Le cas du chercheur en psychologie sociale Freud, qui désigne la
cause de la maladie mentale comme étant la sexualité enfantine,
et particulièrement le complexe d'Oedipe, c'est à dire la
rivalité de l'enfant vis à vis de son parent du même
sexe, et le désir de cet enfant de monopoliser l'affection de son
parent de sexe opposé, est typique un phénomène d'inversion
des rôles d'innocents et de coupables.
La motivation profonde de Freud n'était
pas la recherche de la vérité, mais sa propre promotion
sociale, la possession d'une forme de pouvoir, par la reconnaissance académique.
Il ne pouvait que conforter le système social qui est fondé
sur le pouvoir, la recherche du pouvoir, se faire une situation, soit
parvenir à un emplacement surélevé par rapport aux
autres, se faire comme on dit, une place au soleil, soit mettre à
l'ombre d'autres que soi. Le système social que nous connaissons
et qui est celui de la société de Freud, est fondé
sur l'oppression exercée par les rares du sommet, sur ceux en nombres,
des niveaux inférieurs de la pyramide sociale, dont particulièrement
sur ceux qui constituent la socle de la pyramide, aux plus bas niveaux
de celle-ci.
A cette fin, Freud devait apporter sa contribution à la confusion
des rôles primordiaux de victimes et de coupables, jusqu'à
l'aboutissement de l'inversion de ces rôles.
Il n'est pas étonnant de ce fait que la thérapie psychanalytique,
n'ait jamais réussi à guérir qui que ce soit, à
libérer un seul malade de sa souffrance, et que les dénommées
"cures" psychanalytiques s'étendent sur un temps infini,
une durée qui ne se termine jamais (on a même créé
le concept de "cure interminable", comme si c'était dans
l'ordre des choses d'une cure type, sans remettre en cause la validité
de la théorie psychanalytique).
En effet, le mal être de l'enfant ne peut provenir que de la violence
exercée par son entourage sur lui-même, entourage qui est
la famille, famille qui est la première institution de la société,
et à laquelle il est pied et poing soumis, sans aucun pouvoir de
résister, sans aucun droit reconnu de s'y opposer. L'enfant n'est
qu'une chose entre les mains des parents, et donc de la société,
un être chose, qui doit être modelé selon les critères
politiques de la société, soit selon le rapport de force,
de hiérarchie, de violence, propre à une société
dont le principe est la domination, la recherche de pouvoir, sur autrui,
et dont la forme symbolique, la pyramide.
Les maladies mentales sont toutes issues de cette violence exercée
sur l'enfant dès sa venue au monde, dès qu'il sort de ventre
de sa mère, dès le berceau, avant même que ne se forme
son langage parlé. Dès l'apparition de l'enfant à
la lumière directe de jour, il commence par prendre des coups moraux,
sinon physiques.
Certaines fois, ces coups sont si violents, et donnés de façon
telles, que l'enfant ne peut même pas se construire avec un semblant
de stabilité et de cohérence, comme c'est le cas pour tous
les adultes, et il souffre ouvertement. C'est ce qu'on nomme la maladie
mentale.
Pour le service inestimable rendu par Freud au maintien de l'ordre social
de la violence par la domination et la soumission, l'exploitation d'autrui,
soit d'avoir nié scientifiquement la cause des maladies mentales,
qui résultent du système d'oppression politique institué
comme norme, violence dont sont victimes tous les humains dans une société
telle, Freud fut considéré comme un génie, à
l'instar d'Einstein, lequel, on le sait maintenant, ne fut qu'un plagiaire
du mathématicien Poincarré, dont il dévoya les travaux,
au point qu'il mena la recherche fondamentale en physique dans l'impasse
que nous lui connaissons. Plus aucune avancée n'a eu lieu depuis
la sortie de la théorie sur la relativité.
Einstein comme Freud ne recherchaient que leur propre promotion sur la
pyramide sociale, et pour y grimper devaient renier la vérité
et collaborer à décorer de cette recherche de la vérité
l'ordre social, qui n'est que violence et mensonge, négation de
sa propre réalité, et donc de la réalité en
général. Au sein d'un tel ordre, toute science qui est recherche
de la connaissance, ne peut que devenir fabrication du mensonge, car toute
recherche de la vérité, de la réalité, ne
peut être que subversive, et remettre en cause l'ordre.
On ne peut connaître la réalité, et rechercher la
vérité, si on recherche le pouvoir, à se faire sa
place au soleil, à progresser socialement. Il y a une incompatibilité
intrinsèque entre un chercheur de vérité, de lucidité,
et l'homme de pouvoir. L'homme de pouvoir, comme toute société
fondée sur le pouvoir, ne peuvent vivre que dans le mensonge, vivre
du mensonge, et dans les ténèbres.
Michel DAKAR, le 12 octobre 2008