Une réponse : Effectivement Jean Volff avait une mentalité de procureur, donc bien obéissant aux désirs du ministre. Lors du crash d'un Airbus dans le Haut Rhin, il tenta, comme procureur du TGI de Mulhouse, de mettre des bâtons dans les roues du juge Sengelin (le directeur de la DGAC Tennenbaum avait emporté la boîte noire, ce qui est un grave délit, mais cela ne semblait pas gêner le procureur). Il fit régulièrement appel contre les ordonnances du juge Sengelin, mais fut débouté environ 120 fois sur 130. En réponse à cette réponse : J'ai rencontré les enfants Roche ainsi que leur mère. Je n'ai aucun doute, sur leurs sincérités. Je pense qu'en ce qui concerne ce qu'ils rapportent au sujet de leur père, ils sont eux-mêmes très en-dessous de la réalité. Il doit y avoir des sujets que leur père n'a même pas voulu qu'ils en aient même une idée. Je dis cela par rapport à ce que je comprends sur d'autres problèmes plus généraux, plus globaux, et tout aussi sinistres. Quand à ces histoires de sévices et de parties de cauchemars, on en retrouve le récit à toutes les époques, et sous toutes les latitudes. C'est un classique. La seule chose que m'ont apporté les enfants Roche, dans ce domaine, vient d'une de leur dernier interview, où ils expliquent que ce genre de pratiques sociales, sert à sélectionner ceux qui feront partie du premier cercle de ce qui n'est au fond que le premier cercle des larbins du pouvoir. On n'a pas encore de témoignages sur les activités similaires du premier cercle du pouvoir lui-même, mais cela doit être encore pire, à voir ce que leurs larbins de première classe se permettent. En tout cas, la promotion de Volff à la cour suprême est un indice intéressant de la corruption d'un individu, et de plus permet de comprendre comment les politiques, c'est à dire les larbins de la caste qui possède la société, tiennent la justice, en y plaçant les plus corrompus, et les plus compromis, qui sont alors complètement pieds et poings liés, et obéissent au doigt et à l'oeil. Cela me rappelle le cas du juge d'instruction d'Outreau, Fabrice Burgaud , promu au pôle des juges anti terroristes de Paris. En voilà un qui n'aura rien à refuser à qui que ce soit de haut placé. Il trouvera des "terroristes", là où on lui dira de les chercher.
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