La voie étroite ou l’avancée du scolopendre : vivre au temps des sectes, un texte de politique générale, suivi de : Quel est le mécanisme de la domination en général, et de la formation de l’humanité en organisations sectaires (religieuses, politiques et économiques) ?
écrits par Michel DAKAR.


Que peut faire un authentique mécréant (qui ne pratique pas la croyance, ni en dieu, ni en aucune idéologie, soit qui refuse d’abandonner son esprit critique, de faire confiance, de laisser autrui penser et décider pour lui), que peut faire un authentique anarchiste (qui n’admet aucune autorité d’un être sur un autre être, aucune qualité ou raison de considérer un être supérieur à un autre ou devant être privilégié, qui considère que tout être est intrinsèquement de même valeur, pèse un même poids, qui rejette tout guide, maître à penser, et tout maître en général), dans ce monde actuel, qui voit la renaissance de la forme la pire du fait religieux ou politique ou économique, soit la secte ?

Que peut faire un authentique mécréant anarchiste et qui se passionne pour la chose publique, soit la politique, voulant que son discours dépasse la limite de sa vie privée et ait une influence au-delà de ses proches, alors que pour faire de la politique, il doit s’allier à l’une ou l’autre de ces sectes, autrement nommées religions, ou encore autrement nommées partis politiques, partis économiques (entreprises), et autres formes de lobbys ou regroupements d’intérêts particuliers, car que ce soit dans les domaines économique, politique ou religieux, au fond, la seule forme d’organisation humaine qui a survécu à la guerre intra-humaine, qui s’est imposée et qui a éliminée tout autre organisation non fondée sur le viol, la violence, est celle de la secte (du latin sequi : suivre).

Tous les liens humains qui restent actuellement en place, sont fondés sur le viol, dont le viol sexuel n’est que l’aspect le moins nocif, car son caractère destructeur est évident.

Le viol dans le domaine de l’esprit est réalisé par ce qu’on nomme les religions, les sectes, ou bien les partis politiques, dont l’ex-parti communiste ou les actuels partis trotskistes sont les exemples caricaturaux. Le viol des consciences est réalisé par les chefs « charismatiques », personnalités qui si elles apparaissaient dans une société heureuse, équilibrée, respectueuse de l’individu, seraient implacablement pourchassées et réduites à l’impuissance. Tout chef religieux ou sectaire, ou ce qui est la même chose, tout « leader », dirigeant politique, tous ceux qui parlent au-dessus des autres, depuis une tribune, ou devant des caméras, ou qui parlent au nom des autres, ou qui se disent des représentants, ou qui s’annoncent comme étant les intermédiaires entre une entité supérieure, transcendante, divine, et la population, sont des violeurs, des exploiteurs, de purs prédateurs qu’ils faudra un jour éradiquer pour retrouver le chemin du bonheur.

Comme tout chef d’entreprise, de commerce, de finance, est de même un violeur, et le profit sur le travail d’autrui, ou sur l’échange de biens ou de services réalisés avec autrui, est un viol.

Il n’y a aucune différence entre les plans économiques, politiques et religieux. Il ne s’agit que du même plan, qui est la réalité, réalité qui est une et indivisible.

Il n’y a qu’un monde unique, qui est celui où nous existons, qui est la nature, l’univers, le surnaturel ou le hors nature, le hors univers, soit l’inexistant … n’existant pas.

Il n’y a pas d’au-delà, car il n’y a qu’un état d’être, qui est l’existence.

Il n’y a aucune différence entre le sacré et le profane, car il n’y a ni sacré ni profane, il n’y a que ce qui est.

Le prêtre, le chef d’entreprise ou de commerce, et le chef politique, ne sont des facettes d’un seul et même personnage, qui est l’exploiteur, c’est à dire le violeur, celui qui ne connaît que le lien de violence, de contrainte, et c’est ce violeur (prêtre, chef économique et chef politique) qui a créé ces différences, soit le sacré et le profane en ce qui concerne le prêtre, la possession et la non-possession, en ce qui concerne le chef économique, et l’élu ou représentant et le peuple électeur, en ce qui concerne le chef politique.

Il ne s’agit que d’instaurer dans l’organisation sociale, un lieu haut, où se tiennent les dominants, soit les violeurs, et un lieu bas, où se tiennent les dominés, ou les violés. C’est un monde hiérarchisé (du mot grec « hiéros » qui signifie sacré – le pouvoir sacré), le sacré couvrant donc bien tous les aspects de la vie sociale : économique, politique et religieuse, société dont la représentation formelle est la pyramide.

Les différentes sectes et la raison de leur apparition.

La secte sioniste, semble être la secte la plus puissante de toutes. Elle est apparue au cours du 19ème siècle, et constitue une réaction adaptative de la religion juive à son amoindrissement, provoqué en Europe par l’instauration de l’égalité en droit entre des juifs avec les non-juifs, et l’émancipation des juifs des ghettos et de l’autorité des chefs traditionnels des ghettos, c’est à dire les rabbins.

L’Opus dei, qui est une secte interne à la religion catholique, qui est parvenue à prendre le pouvoir dans cette religion, est de même une réaction adaptative de la religion catholique à son amoindrissement. L’Opus Dei copie trait pour trait sur les pratiques de la secte sioniste, et leur méthode de prise de pouvoir est de même copiée par toutes les autres sectes (infiltration des sphères dirigeantes, tant politiques, économiques et médiatiques, mensonges, manipulations, persécution des opposants par tous les moyens possibles, allant depuis la diffamation jusqu’à l’assassinat etc…).

Les sectes protestantes sont surtout existantes en Amérique du Nord, et constituent la troisème force sectaire au monde. Elles emblent elles, être apparues aussi en réaction aux montées en puissance des sectes sionistes et catholiques.

Ces trois sectes, sioniste, catholique et protestante, à la fois se concurencent et sont alliées contre l’ennemi commun qu’est l’Islam. L’état sectaire ne peut exister sans un ennemi, et l’ennemi antérieur communiste ayant disparu, ou comme sa faction trotskiste étant passé au service du régime capitaliste, il a fallut créer de toute pièce ce nouvel ennemi.

En ce qui concerne l’Islam, nous manquons d’informations relativement à l’évolution sectaire de cette religion, la secte n’étant, il faut le rappeller, que la forme enkysté de toute religion. Mais il est probable, que face à ce qui constitue une menace mortelle que sont ces agressions sioniste et catholique, l’Islam doit connaître de même une évolution sectaire.

Plus généralement, et au-delà des organisations religieuses, le fait de la raréfaction des ressources naturelles, dont celle du pétrole est la plus reconnue, pétrole qui devrait totalement et définitivement disparaître de la planète d’ici une ou au maximum deux dizaines d’années, disparition prochaine qui a motivé l’invasion du Proche-Orient par les siono-américains, comme la très prochaine crise mondiale des substistances, moins reconnue, toutes les terres arables étant en voie de stérilisation, comme la disparition très proche aussi des réserves souterraines d’eau potable, qui ont mis parfois des centaines de milliers d’années à se constituer, disparition du fait de leur surexploitation et de l’empoisonnement de ces nappes d’eau profondes, fait que la guerre intra humaine tend à s’exacerber, et que le cercle des dirigeants, les violeurs, tend à se restreindre, et que leurs membres tendent à resserer leur lien, ce qui ne peut que favoriser l’organisation humaine générale sous la forme d’un ensemble de sectes, qu’elles soient religieuses, politiques ou économiques. Chacun pour survivre, dans l’avenir, devra adhérer à une secte, au sein de laquelle il perdra toute liberté, où il sera totalement exploité, et où en contrepartie il aura sa survie un petit plus assurée qu’en restant indépendant, isolé au-dehors des sectes.

Les sectes secondaires, qui elles, sont officiellement nommées « sectes » par la propagande dominante du régime, prolifèrent sur ce terreau propice à leur éclosion, et sont bien connues de tous, comme la Scientologie, Moon, les Témoins de Jéhova, et autres. Ce sont les moins dangereuses des sectes, puisqu’elles sont dénoncées comme telles, et en apparence combattues. Une curiosité est apparue dernièrement, et anecdotiquement mérite d’être évoqué. Il s’agit de la secte « kémite », qui n’existe qu’en opposition à un ennemi dont cette secte est la copie quasi parfaite, la secte sioniste.

Il faut faire très attention en ne dénonçant qu’une secte et non l’ensemble des sectes, de ne pas favoriser les sectes qu’on épargne. C’est ce qui se passe quand on dénonce la secte sioniste comme étant la secte dominante, car cela favorise la secte ou religion islamique, les sectes chrétiennes, et au-delà toutes les autres sectes. Or, pour faire porter son discours, il est indispensable de s’allier avec une ou des sectes, car il n’existe que cela, et comme il est totalement impossible de s’allier avec la secte sioniste si on veut faire un travail libérateur, car elle est effectivement la forme sectaire la plus accomplie, l’évolution sectaire finale, secte sur laquelle se modèlent toutes les autres sectes (vous pouvez le vérifier en allant visiter le site de Kémi Seba, le « gourou » de la secte kémite, la secte kémite réussissant même à être une caricature de la secte sioniste, une sur-secte sioniste - http://www.seba-wsr.com), cela pose un problème quasiment insoluble, qui ne peut tenter de se résoudre que par un perpétuel louvoiement, et un nomadisme constant dans ses alliances. C’est ce qu’on peut appeler la « Voie étroite », ou l’avancée du scolopendre.


 

Quel est le mécanisme de la domination en général, et de la formation de l’humanité en organisations sectaires (religieuses, politiques et économiques).


1 - La base de l’idéologie : la césure entre le réel et l’individu, ou comment créer une dépendance, comment couper l’être de ses racines qui le relient à l’universel, et l’empêcher ainsi de se nourrir et de croître.

2 - Les deux personnages clés du système, le chef charismatique, ou gourou, ou maître à penser, ou guide et le sectaire (celui qui suit en latin), le dominé, l’exploité, l’homme du peuple.

3 - Le système de domination comme fondé sur le maintien dans l’immaturité de tous les protagonistes de ce système, système dont le seul but est d’instaurer et de pérenniser une structure de pouvoir (chef charismatique et sectaire).


1 - La base de l’idéologie : la césure entre le réel et l’individu, ou comment créer une dépendance, comment couper l’être de ses racines qui le relient à l’universel, et l’empêcher ainsi de se nourrir et de croître.


La première coupure instaurée de l’être avec le réel, avec l’univers, est l’interdit de la conscience de l’individualité. L’interdit de la conscience de l’individualité est fondé sur l’interdit de la conscience de la fugacité de l’être individuel, et de l’immortalité de l’être en général, l’être individuel n’étant qu’une facette de l’être général.

Ceci se résume en l’interdit de comprendre que la mort n’existe pas, car la mort individuelle n’est pas la mort, puisque l’individu est une partie de l’univers, qui existait avant la naissance d’un individu, et qui continue d’exister après la mort de l’individu, ce qui démontre clairement que l’individu ne meurt pas, et qu’il ne s’agit que d’un changement apparent, superficiel, de forme, d’état.

L’interdit de la conscience de l’individualité, soit de ce qu’est être un individu, opère ainsi en imposant une fausse conscience de ce qu’est l’individualité, l’individu étant présenté comme une entité immortelle, un centre coupé du monde, un monde en soi, ce qui rend sa disparition terrifiante, et permet ainsi de faire un chantage sur l’individu, pour le soumettre, en le menaçant de lui ôter la vie, ce qui représente la fin ultime pour lui, aussi douloureuse que s’il s’agissait de la fin du monde.

Paradoxalement, le faux concept d’individu, imposé à tous les humains soumis à une hiérarchie, soit au pouvoir d’une caste dans un système ou les seuls droits réels sont le droit d’exploiter et d’accumuler, est amené par la notion fallacieuse d’ « âme », et d’immortalité de l’âme, opposée à la mortalité du corps. Il n’y a pas d’âme individuelle, par contre il existe une forme d’immortalité, soit de persistance de l’être qu’est l’univers, dont l’être individuel n’est qu’une formation temporaire et non séparée.

L’âme individuelle n’est que l’expression du corps temporaire, corps temporaire qui est une organisation qui produit la pensée, la conscience, dont la conscience d’être.

L’univers à travers sa manifestation temporaire qu’est le corps individuel produit la conscience, et chaque être est une conscience de l’univers. Il n’est pas besoin de ces escrocs que sont les religieux de tous poils, rabbins, curés et imams, et autres filous, qui coupent l’être de ses racines universelles pour l’asservir, et pour que eux, ces escrocs assouvissent leurs instincts de jouissance, pour que chaque être soit en prise directe avec l’universel, communique directement avec le monde, pusique chaque être est une partie du monde.

Toutes les religions et leurs prêtres sont des spoliateurs de la relation intime de chaque être avec le monde, ce sont des voleurs, des abuseurs. Ils amputent chaque être de son lien avec le monde dans le but d’abuser des capacités d’autrui, de son activité productive, et de son corps pour la sexualité (c’est une constante que tous les gourous de toutes les religions violent leurs adeptes).

Voir un escroc religieux typique (alias le "Dalaï Lama")

 

Suite en cours de rédaction, au 15 janvier 2007