Humbles devant le rêve. Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 15
juillet
2019.
http://www.aredam.net/humbles-devant-le-reve.html
Frelon commun (vespa crabo), mort naturellement,
Villequier, juillet 2019.
Pourquoi « Humbles devant le
rêve » ?
Cette expression
provient de la recherche de la cause de l'enfermement de l'espèce
humaine, l'unique espèce parmi l'ensemble des formes de
vie du moins celles connues appartenant à la planète
terre, qui est de façon évidente au point qu'il
n'est pas besoin de l'expliciter et de le démontrer,
enfermée, dans un circuit fermé de violence, de
destructivité, d'absurdité, d'incohérence,
d'éternelle répétitivité, de
non-sens.
Qui partage encore la vie d'autres espèces,
animales, végétales - si encore cela reste
possible, car la vie enclose de l'immense majorité des
humains modernes se passe uniquement dans les villes, des lieux
en totale rupture avec les autres espèces vivantes, le
cosmos, l'univers, des lieux où les humains ne sont que
face à eux-mêmes - sait que les autres espèces
ne souffrent pas de cet enfermement qui est le propre de l'espèce
humaine, et que ces autres espèces sont cohérentes,
que leurs existences sont signifiantes, qu'elles ne détruisent
pas, ni elles-mêmes ni les autres espèces, qu'elles
paraissent vivre à chaque instant quelque chose d'unique
et ne se répètent pas, comme les humains, qu'elles
semblent être dans la réalité.
D'où
la conclusion logique que l'espèce humaine n'est pas dans
le réel.
Où est donc l'espèce
humaine ?
Dans l'irréel, perdue dans sa
tête.
C'est une simple constatation.
Mais il
reste un accès au réel même pour cette
malheureuse et diminuée espèce, c'est lors du
sommeil, le rêve.
Le rêve est le moment où
l'individu de l'espèce humaine réussit à
s'affranchir de l'enfermement mental où il existe, et pour
un bref moment accède au réel, devient libre comme
le sont les plantes, les animaux et autres formes de la vie que
celle humaine, soit est réintégré au cosmos,
à l'univers.
C'est pourquoi il faut être
humble devant le rêve.
Il faut bien comprendre que
ce dont on se souvient des rêves à l'état de
veille est un souvenir d'un moment de réalité. Un
souvenir certes bien déformé pour qu'il soit
acceptable dans l'univers mental d'irréalité que
enferme l'humain à l'état de veille.
Il faut
absolument s'affranchir des dites « interprétations »
des rêves, dont celles les plus mensongère, de la
psychanalyse, ou encore de celles religieuses, magiques, ou
prémonitoires.
L'état de rêve est le
seul moment où l'humain est dans le réel, et ce que
l'on nomme le rêve est la trace vécue de ce moment
de réalité.
C'est pourquoi je conseille aux
régimes totalitaires divers qui se partagent le troupeau
planétaire humains actuellement, étant entendu que
l'intégralité des sociétés humaines
sont sous régime totalitaire, qu'ils travaillent à
extirper ce moment de rêve, si ces régimes veulent
vraiment réaliser leur idéal d'enfermement absolu
et définitif, pour l'éternité, de l'humain
dans l'irréel.
Orwell auteur de 1984, s'était
trompé dans sa description du façonnage des
individus par la police de la pensée, car il avait omis
set aspect central de l'être humain, son accès au
réel, qui est le rêve.
Il faut pour parvenir
à la société parfaite qui est l'idéal
des régimes occidentalo-juif, russe, chinois, iranien,
indien et autres secondaires, parvenir à interdire de
façon absolue la porte du rêve, qiui est la porte
menant au réel, au cosmos, à l'univers.
Si
j'ose écrire cela, ce n'est pas que je cherche à
donner la solution qui permet à un régime de type
totalitaire de parvenir au pouvoir absolu, mais bien au
contraire, car parvenir à condamner définitivement
et parfaitement la porte du rêve est un moyen radical pour
provoquer la dislocation d'une société et du régime
qui va avec.
Évidemment, écrire
cela aussi, ne va pas pousser ces régimes
totalitaires à ne pas prendre les mesures ad hoc pour
interdire la porte du rêve, car ils ne peuvent s'empêcher
d'aller jusqu'au bout de leur désir de règne
éternel et absolu.
C'est une manière de les
détruire en leur indiquant un chemin qu'il ne peuvent
s'empêcher d'emprunter, tout en sachant que ce chemin les
mène à leur disparition.
Mais au fond
d'eux-mêmes, ces régimes ne cherchent-ils pas, sans
oser se l'avouer, à disparaître ?
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