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Le sommaire des documents et des études publiés sur l'activité du sionisme général, est accessible à l'adresse suivante :

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Prochaine documentation :

La conquête de la mosquée des Ulis ; une étude réalisée à partir de documents publiés sur l'Internet, dont quatre arrêtés préfectoraux et deux bulletins de la mairie des Ulis, ainsi que des articles de presse.

 

Cette page est constituée de documents publiés sur l'Internet. Ces documents sont accessibles à tous.

Le thème commun de ces documents est le sionisme.

Cette page a été élaborée dans le but de mieux faire comprendre à tous le sionisme.

 

1 - Photographie de Kémi Seba et d'Abdelhakim Séfrioui. M. Séfrioui est membre du Conseil des imams de France et militant antisioniste.

2 - Le PJD, Parti de la Justice et du développement (parti d'opposition islamique marocain).

3 - Le Conseil des imams de France (deux articles de presse, suivis d'un communiqué paru sur le site stcom.net, communiqué signé pour le Conseil des Imams de France, par BRAÏK Zouhaïr et SEFRIOUI Abdelhakim, le 20 juin 2006).

 

 

1 - Photographie tirée du site Internet de Kemi Seba, représentant le leader Kemi Seba aux côtés d'Abdelhakim Séfrioui.

M. Séfrioui est d'origine marocaine. Il est engagé dans la cause antisioniste à Paris (il participe aux "Rassemblements pacifiques pour la Palestine", tous les derniers samedis de chaque mois, à la Fontaine des Innocents à Paris 1er, aux Halles - RER et métro Chatelet Les Halles.

Les "Rassemblements pacifiques" sont organisés par la militante antisioniste Ginette Skandrani, qui a été menacée et agressée à son domicile même par des miliciens sionistes.

M. Séfrioui a été - ou est encore (?) - membre du bureau du Conseil des imams de France (il était en 2006 de façon certaine au Conseil des imams de France). M. Séfrioui fut - ou est encore (?) - le trésorier de ce Conseil.

 

Tenant le micro, M. Kemi Seba. A droite, regardant vers la droite, M. Abdelhakim Séfrioui.

 

2 - Exposé sur le PJD (Parti de la justice et pour le développement) marocain.

Le PJD fait partie de l'opposition officielle, reconnue, légale, au roi du Maroc, c'est à dire que le PJD est une organisation dirigée par le roi du Maroc, lequel a entièrement fabriqué son opposition.

Le PJD est particulièrement en charge de museler l'opposition islamique réelle au roi (traduire : opposition fondée sur une base politique en rapport avec la religion).

Le roi du Maroc n'est qu'un simple dictateur marionnette aux ordres de l'Occident et des sionistes.

Afin de l'illustrer, voir en annexe n° 1, un article du réseau Tlaxcala traitant du Sahara espagnol.

Dans cet article, il apparaît une véritable symbiose, unique au monde, entre le Maroc et Israël. Le parallèle est évident entre le peuple sahraoui et le peuple palestinien, le Maroc cherchant à éliminer les sahraouis, et Israël les palestiniens.

Le crédo à respecter pour tout parti d' "opposition" légale au Maroc est la reconnaissance du pouvoir royal, ne pas contester la légitimité d'Israël, ne pas reconnaître le peuple sahraoui, et être anti-algérien. Le peuple marocain ne s'y trompe pas. Au dernière élections, auxquelles se présentait le PJD, il y eu 80% d'abstentions et de bulletins nuls.

Tout le monde sait que c'est le roi qui décide du nombre de voix qu'obtiendront les divers partis dont de ceux de l'opposition, ce qu'évidemment, ces partis aux ordres du roi, acceptent.

C'est le roi qui décide de la composition du parlement, du nombre et de la qualité des députés des divers partis qui y siègeront.

Alors pourquoi dans ces conditions, se fatiguer à aller voter ?

M. Séfrioui était membre du bureau pour l'organisation de la campagne électorale du comique Dieudonné lié à l'extrême droite (Front national) pour les présidentielles de 2007. Dieudonné abandonna par la suite cette campagne.

A ce bureau de campagne de Dieudonné participait un responsable du Front National M. Marc Robert.

M. Marc Robert recontra des dirigeants du PJD. Ces dirigeants du PJD étaient en tournée en Europe auprès des principaux partis politiques européens (voir en annexe au n° 2, un article tiré du site jeuneafrique.com, sur la tournée de 2005 du PJD en Europe).

Il fut un moment envisagé d'organiser une visite de Dieudonné au Maroc.

Le Maroc est sans doute l'un des pays du monde où la pourriture de la classe au pouvoir, l'exploitation totale et le mépris absolu de la population sont quasi indépassables, comme sont difficilement dépassables le cynisme et la perfection de sa façade mensongère, démocratique.

Le Maroc est un lieu de villégiature sexuelle dont la pédophagie tient une place centrale, pour l'élite politicienne et économique française.

Ses terres agricoles sont consacrées aux cultures de luxe (dont en bio) destinées à l'Europe, au point que des émeutes de la faim y ont éclaté tout dernièrement.

Son parc immobilier des grandes villes est vendu en masse aux retraités européens aisés et même à ceux relativement modestes, et des quartiers entiers deviennent ainsi réservés-interdits aux étrangers, au détriment de la population marocaine.

Il existe au Maroc des milliers de prisonniers politiques. Ils sont qualifiés officiellement de "terroristes islamistes". Ces termes servent à diaboliser, à déshumaniser, à priver de tout droit et de toute défense et garantie légales, les authentiques opposants. La torture, l'emprisonnement arbitraire sont la norme.

Le Maroc est l'une des plus importantes plaques tournantes mondiale du commerce international de la drogue.

Ce commerce implique tout en premier la famille royale, qui possède des milliers d'hectares de culture du haschich (premier producteur mondial).

Le lien entre le lobby sioniste et la classe dirigeante marocaine est exceptionnel.

C'était un rapide descriptif de ce qu'est la réalité du Maroc.

 

 

3 - Exposé sur l'affaire judiciaire financière du secrétaire générale du Conseil des imams de France, Dhaou Meskine.

Pour se faire sa propre opinion, il est plus simple de lire en annexe 3 trois articles, l'un des "Informations dieppoises", l'autre paru sur le site Internet de Tf1-lci, et le dernier, qui est un communiqué paru sur le site stcom.net, signé pour le Conseil des imams de France, par BRAÏK Zouhaïr et SEFRIOUI Abdelhakim, le 20 juin 2006.

On y apprend que l'avocat du Conseil des imams de France est Maître Gilles-William Goldnadel, ultra sioniste notoire, que le Conseil des imams de France est soutenu par l'UMP de Nicolas Sarkozy, et par Eric Raoult, un autre ultra sioniste notoire.

On y apprend aussi que les policiers qui ont arrêté les protagonistes de cette affaire, sont sous la plume des deux signataires du communiqué, comparables aux nazis ...

 

 

Annexes.

 

Annexe n° 1


Deal entre Maroc et Israël, sur le dos des Sahraouis et des Palestiniens

Afrol News, mai 2007

Traduit par Nuria Álvarez Agüí et révisé par Fausto Giudice

Les activités diplomatiques entre le Maroc et Israël se sont fortement accélérées ces derniers temps, malgré le fait de que le Maroc ait rompu les relations avec Jérusalem il y a six ans. Des sources sahraouies affirment avoir des preuves montrant que le Maroc a offert le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël en échange d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique de Rabat sur le Sahara Occidental.

En effet, la presse israélienne a révélé cette semaine que les relations entre les deux pays sont en train de se dégeler. Avant le début de l’Intifada palestinienne il y a six ans, le Maroc était parmi les rares pays arabes à avoir des relations formelles et cordiales avec Jérusalem. De plus, le Maroc a été traditionnellement l’un des abris les plus sûrs pour les juifs dans le monde arabe. En solidarité avec les Palestiniens, le Maroc a pourtant fermé sa représentation officielle en Israël et rompu toute relation diplomatique.

Selon le quotidien israélien Maariv, la solidarité de Rabat n’était cependant que superficielle. Depuis 2003, il y a eu des contacts réguliers au plus haut niveau entre les deux pays. En septembre 2003, le roi Mohammed VI a même reçu l’alors Ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, dans l’un de ses palais de vacances pour des conversations politiques.

Le quotidien affirme avoir des informations indiquant que le Maroc pourrait être maintenant « en train de rétablir ses relations avec l’Israël ». Il remarque certains voyages secrets à Jérusalem par de hauts responsables marocains, se réunissant discrètement avec des fonctionnaires du Ministère des Affaires étrangères. « Les Marocains signalent qu’ils sont prêts à dégeler le blocage politique avec l’Israël », a indiqué une importante source politique d’après Maariv.

Les mêmes sources ont aussi révélé le « prix » marocain pour le rétablissement des relations. Le maquignonnage comprend la garantie par le gouvernement israélien de « promouvoir les intérêts marocains » dans la communauté internationale. Les sources israéliennes n’ont pas donné plus de détails.

Mais d’autres sources, outre-Atlantique, affirment avoir vu les premiers résultats de ce maquignonnage israélo-marocain. À Washington, « Israël et les lobbyistes juifs » ont augmenté la pression sur le gouvernement US pour qu’il accepte le prétendu plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental –l’ancienne colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1976 malgré de nombreuses protestations des Nations Unies. Le plan d’autonomie controversé s’oppose aux demandes des Nations Unies d’un referendum d’indépendance au Sahara Occidental et propose par contre faire du territoire disputé une province marocaine autonome.

D’après des sources des milieux du lobby pro-sahraoui aux USA, leurs efforts pour soulever la question du Sahara Occidental au Congrès et au Sénat US ont de plus en plus rencontré un « soutien américain juif et israélien aux initiatives marocaines concernant le Sahara Occidental » de plus en plus actif.

Rien que le mois dernier, avant que le Conseil de Sécurité des Nations Unies discute les diverses solutions au conflit du Sahara Occidental, le président US George W. Bush a reçu une lettre soutenant fermement les points de vue marocains, signée par presque 170 membres du Congrès. Les congressistes demandaient au président Bush d’adopter la proposition marocaine afin d’assurer que le Maroc pourrait continuer ses efforts pour combattre le terrorisme dans la volatile région du Nord de l’Afrique.

Il n’y a pas longtemps, la pression exercée sur la Maison Blanche par des politiciens du Sénat et le Congrès américains était dominée par les points de vue pro-sahraouis. Les congressistes Donald Payne et Joseph Pitts ont longtemps conduit avec succès la lutte pour convaincre à la Maison Blanche de rester sceptique envers une solution imposée par le Maroc. Mais ces derniers mois, les analystes politiques dans la capitale US estiment que « Washington s’est déplacé vers la position marocaine ».

d'un mur...

à l'autre...

(voir photographie en rentrant le lien de l'article dans votre navigateur).

Les sources pro-sahraouies à Washington ont aujourd’hui confirmé à afrol News ces observations. Les rumeurs dans la capitale US disent que « les Marocains se sont engagés à reconnaître officiellement Israël en échange du succès de leur ‘plan d’autonomie’ ». Ceci, toukours selon les mêmes rumeurs, expliquerait qu’« Israël est toujours le commun dénominateur du soutien au Maroc à Washington, non pas seulement dans le Congrès mais aussi dans les groupes de réflexion (think tanks), dont la plupart sont connectés au même lobby ».

Les fonctionnaires sahraouis contactés par afrol News n’ont pas voulu commenter la question, signalant que de larges parties de la communauté juive aux USA soutenaient et sympathisaient avec la cause sahraoui.

Cependant les activistes sont très inquiets devant les tentatives du Maroc pour rompre l’isolement diplomatique qu’il a connu jusqu’ici dans le conflit du Sahara Occidental. Mais d’après Ronny Hansen, président du Comité Norvégien de Soutien au Sahara Occidental, « ce ne devrait être une surprise pour personne de voir ces pays [Maroc et Israël] coopérer étroitement ».

« Tous les deux maintiennent des occupations illégales et brutales sur des pays voisins, avec le soutien de pays plus puissants tels que les USA et la France », a-t-il dit à afrol News. « Malgré toute l’expérience d’Israël pour ce qui est d’esquiver les lois internationales et les critiques de son occupation, le Maroc a probablement beaucoup à apprendre aux Israéliens : il est difficile d’égaler le régime marocain pour ce qui est de la tromperie, de la manipulation des faits et du double langage orwellien. C’est vraiment une alliance impie qui n’apportera que plus de malheur dans la région », a averti l’activiste.

La comparaison et les avertissements ne sont pas exagérés. Dans les années 1980, au moment où le Maroc a bâti son mur à travers le désert pour séparer ses troupes des combattants pour l’indépendance du Polisario, des ingénieurs et des experts israéliens ont joué un rôle central dans la planification et la cnstruction, comme l’ indique un nombre croissant de preuves.

Source : http://www.afrol.com/articles/25374
Traduit de l’anglais par Nuria Álvarez Agüí et révisé par Fausto Giudice, membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.
URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2680&lg=fr

 

Annexe n° 2

Article de jeuneafrique.com

Tournée européenne pour les islamistes marocains du PJD

MAROC - 5 juin 2005

Conduite par Saad Eddine Othmani, son secrétaire général, une délégation du Parti de la justice et du développement (islamiste modéré, représenté au Parlement marocain) a entrepris le 24 mai une tournée en Europe. À Madrid, elle a rencontré les dirigeants du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), actuellement au pouvoir, mais pas ceux du Parti populaire, le principal parti d'opposition. La délégation s'est ensuite rendue à Paris, où elle devait s'entretenir avec les responsables du Parti socialiste et ceux de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy. L'objectif du PJD est d'apparaître aux Européens comme un « modèle de formation islamiste modérée, ouverte et bien intégrée.

 

 

Annexe n° 3

Deux articles où on apprend que l'avocat du Conseil des imams de France est Maître Goldnadel, ultra sioniste notoire, que le Conseil des imams de France est soutenu par Eric Raoult, ultra sioniste notoire, et l'UMP de Nicolas Sarkozy, suivis d'un communiqué paru sur le site stcom.net, signé pour le Conseil des Imams de France, par BRAÏK Zouhaïr et SEFRIOUI Abdelhakim, le 20 juin 2006.

 

Article 1 :

"Les informations dieppoises".

Dhaou Meskine avait été interpellé lundi 19 juin
L'imam du pays de Caux mis en examen, mais libéré

Journal du mardi 27 juin 2006

Dhaou Meskine voulait ouvrir des centres de loisirs à Saint-Laurent-en-Caux et Saâne-Saint-Just. Il vient d’être mis en examen dans une affaire de financement du terrorisme. Remis en liberté, l’imam et son fils, Malek, devront se défendre d’accusations d’abus de confiance en relation avec une entreprise terroriste.

Dhaou Meskine, imam de Clichy-sous-Bois (93) et propriétaire de deux maisons à Saint-Laurent-en-Caux et Saâne-Saint-Just par le biais de le SCI la Brise normande dirigée par son fils, a été mis en examen vendredi pour « financement du terrorisme, non justification de ressources et abus de confiance aggravé en relation avec une entreprise terroriste ». N’en jetez plus !

L’imam du pays de Caux a été remis en liberté après le versement d’une caution de 80 000 euros et placé sous contrôle judiciaire. Il avait été arrêté le lundi 19 juin en compagnie de seize proches, dont son fils Malek âgé de 24 ans. Nous évoquions récemment (Voir les Informations Dieppoise du 23 juin), les « entraînements militaires » d’hommes encagoulés aperçus par des témoins en février dernier à Saint-Laurent-en-Caux. Il semble que ces stages commandos ne soient que la partie immergée d’un iceberg beaucoup plus gros.

Secrétaire général du Conseil des imams de France, Dhaou Meskine faisait l’objet d’une enquête sur le financement du terrorisme.

Son avocat, maître Gilles Goldnadel juge « invraisemblable » l’arrestation d’un homme « modèle d’intégration et de modernisation ». Une intégration qui passait notamment par son association « Réussite » d’Aubervilliers (93). Dans les deux villages cauchois où il avait acheté deux propriétés, personne n’était réellement favorable à l’installation d’un centre de loisirs pour les jeunes musulmans de Seine-Saint-Denis.

Persuadé qu’il ne s’agit pas d’une « façade », l’avocat de l’imam rappelle qu’il œuvre « depuis des années pour le rapprochement des communautés religieuses ».

L’ancien ministre et élu du 93, Eric Raoult, est aussi venu au secours de Dhaou Meskine et envisge la création d’un comité de soutien. Quoi qu’il en soit, des opérations immobilières auraient, selon les enquêteurs de le PJ, réalisées avec des fonds provenant d’une des associations proches de l’école de la Réussite (premier collège privé musulman de France). Un établissement fondé par l’imam et implanté à Aubervilliers. Il semble que le religieux, qui est décrit comme traditionnaliste, ait fait transiter plusieurs milliers d’euros entre la société civile immobilière La Brise Normande et des organisations non gouvernementales, dont certaines sont installées en Arabie Saoudite.

Les soupçons de financement du terrorisme s’appuient également sur l’existence de flux financiers suspects autour des associations animées par l’imam. D’abord proche de l’union des organisations islamiques de France, il s’en était ensuite écarté considérant l’UOIF trop proche des Frères musulmams. Lundi, la messagerie téléphonique de Dhaou Meskine, jusqu’alors saturée, avait repris du service. Mais il est resté injoignable.

L. H.

Article 2 :

20/06/2006

http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3310806,00-terrorisme-imam-clichy-sous-bois-interpelle-.html

Terrorisme - Terrorisme : un imam de Clichy-sous-Bois interpellé.

Photo prise le 29 mars 2003 à la mosquée des Mureaux lors du 4e Congrès des Imams de France (pour voir la photo, entrer le lien ci-dessus dans votre navigateur).

Dhaou Meskine a été interpellé lundi avec seize de ses proches pour être entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire sur le financement du terrorisme islamiste.

Leur garde à vue devait être prolongée de 48 heures mardi soir.

La justice soupçonne l'existence d'un système de blanchiment d'argent qui aurait pu servir la cause islamiste.

C'est une personnalité influente de la communauté musulmane. Dhaou Meskine, secrétaire général du Conseil des Imams de France et imam à Clichy-sous-Bois, a été interpellé lundi avec seize de ses proches dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte il y a un an par le Parquet de Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "financement du terrorisme". Et leur garde à vue devait être prolongée de 48 heures mardi soir, a-t-on appris de source judiciaire.

La justice soupçonne l'existence d'un système de blanchiment d'argent qui aurait pu servir la cause islamiste. Ces interpellations ont été opérées par des policiers de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), selon le Parisien qui a rapporté mardi l'affaire. Parmi lse gardés à vue figure un fils de l'imam, Malek Meskine, 24 ans, qui dirige la SCI Brise normande, l'une des structures visées par l'enquête judiciaire.

Proche des pouvoirs publics

D'origine tunisienne, Dhaou Meskine est le fondateur du premier collège privé musulman de France, "l'école de la Réussite" implantée depuis 2001 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Ce collège est en attente d'un agrément des pouvoirs publics. Ses dirigeants ont assuré mardi que "tout l'argent qui entre est tracé" et que l'école n'a "jamais" été financée par des organisations étrangères.

"Je le connais très bien, je connais ses convictions antiterroristes et antifondamentalistes", explique pour sa part à l'afo Abderrahmane Dahmane, président du Conseil des démocrates musulmans de France et secrétaire national de l'UMP chargé des relations avec les associations des français issus de l'imigration.

D'après lui, il s'agit d'une "magouille" visant à ne pas permettre d'obtenir l'agrément.

Iman traditionaliste, Dhaou Meskine, selon Le Parisien, est considéré par les services de renseignements comme un religieux "rigoriste", mais qui n'affiche pas ouvertement de convictions radicales. Initiateur du dialogue inter-religieux, entre chrétiens, juifs et musulmans, en Seine-Saint-Denis, il a défendu les valeurs de la République dans l'affaire du foulard et a été consulté à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy sur les dossiers concernant la communauté musulmane de France, selon des proches. Il milite pour la construction d'une mosquée dans cette commune de Seine-Saint-Denis.

 

 

Article 3.

Communiqué paru sur le site stcom.net, signé pour le Conseil des Imams de France, par BRAÏK Zouhaïr et SEFRIOUI Abdelhakim, le 20 juin 2006 (l'orthographe est d'origine).

 

ARRETE PARCE QUE C'EST UN HOMME AU SERVICE DE LA UMMAH

Mes freres, mes soeurs, c'est une situation extremement inquietante. Plusieurs personnes oeuvrant pour les enfants musulmans ont été arrêtées sans aucun motif. Soyons attentif, ne permettons pas les rafles tel les nazis...

Le Conseil des Imams de France a appris avec un vif émoi et un grand étonnement la nouvelle de l'arrestation de son Secrétaire Général Monsieur Dhaou Meskine.

Au nom du Conseil des Imams de France nous renouvelons notre entière confiance à notre frère Dhaou, nous le connaissons suffisamment depuis plus de vingt ans pour affirmer le caractère fallacieux des accusations portées à son encontre.

Nous constatons avec beaucoup de douleur, le mépris avec lequel les musulmans de France sont traités à travers la personne d'un représentant du Conseil des Imams.

La moralité de Monsieur Dhaou et le rôle positif qu'il a toujours joué, que ce soit dans le cadre de la communauté musulmane ou dans celui d'autres communautés religieuses ou encore dans celui du dialogue interreligieux, sont un gage suffisant pour qu'ils ne soit pas mis aux arrêt tout en restant à la disposition de la justice.

En effet, alors que ni l'avocat ni la famille de Monsieur Dhaou n'ont pu avoir la moindre information quant à la nature des éléments d'investigation ayant conduit les autorités à le mettre en garde-à-vue, la presse a pu signer dès aujourd'hui un article contenant des accusations diffamatoires à son encontre.

Nous nous interrogeons donc légitimement sur les motivations de ceux qui sont censés garantir la présomption d'innocence à n'importe quel citoyen pour avoir divulgués des éléments de leur enquête à la presse. Et nous demandons aux autorités de notre pays de traiter Monsieur Dhaou Meskine avec le respect et l'égard dus aux Imams et à leurs représentants.

Nous appelons aussi tous les musulmans de France à la vigilance et au calme face à cette épreuve.

Paris, le 20juin 2006
Pour le Conseil des Imams de France
BRAÏK Zouhaïr
SEFRIOUI Abdelhakim