L’esprit de répression de la vie, ou, les faux libérateurs.

(début d'écriture le 18 février 2007)

 


1 - Entrée en matière :

 

Ce texte est une tentative de compréhension de la fabrication et de la transmission de « l’esprit de répression de la vie » dans l’histoire humaine.

L’explication de « l’esprit de répression de la vie » se fera à travers l’analyse de huit personnages historiques, Marx, Freud, Durkheim, Lévy-Strauss, Herzl, Arendt, Einstein, Jésus.

En effet, il est apparu une série de personnages historiques, dont on peut dire qu’ils n’existaient pas en réalité par eux-mêmes, mais qu’ils n’étaient que l’incarnation d’un principe, les porteurs d’une idée, ce principe, cette idée étant « l’esprit de répression de la vie ».

Le premier acte d’un être répressif de la vie, être dont le seul but est de combattre la vie, est de dénier son but, de cacher aux yeux de tous le véritable objet de son existence, qui est la lutte contre la vie, soit la lutte contre la liberté, vie et liberté étant un seul et même concept, et la lutte contre la conscience, dont l’éveil chez l’individu asservi met en danger un ordre social fondé sur la servitude du plus grand nombre. L’esprit de répression de la vie se caractérise essentiellement par le déni de son activité répressive. La meilleure façon de dénier l’esprit de répression de la vie par un être dont l’existence est entièrement voué à réprimer la vie, est d’apparaître comme porteur de liberté, de vérité, de conscience, d’égalité, d’anti-répression, de progrès.

 

 


2 - Karl Marx, ou le déni de l’esprit de tromperie.

 

Marx est l’inventeur d’une définition du capitalisme, comme processus d’accumulation de l’argent (le capital), et de la lutte des classes comme processus historique, la classe laborieuse, ouvrière, productive, étant définie comme victime de la classe bourgeoise exploitatrice, classe bourgeoise, qui tire une « plus-value » du travail des ouvriers, qui accumule cette plus value qui à chaque instant renforce sa capacité d’oppression sur la classe exploitée. Selon Marx et ses sectateurs, le parti communiste international - à l’instar de l’église catholique, catholique signifiant universel, formé de ses cadres dirigeants et de ses membres, est l’élite qui doit mener la classe exploitée à la liberté, et renverser la classe capitaliste exploitatrice, tout cela devant se terminer par la disparition des classes, et la disparition de l’élite formée du parti communiste, pour parvenir à une société sans classe ni exploitation.

Un simple regard jeté sur la réalité historique, celle des pays de l’Est de l’Europe, et principalement sur l’ex-Union Soviétique, ainsi que sur les partis communistes dans le monde entier, sans surtout oublier le parti communiste français qui en est la caricature extrême, suffit à faire prendre conscience que l’idéologie marxiste est une tromperie, le caractère libérateur du marxisme masquant d’évidence une volonté d’oppression sans limite, et le camp socialiste étant une sorte de camp de concentration, de mise en esclavage forcené de la population entière, par l’élite du parti communiste, ce parti communiste constitué de quelques pour cent de la population, remplaçant de manière même plus sauvagement, sans aucune pitié et sans aucun scrupule, l’ancienne classe exploitante bourgeoise, et son hypocrisie intrinsèque constituée des droits formels de papier (Déclarations des droits de l’homme de 1789, et la multitude infinie d’autres déclarations, conventions, protocoles, chartes de l’ONU, européens et autres).

Le marxisme camoufle l’idée même de tromperie derrière la dénonciation de la tromperie capitaliste, par l’écriture par Marx de plusieurs livres constituant une sorte de somme, de bible, de torah nommée « Le Capital », somme, bible ou torah dont la lecture est censé faire prendre conscience à la classe exploitée de son état d’exploité, par l’explication détaillée de la tromperie capitaliste, mode de tromperie qui ne serait qu’un simple mécanisme d’escroquerie fondé sur la sous-évaluation de la valeur marchande du travail, et l’accumulation de cette plus-value.

Marx était fils de rabbin, et de plus vivait dans le milieu bancaire.

Il ne pouvait ignorer que la capitalisme n’était que le nom pompeux donné au commerce, et que la base du commerce - dont les « affaires » soit la finance ou la banque n’est qu’une spécialité, est le vol, la tromperie, par tous les moyens, sans le respect d’aucune règle, vol, tromperie qui est exercée vis à vis de tous, dont des autres commerçants, des autres affairistes, des autres banquiers, de ses propres associés, le monde du commerce étant celui de la guerre sociale totale généralisée, sans répit, sans trêve, et que le cas des ouvriers trompés, exploités et spoliés, n’est qu’un cas particuliers dans cette guerre sociale. De plus, Marx ne pouvait ignorer en tant qu’humain lui-même, que la qualité humaine des ouvriers ne pouvait être supérieure à celle des bourgeois, et que les anges ouvriers entre eux, étaient tout aussi prédateurs, imprégnés d’esprit de domination, de répression et de spoliation, que le sont les démons bourgeois entre eux.

Le travail de Marx a consisté à dénier l’existence de la tromperie comme mode de guerre, d’hégémonie, et a promouvoir le remplacement d’une caste de trompeur par une autre, cette caste de trompeur nouvelle, qui est celle du parti communiste international, étant exactement calquée sur celle des rabbins, rabbins promettant l’élection divine à la population que ces rabbins exploitaient, la population juive, remplaçant les juifs par le « prolétariat », et à la place de la suprématie des juifs sur le reste de l’humanité, la suprématie des prolétaires sur toute la société.

Ce qui caractérise le marxisme pourrait se résumer en une suite de poupées gigognes russes, une suite de tromperies dans la tromperie dans la tromperie dans la tromperie, en boucle, passant du commerce au communisme pour en revenir au judaïsme et ainsi de suite. La tromperie « marxiène » peut s’imager en un cercle que l’esprit parcours sans cesse, repassant devant les mêmes paysages, chaque paysage introduisant le suivant, et cela sans fin.

Le marxisme est un enfermement de l’esprit, une totologie, un monde circulaire qui donne l’illusion d’une ouverture. C’est l’exact opposé de ce qu’il annonce, soit la libération de l’humanité. Son mode d’action essentiel est le déni de l’acte de tromper, déni qui se manifeste par l’exposé détaillé et qui se veut définitif, du mode de tromperie du système oppressif qu’il dénonce, en réalité dans le but de le remplacer par un système oppressif plus parfait, et plus conforme à la religiosité dont Marx était le porteur inconscient.

Le marxisme est un intégrisme, comme un retour à la pureté de l’oppression originelle comme si le capitalisme portait en lui-même la possibilité dangereuse, par son radicalisme, ses excès incontrôlables, de désagrégation de l’oppression, ce qu’était sans doute l’intuition de Marx.

Le personnage porteur de l’esprit de répression de la vie, Karl marx, est apparu au 19ème siècle, au moment de l’histoire européenne où pour que le système de domination puisse perdurer, il fallait tuer dans l’œuf, enterrer vif l’embryon du mouvement anarchiste, c’est à dire empêcher de se répandre l’idée d’une société a-hiérarchique, soit a-religieuse, non-fondée sur le principe religieux unique, principe unique qui est la pérennisation de la domination de la masse de la population par une infime partie d’elle-même, ce maintien en servitude n’étant possible que par la répression constante, et cela dès la naissance chez tout individu, de l’idée même de liberté, de l’envie, du désir même de liberté, de la connaissance, de la compréhension mêmes du mot liberté, répression avant tout mentale, psychologique, répression avant tout de la conscience, répression qui est mise en œuvre par les appareils religieux, et qui constitue le corps même de toute religion, la raison d’exister de toute religion. C’est pourquoi on va retrouver beaucoup de fils de rabbin, parmi ceux qui ont étouffé en les dévoyant, les sciences humaines qui sont apparues à la même époque en Europe, de façon à ce que ces sciences n’ébranlent pas l’ordre hiérarchique (du grec hiéros : sacré, religieux), n’ébranlent pas l’édifice social oppressif, qui a la forme d’une pyramide (tête infime, base immense qui supporte cette tête), pyramide qu’on retrouve dans toutes les architectures de toutes les parties du monde.

 

 

3 - Sigmund Freud, ou le déni de l’esprit de castration.

 

Freud est considéré comme le père d’une méthode psycho-thérapeuthique, nommée « psychanalyse ».

La psychanalyse est apparue en Europe à une période de curiosité naissante des médecins pour le domaine des choses de l’esprit, pour la folie, à la même époque que le marxisme.

Freud a imposé à cette période de recherche naissante envers les mécanismes de la formation de l’esprit humain, une série de concepts qui sont devenus tels des dogmes, et sa méthode de soin de l’esprit, qui est devenue comme une nouvelle religion.

Freud était lui-même petit-fils de rabbin. Son grand-père s’appellait Rabbi Schlomo Freud.

Or, un regard jeté rapidement, et de façon critique sur la psychanalyse et sur les psychanalysés, fait vite comprendre que cette méthode de soin de l’esprit n’en n’est pas une, et que les concepts fondateurs de cette méthode, sont pour le moins sujet à caution, et sans doute plutôt révélateurs de ce qui fonde la psyché de Freud lui-même.

Les psychanalyses durent si longtemps que l’on voit fleurir les titres d’ouvrages traitant de la psychanalyse, tels « l’Analyse interminable », ou encore « La guérison sans fin », comme si les psychanalystes étaient contraints pour l’écarter, de traiter ce fait têtu de l’absence de guérison des patients soignés par la psychanalyse. Le milieu psychanalytique est sans doute celui qui a poussé le plus loin la distorsion de la logique, de façon encore plus perverse que les pires milieux de la propagande, puisque le milieu psychanalytique a été jusqu’à affirmer que le concept de normalité, et par conséquence ceux de maladie et de pathologie, était subsidiaire, factice, relatif, et donc que l’idée de guérison ne pouvait être prise en compte en ce qui concerne les patients traités en psychanalyse. La guérison n’existant pas, les patients n’ont donc pas à s’étonner de passer une, voire deux ou trois dizaines d’années, sur le sofa d’un cabinet de psychanalyste, à une, voire deux ou trois scéances par semaines, à cent euros la scéance.

La malades mentaux sont pour les psychanalystes mieux que les pigeons petits investisseurs pour les agents de la bourse.

Mais ce qui est marquant dans le cas de Freud, est qu’il a plaqué des concepts freudiens, sans doute issus de sa propre éducation, de sa propre culture, qui sont devenus sacrés, sur l’ensemble de l’humanité, en les imposant sur une connaissance naissante de la psyché, et a fait de cette connaissance naissante irrémédiablement pervertie, et dont le but était à l’origine, avant Freud, une recherche de libération de l’esprit humain du mal-être, de l’impossibilité au bonheur, à exister, une nouvelle prison.

Ce n’est pas un hasard si on voit apparaître une floppée d’ouvrages écrits par des psychanalystes pour diaboliser les opposants au régime totalitaire actuel. Ce n’est pas un hasard si tant d’individus appartenant à la classe dirigeantes, ou à la classe nantie du régime totalitaire actuel, ont recours aux psychanalystes, ce n’est pas un hasard si tant de terme tirés de la psychanalyse sont employés dans les productions politiques de la propagande du régime totalitaire actuel, pour le légitimer, et décrédibiliser les opposants.

Freud a émis une série de concepts, dont l’humain normal, sain, n’arrive pas à percevoir même la plus infime trace en lui-même. Il s’agit du complexe de castration, du complexe d’Œdipe, de l’instinct de mort.


 

Le complexe de castration.

 

Le premier de ces concepts, et sans doute le plus révélateur, est celui de complexe de castration. Ainsi, l’enfant porterait en lui la peur de la castration, castration symbolique que lui aurait fait subir ses parents, particulièrement son père dans le cas de l’enfant mâle.

La castration, non-pas symbolique, existe pourtant bien, et cela particulièrement dans le cas du judaïsme, et elle a lieu le 8ème jour après la naissance, en présence d’une assistance composée uniquement d’hommes, et est opérée avec un silex. La castration, ou circonsision, est non-pas une opération anodine, consistant à amputer le pénis d’un simple morceau de peau, qui est réputé ne servir à rien. Ce morceau de peau est très richement inervé, et constitue une partie importante de l’appareil génital. Il participe pleinement à la capacité au plaisir de l’individu. Cette castration, circonsision, est une véritable amputation de la capacité à jouir pleinement, imposée à l’individu, par les tenants de la religion juive, les rabbins, aux juifs qui sont sous leur autorité. Il s’agit d’une authentique agression sexuelle. Le résultat de cette agression sexuelle est une régression du nouveau né au stade antérieur à celui du développement génital complet, donc une stagnation du futur adulte à un stade pré-mature, à un état à vie d’incapacité à atteindre la maturité et la plénitude, à connaître un réel échange amoureux, et par voie de conséquence, l’enfermement définitif dans l’immaturité, immaturité dont tirent profit les rabbins. La castration-circonsision a pour conséquence aussi le développement d’une agressivité de réaction, d’une rancœur, d’un désir de vengeance, d’un ressentiement ; agressivité, rancœur, désir de vengeance, ressentiment, qui dans l’incapacité d’être orientés contre leur origine et ceux qui en sont la cause, soit les rabbins, et conduits par eux vers des cibles extérieures, étrangères, serviront de réservoir inépuisable au fanatisme, à l’obscurantisme, à l’infantilisme, feront de certaines des victimes de la castration-cisconsision, de parfaits robots, des automates sans volonté propre, sans aucun esprit critique, obéissant comme des cadavres.

Voilà ce que Freud a voulut cacher, en en répandant une version symbolique sur la formation imaginaire, freudienne, de l’esprit en général, de toute l’humanité. Il a fait de son cas particulier, une généralité, de façon à camoufler la réalité de son cas particulier.


(Ci-dessous, suite du 18 février 2007)

 

Le complexe d’Œdipe.

 

La psychanalyse a pillé la mythologie grecque et au-delà, la pensée grecque, dont elle a corrompue l’humanisme et l’universalisme, pour réduire cette pensée, tel le faisaient les réducteurs de têtes indiens jivaros, à un trivial et borné règlement de compte intra-tribal, à un marasme familial, tel qu’on peut en rencontrer dans un milieu de famille sous-prolétaire, rongée par l’alccolisme, l’inceste, la surnatalité, le chômage, la violence de l’homme envers sa femme et ses enfants.

Le mythe d’Œdipe est une narration d’un thème qui transcende l’humain, qui établit un lien entre l’individuel et l’universel, entre le point unique qu’est l’individu et la force globale du tout. Œdipe est l’être face au destin. Le problème que pose le mythe d’Œdipe est celui du libre arbitre. En effet, le personnage d’Œdipe suit une route dont il ne semble pas pouvoir s’écarter du moindre pas, dont de plus on lui annonce à l’avance les étapes qu’il suivra, inéluctablement, auxquelles il devra faire face sans la moindre possibilité d’y échapper. C’est le problème de la responsabilité et du sens de la vie humaine qui est posé. Rien à voir avec une affaire de père castrateur d’un fils désirant séduire la femme de son père, sa propre mère, et copuler avec elle, ce qui attirerait la castration paternelle sur le fils, et le désir de vengeance du fils envers le père. Cette interprétation du mythe d’Œdipe est sans doute une projection de l’intimité mentale de l’individu Freud, et en dit long sur ce qui habite et limite ce type d’individu, et sur ce qui règne comme ambiance mentale au sein du milieu socio-culturel auquel appartient Freud.

Au-delà, on reconnaît là, le processus classique de légitimation religieuse de la violence exercée du fort sur le faible, soit celle du père tout puissant sur l’enfant.

Ce processus de légitimation religieuse du pouvoir est l’inversion des rôles de bourreau et de victime, le bourreau étant présenté par le prêtre comme étant victime de sa victime, ce qui légitime la punition de la victime par le bourreau, et donc la violence du bourreau sur la victime, et donc ce qui justifie que le statut de victime soit ôté à la victime, qui endosse l’habit du coupable, du criminel qui mérite le châtiment, la violence, et que le bourreau, le criminel, endosse l’habit de victime, c’est à dire qu’il soit innocenté de sa violence, de son crime.

Ainsi, selon la psychanalyse, c’est l’enfant qui est possédé de la violence sexuelle, et qui souhaite s’approprier sexuellement sa mère, la femme de son père, Freud définissant l’enfant comme un « pervers polymorphe ». Il est de notoriété publique que quasiment toutes les agressions sexuelles (sans parler de la castration-circoncision), sont le fait des parents sur les enfants. On n’a jamais entendu parler d’un enfant agressant sexuellement sa mère, par contre un père violant ses filles ou ses garçons est malheuresement très courant. « Pervers polymorphe » est sans doute ce qu’on peut rencontrer comme type de personnage social courant dans le milieu culturel de Freud, personnage qu’il a projeté sur le groupe humain général, afin de dénier sa présence spécifique au sein de son propre groupe social. Cela aussi en dit long sur la salubrité du milieu socio-culturel dont Freud est issu.

Il faut savoir que la psychanalyse est une thérapeuthique fondée sur la parole et l’écoute.

Il faut savoir qu’en ce qui concerne l’écoute et la parole, Freud a été atteint vers la fin de son existence d’un cancer de la machoire inférieure, qui lui a valu en trentaine d’opérations, qu’il y a perdu une partie de la machoire, une partie de la langue, et la totalité de l’ouïe du côté droit. Il était affublé d’une énorme prothèse qu’il appelait « le monstre ». cette appellation visait certainement lui-même, car Freud était certainement honnête, sinon son propre corps n’aurait pas exprimé cette monstruosité à travers l’apparition manifeste de ce cancer révélateur de la réalité cachée de Freud et de son milieu socio-culturel.


 

L’instinct de mort.

 

A croire la théorie psychanalytique, l’homme serait habité, mu, par un instinct de vie, ce qu’on veut bien reconnaître, et plus bizarrement, par un instinct de mort, qui se manifesterait par la destructivité, entre autres les guerres, le suicide.

Ce qui transparaît à travers ce concept d’instinct de mort, est la marque du conservatisme, qu’on retrouve dans tout milieu proche du pouvoir, tout milieu aisé, nanti. L’homme serait fondamentalement mauvais, ce serait même sa nature d’être mauvais, violent, et sous-entendu, la forme sociale qui est la nôtre, et dont nous, classe au pouvoir profitons, société inégalitaire, fondée sur la hiérarchie, l’exploitation d’autrui, des plus faibles par les plus forts, le non-partage, l’injustice, est au fond juste, parce que c’est un moindre mal, car nous, classe au pouvoir, nous arrivons à gérer au mieux cet état intrinsèquement mauvais de la nature humaine, et en dehors de nous, si ceux qui prônent un régime autre qu’inégalitaire arrivaient au pouvoir, cela serait infiniment pire, ce serait la pire des dictatures. Voilà ce qu’on entend soit directement exprimé, soit exprimé en filigrane dans tous les discours ou écrits bourgeois, voilà aussi ce qui fonde la psychanalyse et ce qui est le but recherché par la psychanalyse et Freud, qui est le maintien de l’ordre inégalitaire, de la violence sociale, et paradoxalement, de la maladie mentale, car la maladie mentale, qu’officiellement Freud cherchait à résoudre, est sans aucun doute le fruit de la violence exercée par les forts sur les faibles.

La notion freudienne d’instinct de mort résume l’idéologie freudienne, car la psychanalyse est au fond non-pas une thérapeuthique, mais une idéologie, c’est à dire une justification intellectuelle, logomachique, de la violence du fort sur le faible. La violence sociale est juste, car l’homme est intrinsèquement mauvais. La psychanalyse est uniquement en charge de gérer les effets de la violence constitutive à notre société fondée sur la violence, effets dérangeants l’ordre social, particulièrement au sein de la couche sociale qui est au pouvoir ou proche du pouvoir.

La psychanalyse est une autre imposture comme l’est le marxisme. Elle ne cherche pas à guérir, ce qui l’obligerait à remettre en question l’ordre social qui rend malade, l’ordre social qui est fondé sur la violence, mais à masquer au sein de la classe dirigeante, de la classe nantie, qui profite de la violence sociale, les conséquences visibles de la violence qui règne même au sein des couches dirigeantes, et qui blesse même les individus qui appartiennent à ces couches dirigeantes.

 

(écrit en cours au 19 février 2007)