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Texte : "Etat de fuite"
L'époque que nous connaissons peut se résumer en un état de fuite. C'est l'époque de nulle part (Nowhereland, comme le surnom que les habitants de Los Angeles donnent à Hollywood, sorte de pays de l'illusion). Il n'y a plus personne pour habiter. C'est un état de vacance, dont la frénésie ne sert qu'à donner l'illusion de son occupation. Fuite devant sa propre réalité. Voici quelques exemples de réalités engendrant la fuite, exemples classés par ordre d'importance décroissante : 1 - Les cyclones de l'été 2008.
L'accélération du phénomène des cyclones, tornades, tempêtes est du au réchauffement climatique global de la planète, engendré par le rejet dans l'atmosphère de gaz à effet de serre, et à un enchaînement allant en s'accélérant sans cesse, de causes et d'effets, renforçant de façon constante le réchauffement. Le réchauffement et ses conséquences sont de plus en plus rapides. Ainsi, cet été, il y eu cinq cyclones, dont le dernier, d'une immensité inégalée (d'une étendue équivalente à une fois et demi la France), a ravagé le sud des USA, puis est remonté jusqu'au Canada, balayant Montréal, et se terminant après avoir submergé l'Island et sa capitale, au Groenland. Du jamais vu. Les médias de la propagande se sont bien gardés de l'évoquer à sa juste mesure. Des pans entiers de la banquise de l'Arctique se détachent, représentant de véritables îles flottantes et dérivantes. L'étendue de l'Arctique va sans cesse en diminuant, rétrécissant la surface réfléchissante de la glace qui renvoie la chaleur du soleil dans l'espace, renforçant en retour le réchauffement climatique, ce qui entraîne mécaniquement la fonte du miroir de glace arctique, et ainsi de suite. La réflexion commune et réitérée des météorologues qui observent les changements climatiques, est qu'ils sont perpétuellement dépassés par l'accélération de ces changements, et que leurs prévisions sont constamment inférieures à ce qu'ils constatent. Ils passent leur temps à réévaluer à la baisse leurs délais de prévisions des dégradations climatiques, telles la disparition totale de la banquise, la modification des courants océaniques, l'aggravation de la violence, de la périodicité et de l'étendue des cyclones, et autres. Rien que le phénomène du réchauffement climatique suffit à obérer tout avenir pour notre soi disant "civilisation". Nous n'avons pas d'avenir, et à très court terme. Il ne faut pas compter la durée de notre état d'illusion et de fuite en dizaines d'années, mais en années. Il est à souligner que le fait de l'alimentation carnée (par opposition au régime végétarien), typique du régime alimentaire occidental, joue pour le double des transports, dans la quantité de gaz à effet de serre relâchée dans l'atmosphère.
La multiplication des centrales nucléaires est due à la réaction des dirigeants face à la fin très proche de l'ère du pétrole, fin du pétrole suivie par celle du gaz. On apprend que l'Angleterre pour y palier a décidé de se couvrir de centrales à l'exemple de la France (qui détient le record mondial; une soixantaine de réacteurs pour sa si petite surface). Le parc de centrales de la France commence à être très ancien et connaît une série de pannes, dont le nombre va sans cesse croissant. De plus, il est quasiment impossible de démanteler une centrale ancienne, cela en raison de la difficulté et du coût, dix fois plus élevés que pour sa simple construction. Il est à prévoir des accidents nucléaires dans un avenir très proche, que les autorités publiques seront incapables de résoudre. Il faut se faire à l'idée de "vivre" dans un environnement empoisonné par les radios nucléides, et voir se développer les cancers. Tous les pays qui peuvent se le permettre, ont pris la même décision que l'Angleterre.
L'incroyable continuité de la multiplication de l'espèce humaine, malgré la limite évidente en espace et en ressources de la planète (population actuelle approchant les 7 milliards, prévision pour 2050 : 9 milliards), la désertification croissante des sols, la baisse constante des rendements due à l'appauvrissement et à la stérilisation des terres arables (dont la reconstitution prendra des siècles), la diminution constante des réserves aquifères (dont de même la reconstitution prendra des siècles), précipite l'ensemble de l'humanité vers un état de famine durable. La fin du pétrole ne va faire qu'accélérer cet état. Pourquoi ? Quand on pense au pétrole, on pense immédiatement aux voitures, aux transports. Mais le pétrole est avant tout la nourriture. En effet, les rendements agricoles élevés, qui seuls permettent d'entretenir cette population humaine pléthorique, exagérée, extravagante, excédentaire, sont obtenus grâce aux engrais et aux pesticides, tous les deux obtenus par la transformation du pétrole. Plus de pétrole signifie plus d'engrais et plus de pesticides, donc plus de rendements élevés. Cela ajouté à l'épuisement des terres arables surexploitées et jamais depuis longtemps naturellement renouvelées, va se traduire en chiffre par une diminution probablement des trois quarts des rendements agricoles. Cela arrive non pas dans un futur lointain, mais maintenant. Déjà, certains pays d'Asie, parmi les premiers producteurs de riz mondiaux, interdisent l'exportation de cette denrée. Les réserves mondiales de céréales sont systématiquement d'années en années en baisse, et ne couvrent même plus une demi-année de consommation. Concrètement, en tenant compte de l'accroissement de la population, il y aura très bientôt quatre fois trop de bouches à nourrir. Prenons le chiffre raisonnable de 8 milliards d'individus, sur la planète, cela fait six milliards de trop.
Ce thème ne sera pas développé, son titre lui suffit. Le plus "drôle" est la fin de vie en Occident où chacun a des chances sérieuses d'être atteint de la maladie d'Alzheimer, maladie due à la permanence de l'imprégnation durant une vie entière par les toxiques de cette dite civilisation, Alzheimer qui est un état où la personne atteint une fuite réussie, puisqu'elle ne sait même plus qui elle est. Ne plus se connaître, se reconnaître, savoir où on est, quand on est, ce qu'on vient de faire, ce qu'on va faire, ce qu'on a à faire, ne plus même savoir qu'on existe, est sans doute le Nirvana idéal, que cette société judéo-chrétienne cherche à atteindre, qui peut se résumer par un état absolu de néant existentiel. Les maladies inhérentes à cette civilisation occidentale entrent toutes dans la catégorie dite "auto immune", type de maladies caractérisé par la réaction outrée, morbide, mortifère du corps lui-même face à un état de stress constant et une agression permanente de toxiques, sur une très longue durée. C'est la propre réaction de défense du corps qui constitue la maladie, et qui entraîne la destruction du corps.
"Puçage neuronique" généralisé de la population, permettant les intrusions des inquisitions policières et du dressage comportemental, directement au coeur des centres cérébraux des individus, omniprésence et omnipotence de la propagande grâce aux moyens technologiques modernes, pléthore constamment enrichie, constamment diversifiée des neurotoxiques (drogues, produits chimiques et pharmaceutiques), encadrement social de paralysie des masses en pays dits démocratiques, par les partis, les syndicats, associations de la "société civile", et les classiques religions, sectes et autres. Les partis, syndicats et associations ont pour rôle d'entretenir le mirage, l'état de rêve collectif de la démocratie et de l'état de droit. Ces partis, syndicats et associations de la société civile (dont l'exemple type est en France la LDH - Ligue des droits de l'homme), sont de fait de véritables annexes des services spéciaux de la police répressive politique. Un simple regard autour de soi, pour ceux encore en vie, qui ont connu des temps proches mais déjà anciens, suffit à faire prendre conscience que le niveau de maturité et de culture de la population, est en chute libre. Ceux qui portent en eux une conscience forte d'eux-mêmes, doivent même commencer à faire très attention, car cela sera considéré, si ce n'est déjà le cas, comme un élément majeur de subversion, de menace pour l'ordre, qu'ils manifestent ou non des velléités d'engagement politique. Le simple fait d'être intelligent, clairvoyant et pourvu d'un caractère propre, sera considéré comme étant une cause radicale d'élimination sociale.
L'accumulation de mensonges historiques et moraux, mensonges qui sont devenus les fondations, la clé de voûte de la conceptualisation du monde pour les Occidentaux, clé de voûte dont le retrait provoquerait la désagrégation de la société occidentale telle que nous la connaissons, ne permet plus de porter un regard lucide sur soi, et interdit tout changement de direction d'ordre sociopolitique. Ces mensonges historiques et moraux sont sauvegardés et perpétués par un corps spécial quasi organique, formant la police de la pensée occidentale. Cette police de la pensée est constituée par des sortes de fossiles vivants hors de l'écoulement du temps, perpétuellement anachroniques, ayant traversé les millénaires sans avoir été modifiés, confinés dans une sorte de stase d'éternité, de non-vie, de monde parallèle au monde réel. Ils imposent aux peuples leur norme de stagnation et sont l'une des causes majeures qui entravent toute possibilité de quitter le chemin qui nous mène au précipice. Les polices de la pensée ont pour effet de briser le miroir du réel, miroir qui renvoie à chacun l'image qu'il a du monde et de lui-même. Cette image, cette représentation, permet seule la distanciation de soi-même, et par là, la compréhension de la réalité. Les mensonges que ces polices imposent ont pour effet d'interdire l'assemblage en une idée cohérente de la représentation du monde. C'est sans doute cela qui interdit non seulement toute évolution à l'Occident, mais qui constitue le moteur de sa régression.
En ex-URSS, actuelle Russie, le pouvoir est partagé entre la mafia qui tient l'économie, et les services secrets (ex-KGB), le corps des politiciens n'étant que le paravent de ces deux instances qui constituent cette diarchie. C'est sans doute le modèle qui sera copié au niveau de la planète et sera généralisé, passant d'une structure locale, à celle mondiale. Les multinationales se transformeront en Etat, en concurrence avec les organes répressifs secrets ex-nationaux, qui eux-mêmes se mondialiseront. Il est à prévoir la jonction entre différents services secrets, qui deviendront similaires aux multinationales. Ils passeront du statut public national à un statut privé et international.
La réussite du dressage et de la castration mentale de la population est presque totale, et irréversible. Quasiment plus personne ne conçoit l'ordre social comme pouvant être fondé sur autre chose que la hiérarchie, les classes, l'exploitation et la division poussée jusqu'à l'isolement de chaque individu, chacun étant ennemi de chacun et de tous. On peut dire que l'ordre social en cours de généralisation est un ordre où ce qui lie, associe chacun à chacun a disparu. L'ordre actuel structure l'humanité en une non société. Toute société traditionnelle encore résistante à cet ordre nouveau, est vouée, par cet ordre, à la disparition.
La pyramide symbolise l'ordre social hiérarchique. La pyramide est la forme architecturale la plus simple. Elle découle de la forme naturelle que prennent les matériaux en grains ou en poudre, déversés au sol (comme le sable - en fait, la pyramide découle du tas de sable). Cette organisation hiérarchique pyramidale est totalement inadaptée à une espèce telle que l'espèce humaine, où chaque individu jouit de capacités cérébrales suffisantes pour que naisse la conscience de son individualité, conscience qui ne peut qu'être réprimée au sein d'un ordre hiérarchique afin que cet ordre tienne, car pour que la masse des bas niveaux accepte son sort, il faut que les individus qui la composent perdent la conscience de leur individualité. Cette perte de la conscience de l'individualité est obtenue par l'instauration d'une répression mentale généralisée et constante. Seule cette répression, qui est menée au seul profit des individus qui occupent le haut de la pyramide, qui dominent la masse, permet à la pyramide de tenir. Cette forme pyramidale ne peut donc subsister que par la violence, et son existence ne peut engendrer que frustrations, tensions, guerres internes et destructions. Pour rendre stable un tel ordre il faut imposer une régression généralisée, régression dont l'objet est la perte de la conscience, la diminution des capacités cérébrales, menant à l'inconscience. Cette réduction organisée des capacités cérébrales, qui diminue, qui conduit l'être humain vers un état pré-humain, même pré-biotique, un état intermédiaire entre la matière inanimée et la vie, est le fait des polices de la pensée, de la censure au sens large (propagande, répression judiciaire de la liberté d'expression, divertissement - écartement du réel), et des méthodes technologiques modernes de conditionnement ("neuro-informatico-électronique", chimie, pharmacie).
Face à un désastre généralisé auquel personne ne pourra échapper, quelle que soit son rang social, ou son lieu de vie, le choix existe entre deux attitudes, celle de fermer ses yeux, et celle de les garder ouverts. Le choix second permet d'agir pour la continuité de la vie, de la civilisation, de la pensée, tant qu'il est possible de le faire, et jusqu'au bout. C'est ce choix qui est fait en écrivant ce texte. C'est un choix optimiste, alors que paradoxalement, ceux qui refusent de voir la réalité, s'interdisent d'agir, et acceptent comme inéluctable l'enfer final où nous nous enfonçons. Ceux-là sont les vrais pessimistes.
Courrier à adresser à : EDE
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