Le peuple juif, un peuple martyr de la religion, ou, l'hivers de l'esprit. Il n'y a aucune spécificité au judaïsme.

 

Ce qui se passe en Palestine, est révélateur de la réalité existentielle de la population juive en général, de l'état d'être juif, état qui autrement qu'à la lumière de l'évènement de Palestine, demeurerait confus, effacé, gardé secret, refoulé de la conscience.

Or, quel est l' "évènement de Palestine", de quoi s'agit-il ?

 

Il s'agit de la forme particulière de génocide que subit la population non-juive de cette région de la planète.

Cette forme de génocide est particulière, car toutes les informations qui proviennent de Palestine, font état d'un traitement appliqué à une population entière, la population non-juive en Palestine, par la population juive présente en Palestine (hormi les quelques juifs qui refusent de participer à ce génocide, et qui s'y opposent activement, certains allant même jusqu'à changer de religion, soit en conséquence et à terme de nationalité), ce traitement étant qualifiable de torture, torture perpétrée de façon permanente et intensive, s'appliquant à tous les membres de la population non-juive de Palestine, bébés, enfants de tous âges, femmes, hommes, vieillards, et même aux vies non-humaines, animales, comme celles domestiques, tels les moutons qui appartiennent aux non-juifs, et celles végétales, comme les oliviers appartenant de même aux non-juifs.

Comment expliquer ce comportement unique et inouïe qui ne s'est jamais manifesté de cette façon aussi répandue chez aucun peuple dans toute l'histoire humaine ?

La particularité de la société juive en Palestine, est d'être intégralement soumise aux prêtres, aux rabbins. L'Etat d'Israël n'est qu'une démocratie de façade, d'ailleurs comme toutes les soit-disantes démocraties occidentales, avec cette spécificité qu'elle est de plus en réalité une théocratie.

La caste religieuse, le clergé, domine en Israël, et se partage le pouvoir avec les tenants des forces de sécurité, et ceux qui tirent leur puissance du commerce. Les religieux de plus imprègnent de plus en plus, soit physiquement soit mentalement, les deux autres castes (on trouve de plus en plus de militaires et de commerçants religieux, les soldats rendent comptent de leurs activités militaires à leurs rabbins, les "colonies" invasives en territoires dit autonomes palestiniens, sont des colonies religieuses dirigées par les rabbins, etc ...).

Le comportement particulièrement sadique que subit la population non-juive de Palestine, de la part des israéliens (hormi encore une fois les quelques israéliens qui refusent de participer à ce génocide, qui même s'y opposent activement, et dont beaucoup émigrent d'Israël), ne peut s'expliquer qu'à la lumière du fait religieux, et de l'oppression cruelle que subit la population juive elle-même de la part de son clergé.

Le déchaînement constant de ce sadisme et de cette volonté de faire souffrir, de détruire l'intégralité de tout ce qui vit et qui leur est étranger, autre, n'est que l'apparition au jour, la manifestation, de ce que subissent les juifs en leur for intérieur de la part de leurs rabbins, et qu'ils refoulent, qu'ils ne peuvent admettre, de ce qu'ils subissent de la part de la société au sein de laquelle ils existent, dont ils dépendent, et que de ce fait ils ne peuvent dénoncer, exprimer, et donc avoir présent à la conscience.

La population juive est une population particulièrement martyre de la religion. On peut le constater à la virulence de son comportement vis à vis de ce qui est autre qu'elle, en Palestine, où il lui est possible de se libérer de ce qui l'habite, de ce qu'elle même subit, de s'en décharger sur autrui, dans ce cas, sur les Palestiniens.

Car même si une oppression est si totale, si parfaite, si intégrale, qu'il soit si impossible de s'en libérer, jusqu'à parvenir au point de ne plus même penser à s'en libérer, jusqu'au point qu'imaginer la liberté est interdit, que les idées même de révolte, d'indépendance, d'autonomie n'existent plus, la souffrance due à cette oppression n'en reste pas moins vivante, présente, pressante et se fait troujours ressentir, souffrance, tension, qu'il faut à tout prix évacuer, à la fois pour en tant qu'individu pouvoir continuer à exister, à la fois pour pouvoir assurer au niveau social, l'équilibre du groupe, sa stabilité.

Il ne s'agit dans l'affaire du génocide de Palestine, et de l'état de torture auquel est soumis la population de Palestine, pour les israéliens que de soulager, de calmer leur propre souffrance, souffrance qu'ils endurent du fait de leur propre société dominée par le clergé juif, les rabbins, souffrance dont ils ne peuvent pas affronter l'origine, tant ils sont conditionnés dès le berceau à respecter et à craindre le personnage du rabbin, qui est personnifié et transcendé dans celui du dieu de la torah, le dieu unique, absolu, impossible à contester, à contredire, le maître définitif, terrifiant, colérique, pétri de haine, rancunier, implacable, exclusif et excluant, sans partage et sans limite, tout puissant, massacreur, sanguinaire, par essence raciste et génocidaire, vengeur, jaloux, irrascible. Un dieu parfaitement psychopathe, fou à lier, associal, un infirme existentiel sans doute inspiré des rois mésopotamiens de l'époque où fut élaborée la religion juive, soit vers 500 avant Jésus Christ, et peut-être à Babylone.

La violence vis à vis des Palestiniens, n'est que l'exposition au jour de la violence, de la révolte qui devraient être dirigées par les juifs contre leurs rabbins, ce qui est totalement inconcevable aux juifs, tant ce système religieux est fondé sur la terreur intériosée et surtout déniée, dénié du fait même de ce terrorisme psychique. Le terrorisme est d'ailleurs la manière d'agir récurrente, normale sioniste. La terreur a constitué le fondement de la méthode militaire employée par les sionistes pour chasser les Palestiniens. Le terrorisme est pour les sionistes la seule forme de rapports possibles avec leurs voisins.

De tout cela, il est interdit d'en parler, et de le comprendre, le terrorisme mental dirigé contre la population juive étant camouflé par les rabbins sous des manifestations d'hyper protectionnisme envers chaque juif, et par la présentation par les rabbins du monde non-juif comme intrinséquement dangereux, irrémédiablement hostile aux juifs, qui ne peuvent survivre que sous la protection des rabbins, tous réunis sous leur coupe, dans l'Etat d'Israël, qui n'est qu'un temple où officient les rabbins.

La seule population au monde à s'être libéré de la religion, fut un temps une partie de la population européenne, cette libération culminant au 19ème siècle. Mais ce temps est révolu, et il semble bien qu'on soit en pleine période de régression.

Ce qu'illustre la Palestine n'est que la caricature de ce qui fonde et structure toutes les autres religions. La Palestine n'est qu'un verre grossissant le phénomène d'emprise religieuse, et il n'y a aucune spécificité au judaïsme, lequel n'est qu'un cas commun de domination religieuse, domination certes exarcerbée, mais tout de même un cas commun.

On pourrait classer les religions d'après le degré d'oppression qu'elles font subir à leurs membres, degré d'oppression qui se manifeste ensuite par le degré d'agressivité dont ces populations font montre, ce qui expose au jour l'intensité et la perfection atteintes dans l'assujettissement et l'exploitation de ces populations, par leurs castes religieuses.

On peut dire que les trois religions du "Livre", judaïsme, christianisme et islam, sont championnes mondiales de l'écrasement des individus, en ce qu'elles se sont expansées sur toute la planète, et que les religions asiatiques (hormi le cas à part du Japon), respectent plus l'individu, qui est moins soumis à cette infirmité de vie, et doit moins projetter sa haîne refoulée, sa souffrance et en retour son agressivité interne vers l'extérieur, sur l'étranger.

On peut dire que le christianisme est la moins écrasante des trois religions du "Livre", en ce sens que c'est la seule qui ait permis l'éclosion de la révolte de ses victimes, les chrétiens, contre leur clergé, au point de presque parvenir à éliminer les prêtres.

Grâce au judaïsme et à sa guerre de religion contre les musulmans que la caste des rabbins a déclenché dans le monde pour maintenir son emprise sur les juifs, par contrecoup, l'emprise religieuse est en train de se renforcer globalement en Occident et dans les pays arabes.

Le monde entier est en train de retourner dans le passé, tout le progrès accompli est en train d'être anéanti.

Nous sommes en train de pénétrer dans une période d'obscurantisme généralisé.

Le ciel est devenu sombre, la nuit dure 24 heures.

C'est l'hivers de l'esprit.

 

Michel DAKAR, le 18 novembre 2006.

Site internet http://www.opadel.net, sur la religion et les choses saintes.