Dessin extrait
des Caprices (1793 – 1799) de Goya : « Il
n'y a rien eu à faire ».
La sentence
du Grand Inquisiteur expulse le condamné du corps de
l’Église et l'abandonne au « bras
séculier ».
Assis sur un âne,
le condamné arrivera au lieu du supplice, au milieu
des hurlements de la foule. Le feu du dernier « autodafé »
s'éteignit en 1781 et fut remplacé par le
pilori.
La formule : « fêtes,
farine et potence », exprimée par Ferdinand
II de Bourbon, roi de Naples, est devenue la seule méthode
d' « administration » que
connaisse la monarchie espagnole, d'ailleurs soutenue par le
carcan que l’Église impose au pays tout
entier.
Rien n'émeut ces classes privilégiées,
pas même l'annonce des changements terrifiants qui se
produisent dans le reste du monde.
Écrasé
par elles, le menu peuple vit au jour le jour et se moque de
ce qui se passe, pourvu qu'il ait du pain et des
corridas.
Menaçante et omniprésente,
l'Inquisition oppressait l'Espagne de façon absolue y
alimentant ce que Goya détestait le plus, le fanatisme
religieux et la superstition.
Extraits de « Les
Grands de tous les temps - Goya ». 1966 - Dargaud
Éditeur. Texte de M.
Lepore.
http://www.aredam.net/illustration-repenti-deni-de-la-shoah-goya-les-caprices.html
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