Réponse au texte du site https://strategika51.org/, paru le 9 janvier 220, « 
Le monde est un simulacre de théâtre et nous de simples esclaves confinés dans des cuisines vides ».

De la part de Michel Dakar, chercheur existentiel autonome, Villequier, république bananière de France, le 14
janvier 2020.

http://www.aredam.net/ergastule.html

http://www.aredam.net/cocominus-premier.pdf

http://www.aredam.net/cocominus-modele-afrique.pdf
(Pour les modèles russe, chinois, iranien, israélien, américains et autres, voir le catalogue 2020)


Image tirée du film Satyricon de Fellini, visite par les deux héros du dortoir des esclaves d'une riche maison patricienne abandonnée.


1 - Texte de Strategika.
2 - Réponse.

1 - Texte.

« Le monde est un simulacre de théâtre et nous de simples esclaves confinés dans des cuisines vides. »

Il y a plus de 25 ans de cela, un professeur dont j’ai oublié le nom assénait à un auditoire incrédule qu’il n’y aura jamais de guerre entre l’Iran et les États-Unis et encore moins avec Israël pour des raisons objectives liées à l’existence de très forts réseaux souterrains entre les véritables élites de tous ces pays. L’Iran est une oligarchie bicéphale entretenant en secret des couloirs avec ses « ennemis » apparents. Et notre professeur n’hésite point à remonter jusqu’à Darius et Esther pour expliquer pourquoi une guerre avec l’Iran sera toujours une mise en scène et une chorégraphie pour amuser ou alarmer les gogos que nous sommes. L’affaire Iran-Contras aurait du nous alerter. En vain. La seconde guerre du Golfe également où l’Iran joua un rôle prédominant dans la victoire perçue des États-Unis sur l’Irak. Ou encore le rôle de l’Iran dans l’intervention US en Afghanistan. Les Bazaristes savent jouer aussi bien à la bourse que Trump et ses copains de la Kocher Nostra. Donc c’est un long théâtre d’ombres où seul le profit semble l’emporter. D’où l’extrême intelligence des Chinois et du profit maximal engrangé par les Turcs. Le monde est divisé entre des mafias qui s’accusent de violer les droits humains alors que toutes le font sans aucune distinction.
Prenez le cas d’école de la police en France, infiniment plus encline au meurtre que toutes les polices africaines et orientales réunies. Mais ceci n’est pas mon propos. Les Bazaristes au pouvoir en Iran sont plus capitalistes que les traders les plus sans scrupules de Wall Street.

L’exploitation émotionnelle réelle ou simulée d’un sacrifice sur l’autel des intérêts d’un groupe sont toujours extrêmes.

La grande farce d’avant hier a eu le mérite de tout dévoiler une fois pour toutes. L’ennemi n’existe pas, c’est au mieux un fond de commerce plus ou moins temporaire.


2 – Réponse d'un travailleur des cuisines.

Ce texte a le mérite d'attirer l'attention sur le problème de fond, qui est toujours le même, unique et irrésolu, et qui est toujours à traiter jusqu'à ce qu'il soit résolu ou bien que notre triste espèce disparaisse.

Maître et esclaves. Esclave et maître.

C'est à dire, vous avez bien lu, qu'on n'est pas maître ou esclave, mais bien les deux à la fois, et que l'état de maître n'est pas épanouissant, ni celui d'esclave, ni celui qui associe les deux en même temps en un seul individu, ce qui est la cas de chaque individu appartenant à la malheureuse espèce dite humaine, et qu'à bien y réfléchir, l'état de maître n'est pas mieux que celui d'esclave, et que dire de l'état hybride esclave-maître.

A bien y réfléchir, et en prenant du recul, tout est étrange dans ce qui ressemble à une farce macabre, celle
de l'assassinat du Gardien de la révolution en chef et des missiles envoyés en retour aux militaires américains. Dans cette fin du règne humain, même un tel événement tragique apparaît comme dérisoire. Cet épisode qui interloque a masqué très temporairement « le » vieux problème, si vieux qu'il est devenu comme un spectre blanc dont la silhouette se devine derrière chaque événement humain.

La position minimale réaliste et logique : quand les brutes s'esquintent entre elles les doux peuvent souffler est vraiment trop minimale pour être satisfaisante, ou bien que les forces antagonistes s'équilibrent évite que l'une d'elles devienne hégémonique est écrase à l'extrême la population humaine entière. Cela est trop juste, car les forces équilibrées, multipolaires dans la langue de bois synthétique
actuelle, n'empêchent pas l'écrasement sans limite par chaque pôle de sa propre population, et chaque pôle échange au moins cela avec les autres pôles, ses bonnes recettes, ses trouvailles et ses gadgets pour l'écrasement. Il y a même une émulation paroxystique qui s'auto-génère, et cela favorise l'écrasement tendant vers la perfection, indépassable, soit comme on dit la fin de l'histoire, car les fameux maîtres ne commandent pas le moins du monde en premier à eux-mêmes.

On en a un dans le secteur, le personnage central de la page qui suit :
http://www.aredam.net/ne-pas-accepter-l-illegalite-a-rives-en-seine.html

http://www.aredam.net/cocominus-premier.pdf

http://www.aredam.net/cocominus-modele-afrique.pdf
(Pour les modèles russe, chinois, iranien, israélien, américains et autres, voir le catalogue 2020)

La situation est rare et instructive, il est visible par tous, même palpable (sa main est collante quand on la lui
serre, on a l'impression qu'il n'a pas d'os dans les doigts, on croirait tenir le tentacule d'un poulpe). Ce type est un cadavre mais actif, qui est programmé pour nuire. Visiblement il n'a aucun choix, c'est une machine à l'apparence humaine. On ne peut même pas le haïr, on ne peut haïr une machine, un programme, un simple enchaînement de causes et d'effets. Il n'a pas d'existence propre, mais ses actions ont des conséquences désagréables, qui peuvent être fatales, comme le sont celles d'un drone tueur, et ce n'est pas qu'une image. Il est pitoyable et impitoyable.

Une autre de ses caractéristiques est qu'il ne communique pas. C'est un non-être parfaitement étanche. Par contre, il a la capacité extrêmement développée de donner à la perfection l'illusion de l'ouverture, de l'écoute, de l'échange, de l'empathie.

Ce qui fait l'intérêt de la situation, est qu'il s'agit d'un modèle réduit, comme le sont les modèles réduits d'avions ou de tanks du commerce, une reproduction fidèle au centième, des cas grandeurs natures, de ceux qui sont considérés comme les dirigeants effectifs
du monde humain.

Ceux qui l'entourent, qui le secondent, son premier cercle, posent aussi problème. Ils sont mystifiés, ça c'est sûr, et jusqu'à la garde, mais il n'y a pas que ça. Il est visible qu'ils jouissent intensément de son aura. C'est comme si ils manquaient de la chaleur interne vitale et que le Terminatorus
les réchauffait. C'est comme des planètes mortes, des astéroïdes stériles et dépourvus d'atmosphères, en orbite autour d'un soleil. Sans lui, pour eux pas de vie ! Et c'est surprenant, un cadavre animé qui rayonne, et qui réchauffe d'autres cadavres qu'il anime. C'est la danse des squelettes du moyen-âge.

L'étudier, c'est étudier une forme atténuée de virus ou bactérie mortelle, qui sous sa forme active est impossible même à observer, comme la Gorgone méduse de la légende grecque, qui si on la regarde
directement change en pierre l'observateur (les grecs avaient tout résumé). Lui, on peut le regarder, à la différence de ceux qui ont atteint le sommet du pouvoir. Et pour ceux-là, il n'y a pas de sociologues comme les Pinçon-Charlot pour les étudier, ni de psychologues et de psychiatres d'ailleurs.

Je l'ai surnommé Cocominus :

http://www.aredam.net/cocominus-premier.pdf

http://www.aredam.net/cocominus-modele-afrique.pdf
(Pour les modèles russe, chinois, iranien, israélien, américains et autres, voir le catalogue 2020)

Il est redoutable, comme la bombe atomique de Boris Vian (« mon oncle un fameux bricoleur faisait en amateur des bombes atomiques », le seul problème était que leur rayon d'action ne faisait de 3 mètres 50 …). Il s'agit de ne pas se trouver dans les 3 mètres 50, et là on y est … et c'est un vrai tueur.

Là où Stratégika a du génie, c'est aussi dans le dessin figurant l'hypnose de la population placé en exergue de son texte, car Cocominus expose ce qui fait le propre de la caste des maîtres, le pouvoir d'hypnotiser sa population, et cela n'est pas une image.

Il a réussi à endormir une partie notable des gens, et il est quasi impossible de les réveiller. Il a transformé sa propre population en zombies, c'est à dire à son image, et le problème qui se pose pour les récalcitrants, les insomniaques, c'est de côtoyer les zombies. Il faut le vivre pour l'apprécier.

Le culte du vaudou n'est qu'une allégorie de cet état de fait humain universel.

La situation locale fait comprendre quel est le rôle des films d'épouvante et de science-fiction dans la pacification des masses. En effet, voir des monstres, des tyrans, des robots tel « Terminator », des prisons planétaires de cauchemar au cinéma permet de ne pas voir la réalité dans laquelle on vit, et plus encore, de s'en satisfaire.

Zombifieurs et zombifiés s'adaptent parfaitement les uns aux autres, comme des prises électriques mâles et femelles. Que faire ?

Au fond, il y a bien une séparation fondamentale dans l'espèce humaine, les racistes ont bien raison, il y a plusieurs races humaines, car il y a les insomniaques et les endormis, sachant que les endormeurs sont eux-mêmes des endormis.

Autrement dit, il y a les vivants et les morts, comme on le dit dans le seul film valable Suspiria, de Dario Argento, « les morts commandent aux vivants ».

Merci Statégika d'avoir montré le vrai et seul problème. Il faut le faire régulièrement.

C'est en résumé qu'il faut que l'humanité accepte de vivre.

Comme dit l'autre, être ou ne pas être.

Et il y en a marre de serrer la main des cadavres, la nécrophilie n'est pas mon fort.

L'étude de Cocominus est comme la dissection des cadavres par les chercheurs en cancérologie qui extraient les tumeurs des malades morts pour en comprendre le mécanisme et soigner le cancer.

Quand comprendra-t-on que le désir de pouvoir est une maladie ?

Il n'y a pas un seul département de par le monde, dans les universités et les centres de recherche, de psychologie et psychiatrie des gens de pouvoir. Le pouvoir est une maladie mentale érigé en norme. Donc, on ne la soigne pas. C'est même la maladie mentale qui est à l'origine, qui est la mère de toutes les autres. C'est aussi la matrice de tout le malheur humain.

C'est l'unique problème à résoudre, qui englobe ce qu'on nomme pouvoir et inégalité.

Nous avons là un sujet in vivo d'étude irremplaçable ; Cocominus, et un contexte qui permet cette recherche.
http://www.aredam.net/cocominus-premier.pdf (ou encore : http://www.aredam.net/cocominus-modele-afrique.pdf
(Pour les modèles russe, chinois, iranien, israélien, américains et autres, voir le catalogue 2020))

C'est d'un intérêt général et planétaire.

Il faut le préserver, le faire durer.

Annexe :

Invitation printanière :

http://www.aredam.net/invitation-printaniere-au-milieu-de-l-hivers.pdf

Cela rappelle le titre du livre de Fritz Zorn, « Mars en hivers ».

http://www.aredam.net/cocominus-premier.pdf

http://www.aredam.net/cocominus-modele-afrique.pdf
(Pour les modèles russe, chinois, iranien, israélien, américains et autres, voir le catalogue 2020)