L'Evangile (1) de 2006, de Michel Dakar :
« Réjouissez-vous, mes sœurs, frères, amis hermaphrodites et autres, car je vous le dis, la « Religion finale » n'a aucun avenir ». Mais si ! Mais si !
Evangile : mot grec, signifiant « bonne nouvelle ».
Tout système social fondé sur l'inégalité matérielle entre individus, c'est-à-dire dont le pilier central est l'inégalité réelle, nécessite une justification, et un organisme social dévolu à la justification de l'inégalité matérielle.
L'égalité en droit n'est qu'une égalité de papier. C'est une monnaie de singe, une fausse monnaie, un faux titre de propriété, proposés aux individus pauvres, comme contrepartie de leur dépossession, par ceux qui les volent « légalement ».
Cet organisme de justification est un appareil de répression moral et intellectuel, dont la tâche est d'anéantir ceux qui mettent au jour l'injustice, et qui font donc prendre conscience à la masse de la population volée par la minorité qui la domine, de l'illégitimité de l'inégalité matérielle entre individus.
La tâche unique de tout organisme de répression intellectuel, est le maintien dans l'inconscience de son propre état d'exploité, et de l'injustice du système, de la population.
Cet appareil de répression morale, intellectuelle, spirituelle, se nomme « religion », ou organisation de la propagande dans les régimes nazis et communiste, et « médias libres » dans le monde moderne du libéralisme.
Le libéralisme est fondé sur la sacro sainte « liberté d'entreprendre », qui n'est que l'expression hypocrite de la « liberté d'exploiter », de déposséder, de spolier, de réduire à une forme masquée d'esclavage, l'immense majorité des individus, au profit d'une infime minorité. Le « Libéralisme est fondé sur la réduction à l'état d'esclave, de la masse de la population, et sur le déni TOTAL de cette condition d'esclave.
Tout système inégalitaire qui voit son discours de justification s'effondrer, sait que sa fin est proche.
Aucun système inégalitaire ne peut survivre longtemps à la disparition de son appareil de répression intellectuel.
Cet effondrement du système de justification de l'exploitation de la population par une infime minorité, soit de l'inégalité, est ce qui est en train d'arriver en Occident.
L'organisme de justification de l'injustice en Occident, se nommait « Eglise chrétienne », catholique (mot signifiant « universelle »), protestante et orthodoxe, pour l'Occident oriental.
Grâce aux insurrections populaires du 19 ème siècle en Europe, extériorisant une longue lignée de résistants à la répression intellectuelle qui s'étale sur plusieurs siècles, l'Eglise chrétienne a perdu tout son pouvoir de destruction de la conscience.
Les organes de remplacement de cet appareil d'inconscience, ont été les partis national socialiste (nazi), et communiste.
Les régimes inégalitaires soutenus par ces appareils de propagande nazi et communiste se sont effondrés.
L'Eglise chrétienne n'est elle plus qu'un coquille vide, qui ne maintien sa forme externe que par le patrimoine qu'elle a accumulé sur deux milliers d'années de sa participation à l'exploitation de la population.
C'est pour combler cette absence mortelle pour tout régime inégalitaire, d'appareil de répression intellectuel et moral, spirituel, appareil de maintien dans l'inconscience de la population, qu'est apparu l'Eglise de l'inconscience actuelle, qui prêche la « Religion finale » du régime dit libéral, soit de la liberté d'exploiter.
Cette religion est une formation de bric et de broc, une sorte d'hybride mal foutu, fabriqué à partir du judaïsme, du sionisme, et de la « shoah ». C'est un peu comme un assemblage de machins traînant dans les fonds de tiroir du Libéralisme. C'est la « Religion finale » d'un régime en fin de course, dont personne ne veut plus, à part les malheureux, visiblement devenus fous, accrochés à son sommet.
Cette religion ne mérite d'autre dénomination que celle de « Religion finale ».
Cette « Religion finale » n'a aucune chance de durer 2000 ans, comme la Religion chrétienne, pour plusieurs raisons essentielles. Ces raisons sont déterminées par sa structure même. Elle ne tient d'ailleurs même pas un seul instant, et doit être à chaque instant réinstituée par la violence, ce qui la décrédibilise à chaque instant de plus en plus.
Elle arrive à une époque où l'humanité possède déjà une longue expérience de ce que sont les appareils de maintien dans l'inconscience, et se trouve de ce fait dévoilée avant même de parvenir à se mettre en place, et à imposer l'inconscience.
C'est une religion qui n'emporte l'adhésion que d'une fraction de la population, nommé « Juifs », qu'elle maintien séparée de la masse populaire. Cette masse populaire subit passivement son endoctrinement, sans donc y adhérer. Elle ne respecte en apparence cette religion que parce qu'elle est sans cesse menacée par la violence du régime libéral.
C'est tout l'inverse des grandes religions, qui ont duré des millénaires, et pour certaines durent encore, comme le bouddhisme et l'islam, qui s'attachaient à emporter l'adhésion de la masse exploitée.
Bizarrement la « Religion finale », ne concerne que l'élite infime au pouvoir, ce qui est une totale erreur, puisqu'une religion se doit de concerner la masse.
C'est comme si l'élite infime, réduite à exister que dans la pointe du sommet de la pyramide sociale, pyramide symbolisant l'inégalité, avait besoin d'une religion destinée à elle-même, pour parvenir à conserver son moral, et à ne pas se désagréger.
Dans les époques précédentes, il est évident que les élites au pouvoir n'avaient rien à faire avec les discours religieux qui étaient destinés au peuple exploité, tels les discours chrétiens d'acceptation de la pauvreté, de la non violence, du repentir, soit de la soumission.
La « Religion finale » est la première religion unique a destination du réduit au pouvoir.
Cela signifie que ceux qui ont besoin de mentir, qui ont besoin du règne universel du mensonge, ont besoin avant tout que ce mensonge leur soit destiné.
Cela signifie qu'eux-mêmes ont perdu l'illusion de la légitimité de l'inégalité.
La « Religion finale » est la religion de la fin du régime inégalitaire.
Cette religion n'est en soi pas pire que les autres. Comme les autres, elle est révélée, c'est à dire qu'elle résulte d'une parole surhumaine, d'une histoire surhumaine, dans ce cas, cette histoire et cette parole se nomment « shoah », la révélation étant constituée par les attendus du tribunal militaire de Nuremberg de 1945.
Bien sûr, une parole divine transmise par le biais d'un tribunal militaire ne peut que faire rire, d'autant plus que ce tribunal était composé de juges inféodés aux régimes libéral et communiste, et que ces juges étaient de plus tous soumis à l'influence des sionistes.
Pour asseoir cette révélation, les lois contre l'usage de l'intellect en général, de la logique et de la mise en pratique des méthodes de recherches scientifiques usuelles en histoire, furent partout promulguées. Cette révélation tenait donc grâce à de fortes amendes et à des années de prison.
La justification centrale de la Religion finale est elle-même parfaitement risible. Elle tient dans l'assertion que ne pas croire en la révélation des juges militaires de Nuremberg mène à de nouveau crimes de masse, alors que chacun peut constater que les régimes libéral et sioniste, entretiennent activement la pratique du génocide. Le régime communiste a lui disparu, mais après avoir atteint un record inégalé dans toute l'histoire humaine en nombre de victimes humaines, sur un laps de temps donné.
La dernière application de la Religion finale est sa prétention à lutter contre le racisme, ce qui achève de la rendre risible au yeux de tous, car tout un chacun peut constater que ceux qui sont à la tête de cette religion ont atteint le sommet en matière de racisme, et de déni de l'être humain en général.
Les dernières tentatives pour rendre obligatoire le culte de la Religion finale, à tous les peuples du monde, via l'ONU, suffit maintenant à la discréditer mondialement.
Ce n'est qu'une question de temps et d'opportunité pour qu'elle soit balayée par le moindre souffle contraire de l'histoire, tant cette religion ne soutient pas la comparaison d'avec le plus insignifiant culte apparu dans toute l'histoire humaine.
La Religion finale est le mensonge final total d'un régime qui ne peut plus parvenir à se justifier.
Les caractères de cette religion font qu'elle ne peut emporter l'adhésion de la population, comme doit le faire toute religion. On voit en effet qu'il n'y a pas de procession consacrées à la shoah, et que la qualification de sioniste est devenue infamante.
Mais la lutte contre ce dernier mensonge religieux, pour qu'elle soit bénéfique, doit renouer avec la lutte globale des derniers mouvements authentiquement populaires de la fin du 19 ème siècle en Europe. Ces mouvements nommés anarchistes, attaquaient dans la globalité le régime d'oppression qui écrasait la population au profit d'une minorité.
Les anarchistes préconisaient la communauté, groupe de personnes solidaires entre elles, sans hiérarchie, sans chef, sans représentant, où chacun est tenu de prendre part à la responsabilité des choix politiques et économiques de la vie du groupe, au cours d'assemblées. La propriété privée était dénoncée comme étant le fruit du vol, tout individu ne pouvant jouir de façon personnelle que de ce dont il a strictement besoin pour sa survie et son épanouissement, au cours de sa vie, à sa mort, ses possessions revenant à la communauté. L'égalité entre tous était définie comme la règle, tant entre homme et femme, qu'envers les enfants.
Les communautés qui doivent être limitées à une cinquantaine d'individus, devaient être reliées en fédérations, organisées pour traiter des problèmes nécessitant l'union des moyens de plusieurs communautés.
Aucun ne pouvait parler au nom d'autres, mais seulement transmettre l'opinion d'autres.
On connaît tout cela, et tout cela ne demande qu'à être mis en pratique, expérimenté, amélioré.
Tout cela n'est possible que si l'éducation à cette vie commune est instaurée, et que la vraie individualité soit laissée se développer.
Cela oblige à ce qu'une chasse implacable soit faite à ceux qu'on peut dénommer les prédateurs sociaux, soit ceux qui veulent dominer autrui, s'accaparer leur travail, leur réalisation, leur corps, pour en jouir.
Ces prédateurs sont connus sous les noms de soldats, de prêtres, et de marchands.
Ceux qui les servent maintenant directement, sont les hommes de loi, les propagandistes des médias, les politiciens-syndicalistes, et les derniers venus, les associatifs de la société dite civile.
Au-delà, c'est la notion de communauté qui doit être étendue par l'humain, à toutes les autres formes de vie, animales et végétales.
Bonne année 2006 à tous, sœurs, frères, amis hermaphrodites et autres, et rappelez-vous, quand Jésus crie, c'est que la caravane passe.
Et que cette caravane de l'histoire humaine parvienne à franchir vite cette mauvaise passe.
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