Le
personnage du djihadiste
ou l'étranger à
soi-même, un reflet
fidèle de
l'individu type appartenant à la sphère du pouvoir
dans le Conglomérat
judéo-américain (Cjam)
à vocation hégémonique mondiale. Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, le 27 mars
2016. http://www.aredam.net/djihadiste-etranger-a-soi-meme-individu-type-appartenant-au-pouvoir-judeo-americain.html
Ce
texte prend pour départ un communiqué émis
par le site internet interlope strategika51.com le 25
mars 2016 :
http://www.strategika51.com/2016/03/25/obtenir-des-kamikazes-en-quatre-etapes/
Contenu du
communiqué :
« Obtenir
des Kamikazes en quatre étapes Première
étape : Recruter des
hommes, jeunes de préférence et sans réels
repères, issus de l’émigration ou
proches des milieux de la pègre locale, alimentée
par le trafic de hashish et d’héroïne en
provenance du Rif marocain, les manipuler par des officiers
traitants issus des mêmes milieux. Etape
2: Leur donner de
l’importance, leur accorder des privilèges sociaux,
administratifs et autres, voire une protection supra-judiciaire
avant de les envoyer en Turquie où ils sont pris en charge
par le MIT turc. Cette prise en charge turque est une
sous-traitance en bonne et due forme et donc prébendée. Etape
3: Certains de ces éléments
infiltrent les rebelles syriens ou irakiens mais sont livrés
à leur sort. D’autres sont suivis. Devant l’échec
patent de l’Otan en Syrie, tous reviennent. Car très
peu d’entre-eux a eu à combattre ou à
participer à des opérations de guerre. Jusqu’à
ce niveau là ils bénéficient encore de
facilités incroyables en matière de circulation de
la part des services de leurs pays d’adoption, en dépit
d’un mandat de recherche ou d’une condamnation. Etape
4: C’est à ce
niveau que les choses commencent à devenir étranges.
Une fois de retour au bercail, certains subissent une
technique similaire au Zersetzung
de l’ancienne Stasi. Au harcèlement moral et
psychologique systématique et étudié sur
mesure, au déni d’existence et à la menace,
la plupart réagissent par un comportement paranoïaque
dont l’intensité croissante finit par aboutir à
un passage à l’acte désespéré
ou vindicatif. Fusillades plus ou moins coordonnées;
attentats à l’explosif; opérations
kamikazes… Un outil de coercition géopolitique.
Un outil jetable. »
Ce
communiqué permet de poser le problème de fond qui
mine toute société structurée sur
l'inégalité et
la domination de la masse par une
minorité, ce principe étant
celui porté par le judaïsme, et par ses avatars, le
christianisme et l'islam.
Pour
comprendre le type de personnalité issu de ce
genre de société inégalitaire, il faut le
placer en
opposition avec ce que l'Orient a produit de plus avancé
en matière de recherche psycho-somatique,
soit le yoga et la méditation yogique il y a environ 4000
ans, et ses dérivés principaux,
le bouddhisme et
le taoïsme il y a environ 2500
ans. Il
faut déjà là placer en perspective la
naissance du judaïsme il y a environ 2500 ans, issu du
mazdéisme perse, lui-même issu du zoroastrisme formé
il y a environ 3500
à 4000 ans.
Ce qui différencie
la voie extrême-orientale de la voie moyen-orientale est le
principe du déconditionnement.
La voie
moyen-orientale est construite sur le principe du conditionnement
de l'individu pour l'adapter à un ordre inégalitaire.
La
voie extrême-orientale est construite sur le principe du
déconditionnement, et tend à restituer son
intégrité, son authenticité à
l'individu, conditionné à l'adaptation à une
société inégalitaire.
Toutefois, la
voie extrême-orientale ayant été ouverte très
en avance de la recherche intellectuelle dans le domaine des
idées politiques, et de l'émergence politique
historique du principe de l'égalité réelle
(étrangère à l'égalité factice
en droit de la Déclaration des droits de l'homme
française), égalité vraie énoncée
lors de la révolution française uniquement par le
courant de Gracchus Babeuf (La Conspiration des égaux),
puis au 19ème siècle en Europe par le courant
anarchiste libertaire, le principe du déconditionnement à
l'adaptation à l'inégalité resta cantonné
à un exercice privé. Le marxisme apparaît
après coup comme un faux-semblant égalitariste
conçu et mis en œuvre pour placer au pouvoir une
nouvelle aristocratie d'exploiteurs. Les Bolchéviques
d'ailleurs éradiquèrent prioritairement la mouvance
anarchiste authentiquement égalitariste lors de la
révolution de 1917.
Le but de la méditation
yogique est de mener l'individu au stade où il réalise
qu'il n'est pas lui-même, du « Je est un
autre », la dépossession de sa réalité
psychique étant due très principalement au
conditionnement à l'inégalité. L'individu
parvenu au stade du déconditionnement devient étranger
à la société inégalitaire, au point
de se demander ce qu'il y fait. Cela induit une rupture avec le
corps social, et l'organisation d'un réseau de lieux
coupés de la société, tels que les ashrams,
monastères, ermitages.
Il est d'ailleurs
remarquable qu'il n'existe pas un seul de ces lieux de rupture
dans la sphère du judaïsme et de l'islam. Cela
éclaire sur le caractère implacable du
conditionnement à l'inégalité opéré
par le judaïsme et l'islam sur l'individu. L'individu dans
ces deux systèmes fondés sur le principe
inégalitaire est totalement dépossédé
de sa personne authentique. Le christianisme a lui adopté
l'idée d'égalité pour la façade,
permettant de tromper la masse pour mieux la soumettre. Il lui a
fallu pour donner des exemples de vies égalitaires, créer
des lieux où ce principe paraît être mis en
application. Mais, toutes les fois que dans l'histoire le
principe égalitaire a été réellement
appliqué, comme dans le cas des cathares du sud de la
France au moyen-âge, la répression par les pouvoirs
religieux et politique a été radicale (« Tuez-les
tous dieu reconnaîtra les siens »), ainsi que
dans le cas récent des « partageux »
de la Commune de Paris en 1871, massacrés et déportés
en masse, la basilique du Sacré coeur ayant été
édifiée à Montmartre pour remercier dieu de
la victoire.
Le protestantisme apparaît comme un
fondamentalisme prônant un retour à la source
judaïque originelle et pure (sans l'hypocrisie égalitariste
catholique). Cela transparaît dans la doctrine luthérienne
de l'enrichissement comme effet de la grâce divine, et dans
la doctrine de la destinée manifeste des américains
légitimant leur domination mondiale, les deux doctrines
n'étant que des rémanences de la doctrine de
l'élection divine juive, elle-même une rémanence
du zoroastrisme.
Le personnage du djihadiste décrit
par l'auteur anonyme du site strategika51.com n'est que la
caricature du dépossédé de sa propre
existence qu'est l'individu adapté à une société
inégalitaire (dont les plus adaptés accèdent
au sommet de la pyramide sociale), où ne peuvent
fonctionner que les relations d'exploitation, de spoliation, de
servitude, de domination, soit un monde où les individus
ne peuvent avoir de réels liens les uns avec les autres,
ni au-delà avec ce qui compose l'Univers, un monde social
de complète solitude, en contradiction totale avec la
nature profonde de tout être existant. Ce que d'ailleurs
l'auteur du communiqué exprime synthétiquement par
la formule sibylline « déni d’existence ».
La société inégalitaire est celle du déni
d'existence, et ceux dont l'existence est le plus parfaitement
déniée sont paradoxalement les dominants, des
non-êtres.
Pour
l'auteur de ce texte, l'avenir humain
repose sur les populations chinoise
et indienne qui portent culturellement la recherche yogique
primitive en elles-mêmes,
laquelle
est une réaction de soin face à la nécrose
de l'âme qu'est l'inégalité, maladie mortelle
devenue état
normal et sain
par l'effet
des organes
de conditionnement à
l'inégalité que sont le
judaïsme, le christianisme
et l'islam.
Texte incorporé
au
dossier : http://www.aredam.net/meditation-yogique-et-anarchisme-sommaire-electronique.html
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