Texte reçu tel quel, non
signé, comportant des informations très importantes sur
la fin officielle de la laïcité au palais de justice de Paris.
Une fois que Faurisson aura été coffré comme d'autres
historiens en Europe, ce sera le tour de tous ceux à qui il est
reproché de déclencher l'antisémitisme simplement
parce qu'ils expriment leurs doutes sur n'importe quel point de la propagande
israélienne. Ne rêvons pas, la relaxe d'Edgar Morin, écrivain
de renommée internationale, par la cour de cassation, ne s'appliquera
pas au vulgum pecus, au troupeau, au bétail.
Resistancepalestine@wanadoo.fr a édité
un bel autocollant : "Acepteriez-vous qu'une armée étrangère
occupe votre pays et vous humilie constamment? Israel MENT! "
L'occupation et le mensonge, c'est en Palestine,
au Liban, et en France. Première chose à faire : le faire
savoir!
La XVIIe chambre, le CRIF et Yahvé contre
le professeur Robert Faurisson (11 juillet 2006)
Mal leur en a pris. Il ne fallait pas chercher
querelle au
professeur Faurisson. C’est ce qu’ont appris à leurs
dépens, d’abord,
le substitut du procureur de la République, Anne de Fontette,
initiateur des poursuites, puis, les trois parties civiles (LICRA,
MRAP,
Ligue des droits de l’homme) et, enfin, le nouveau président
de la
XVIIe chambre, Nicolas Bonnal.
Science et détermination du professeur
Faurisson
Pendant quatre heures un quart, ce mardi 11 juillet,
dans une XVIIe
chambre du tribunal correctionnel de Paris surchauffée par la
canicule, un peu plus de cent révisionnistes venus de France, de
Grande-Bretagne, de Suède, de Suisse, d’Italie, d’Iran
et d’autres
pays encore pour soutenir le professeur ont assisté à un
combat qui
a tourné à l’avantage de la défense. Agé
de 77 ans mais doté d’une
rude énergie, Robert Faurisson est un professeur d’université
à la
retraite qui a enseigné à la Sorbonne et à Lyon.
De style « British »
(il est sujet britannique et citoyen français), il semble déterminé.
Sa
mémoire fera dire à l’avocat de la LICRA : «
Celui-là, avec sa mémoire
nourrie par la haine, on ne peut pas espérer qu’il finira
Alzheimer ».
C’est sur un ton sarcastique que le président s’avise
d’entamer
l’interrogatoire du professeur mais l’intéressé
le prévient qu’il
n’admettra pas qu’on continue de lui parler ainsi. Et le ton
change.
Puis, à trois reprises, le magistrat se fait reprendre dans sa
lecture
d’un document. Ses trois erreurs, veut bien noter le professeur,
proviennent de ce que le magistrat s’est fié à une
copie fautive (le
texte de l’assignation) alors qu’il aurait dû se reporter
au texte
original d’un document de base : le procès-verbal d’un
brigadier-chef
enquêteur. Lorsque le professeur se met à exposer ses moyens
de
défense et à développer l’argumentation révisionniste,
le président
semble prendre conscience de sa méprise : il a affaire à
forte partie
et les arguments révisionnistes se révèlent décidément
beaucoup
plus solides qu’il ne semble l’avoir imaginé. A maintes
reprises, on
verra le président, accablé, s’enfouir le visage dans
les mains.
« Séance de dépucelage d’un magistrat ! »,
conclura un
révisionniste. La loi nous interdit de reprendre ici les arguments,
toujours appuyés de références, de l’universitaire.
On se contentera
de rappeler que ce dernier a tenu à préciser qu’il
n’a pas l’ambition
de rechercher « la Vérité », mais qu’il
aspire seulement à
l’exactitude. Selon ses explications, il a d’abord mené,
sur place, au
Struthof, à Auschwitz, à Treblinka et en bien d’autres
lieux, une
enquête de police technique ; puis, par l’intermédiaire
de chimistes
travaillant en laboratoire, il a conduit une enquête de police
scientifique. A l’exemple du juge d’instruction, il s’est
efforcé
d’instruire à charge et à décharge. Il a passé
au crible un nombre
considérable de témoignages. Dans l’étude des
documents, il n’a fait
que suivre la méthode historique la plus classique. Il a mis en
pratique une discipline qu’il avait autrefois enseignée à
l’université
de Lyon et qui avait reçu la dénomination officielle de
« Critique de
textes et documents (littérature, histoire, médias) ».
Un
révisionniste, précise-t-il, loin d’être un
« négateur » ou un
« négationniste », est un chercheur qui, au terme de
ses enquêtes,
peut être conduit à affirmer que telle « Vérité
» est contestable d’un
point de vue scientifique. Aussi le droit à la recherche historique
ne
saurait-il normalement se voir imposer d’avance soit des limites,
soit
une conclusion. Le chercheur n’a pas à se laisser bâillonner
tout
comme le magistrat n’a pas à se laisser ligoter par une loi
de
rencontre telle que la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990. Jusqu’à
présent d’ailleurs, pour un seul et même délit,
qu’il a obstinément
répété depuis un quart de siècle, dans les
mêmes formes et dans
des conditions identiques, le professeur s’est vu juger de toutes
les
façons possibles. Il a souvent été condamné
mais il a parfois été
relaxé et il est même arrivé que, dans tel procès,
une cour d’appel
rende un hommage appuyé à la qualité de son travail
au point de
prononcer : « La valeur des conclusions défendues par M.
Faurisson
[sur « le problème des chambres à gaz »] relève
donc de la seule
appréciation des experts, des historiens et du public ».
Si, pendant
ces dernières années, ses publications n’ont plus
fait l’objet de
poursuites, c’est que la Loi est fluctuante, que la jurisprudence
est à
retournements et que les magistrats français sont avant tout des
hommes et des femmes, qui, en général, entendent servir
les lois
mais non point s’y asservir.
A l’origine de la prévention, une
enquête bâclée
Robert Faurisson est prévenu d’avoir
accordé en 2005 un entretien
téléphonique de contenu révisionniste à la
station de
radio-télévision iranienne Sahar 1. L’accusation (en
langage des
tribunaux correctionnels, la « prévention ») fait valoir
qu’ayant été
transmise par satellite l’émission a pu être captée
en France, mais
rien ne prouve que tel a été le cas. Cette même accusation
présente
une « retranscription des propos de M. Faurisson sur la cassette
remise par le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel] ».
M. Faurisson
admet sans difficulté que les propos enregistrés correspondent
à sa
pensée mais, vu l’abondance des entretiens qu’il a
accordés aux
stations ou aux agences étrangères, surtout depuis son séjour
en
Iran, en novembre 2000, à l’invitation du gouvernement iranien,
il se
déclare incapable de préciser la date et le lieu de cet
entretien-là.
Et
il s’étonne de ce que l’accusation puisse affirmer,
sans enquête sur
ces points, que l’entretien se serait déroulé le 3
février 2005 (jour,
en fait, de la diffusion) et que, selon une obscure formulation, cet
entretien aurait eu lieu « à Paris […], en tout cas
sur le territoire
national ». De son côté, l’accusation a tellement
bâclé sa propre
enquête sur le sujet qu’elle ne peut pas dire d’où
émane la cassette,
une cassette qui, au surplus, peut avoir fait l’objet de manipulations
puisque, amputée du début et de la fin des déclarations
du
professeur, elle ne peut montrer dans quel contexte exact les
propos ont été tenus. [Le CSA étant apparemment dépourvu
des
formidables moyens techniques indispensables à l’enregistrement,
jour et nuit, de multiples stations du monde arabo-musulman, il faut
supposer que le travail d’écoute a été le fait,
en réalité, d’un
service
de renseignements tel, par exemple, que le fameux MEMRI,
appendice des services de renseignements militaires israéliens,
spécialisé dans la chasse au cyber-révisionnisme].
Faute de preuves,
on ne peut, par conséquent, savoir si le professeur s’est
exprimé à
partir de la France ou d’un pays étranger. Quant aux portions
manquantes de sa déclaration, peut-être contenaient-elles
un
passage où le professeur, comme c’est son habitude, a prévenu
son
interlocuteur que de tels propos ne devaient pas être diffusés
en
France. Bref, il n’existe aucune preuve d’une intention délictuelle.
Enfin, en épelant certains noms propres, souligne Me Eric Delcroix,
avocat du prévenu, M. Faurisson croyait manifestement que ses
paroles allaient être traduites en persan, pour un public iranien.
Les émois et les insultes des parties civiles
devant la démonstration
du professeur
En dépit des tentatives d’obstruction
et d’une bruyante intervention
des parties civiles demandant au président d’empêcher
« la
diffamation des martyrs », le professeur énumère,
à la stupéfaction
générale, les graves concessions de fond faites aux révisionnistes
au cours d’un demi-siècle par les représentants de
la thèse officielle
du « génocide » des juifs. Il évoque la déconfiture
de Raul Hilberg,
en 1985, au premier procès Zundel de Toronto. Le Number One des
historiens de « la destruction des juifs d’Europe »
y avait été
contraint d’admettre, sous serment, qu’il n’existait
en fin de compte
aucun document prouvant une politique d’extermination physique
des juifs. Sommé d’expliquer comment une telle politique
avait alors
pu se concevoir, s’ordonner et s’exécuter, il avait
déclaré que tout
cela s’était passé « au sein de la vaste bureaucratie
» allemande
grâce à une « incroyable rencontre des esprits »
et par la voie d’une
« communication télépathique consensuelle »
! Robert Faurisson
évoque également la déroute de Jean-Claude Pressac,
le 9 mai
1995, précisément à la XVIIe chambre. Quelques jours
après cette
mémorable audience, Jean-Claude Pressac, avait, de sa propre
initiative, signé une sorte d’acte de capitulation, qui allait
nous
être
révélé cinq ans plus tard par une jeune universitaire,Valérie
Igounet,
à la toute fin de son Histoire du négationnisme en France
(Seuil,
2000, p. 651-652). Pour celui qui avait été, pendant des
années, le
miraculeux sauveur et le protégé du couple Klarsfeld, le
dossier de
l’histoire officielle des camps de concentration était désormais
« pourri » et n’était plus bon que « pour
les poubelles de
l’histoire ».
Avocat au physique avantageux et représentant la LICRA, Me
Charrière Bournazel en explose de colère. Avec ses confrères,
il
demande que le président retire la parole au professeur. Quinze
ans
auparavant, face à une exigence identique, le président
Grellier avait
qualifié la situation de « surréaliste » et
avait fait remarquer aux
censeurs que, si Faurisson comparaissait devant son tribunal, c’était
bien à cause d’eux. Le président Bonnal ordonnant
la reprise
normale de l’audition du prévenu, le professeur poursuit
son exposé.
Il accumule les preuves, les références, les indications
de sources et
les précisions de toutes sortes. Il prédit que les parties
adverses,
faute de pouvoir lui opposer arguments et preuves, chercheront
refuge dans l’invective. Et c’est ce qui se produit. Sur le
compte du
professeur ou sur ses écrits, on n’entend alors, du côté
des parties
civiles, que les mots de « puant », de « nauséabond
», de
« faussaire », de « mensonge », de « crime
», de « mauvaise foi
dépassée », de « boue » et voici que,
pour finir, Me Charrière
Bournazel, adoptant une posture avantageuse, se proclame «
éboueur sacré ». Dix fois répété,
on aura entendu le mot
d’« antisémite » mais sans que soit produit le
moindre indice de
l’antisémitisme supposé du prévenu. Plus tard,
Me Delcroix
observera que, de nos jours, l’accusation d’antisémitisme
se lance
comme autrefois se proférait l’accusation d’antichristianisme
: « On la
connaît, Galilée, votre motivation cachée : vous cherchez
à
déconsidérer la Sainte Ecriture ! »
Le substitut Anne de Fontette en appelle à
la protection de Yahvé !
Anne de Fontette mettra le comble aux agressions
verbales des
parties civiles. Elle fait le procès de Faurisson et de l’Iran.
Pour
couronner le tout, la péroraison de son réquisitoire sera
… une
oraison juive. Annonçant qu’elle va donner lecture d’un
texte dont
elle nous confie qu’elle aurait aimé être l’auteur,
elle lit une
invocation à « Yahvé » (sic), protecteur de
« son peuple élu » (sic)
pour qu’il protège ledit peuple des « lèvres
fausses » (sic) ( donc des
« lèvres fausses » de Faurisson). On a bien lu. Ces
paroles ont été
prononcées par un substitut du procureur de la République
française
et dans le prétoire d’un Etat laïc. On voit par là
que, si, depuis
longtemps, le crucifix a été retiré de nos prétoires,
il vient d’être
remplacé, en ce jour, à Paris, par l’évocation
de Yahvé, dont la colère
et la vengeance sont appelées à s’exercer sur la tête
de Robert
Faurisson, ce qui peut s’interpréter comme un appel à
la violence ou
au meurtre. Ce même jour, le peuple français tout entier
vient d’être
remplacé par le seul « peuple élu ». Le président
Bonnal ne pipe
mot. Imagine-t-on sa réaction si un représentant du ministère
public
avait lu une invocation soit à Allah, soit à Jésus
(qui, selon le
Talmud,
est, on le sait, condamné à bouillir dans des excréments
jusqu’à la
fin des temps) ? Madame le substitut déclare enfin que, Faurisson
étant un multirécidiviste, il convient de « passer
au cran supérieur »
et de le condamner à une peine de prison ferme, « peut-être
assortie du sursis ». Elle ignore que son prédécesseur,
François
Cordier, a, le 9 mai 1995, requis trois mois de prison ferme. Quant
aux diverses parties civiles, elles réclament, selon le rituel,
leurs
livres de chair sous la forme d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Nicolas Bonnal a été « formé
» par le CRIF et le Centre
Simon-Wiesenthal !
Mais pourquoi le président Bonnal s’est-il
tu devant l’évocation
intempestive de Yahvé et cet appel à la violence ou au meurtre
?
Est-ce parce qu’il s’est lui-même gravement compromis
avec deux
entités proches de la droite israélienne : le CRIF et le
Centre
Simon-Wiesenthal ? Le CRIF (Conseil représentatif des institutions
juives de France) est présidé par le banquier Roger Cukierman,
qui a
autrefois exercé de hautes responsabilités au sein de la
banque
privée Edmond de Rothschild. Or, dans un communiqué en date
du 5
juillet 2006, le CRIF vient juste de signaler qu’il assure une
« formation » des magistrats européens et, au nombre
de ces
magistrats, il cite nommément, en tout premier lieu, le président
Nicolas Bonnal, lequel a participé à un stage dirigé
par Marc Knobel,
attaché de recherches au Centre Simon-Wiesenthal de France ! En
second lieu, le CRIF a fièrement nommé un autre stagiaire
: François
Cordier ! Robert Faurisson se trouverait-il dans une chambre
rabbinique, qui va le juger more Judaico ?
Le coup de tonnerre de Me Eric Delcroix
Une voix formidable se fait soudain entendre :
celle de Me Eric
Delcroix. Foin de tout micro. Nous n’en sommes plus aux plaidoiries
de nos trois émules de « Maître Bafouillet »
aussi empruntés que le
célèbre avocat du Sapeur Camember, qui craignait de «
faire rougir
les cheveux blancs du président ». Avec Eric Delcroix on
est dans
l’éloquence de la grande tradition française et la
démonstration est
charpentée. L’avocat du professeur va au fond de l’affaire
: il
dissèque cet « article 24 bis », cette « atroce
loi Gayssot » comme l’a
qualifiée Me Yves Baudelot, avocat du Monde. Il en démontre
le
caractère aberrant. Puis, allant au fond du fond, il montre l’ignominie
juridique de ce procès de Nuremberg qui est à la base de
l’article 24
bis. Il rappelle aussi que, jeune avocat, il s’est autrefois rendu
en
Union soviétique pour y participer à la défense de
dissidents.
Aujourd’hui, c’est contre une nouvelle tyrannie qu’il
poursuit sa tâche
de défenseur des libertés publiques. Pendant des années,
il a
combattu pour obtenir la non-application de l’article 14 de la loi
sur
la
presse qui permettait au ministre de l’Intérieur d’interdire
certains
ouvrages imprimés à l’étranger. Cette non-application
a fini par être
obtenue dans les faits. Puis, elle a été approuvée
par les cours
administratives de Paris. Enfin, le législateur a récemment
abrogé cet
article 14. Me Eric Delcroix déclare : « Je me promets d’avoir
la peau
de l’article 24bis comme j’ai eu la peau de l’article
14. »
La parole, en dernier, au professeur Faurisson
Malgré des entraves de toutes sortes, le
professeur a pu parler une
heure. Il va encore parler une demi-heure. Il énumère les
principales
erreurs des parties civiles et, surtout, celles du substitut. Il
retient
ses coups car l’adversaire est sur le flanc, manifestement épuisé
et
désemparé. On n’accable pas le vaincu du jour. Mais
on le prévient :
toute condamnation ou toute nouvelle prévention rallumerait les
hostilités. Dans ces dernières années, avertis par
l’expérience, les
magistrats instructeurs et les procureurs s’étaient abstenus
de lui
chercher noise. De nouveaux magistrats, inexpérimentés,
se sont
crus plus malins que leurs prédécesseurs. Il leur en a cuit
en cette
journée du 11 juillet 2006. Il pourrait leur en cuire encore plus
lors
d’une prochaine rencontre sur le terrain judiciaire.
En attendant, le jugement est mis en délibéré
au 3 octobre.
NB : Contrairement à leurs habitudes, les
troupes de choc juives ne
sont pas venues et n’ont donc frappé personne. L’un
des
prédécesseurs du juge Bonnal, Jean-Yves Monfort, manifestait,
lui,
une grande complaisance pour la violence physique du Bétar, du
Tagar et de la Ligue de défense juive. Le 15 janvier 2005, à
8h30,
sur France-Inter, il confiait à Elisabeth Lévy qu’il
était « effrayé »
par
le nombre des supporters révisionnistes ; il regrettait de ne pas
voir
les « citoyens descendre dans la rue » afin d’y exprimer
leur
« indignation » et pour apporter ainsi leur soutien à
des juges qu’il
décrivait comme totalement isolés dans leur combat contre
le
« négationnisme ». Reconnaissant que son langage pouvait
surprendre de la part d’un magistrat, il en appelait textuellement
au
« désordre » !
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