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http://www.aredam.net/kemi-seba-opposant-sionisme-psychiatrisation.html
Article du Nouvel Observateur, du 30 octobre 2008,
introduisant à la psychiatrisation des opposants au régime
Siono-capitaliste totalitaire d’Occident (SCTO). On peut constater
là, l’articulation entre la presse et la police politique,
les deux principaux éléments qui constituent au sens large,
l’appareil de contrôle psychique de la population, appareil
anciennement dénommé « religion ».
Dans cet article, le journaliste, Christophe Boltanski, se fait le relais
volontaire du début de la psychiatrisation officielle d’un
opposant, Kemi Seba : «C’est un grand rassemblement de psychopathes,
déclare l’un d’eux [un policier de la police politique
de Paris – sans doute des RGPP], à propos des activités
politiques de Kemi Seba].
Ce qui est paradoxal, est que le trait de caractère
type, des personnes appartenant à l’appareil de répression
psychique, que certains nomment « police de la pensée »,
est la psychopathologie, car seuls des psychopathes vrais peuvent quotidiennement
s’adonner à la destruction, ou à l’amoindrissement
de la psyché d’autrui, de plus, sur une échelle massive.
Ainsi, ce Christophe Boltansky est sans aucun doute un total malade mental,
et c’est sa maladie mentale qui lui permet son intégration
au sein de la police politique du SCTO.
Nota :
Les principaux organes policiers de répression
psychiques en France, sont les « Renseignements Généraux
de la Préfecture de police de Paris » RGPP, sis sur l’Île
de la Cité, en face du Palais de justice, dans le bâtiment
de la Préfecture de police), l’autre organe principal de
la police politique en France étant la DCRI – Direction centrale
du renseignement intérieur, sis à Levallois Perret, 84 rue
de Villiers, un organe subsidiaire étant la BRDP – Brigade
de Répression de la Délinquance à la Personne, située
126 rue du Château des Rentiers à Paris 13ème, dépendant
de la Préfecture de police de Paris, et chargée principalement
de la répression judiciaire de la résistance à l’hégémonie
sioniste en France. Ces services peuvent agir de concert avec des psychiatres
vendus délivrant à la demande des certificats de maladie
mentale à l’encontre des gêneurs politiques, certains
oeuvrant au sein de la fameuse « Infirmerie spéciale »
de la Préfecture de police de Paris, un sinistre lieu hors le droit,
ou à l’Hôpital psychiatrique Maison Blanche de Paris
(docteur Yves Pignier, centre l’Intermède, 28 rue de la Chapelle
à Paris 19ème) et ses autres multiples succursales qui quadrillent
Paris, ou agissant de façon libérale sur l’Île
de France, comme Coutanceau et Martorell. On peut considérer les
chambres judiciaires spécialisées dans les délits
d'opinion politiques, comme de simples extensions de l'appareil politique
policier, et ses juges, non comme des magistrats, mais comme de simples
officiers subalternes policiers - sur Paris, 17ème chambre du TGI,
11ème chambre de la Cour d'appel, à Versailles, 6ème
chambre du TGI, et 8ème de la Cour d'appel.
Article du Nouvel Observateur.
Kémi Séba, leader de Tribu Ka
«On me traite de nazi noir»
Ce provocateur extrémiste a d’abord dénoncé
les «diables blancs». Aujourd’hui, il prétend
combattre «l’impérialisme atlanto-sioniste».
Itinéraire d’un «black» devenu brun
Debout à la barre, il plaide, déclame, plaisante,
alterne effets de manche et effronteries. «Je vous remercie infiniment
de poser cette question, Monsieur le Président», répète-t-il
à tout bout de champ. Le magistrat finit par s’énerver
: «Vous n’êtes pas obligé de me remercier pour
toutes les questions qu’on vous pose.» Le leader noir lance
un oeil goguenard à ses disciples, puis dénonce les «intérêts
sionistes» et leurs défenseurs, «Crif» et «Sarkozy»
en tête, les «bavures» policières, les «nègres
domestiques, proches des maîtres»… Déjà
condamné pour «outrages», «provocation à
la haine raciale», «propos antisémites», l’homme
a l’habitude de transformer les prétoires en tribunes. Ce
3 octobre 2008, c’est à nouveau le cas devant la 11e chambre
de la cour d’appel de Paris. Stellio Capochichi, alias Kémi
Séba, est accusé de «reconstitution» de son
mouvement, Tribu Ka, dissous en 2006. Il venait alors d’effectuer
avec ses troupes une des cente rue des Rosiers, au coeur du quartier juif
de Paris. En première instance, il a été condamné
à six mois de prison dont quatre avec sursis. «Après
400 ans d’esclavage, proclame-t-il. Je n’ai pas peur de la
prison.» Il vit de procès et d’internet, d’outrance
et de provocation. Chaque coup d’éclat est consigné
dans une vidéo postée sur la toile.
Lors de son apparition bruyante sur la scène publique, Stellio
Capochichi dirigeait un groupuscule radical interdit aux «leucodermes»,
aux Blancs. Une quasi-secte qui se réclamait de l’Egypte
pharaonique, présentée comme le berceau noir des civilisations.
Il était le «Fara», le chef du parti «kémite»,
mot tiré de «kem», noir en égyptien ancien.
Deux ans plus tard, il se fait toujours appeler «Kémi Séba»,
l’étoile noire, mais ne voue plus un culte à Aton,
Horus ou Osiris. Il s’est converti à l’islam, rasé
la tête, laissé pousser une barbiche à la saoudienne
et courtise maintenant les dirigeants iraniens. Il entend rassembler tous
les «damnés de la terre» contre «l’impérialisme
atlanto-sioniste».
Au passage, il a élargi ses soutiens, comme le prouve la petite
foule massée ce jour-là au palais de justice de Paris. Aux
militants noirs de l’ex-Tribu Ka, vêtus à l’instar
de leur chef du complet anthracite de rigueur, s’ajoutent de jeunes
beurs, un keffieh autour du cou, et une poignée de militants de
l’ultradroite, comme Thomas Werlet, qui se déclare «national
et socialiste», mais «pas nazi», précise- t-il.
Des convergences qui inquiètent les policiers restés très
attentifs aux moindres agissements de la Tribu Ka. «C’est
un grand rassemblement de psychopathes, déclare l’un d’eux.
Il y a des mecs des deux extrêmes et même un nationaliste
breton.»
Une semaine plus tard, Stellio Capochichi prend place dans l’arrière-salle
d’un café en compagnie de cinq fidèles, toujours en
uniforme noir. Il se lance dans une longue harangue, comme celles qu’il
met en ligne sur Dailymotion, pleine d’omissions et de sous- entendus.
Il évoque «des communautés fermées»,
des puissances «occultes» qui «dirigent le pays».
Lesquelles ? Mystère. «On me traite de nazi noir, comment
voulez-vous que je joue la transparence ?» Il se déclare
«africain». Né à Strasbourg en 1981, il rejette
sa nationalité française et ironise sur ses parents «en
quête d’intégration», «des intellos de
gauche» issus du Bénin «qui n’ont pas été
traités en accord avec leurs diplômes». Très
vite, il abandonne le lycée, part à Los Angeles et rejoint
Nation of Islam. Un groupe afro-américain qui prêche une
séparation totale avec les «diables blancs» créés
par «manipulations génétiques» dans des temps
ancestraux. «J’y ai appartenu deux ans, dit Stellio Capochichi.
On devait être une dizaine sur Paris.»«Dans le cadre
d’une croisière», il découvre ensuite l’Egypte,
ses momies, ses pyramides.
De ses différents périples naît la Tribu Ka. Ka pour
«Kémite Atonienne». «C’est un salmigondis
mal digéré», selon l’historien Pap Ndiaye (1),
qui mêle aux théories de (l’anthropologue sénégalais)
Cheikh Anta Diop sur l’Afrique, «matrice de l’humanité»,
les délires antisémites de Louis Farrakhan, chef de Nation
of Islam. Pour ce dernier, les juifs auraient dominé le trafic
d’esclaves. «C’est un fait, explique Stellio Capochichi,
un certain nombre de marchands juifs étaient très impliqués
dans la traite.» En 2006, dans une interview, il était bien
plus explicite : «Le judaïsme (…) est à l’origine
de la colonisation, de l’esclavage et de la situation actuelle que
nous vivons.» ?
A la tête aujourd’hui du MDI, le Mouvement des Damnés
de l’Impérialisme, il revendique 400 cotisants et déclare
livrer une «guerre totale contre le sionisme, mais politique. On
n’a jamais commis de violence». Les drapeaux israéliens
brûlés aux cris de «Mort aux chacals» ? Les appels
de militants à «prendre les armes» et «à
mourir au front» ? «On est dans le cadre du symbole, dit-il.
On nous traite comme des Palestiniens avec des checkpoints à l’entrée
des banlieues.» D’ordinaire, à ses procès, il
assure lui-même sa défense. Cette fois, il a pris les services
de Me Isabelle Coutant Peyre, épouse et avocate de l’ex-terroriste
Carlos. Une photo dans son bureau la montre avec son mari encadré
par deux gendarmes. Son client est, selon elle, «un progressiste»
victime «d’une affaire politique décidée au
plus haut sommet de l’Etat sous la pression de certains lobbies».
Un progressisme qui ne l’empêche pas de mener des actions
communes avec la droite la plus extrême. «Il vient à
nos manifs, ça double les effectifs et ça casse les clichés,
se félicite Thomas Werlet. Il a le même objectif que moi
pour sa propre patrie.» En avril 2005, cet apprenti luthier de 25
ans avait été interpellé par les gendarmes dans une
forêt de l’Essonne, déguisé en soldat du IIIe
Reich. «C’était un jeu de rôle.
Deux copains portaient une chapka russe. J’avais le casque allemand.
Pas de bol pour moi !» Veste tee-shirt noir, chemise grise, il dit
lutter contre «la mainmise d’une catégorie infime de
personnes sur le monde» et prépare «depuis plusieurs
mois» un «manifeste» avec Kémi Séba et
Hervé Ryssen, auteur de livres intitulés : «la Mafia
juive» ou «le Talmud démasqué».
Après une brouille, Stellio Capochichi s’est de nouveau rapproché
de l’humoriste Dieudonné. Il prévoit de se rendre
très prochainement en Iran, où il dit avoir «beaucoup
d’amis», et affirme recevoir une aide «financière
et autre» d’un «proche du Guide» libyen. Vantardise
? «C’est du Barnum raciste, s’écrie Patrick Klugman,
l’avocat de l’Union des Etudiants juifs, qui vient de le faire
condamner pour diffamation raciale. Ce mec est un narcissique qui recherche
de la pub. Mais sa dangerosité ne fait aucun doute. Quand on réunit
des gens sur un tel message, il y a forcément un jour un passage
à l’acte.»
(1)Auteur de «la Condition noire. Essai sur une minorité
française», Calmann-Lévy (2008).
Christophe Boltanski
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