utilement contribué à leur réalisation… La procédure judiciaire nécessite la visite à
un second médecin. Je fus donc envoyé aux urgences de Créteil,
toujours menotté et accompagné par des policiers. Quand le second médecin me reçut, ma femme - une « française d'origine », enseignante spécialisée pour éduquer les enfants ayant des problèmes psychologiques - et mon fils - ingénieur - étaient présents ; ils avaient été informés. Ils ont pu s'entretenir avec lui et protester de cette allégation fallacieuse de maladie mentale. Si le premier médecin est un voyou, un mercenaire volontaire qui fait honte à sa profession, le second était un lâche. Il a bien compris que je n'étais pas malade, mais il m'a dit qu'il ne pouvait pas aller "contre la volonté du professeur Kottler" et aussi qu' "il avait confiance dans la justice de son pays" que s'ils s'en prenaient à moi, c'est que j'étais certainement dangereux pour la société. Enfin, il me ressortit le cas de DURN, ce déprimé
par le chômage et certainement malade qui a tué huit personnes
à la mairie de Nanterre pour m'expliquer que les psychiatres étaient
soumis à une certaine pression de la part des autorités
et qu'il avait peur pour sa carrière personnelle. Il m'a concédé qu'il faisait un effort et qu'il ne prescrivait pas l'internement d'office mais juste un « petit séjour de 48 heures pour observation ». Normalement, la décision définitive concernant un internement administratif ne devient définitive qu'après la décision du préfet qui doit attendre l'avis des médecins après la période d'observation de 48 heures prévue par la loi. Les quatre médecins traitants du service ont tout de suite compris que je n'avais aucunement besoin d'être là. Ils ne m'ont prescrit ni médicament, ni psychothérapie. Le chef de service m'a demandé d'excuser la profession qui contenait comme toutes les professions des gens indignes. Le préfet n'a pas attendu 48 heures. Il a tout de suite émis un arrêté d'internement administratif d'office. Ils m'ont expliqué qu'ils allaient devoir faire un rapport approfondi pour annuler l'arrêté préfectoral. Ils ont donc demandé au parquet les éléments de folie qui pouvaient justifier ma présence dans leur service. Le Parquet a refusé de leur en donner : en fait il n'y en avait pas. Le service médical a demandé des faits, des paroles
et gestes de folie que j'aurais commis pendant les 18 heures de ma détention
dans les locaux de la police. Le professeur dirigeant le service médical appela la préfecture pour leur dire qu'il préparait un rapport établissant que j'étais en parfaite santé. En fait le rapport précisait même qu' « il étais choqué que son service psychiatrique ait été instrumentalisé dans une affaire qui relevait du judiciaire ». La préfecture lui a répondu de ne pas me libérer tout de suite mais d'attendre qu'une voiture de police vienne me cueillir à la sortie de l'hôpital. Ainsi fut fait. Nouvelle garde à vue, onze jours après la première fois. Cette fois-ci sans raison. Nouvelle nuit en cellule. Dès mon arrestation, j'avais averti la police que j'étais cardiaque, asthmatique et sujet à l'hypertension sanguine. J'ai donc rappelé cela dès le début de mon second passage en cellule. Un médecin fut appelé. Il m'ausculta et confirma les faits ; il me donna un peu de ventoline (médicament pour les asthmatiques) et il me demanda d'appeler les policiers en cas de crise. A cinq heures du matin, j'ai eu effectivement une crise cardio-vasculaire très sévère. J'ai appelé, tapé à la porte. Une demi-heure
après, les policiers sont venus. Je leur ai expliqué et
ils ont vu. Un médecin est revenu à six heures trente, il
demanda mon transport d'urgence à l'hôpital dans un service
cardiologique. Je suis en droit de considérer que j'ai fait l'objet d'une tentative d'assassinat, masqué sous l'aspect d'un incident cardio-vasculaire : mon affaire a été traitée de bout en bout directement sous la supervision du Parquet de Créteil qui avait déjà montré ce dont il était capable. Heureusement pour moi, ma bonne étoile avait été là : j'ai survécu sans soins d'urgence. Le Procureur n'eut pas le courage et l'honnêteté de me rencontrer pour me signifier les chefs d'accusation ; il décida de m'inculper sous le motif de "menace contre la vie du Premier ministre de la France" sans me voir, sans m'entendre et alors que, juriste expérimenté, il savait forcément que son dossier était totalement vide. Le lendemain, le juge d'Instruction me reçut. Il compris
tout de suite de quoi retournait toute l'affaire. Il me mit en liberté
surveillée : j'étais en résidence à domicile,
mais j'avais le droit d'aller à l'université suivre mes
séminaires de recherche dans le cadre du doctorat que je prépare,
j'avais le droit d'aller travailler, etc. Celui-ci la comprit ainsi et il fit appel contre la décision du magistrat instructeur en réclamant une détention provisoire. La Chambre d'Instruction de la Cour d'Appel de Paris débouta le Parquet de Créteil. Plus tard le juge d'instruction écrivit au Procureur pour
l'informer qu'il allait demander la relaxe : il n'y avait pas de menace.
Le juge prononça le classement sans suite de cette affaire.
Première conclusion : le système judiciaire était suffisamment pourri pour ne pas punir des personnalités délinquantes qui ont porté préjudice à l'Islam de France, mais il ne l'était pas au point d'envoyer un innocent en prison. Il y avait des magistrats honnêtes, dignes de leur profession. La suite : Ce même Monsieur Perben constatant l'échec des procédures pour « menaces » saisit le Parquet pour diffamation publique contre Madame Tasca afin que je sois sanctionné : ils avaient payé, rédigé le texte des accusation, il avaient imprimé ce texte à des milliers d'exemplaires, ils avaient fourni du personnel pur distribuer les tracts et coller des affiches, mis à ma disposition des véhicules municipaux - j'avais juste signé - et voilà qu'ils voulaient me juger pour leurs délits... s'il y en avait ! Un comble, quoi. Deux nouveaux procès contre moi, en première instance et en appel : on voulait m'intimider, me terroriser. Mais ces deux procès ont été de nouveau perdus par le ministre et par Tasca : relaxe. Question en guise de conclusion finale : Puisque les accusations publiques sont reconnues véridiques
par la justice, alors pourquoi les délinquants dont madame Tasca
ne sont-ils pas jugés et condamnés par la justice ? Réponse : Malgré tous ces déboires, les autorités continuent leur harcèlement : on exige que je paie 600 euros pour les frais de séjour abusif en hôpital psychiatrique sinon, on me menace de saisir mes biens immobiliers. Je me suis adressé à au tribunal administratif pour demander des dédommagements pour internement abusif et pour que les frais de séjour en hôpital soient payés par ceux qui ont abusé sciemment de leur pouvoir : je n'ai pas demandé à y aller, ce n'était pas justifié médicalement, je n'y ai reçu aucun médicament, aucun soin. Le tribunal administratif a botté en touche en affirmant
que cela ne le concernait pas. Je suis toujours soumis à la menace de mes biens. Ce que je peux dire c'est que le système juridico-adminsitratif français est ségrégationniste, qu'il ne respecte pas ses propres lois quand il s'agit d'opposants politiques ou de personnes qui mettent en cause le consensus islamophobe qui prévaut. Je peux ajouter dans mon cas personnel que Monsieur Chirac et
ses collaborateurs directs m'ont escroqué t qu'ils ont abusé
de ma confiance en plus d'avoir été complice de détournements
de fonds publics initialement destinés à la communauté
musulmane de France. Je ne connais pas bien de dossier de Monsieur DAKAR, rapporté par Alterinfo. J'ai compris qu'on voudrait interner en psychiatrie cette personne. Compte tenu de tout ce que je viens de vous relater, je suis logiquement enclin à prendre au sérieux son cas et j'appelle tous les intellectuels indépendants dans leur esprit à prendre la défense de cette personne. Où sont doc les intellectuels français quand la victime est musulmane ou quand elle défend les droits des Palestiniens ? J'atteste à partir de ma propre expérience que le système judiciaire français n'est pas au-dessus du consensus ségrégationniste, islamophobe et raciste, j'affirme qu'il en est de même du système psychiatrique qui maintient dans ses rangs un KOTTLER à Villejuif ou un METIVET à Créteil. Abdellah Ouahhabi Dimanche 04 Mars 2007
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA PROTECTION
SOCIALE Arrêté du 9 août 2004 portant
création du comité d'orientation (Texte non paru au Journal officiel) Le ministre de la santé et de la protection
sociale, Vu le décret n° 90-437 du 28 mai 1990
modifié fixant les conditions et les modalités de règlement
des frais occasionnés par les déplacements des personnels
civils sur le territoire métropolitain de la France, lorsqu'ils
sont à la charge du budget de l'Etat, des établissements
publics nationaux à caractère administratif et de certains
organismes subventionnés, modifié par les décrets
n° 99-744 du 30 août 1999 et n° 2000-98 du 22 septembre
2000 ; Sur proposition du directeur général
de la santé, Arrête : Article 1er Il est institué, pour une durée
de 1 an auprès du directeur général de la santé,
un comité d'orientation interministériel présidé
par le docteur Tursz (Anne), directrice de recherche à l'Institut
national de la santé et de la recherche médicale. Ce comité
est chargé : Article 2 Le comité d'orientation est composé
des six commissions qui se réuniront à plusieurs reprises
au cours de la période d'élaboration du plan : Article 3 Outre les représentants des directions
du ministère de la santé et de la protection sociale, la
commission « Enfants, adolescents et jeunes » est composée
des personnes suivantes : Article 4 Outre les représentants des directions
du ministère de la santé et de la protection sociale, la
commission « violence et santé mentale » est composée
des personnes suivantes : Article 5 Outre les représentants des directions
du ministère du ministère de la santé et de la protection
sociale, la commission « violence, travail et emploi » est
composée des personnes suivantes : Article 6 Outre les représentants des directions
du ministère de la santé et de la protection sociale, la
commission « institutions, organisations et violence » est
composée des personnes suivantes : Article 7 Outre les représentants des directions
du ministère de la santé et de la protection sociale, la
commission « personnes âgées, personnes handicapées
» est composée des personnes suivantes : Article 8 Outre les représentants des directions
du ministère de la santé et de la protection sociale, la
commission « genre et violence » est composée des personnes
suivantes : Article 9 Les commissions précitées peuvent
faire appel à des personnalités françaises ou étrangères
dont la connaissance est utile à la conduite des travaux préparatoires
du plan « violence et santé ». Article 10 Les membres des commissions peuvent être
remboursés de leurs frais selon les modalités prévues
par les décrets du 12 avril 1989 et du 28 mai 1990 susvisés. Article 11 Le directeur général de la santé
est chargé de l'exécution du présent arrêté
qui sera publié au Bulletin Officiel du ministère de la
santé et de la protection sociale. |