L'échancrure
historique actuelle ouvre la porte aux révisions de
l'histoire.
Texte de
Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier, le 18
mai
2015.
http://www.aredam.net/echancrure-historique-actuelle-ouvre-la-porte-aux-revisions-de-histoire.html
Ce
qui est nommé l'« échancrure
actuelle » est la fragmentation du pouvoir
politico-économique mondial jusqu'alors monolithique,
détenu par les seuls
occidentalo-juifs, en plusieurs
blocs de
pouvoirs
concurrents.
On peut
considérer que ce qui a permis l'avancée de la
liberté de penser en Europe, et
au-delà pour l'ensemble de l'humanité,
a été la pluralité
historique des pouvoirs concurrents en
Europe, et le refuge que
pouvaient trouver
les opposants à un pouvoir
local,
les penseurs, les créateurs
d'idées, auprès
d'un pouvoir à l'étranger.
C'est ce qui a mené au
19ème siècle à
l'éclosion de la pensée libertaire,
anarchiste, qui est la forme la plus aboutie encore
actuellement, de la liberté de penser. L'équivalent
en Asie de la pensée libertaire est la pensée
bouddhiste originelle qui a éclos
500 ans avant la venue du
guru escroc
et magicien juif
Jésus (l'homme
aux
« miracles » et
de « la vie après la mort »,
des « derniers
qui seront les premiers »,
des « aimez-vous les
uns les autres »),
environ 1200 ans avant l'autre
escroc guru d'Arabie « il
n'y a de dieu que dieu et moi je
suis son prophète », et
2500 ans avant les derniers
avatars navigant sur le
même
fleuve aux pépites, les
réincarnations de
l'escroc suprême originel
Freud et Ron Hubbard;
le bouddhisme étant vite devenu une religion (jusqu'à
ce grotesque bouddhisme de guerre japonais de la seconde
guerre mondiale, et ce
lamaïsme tibétain),
c'est à dire
à l'exacte opposé de
la nature du
bouddhisme
originel, soit un
antagoniste au
phénomène
religieux, à l'idée
de dieu et de surnaturel. Le
mouvement anarchiste européen a suivi un chemin
similaire. Il est devenu l'un des nombreux appendices de la
police politique à usage
de la jeunesse en révolte.
La
planète est depuis la chute de l'ex-empire
de simulation du communisme
dit « soviétique »,
la propriété exclusive des occidentalo-juifs,
qui réécrivent l'histoire passée,
inventent la
réalité présente, et interdisent toutes
évolutions
des idées, toutes
émergences
de créativité.
La pensée est devenue
peu à peu stérile depuis la chute de l'URSS en
1990, simplement du fait qu'il
n'y avait plus qu'un seul pouvoir mondial en place, qui
n'avait plus de limites, et qui
suivait sa pente naturelle, qui
peu à peu éradiquait
jusqu'aux plus profondes
racines de la liberté de penser et de créer.
Cette époque est maintenant terminée avec la
consolidation d'un bloc anti-occidentalo-juif, sans doute
prémisse de l'émergence d'autres pouvoirs. Le
temps revient donc de l'éveil de la pensée et
de la créativité, le cheminement de l'humanité
et de la vie reprend enfin. Au
fond et heureusement, cette rupture dans le mouvement de
l'existence aura été brève, une
vingtaine d'années.
Puisque
l'empire occidentalo-juif avait entrepris de falsifier
l'histoire, il est temps de
commencer à
réparer
le mal qui a été fait, et plus largement
puisque tous les pouvoirs réécrivent
l'histoire et falsifient le présent, d'élaborer
une première liste des événements
historiques que tous les camps en présence ont
amputé de leur
réalité.
Il est à noter que ce sont ceux qui usent du terme
« mémoire » qui sont les plus
acharnés à la détruire, et que ce
qu'ils nomment « devoir de mémoire »
est le devoir de se soumettre au
faux, de ne pas le dénoncer,
et de persécuter ceux qui le dénoncent comme
tel.
La
seconde guerre mondiale.
Un
article récent du site voltairenet.org, organe de
désinformation russe et consorts,
(http://www.voltairenet.org/article187537.html
) « Des banquiers anglo-saxons
ont organisé la Seconde
guerre mondiale » (le
contenu de cet article figure en annexe de ce texte),
révèle que les principaux pouvoirs financiers
américains et anglais ont aidé Hitler a
s'installer au pouvoir, dans le but qu'il détruise
l'implantation communiste en Allemagne, et qu'il entre en
conflit avec Staline.
On apprend incidemment que la
firme « Farbenindustrie AG était
« passée sous
le contrôle de (la banque)
Morgan », cette fameuse
firme qui fabriquait le Zyklon
B, gaz mortel employé pour les chambres à gaz
des camps de concentration, installations
où ont été exterminés
6 millions de juifs européens, principalement dans le
camp d’Auschwitz en Pologne. On
apprend de même que toutes les industries allemandes
stratégiques étaient soit capitalisées
majoritairement par les américains ou les anglais,
soit munies de participations minoritaires
mais significatives
américaines et anglaises.
Les
descendants et héritiers
des principaux actionnaires de la
production du gaz Zyklon B, enrichis
et qui continuent de prospérer actuellement,
sont donc les actionnaires
américains de la banque
Morgan, devenue
« JP Morgan Chase »
(fusion
avec la Chase Manhattan Bank).
Les organisations juives de chasse aux
nazis survivants vont-elles
orienter leurs traques vers la
Morgan Chase, et
celles spécialisées dans les
réparations comme pour la SNCF française ?
Y-aurait-il eu
des juifs ou des firmes
financières juives parmi
les
actionnaires de la Morgan à
l'époque nazie ? Que
de passionnants chantiers de restitution de la vérité
historique en perspective ! Et
il va falloir très bientôt
édifier
un « rideau
électronique de fer »
dans
l'internet planétaire,
pour protéger
la naïve masse
populaire occidentale, les
« charlistes »,
des
émanations
zykloniques
des camps adverses.
Il
est à noter que cet article paraît alors que
l'empire américano-juif mondial tente de réécrire
actuellement l'histoire de la seconde guerre mondiale en
déniant le rôle prépondérant de
l'URSS dans la défaite nazie, la Russie ayant perdu
27 millions d'humains du fait de la guerre contre Hitler (50
fois plus que les anglo-américains !),
et le débarquement des anglo-américains
n'ayant pu avoir lieu avec succès
que grâce au recul des
armées nazies en Europe de l'Est du fait des armées
soviétiques, le front de l'Est accaparant les
4/5èmes des forces nazies.
On peut dire que le nazisme a été
principalement vaincu par les russes secondés
par les anglo-américains.
Les pertes chinoises viennent en
second talonnant celles des russes. On
peut légitimement penser,
à voir le traitement fait par l'empire américano-juif
aux pertes dues à la seconde guerre mondiale des
populations russe et chinoise, que les « races »
russe et chinoise sont totalement négligeables, et
donc dans l'esprit des dirigeants américano-juifs,
vouées à l'anéantissement.
On
peut relever dans cet article l'absence totale des accords
secrets passés
entre Hitler et Staline, visant grâce à l'aide
soviétique, à la
reconstitution de l'armée allemande et
à l'approvisionnement de
l'Allemagne en minerais stratégiques et en pétrole,
en contrepartie de l'aide allemande à
l'industrialisation de la Russie et
à la modernisation de l'armée russe, et
du pacte officiel
de non-agression
germano-soviétique.
On
peut relever dans cet article l'absence totale d'évocation
du rôle spécifique
des banques juives européennes,
dont Rothschild, alors prépondérante en Europe
et particulièrement en Angleterre.
Enfin, on
peut relever l'absence totale de l'évocation de la
possession des archives du camp d'Auschwitz par les russes,
qui ont libéré ce camp, particulièrement
des registres cruciaux des
entrées et des sorties, les sorties étant
constituées quasi intégralement par les morts.
Auschwitz était le
principal camp d'extermination nazi.
Ces livres des morts renferment
le nombre exact des morts juifs dans ce camp et
la
cause précise des
décès. Pour les
historiens dits « révisionnistes »,
le chiffre de 6 millions de juifs morts dans les camps
serait à rectifier
en le divisant jusque
par 100 (environ 80 000 morts),
les chambres
à gaz de masse seraient une totale
absurdité
technique, impraticables,
et une pure invention des organisations juives, réalisée
dans le but d'extorquer
continuellement des indemnités
à l'Allemagne, et
de légitimer
devant l'opinion mondiale
la colonisation de la Palestine
et le génocide des
palestiniens, génocide pris dans le sens donné
par Raphaël Lemkin, le créateur du concept et du
terme de génocide.
Pour
clore temporairement la restitution objective de la réalité
historique de la seconde guerre mondiale, qui reste
quasiment intégralement à réaliser,
on ne doit pas omettre les négociations entre les
organisations sionistes et les nazis pour échanger
contre la
fourniture d'une centaine de milliers
de camions militaires
aux nazis, le droit d'émigrer
en Palestine pour quelques centaines de milliers de juifs
européens, et les
pressions effectuées
par ces
mêmes organisations sionistes auprès des
gouvernements américain et anglais, pour qu'ils
limitent
drastiquement l'accueil des juifs
européens fuyant le nazisme.
Hitler
peut
prétendre à l'état
de marionnette créée
et
utilisée par
tous les protagonistes de la
seconde guerre mondiale. C'est
en effet un cas historique unique d'idiot
utile.
Il est vrai qu'il présentait
de façon visible de
sérieuses déficiences
mentales. Malheur aux simples
d'esprit, et ils en ont fait un
génie, un monstre
indépassable, le summum du mal, pour
les besoins de leur propagande … Adolf
Hitler, miroir grossissant des principaux monstres au
pouvoir de l'époque, caricature
de son temps.
La
guerre actuelle, dite contre le
terrorisme.
Voici une
énumération de deux
points (parmi d'autres à
venir) qui seraient à
réviser sur ce sujet, en jugeant inutile d'aborder
les impostures
manifestes
du personnage de Ben Laden, des attentats du 11 septembre
2001 aux USA, d'Al Qaida, Daesh et autres mystifications
telle la Charlie Hebdo française provenant
des services américano-juifs ou
de leurs factotum sous-traitants européens.
-
Attentats perpétrés
en Russie après la chute de l'URSS, pendant
la période précédant l'élection
de Poutine,
et attribués aux tchétchènes.
-
Terrorisme islamique en Algérie,
de l'élection du FIS en 1992 à environ 2002,
par les
GIA ; « Groupes islamistes de l'armée »
selon l'irrévérence
la malheureuse
population algérienne,
et selon la version officielle
des États algérien et français,
« Groupes
islamistes armés ».
Énumération
rapide de
dénis fondamentaux communs
aux actuels pouvoirs concurrents mondiaux.
Le
réchauffement climatique est à la fois dénié
par les organes de désinformation russes
et par les organes de désinformation du conglomérat
des industries pétrolières
occidentales.
L'épuisement généralisé,
très rapide
et définitif des ressources énergétiques
fossiles (pétrole, gaz,
charbon), et en uranium, est
passé sous silence par tous les pouvoirs concurrents
planétaires.
L'épuisement rapide des
ressources en eau potable et
nourriture est de même passé sous silence par
les mêmes instances mondiales
concurrentes.
L'empoisonnement durable
et généralisé
des eaux de surface et
souterraines, des océans
(multiplication des zones sans
vie), de l'atmosphère, des
sols (qui
deviennent eux aussi sans vie
et de plus en plus improductifs),
par une multitude de sortes de
toxiques, tels les radioéléments,
les
composés métalliques
et
organo-chimiques,
est de même passé sous silence, et
sa conséquence, la détérioration sur
des générations de
la capacité reproductrice et de
la santé de l'ensemble de l'humanité, la
multiplication sans fin des types
de maladies dues à
l'empoisonnement de l'environnement.
A cela s'ajoute, et la liste
n'est sans doute pas close, les effets
débilitant des ondes
électro-magnétiques multiples que diffuse
notre mode de vie entièrement technologique.
La
population humaine
est
en croissance
continue et irrépressible,
ce qui est
incompatible avec la survie de l'espèce humaine
et détruit à très court terme
l'ensemble des autres espèces.
On peut considérer que déjà,
les 8/10èmes
de la population humaine sont
excédentaires.
Ceux qui font des enfants sont
des fous criminels
contre la vie.
La
disparition de l'espèce humaine à très
court terme est certaine
si un mode d'être non-agressif, non-destructeur,
non-dominateur,
non-inégalitaire,
non-expansif
n'est pas substitué autoritairement
à l'ordre social,
politique et économique actuel, ce qui est
d'évidence et de façon réaliste,
totalement impossible à
instaurer.
La
conclusion qui naît
naturellement de
cette conscience de la
non-réformabilité
de l'espèce humaine est
celle de la
nécessité d'entraver tout progrès
technologique permettant
d'émigrer
dans l'espace et de
coloniser
d'autres planètes,
ce qui ne fera que répandre
dans l'espace le
cancer inguérissable de
l'évolution qu'est
l'espèce humaine. D'où
le choix fait de favoriser
l'éclosion d'un conflit généralisé
qui accélérera la disparition de l'espèce
humaine et permettra ainsi aux
autres espèces survivantes
de vivre et d'évoluer.
Ce dernier objectif justifie
qu'on aide d'autres blocs de pouvoirs
concurrents
à celui américano-juif à s'établir.
Le but final étant de favoriser un conflit ouvert et
définitif entre les blocs, pour éradiquer
l'espèce humaine et ainsi espérer la survie
des autres espèces animales et végétales.
Certains
organes de désinformation d'un des camps en présence
(comme le site internet sott.net,
d'obédience incertaine tant les camps antagonistes en
viennent
à se confondre
et leurs officines respectives
à se ressembler, il en est
de même du
site strategica51.wordpress)
dévoilent ce qui se trame en sous-main entre les
camps concurrents. Ces organes de désinformation,
relativement au réchauffement climatique, lequel
est dénié en tant
que réalité,
affirment que le but de ce qui serait une mystification (le
réchauffement), est
d'instaurer un ordre social élitiste, avec une infime
caste jouissant de tous les avantages, et la masse réduite
à l'état de bétail comme dans ces
fermes qui élèvent dans des hangars des
milliers d'animaux qui ne voient jamais le jour, sauf
peut-être le temps de leur transport à
l'abattoir.
Le seul risque
réel qui existe pour l'évolution de la vie sur
la planète et même
au-delà des limites de
celle-ci, est que les élites
des différents camps s'accordent pour se partager la
planète et le bétail humain. Il convient de
faire, chacun à son niveau, tout ce qui est possible
pour que les camps ne puissent parvenir à un accord.
Ceci est facilité par la disparition
irréversible
du gâteau des ressources vitales terrestres, qui rend
le partage de ce gâteau
inconcevable,
car ce qui reste de ce gâteau
qui sans cesse rapetisse,
ne suffira
pas à
entretenir
confortablement une
seule des castes mondiales
en concurrence.
Il y a donc lieu d'être optimiste quant à
l'avenir de la vie sur la planète, débarrassée
de l'espèce humaine, même
si la vie doit reprendre au niveau de formes très
simples, voire élémentaires (bactéries,
champignons, algues). Il
commence à se trouver des scientifiques évoquant
publiquement ce sujet.
Annexe :
Article
du site de désinformation russe et consorts
voltairenet.org : « Des banquiers anglo-saxons
ont organisé la Seconde Guerre mondiale »,
par Valentin Katasonov.
« À
l’occasion du 70e anniversaire de la Victoire contre
le nazisme, nous publions une étude de Valentin
Katasonov sur le financement du NSDAP et le réarmement
du Troisième Reich. L’auteur s’appuie sur
des documents publiés en 2012 qui confirment
l’organisation de la Seconde Guerre mondiale par des
banquiers états-uniens et britanniques, couverts par
le président Franklin Roosevelt et le Premier
ministre Neville Chamberlain, dans l’espoir de
détruire l’URSS. Cette
étude soulève de nouvelles questions qui
seront abordées dans un prochain article. »
Réseau
Voltaire International, Moscou (Russie), 11 mai 2015
(lire
la suite sur le site du Réseau
Voltaire http://www.voltairenet.org/article187537.html
(Photo non-reproduite)
Légende de la photo : Hjalmar
Schacht (à gauche), le ministre des Finances de
Hitler, avec son bon ami Montagu Norman, gouverneur de la
Banque d’Angleterre de 1920 à 1944. Selon les
documents révélés par la Banque
d’Angleterre en 2012, l’or tchécoslovaque
avait été déposé à
Londres dans un sous-compte au nom de la Banque des
règlements internationaux (BRI). Lorsque les nazis
entrèrent à Prague, en mars 1939, ils
envoyèrent immédiatement des soldats à
la Banque nationale. Les administrateurs tchèques
reçurent ordre, sous peine de mort, d’envoyer
deux demandes de transfert. La première ordonnait à
la BRI de transférer 23,1 tonnes d’or de son
sous-compte tchécoslovaque de la Banque d’Angleterre,
au sous-compte de la Reichsbank, également tenu à
Threadneedle Street. Le deuxième ordre chargeait la
Banque d’Angleterre de transférer près
de 27 tonnes de l’or détenu en nom propre par
la Banque nationale de Tchécoslovaquie au sous-compte
de la BRI à la Banque d’Angleterre.
La
guerre n’a pas été déclenchée
par un Führer enragé qui se trouvait à
diriger l’Allemagne à cette époque. La
Seconde Guerre mondiale est l’œuvre d’une
oligarchie mondiale, ou plus précisément des
ploutocrates anglo-américains.
Utilisant des
instruments tels que la Réserve fédérale
US et la Banque d’Angleterre, ils ont commencé
à se préparer pour le prochain conflit
d’ampleur mondiale immédiatement après
la Première Guerre mondiale. Leur cible était
l’URSS.
Les plans Dawes et Young, la création
de la Banque des règlements internationaux (BRI), la
suspension du paiement des réparations par
l’Allemagne prévues par le Traité de
Versailles et l’acquiescement des anciens alliés
de la Russie à cette décision, les
investissements étrangers massifs dans l’économie
du Troisième Reich, la militarisation de l’économie
allemande et les violations du Traité de Versailles
sont autant de jalons sur le chemin conduisant à la
guerre.
Derrière ce complot se tenaient des
personnages-clefs : les Rockefeller, les Morgan, Lord
Montagu Norman (gouverneur de la Banque d’Angleterre)
et Hjalmar Schacht (président de la Reichsbank et
ministre de l’Économie du gouvernement de
Hitler). Le programme stratégique des Rockefeller et
des Morgan était de subjuguer l’Europe
économiquement, de saturer l’Allemagne
d’investissements et de crédits étrangers,
et de l’amener à délivrer un coup mortel
à la Russie soviétique, afin que celle-ci
revienne au capitalisme en tant que colonie.
Montagu
Norman (1871-1950) a joué un rôle important
d’intermédiaire dans le dialogue entre les
milieux financiers américains et les chefs
d’entreprise allemands. Hjalmar Schacht a organisé
la reconstitution du secteur défense de l’économie
allemande. L’opération menée par les
ploutocrates était dissimulée par des
politiciens tels que Franklin Roosevelt, Neville Chamberlain
et Winston Churchill. En Allemagne, ces projets étaient
exécutés par Hitler et Hjalmar Schacht. Selon
certains historiens, Hjalmar Schacht a joué un rôle
plus important que Hitler. Seulement, il restait dans
l’ombre.
À l’issue de la Première
guerre mondiale, le Plan Dawes visait à compromettre
la Triple Entente et à collecter les réparations
de guerre auprès de l’Allemagne. Le Plan Dawes
(proposé par le Comité Dawes, présidé
par Charles G. Dawes) désignait une tentative faite
en 1924 de résoudre le problème des
réparations, qui avait miné la politique
internationale après la Première guerre
mondiale et le Traité de Versailles (la France,
réticente, a perçu plus de 50 % du
montant des réparations). Entre 1924 et 1929,
l’Allemagne a reçu 2,5 milliards de dollars des
États-Unis et 1,5 milliards de la Grande-Bretagne
dans le cadre du Plan Dawes. Il s’agit de sommes
considérables, qui correspondent à 1 trillion
(mille milliards) de dollars d’aujourd’hui.
Hjalmar Schacht a joué un rôle actif dans la
mise en œuvre du Plan Dawes. En 1929, il a résumé
les résultats en déclarant qu’en 5 ans,
l’Allemagne avait reçu davantage de prêts
étrangers que les États-Unis au cours des 40
années ayant précédé la Première
guerre mondiale. En conséquence, en 1929, l’Allemagne
était devenue la deuxième puissance
industrielle mondiale, devant la Grande-Bretagne.
Dans
les années 1930, l’Allemagne a continué
de bénéficier d’investissements et de
prêts. Rédigé en 1929 et adopté
officiellement en 1930, le Plan Dawes désignait un
programme visant à régler les dettes de guerre
allemandes à l’issue de la Première
guerre mondiale. Il a été présenté
par le comité présidé (1929-30) par
l’industriel américain Owen D. Young, fondateur
et ex-premier président de Radio Corporation of
America (RCA). À l’époque, Young
siégeait également au conseil d’administration
de la Fondation Rockefeller, et il avait en outre été
l’un des représentants impliqués dans un
dispositif de réaménagement des réparations
de guerre, le Plan Dawes de 1924. Selon le plan, la Banque
des Règlements Internationaux (BRI) a été
créée en 1930 pour permettre à
l’Allemagne de payer les réparations aux
vainqueurs. En réalité, l’argent a pris
une toute autre direction, à savoir qu’il est
parti des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour
arriver en Allemagne. Le capital de la majorité des
sociétés allemandes ayant une importance
stratégique était, intégralement ou
partiellement, américain. Une partie était
détenue par des investisseurs britanniques. Les
secteurs du raffinage du pétrole et de la
liquéfaction du charbon de l’économie
allemande étaient dans les mains de Standard Oil (les
Rockefeller). Le géant de l’industrie chimique
Farbenindustrie AG est passé sous le contrôle
du groupe Morgan. Quarante pourcent du réseau
téléphonique et 30 % des actions de Focke
Wulf étaient sous le contrôle de la société
américaine ITT. La radio et les géants de
l’industrie électrique AEG, Siemens et Osram
sont passés sous le contrôle d’American
General Electric. ITT et General Electric faisaient partie
de l’empire de Morgan. Cent pourcent des actions
Volkswagen appartenaient à l’Américain
Ford. Au moment où Hitler a accédé au
pouvoir, le capital financier US contrôlait quasiment
tous les secteurs d’importance stratégique de
l’industrie allemande : raffinage du pétrole,
production de carburant de synthèse, chimie,
construction automobile, aviation, ingénierie
électrique, radio, ainsi qu’une grande partie
de l’industrie de la construction mécanique
(278 sociétés au total). Les grandes banques
allemandes, telles que la Deutsche Bank, la Dresdner Bank,
la Donat Bank et quelques autres, étaient sous
contrôle US.
Le 30 janvier 1933, Hitler
devenait chancelier d’Allemagne. Auparavant, sa
candidature avait été étudiée à
la loupe par les banquiers américains. Hjalmar
Schacht s’est rendu aux États-Unis à
l’automne 1930 pour parler de cette nomination avec
des collègues américains. La désignation
de Hitler a finalement été approuvée
lors d’une réunion secrète de financiers
aux États-Unis. Schacht a passé toute l’année
1932 à convaincre les banquiers allemands que Hitler
était le meilleur candidat au poste. Il a atteint son
objectif. À la mi-novembre 1932, 17 des plus grands
banquiers et industriels allemands ont adressé une
lettre au Président Hindenburg, dans laquelle ils
exigeaient qu’il nomme Hitler chancelier. La dernière
réunion de travail des financiers allemands avant
l’élection s’est tenue le 4 janvier 1933
à Cologne, au domicile du banquier Kurt von Schröder.
Ensuite, le parti national-socialiste est arrivé au
pouvoir. Les relations financières et économiques
de l’Allemagne avec les Anglo-saxons se sont alors
resserrées d’un cran.
Hitler a
immédiatement annoncé qu’il refusait de
payer les réparations de guerre. Il a mis en doute la
capacité de l’Angleterre et de la France à
rembourser leurs propres dettes de la Première guerre
mondiale aux États-Unis. Washington n’a émis
aucune objection à l’annonce de Hitler. En mai
1933, Hjalmar Schacht s’est rendu une nouvelle fois
aux États-Unis. Il y a rencontré le président
Franklin Roosevelt et les grands banquiers en vue de
demander une ligne de crédit de 1 milliard de
dollars. En juin de la même année, Hjalmar
Schacht s’est rendu à Londres pour s’entretenir
avec Montagu Norman. Tout est passé comme une lettre
à la poste. Les Britanniques ont consenti un prêt
de 2 milliards de dollars. Ils n’ont soulevé
aucune objection quant à la décision de
l’Allemagne de suspendre le remboursement de sa
dette.
Selon certains historiens, les Américains
et les Britanniques étaient accommodants parce que,
dès 1932, l’Union soviétique avait
réalisé le plan quinquennal de développement
économique en vue d’atteindre de nouveaux
sommets en tant que puissance industrielle. Quelques
milliers d’entreprises avaient vu le jour, en
particulier dans l’industrie lourde. La dépendance
de l’URSS à l’importation de produits
industriels avait ainsi considérablement diminué.
Les chances d’étrangler l’Union
soviétique économiquement s’en
trouvaient quasiment réduites à zéro.
Il a alors été décidé de
recourir à la guerre et de lancer la militarisation
accélérée de l’Allemagne.
Pour
celle-ci, l’obtention de crédits américains
ne posait aucun problème. Hitler est arrivé au
pouvoir dans son pays à peu près en même
temps que Franklin Roosevelt aux États-Unis. Les
banquiers qui ont soutenu Hitler en 1931 sont précisément
ceux qui ont soutenu l’élection de Roosevelt.
Une fois en poste, le nouveau président ne pouvait
guère faire moins qu’accorder de généreux
crédits à l’Allemagne. D’ailleurs,
beaucoup ont remarqué la grande similitude entre le
New Deal de Roosevelt et la politique économique du
Troisième Reich. Rien d’étonnant. Ce
sont en effet les mêmes qui assuraient le sauvetage
des deux gouvernements tout en les conseillant. Ils
représentaient principalement les milieux financiers
US.
Le New Deal de Roosevelt n’a pas tardé
à capoter. En 1937, les États-Unis étaient
embourbés dans la crise économique. En 1939,
l’économie US tournait à 33 % de sa
capacité industrielle (19 % aux pires moments de
la crise de 1929-1933).
Rexford G. Tugwell, un
économiste du premier Brain Trust, équipe
d’universitaires de l’Université de
Columbia mise en place par Franklin Roosevelt et ayant
contribué aux recommandations politiques qui ont
conduit au New Deal de Roosevelt, écrivait qu’en
1939 le gouvernement avait échoué. La
situation est restée figée jusqu’à
l’invasion de la Pologne par Hitler. Seuls les
puissants vents de la guerre pouvaient dissiper la brume.
Quoi que Roosevelt puisse tenter, ses initiatives étaient
condamnées à l’échec. [1]
Seule une guerre mondiale pouvait sauver le capitalisme US.
En 1939, les ploutocrates ont mis en œuvre tous les
moyens à leur disposition pour faire pression sur
Hitler et l’inciter à lancer une guerre à
grande échelle à l’Est.
La Banque
des règlements internationaux (BRI) a joué un
rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tête de pont des intérêts états-uniens
en Europe, elle assurait la liaison entre les entreprises
anglo-américaines et allemandes. C’était
en quelque sorte une zone offshore abritant le capital
cosmopolite contre les initiatives politiques, les guerres,
les sanctions, etc.
Cette banque a été
créée sous la forme d’une entité
commerciale publique. Son immunité face aux
interférences gouvernementales et, par exemple, à
l’imposition, était garantie par l’accord
international signé à La Haye en 1930. Les
banquiers de la Réserve fédérale de New
York, proches des Morgan, de Montagu Norman, gouverneur de
la Banque d’Angleterre, ainsi que des financiers
allemands tels que Hjalmar Schacht (président de la
Reichsbank et ministre de l’économie du
gouvernement de Hitler), Walther Funk (qui a remplacé
Hjalmar Schacht au poste de président de la
Reichsbank) et Emil Puhl, tous ont joué un rôle
important dans la fondation de la Banque. Parmi les
fondateurs figuraient les banques centrales de
Grande-Bretagne, de France, d’Italie, d’Allemagne,
de Belgique et quelques banques privées.
La
Banque fédérale de New York a fait de son
mieux, mais n’a pas fait partie des établissements
fondateurs de la BRI. Les États-Unis étaient
représentés par la banque privée First
National Bank of New York, J.P. Morgan and Company, la First
National Bank of Chicago, qui faisaient toutes partie de
l’empire Morgan. Le Japon était également
représenté par des banques privées. En
1931-1932, 19 banques centrales européennes
rejoignaient la Banque des règlements internationaux.
Gates W. McGarrah, banquier du clan des Rockefeller, était
le premier président du conseil d’administration
de la BRI. Il a été remplacé par Leon
Fraser, qui représentait le clan des Morgan. Pendant
la guerre, la banque était présidée par
un citoyen américain, Thomas H. McKittrick.
Beaucoup
d’encre a coulé au sujet des activités
de la BRI au service des intérêts du Troisième
Reich. La Banque était impliquée dans des
transactions avec différents pays, y compris ceux
avec lesquels l’Allemagne était en
guerre.
Depuis Pearl Harbor, la Banque des règlements
internationaux jouait le rôle de correspondant de la
Federal Reserve Bank de New York. Elle était sous
contrôle nazi pendant la guerre, même si c’est
l’Américain Thomas Huntington McKittrick qui la
présidait. Les soldats mouraient sur les champs de
bataille pendant que la direction de la BRI se réunissait
à Bâle avec les banquiers d’Allemagne, du
Japon, d’Italie, de Belgique, de Grande-Bretagne et
des États-Unis.
Dans ce havre de paix que
constituait la zone offshore suisse, les représentants
des belligérants travaillaient tranquillement dans un
climat de compréhension mutuelle.
C’est
en Suisse que l’Allemagne a mis en lieu sûr l’or
saisi aux quatre coins de l’Europe. En mars 1938,
lorsque Hitler s’est emparé de Vienne, une
partie de l’or autrichien a été
transférée dans les coffres-forts de la BRI.
La même chose a été faite avec l’or
de la Banque nationale tchèque (48 millions de
dollars). Lorsque la guerre a éclaté, l’or
entrait à pleines portes à la Banque des
règlements internationaux. L’Allemagne le
récupérait dans les camps de concentration et
par le pillage des pays occupés (y compris de tout ce
qui appartenait à des civils : bijoux, dents en
or, étuis à cigarettes, ustensiles divers,
etc.). C’est ce que l’on a appelé l’or
nazi. Il était fondu en lingots afin d’être
entreposé à la Banque des règlements
internationaux, en Suisse ou hors d’Europe.
Dans
son livre Trading With The
Enemy : An Expose of The Nazi-American Money Plot
1933-1949, Charles Higham
écrit que, pendant la guerre, les nazis ont transféré
378 millions de dollars sur les comptes de la Banque des
règlements internationaux.
Quelques mots au
sujet de l’or tchèque. Certaines informations
ont fait surface après l’ouverture des archives
de la Banque d’Angleterre en 2012 [2].
En mars 1939, l’Allemagne s’emparait de Prague.
Les Nazis ont exigé 48 millions de dollars des
réserves d’or nationales. Il leur a été
répondu que cette somme avait déjà été
transférée à la Banque des règlements
internationaux. Par la suite, on a su que cet or avait été
transféré de Bâle dans les coffres-forts
de la Banque d’Angleterre. Sur l’ordre de
Berlin, l’or a été transféré
sur le compte de la Reichsbank à la BRI. Ensuite, la
Banque d’Angleterre a été impliquée
dans les transactions effectuées sur les ordres
donnés par la Reichsbank à la Banque des
règlements internationaux. Ces ordres étaient
retransmis à Londres. Il y a donc eu collusion entre
la Reichsbank allemande, la Banque des règlements
internationaux et la Banque d’Angleterre. En 1939, un
scandale a éclaté en Grande-Bretagne lorsqu’on
a su que la Banque d’Angleterre exécutait les
transactions portant sur l’or tchèque sur les
ordres de Berlin et de Bâle, et non du gouvernement
tchèque. Par exemple, en juin 1939, trois mois avant
le début de la guerre entre la Grande-Bretagne et
l’Allemagne, la Banque d’Angleterre a aidé
les Allemands à transférer sur leur compte
l’équivalent en or de 440 000 livres
sterling, et à acheminer une partie de l’or à
New York (l’Allemagne s’assurait ainsi de la
neutralité des États-Unis en cas
d’intervention allemande en Pologne).
Ces
transactions illégales sur l’or tchèque
ont été effectuées avec l’accord
tacite du gouvernement de Grande-Bretagne, qui savait
parfaitement ce qui était en train de se passer. Le
Premier ministre Neville Chamberlain, le Chancelier de
l’Échiquier sir John Simon et les autres
responsables de haut rang ont tout fait pour dissimuler la
vérité, y compris en mentant éhontément
(en affirmant que l’or avait été
restitué à son propriétaire légitime
ou qu’il n’avait jamais été
transféré à la Reichsbank). Les
documents de la Banque d’Angleterre rendus publics
dernièrement révèlent les faits et
montrent que les responsables gouvernementaux ont menti,
afin de se couvrir eux-mêmes et de couvrir les
activités de la Banque d’Angleterre et de la
Banque des règlements internationaux. La coordination
de ces activités criminelles conjointes était
un jeu d’enfant lorsqu’on sait que Montagu
Norman, directeur de la Banque d’Angleterre, présidait
également le conseil d’administration de la
Banque des règlements internationaux. Il n’a
d’ailleurs jamais caché ses sympathies pour les
fascistes.
La Conférence de Bretton Woods,
officiellement Conférence monétaire et
financières des Nations unies, a réuni les 730
délégués des 44 pays alliés au
Mount Washington Hotel, à Bretton Woods (New
Hampshire), aux États-Unis, en vue de réguler
la vie monétaire et financière internationale
à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. Cette
conférence s’est tenue du 1er au 22 juillet
1944. La Banque des règlements internationaux se
retrouvait soudain sous le feu des projecteurs. On
rapportait qu’elle avait collaboré avec
l’Allemagne fasciste. Sans entrer dans les détails,
je me limiterai à dire qu’après bien des
aléas (certains délégués
états-uniens s’étant opposés à
la motion), les délégués sont tombés
d’accord pour fermer la BRI. Cette décision de
la conférence internationale n’a jamais été
appliquée. Toutes les informations susceptibles de
jeter le discrédit sur les activités de la BRI
pendant la guerre ont été classées.
Aujourd’hui, cela contribue à falsifier
l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
Pour
finir, quelques mots sur Hjalmar Schacht (1877-1970), ancien
président de la Reichsbank et ministre de l’Économie
du gouvernement fasciste de l’Allemagne. Il a joué
un rôle de premier plan dans le contrôle de la
machine économique du Troisième Reich en
agissant comme ambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire du capital anglo-américain en
Allemagne. En 1945, Schacht a été jugé
à Nuremberg et acquitté le 1er octobre 1946.
Il échappait aux accusations de meurtre. Tout comme
Hitler. Pour des raisons qui demeurent inexpliquées,
il ne figurait pas sur la liste des principaux criminels de
guerre de 1945. Mieux, Schacht a repris sa vie
professionnelle comme si de rien n’était et
fondé la société Schacht GmbH à
Düsseldorf. Ce détail peut sembler insignifiant,
mais il confirme une fois de plus que les ploutocrates
anglo-américains et leurs représentants
plénipotentiaires en Allemagne avaient préparé
et, dans une certaine mesure, influencé l’issue
de la Seconde Guerre mondiale. Les ploutocrates veulent
réécrire l’histoire de la guerre et
changer ses résultats.
Valentin
Katasonov
Traduction
Gilles Chertier
Source
Strategic Culture Foundation (Russie)
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