Rappelons-nous de la Conférence de DURBAN, en Afrique du Sud, qui a réuni le monde entier des humains victimes du capitalisme international et du sionisme, et qui a vu dénoncer le "génocide" des Palestiniens par les sionistes, et la traite négrière opérée par les occidentaux, durant des siècles, qui a fait des centaines de millions de victimes, traite où une grande partie des financiers et des armateurs étaient de religion juive.

N'oublions pas DURBAN, le rôle des ONG comme Amnesty International, la Fédération des Ligues des droits de l'homme - FIDH (dont la Ligue des droits de l'homme française est l'un des éléments), et Human Rrights Watch - HRW, ONG qui avec l'Etat d'Israël ont fuit cette Conférence, et n'oublions pas que juste après cette conférence, qui a eu lieu du 31 août 2001 au 8 septembre 2001, les attentats du 11 septembre 2001 étaient mis en oeuvre, attentats qui sont pour beaucoup, orchestrés par les américano-sionistes. Lire l'article de Le Monde (organe de propagande du régime totalitaire siono-capitaliste), article révélateur, à ce sujet, suivi d'un texte sur la Conférence, écrit par Ginette Hess Skandrani.

 

 

Article tiré du site http://www.aidh.org

http://www.aidh.org/Racisme/durb_conf_11.htm

 

2 SEPTEMBRE 2001, LE FORUM DES ONG

Les ONG adoptent une résolution sur les "actes de génocide" d'Israël


Le Forum des organisations non-gouvernementales (ONG), qui se tient en marge de la Conférence mondiale des Nations unies contre le racisme, a relancé la polémique sur le Proche Orient, en adoptant, le 2 septembre 2001 à Durban, une résolution qui qualifie Israël "d'Etat raciste" coupable d'actes de "génocide" contre le peuple palestinien.

 

Le Monde, Paris : L'échec de Durban

Le document, adopté par 6.000 ONG dans 44 groupes d'intérêt ["caucus"], appelle "à l'arrêt immédiat des crimes racistes systématiques perpétrés par Israël, dont des crimes de guerres, actes de génocide et de nettoyage ethnique […] et de terrorisme d'Etat contre le peuple palestinien" et dénonce Israël comme "un Etat raciste et d'apartheid".

Le "caucus" juif a quitté la salle. "La déclaration des ONG et leur programme d'action accusent Israël des pires crimes connus par l'humanité - le génocide, l'apartheid, le nettoyage ethnique et le racisme systématique", regrette le comité juif du forum.

Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme - dont la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), Amnesty International (AI), Human Right Watch (HRW) - ont refusé de prendre part au vote de la résolution. "Si Israël a commis des crimes de guerre et atrocités contre le peuple palestinien, il n'est tout simplement pas exact d'employer le mot génocide", a déclaré à l'Agence France Presse (AFP) Reed Brody, un des délégués de Human Rights Watch.

Cette résolution, qui sera soumise à la Conférence contre le racisme, n'a aucun caractère contraignant pour l'instance onusienne, mais ravive les craintes d'un échec de la conférence sur ce sujet particulièrement sensible.

La réaction d'Israël : une incitation à la haine des Juifs

La délégation du gouvernement israélien à la Conférence de Durban a dénoncé la résolution des ONG comme étant une incitation à la haine des Juifs. "C'est un langage de haine, parti d'une campagne pour délégitimer Israël et le peuple israélien", a déclaré Noam Katz , le porte-parole de la délégation. "C'est le pire document anti-juif depuis la fin de l'Allemagne nazie", a commenté pour sa part le rabbin Abraham Cooper, du centre Simon Wiesenthal, présent à Durban.

En Israël , les responsables politiques se sont dits choqués par les déclarations "racistes et antisémites" émanant de Durban. "Certaines des déclarations et résolutions adoptées à Durban sont clairement racistes et antisémites", a affirmé le 2 septembre le président israélien Moshé Katzav . "Les auteurs de ces déclarations devraient baisser la tête devant Israël, qui respecte les droits de l'homme [...] Ses tribunaux et médias expriment un profond respect des valeurs démocratiques, sur lesquels beaucoup pourraient prendre exemple", a-t-il ajouté.

Interrogé par l'Agence France Presse, le porte-parole du Premier ministre Ariel Sharon, Avi Pazner, s'est élevé contre "les tentatives de falsification et de détournement de l'Histoire, par exemple en niant le caractère unique de la Shoah (le génocide nazi), qui visent à priver le peuple juif de son histoire, un demi siècle seulement après la tragédie".

Mary Robinson , haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a condamné les ”mots inappropriés” de la déclaration des ONG. ”Dans les conférences mondiales, a-t-elle affirmé, j'ai l'habitude de recommander aux délégués de lire les déclarations des ONG. Cette fois, je ne le peux pas. Le terme de ”génocide” est inacceptable”.

A l'ouverture de la Conférence des Nations unies, le 31 août, le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat , avait qualifié la politique israélienne de “raciste” en pourfendant une “conspiration colonialiste d'agression, d'éviction forcée, d'usurpation de la terre et de violations des Lieux saints”. Il avait toutefois manifesté son attachement “à la paix pour tous les peuples dans la région.

 

 

 

Texte écrit pour "Le Dossier Euro-Arabe" pour lequel je travaillais comme journaliste et qui m'a valu d'être gentiment remerciée. Ginette Hess Skandrani  

Conférence mondiale contre le racisme    

La Conférence des Nations-Unies contre le racisme, qui s'est tenue à Durban, Afrique du Sud, du 28 août au 8 septembre 2001, s'est terminée dans le désarroi, après une prolongation d'une demi-journée de débats pour arriver à un consensus qui aujourd'hui ne satisfait personne.

Le débat condamnant toutes les formes de racisme, les discriminations raciales, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, n'est certainement pas terminé et reste d'actualité.

Cette rencontre entre pays, mouvements et O.N.G.(Organisations non gouvernementales) du Nord et du Sud, d'Orient et d'Occident, malgré ses limites a été un premier pas qui ne demande qu'à être poursuivi.

Cette conférence a demandé une année de préparation dans différentes sessions et comités préparatoires ouvert à de nombreux participants dont : les Etats membres des NU, les organisations et commissions régionales des NU, les institutions spécialisées, les O.N.G. invitées et celles représentées en qualité d'observateurs.

Les échanges ont déjà été houleux lors de la préparation. Les amendements, les remises en question, les propositions ont été âprement discutés, entre les représentants des Etats.

Les O.N.G., représentants les associations de défense des droits de l'homme et humanitaires du Sud, comme du Nord, n'ont pas échappé à toutes sortes de confrontations et de manipulations. Le débat et les nombreux problèmes d'incompréhension entre les populations du Sud et celles du Nord (dont les grands de ce monde), restaient en suspens à l'ouverture de cette conférence.  

Le soutien des populations africaines à la lutte du peuple palestinien.   Le malheur du peuple palestinien, la condamnation du sionisme, la reconnaissance de l'esclavage et du colonialisme, thèmes que les occidentaux essayaient par tous les moyens de minimiser sont entrés sur le devant de la scène et ont mobilisé la rue ainsi que le forum des O.N.G., pendant toute la durée de la conférence.

Nous devons reconnaître que cette Conférence contre le racisme a eu le mérite d'exister et a réussi à interpeller ceux qui ne voulaient pas condamner Israël, malgré la modération imposée par les Etats Européens, sur la déclaration finale.

Les Etats-Unis et Israël avaient déjà quitté la conférence à partir du 4 septembre, montrant leur incapacité à dialoguer avec les 160 pays représentés ou le forum des Organisations Non Gouvernementales (O.N.G.) représentant la société civile. Durban doit être considéré comme une nouvelle approche, abordée péniblement, vers un nouveau dialogue Nord-Sud basé sur une redéfinition de toutes les formes de racisme et d'exclusion.

Nous devons remercier les peuples noirs d'Afrique, pour avoir associé la condamnation du sionisme au racisme et exigé l'arrêt du massacre des Palestiniens, tout en exigeant que l'esclavage et le colonialisme soient reconnus comme crime contre l'humanité.      

Les principes de la conférence   Pourtant, cette conférence partait sur des bons principes : "Le fanatisme, la haine, les préjugés, voici les horribles symptômes d'une maladie dont l'humanité a toujours souffert, partout dans le monde. Le racisme peut, doit et sera mis en échec"

Kofi Annan, secrétaire général des Nations-Unies, lors de la préparation de cette conférence. L'Assemblée générale des Nations Unies avait souligné que la Conférence devait être orientée vers l'action et se concentrer sur les étapes pratiques pour éradiquer le racisme et que la Conférence mondiale devait aborder de manière globale toutes les formes de racisme, y compris les formes contemporaines d'intolérance.

Le traité, adopté par l'assemblée générale des Nations-Unies en 1965 avait été ratifié par 155 pays.

Rappelons aussi que cette même Assemblée générale adoptait aussi, le 10 novembre 1975, la résolution 3379 qui détermine que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale. Le projet de résolution était adopté 72 votes contre 35 avec 32 abstentions.

Cette résolution, sur proposition des USA, a été annulée quelques années plus tard. Elle est restée dans de nombreuses mémoires.

Les manifestants de Durban l'ont souvent évoquée. C'était une des raisons pour laquelle les USA et Israël avaient quitté la conférence, refusant que l'Etat d'Israël, crée sur l'exclusion des Palestiniens soit condamné pour son idéologie sioniste.    

 

Les principaux points de la déclaration finale  

La déclaration finale adoptée à Durban reconnaît le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et à la création d'un Etat indépendant, ainsi que le droit à la sécurité de tous les Etats de la région, y compris d'Israël est loin de la proposition des O.N.G. qui attendaient une condamnation d'Israël pour son attitude génocidaire.

La conférence reconnaît que l'esclavage et le commerce des esclaves, en particulier la traite transatlantique constituent un crime contre l'humanité, mais a soigneusement évité la condamnation du colonialisme ainsi que les demandes de réparations qui devaient y être associées.

La conférence note que certains Etats ont pris l'initiative d'exprimer des regrets ou des remords, ou de présenter des excuses. Elle reconnaît la nécessité de mettre en place des programmes pour le développement des sociétés victimes de l'esclavage dans le cadre d'un nouveau partenariat. Les O.N.G., ainsi que certains pays africains ont exprimé leur déception, car le texte final ne propose Plusieurs participants ayant fait des réserves sur le texte minimal adopté le samedi 8 septembre, il a été convenu que chaque pays qui le souhaite pourra faire part de ses réserves sur les documents adoptés.

Ces objections seront relevés dans le rapport définitif qui sera remis à l'Assemblée générale des Nations-Unies. Le compromis final, conclu sur la base du plus petit dénominateur commun, ne peut que créer des mécontents et susciter de nombreuses réticences.    

Quelques points forts ... Durban a montré, comme l'avaient déjà démontré les mobilisations de Gênes, de Nice ou de Seattle contre la mondialisation, qu'il fallait dorénavant compter avec l'expression des populations.

La rue de Durban, rassemblant plus de 20 000 personnes et brandissant des affiches de soutien aux Palestiniens, mêlant des slogans : "sans-terre = racisme" et "Israël = apartheid", dénonçant la mondialisation et les privatisations, exigeant plus d'égalité sociale, proclamant l'espoir d'un monde meilleur, rassemblait les populations noires, les O.N.G. arabes et les mouvements musulmans. Espérons que le mémorandum qu'ils ont remis à Mary Robinson, en charge des droits de l'homme à l'O.N.U, ainsi qu'à des représentants de la conférence, sera pris en compte et ne tombera dans les oubliettes de l'histoire.  

Ginette Hess Skandrani La Pierre et l'Olivier, septembre 2001   Au moment ou je rédigeais ce papier, nous parvenaient les images atroces de l'effondrement des tours du "World Trade Center", suite à des attentats-suicide touchant également le Pentagone et faisant des dizaines de millier de morts. On ne peut que condamner ce genre d'attaque prenant en otage des populations civiles. C'est bien la première fois que les Américains vivent en direct ce que subissent d'autres peuples dans d'autres parties du monde. J'espère que dorénavant ils seront un peu plus à l'écoute des autres peuples, surtout palestiniens et irakiens.