http://www.irib.ir/worldservice/FRENCHRADIO/programmes/Interview/intervie108.htm
Interview sur Radio Iran, IRIB, site internet http://www.irib.ir, de Michel DAKAR,
Entretien avec M. Michel Dakar, militant des droits de l'homme Question : M. Dakar, vous avez crée une association dont l'objectif est de lutter contre le génocide. Pourriez-vous nous donner des explications sur ce sujet. Michel Dakar : J'ai créé une association qui s'appelle " Compréhension et dépassement de l'idée du génocide (CODEIG), en mai 2005, dans les formes légales, c'est-à-dire en déposant un projet de statut de cette association à la Préfecture de police de Paris. Ensuite, cette association doit être publiée au Journal officiel de la République, environ deux mois après. La loi française permet que n'importe quel objet d'association soit accepté d'emblée, c'est-à-dire que le gouvernement ne doit pas s'opposer à la création d'une association et sa publication au Journal officiel. C'est dans la constitution. Il y a eu une décision du Conseil constitutionnel, en juillet 1971, à ce sujet. Donc, j'ai déposé cette association à la Préfecture de police de Paris, en mai 2005. J'ai aussitôt été assigné devant le Tribunal de grande instance de Paris, par le Procureur de la République, sur demande du Ministère de la Justice pour que le juge décide que cette association soit dissoute. Déjà, cette procédure était illégale. Mais, nous sommes à une époque en France où la légalité n'est plus respectée. Le juge a rendu une ordonnance, en septembre, 2005 qui déboutait le gouvernement estimant qu'il n'y a pas lieu de poursuivre cette association, qu'on ne pouvait même pas la porter devant la justice. Donc, sa parution devait être effective au Journal officiel. Pour contrecarrer cette décision, le Procureur de la République a fait appel. La procédure se poursuit à la cour d'appel de Paris. L'audience en appel aura lieu en octobre 2006. Pour faire pression sur les juges de la Cour d'appel, le Procureur de la République tente d'obtenir des condamnations criminelles contre moi. Il a engagé des poursuites judiciaires contre moi personnellement, au pénal, comme si j'étais un criminel. Le crime, c'est d'avoir crée cette association de la lutte contre les génocides, dont particulièrement, pour m'opposer au génocide des Palestiniens par les juifs sionistes. Je suis poursuivi dans deux tribunaux, en France. Le tribunal de Paris pour antisémitisme et négationnisme, et le tribunal de Versailles pour outrage à magistrat. Question : Etes-vous en fait une victime de la loi Gayssot? Michel Dakar : Je n'ai pas contesté quelque génocide que ce soit. Dans un texte que j'ai publié sur Internet, je me suis contenté de dire que les juifs sionistes se prévalaient de leur état de victimes, alors que la plupart ne sont pas des victimes, puisque que les crimes nazis ne concernent que les juifs européens, et qu'en Israël, il y a beaucoup de juifs d'origine d'Afrique du Nord, de la Russie et de l'Amérique, qui n’ont rien à voir avec le crime nazi. La loi Gayssot sert à n'importe quoi. C'est une loi qui est devenu, un prétexte, un moyen de pourchasser les opposants à ceux qui, gouvernement, réellement, l'Occident. Question : Est-ce les policiers ont tenté de s'introduire chez vous ?
Michel Dakar : Il y a quelques semaines, j'ai eu une série de convocations, par la police pour préparer les procédures contre moi, au tribunal de Paris et au tribunal de Versailles. J'ai informé les deux procureurs qui s'occupent de moi, en leur disant que je refusais de répondre aux convocations. Ils ont fini, donc, par envoyer, à la fois, les policiers de Paris et les policiers de Versailles, qui se sont réunis auparavant dans un commissariat, juste à côte de moi et qui ont envahi mon immeuble, en matinée. On n'était pas là, ils sont repartis sans casser la porte.
Question : Quelles sont vos raisons de dire que les sionistes gouvernent en Occident ?
Michel Dakar : C'est à travers mon dépôt d'association que je suis obligé de le constater. Le juge qui m'a donné raison, au tribunal de Paris, a ordonné la publication au Journal officiel, qui dépend du Premier ministre, Dominique de Villepin. Malgré les courriers que j'ai envoyé au Premier ministre, il ne peut rien faire. Le journal refuse de publier le statut d'association, en dépit du fait que le Journal officiel a encaissé mes chèques pour la publication, et tout ça parce que la Préfecture de police lui interdit de publier cette association. La Préfecture de police dépend du Ministère de l'Intérieur, dirigé, actuellement, par Nicolas Sarkozy, qui est un sioniste de notoriété publique. C'est un des soutiens de l'Etat d'Israël, en France. Tout ce qui existe au niveau politique en France, de gauche, de droite, d'extrême gauche, d'extrême droite, la presse, les associations, personne ne réagit. Tout le monde accepte cet état de fait. Je suis à peu près seul à m'aventurer et personne n'ose, ouvertement, me supporter. Donc, ça prouve qu'il y a un énorme pouvoir, en France, et c'est celui des sionistes
Question : Comment expliquer ce pouvoir énorme des sionistes en France, en Occident ?
Michel Dakar : Cela peut s'expliquer clairement quand on prend le cas de la Palestine. La Palestine a été achetée en quelque sorte par les puissances bancaires, qui avaient une influence prépondérante sur les gouvernements occidentaux qui dominaient la planète au 19ème siècle, l'Angleterre étant la première puissance impériale mondiale. La Palestine a été achetée par la banque Rothschild en particulier, et la banque Warburg de l'Allemagne. La banque Rothschild avait une influence prépondérante auprès du gouvernement anglais. On peut résumer la situation à partir d'une prépondérance financière, l'économie dominant le monde occidental. A partir de là, on peut dire que la classe politique n'est qu'un outil entre la main de la classe économique. C’est une domination de fait.
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