Texte de l'article d' "Actualité Juive Hebdo", n° 872, page 28, du 6 janvier 2005, signé Jean-yves Camus :

 

 

Procès d'un néo-nazi converti à l'islam à Nice.

Parcours : Daniel Milan, 56 ans, agent de sécurité, est une vieille connaissance de la communauté juive niçoise. Militant du groupe néo-nazi FANE à la fin des années 70, il sera jugé par la 7e chambre correctionnelle de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence le 10 janvier 2005. Il est poursuivi pour rébellion (envers les policiers venus l'interroger) et avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis en première instance, en décembre 2001.

 

Retour sur l'affaire : en septembre 2001, Daniel Milan, resté dans l'ultra-droite, adresse par fax des lettres anonymes à diverses personnalités et associations, dont J'Accuse, dirigée par Marc Knobel, qu'il prend pour cible ainsi que Maître Richard Sebban, avocat de l'association. il profère en particulier des menaces de morts. dans ces textes, son autre obsession est la "chasse aux arabes et aux musulmans" répandue par les sionistes" suite, selon lui, aux attentats du 11 septembre 2001. très rapidement, il est identifié comme l'auteur de ces missives et est mis en examen.

Lors de la procédure, l'intéressé s'enferre dans un délire paranoïaque complet : il injurie le procureur de Nice, Eric de Montgolfier et accuse Marc Knobel de le persécuter et même de l'avoir fait torturer par la police. Le procureur qui avait requis contre lui en première instance avait demandé un an de prison ferme. il a également fait appel.

Ce dossier aurait pu rester anecdotique si Daniel Milan ne s'était converti à Lislam et pas sous sa forme modérée (sarkosienne sans doute - ndlr). Ni si une association de soutien à sa personne n'avait vu le jour avec son siège à Paris. Il s'agit de RDM (Réhabilitation de Daniel Milan), qui a mis en ligne le site internet http:// aredam.net (merci à Actualité Juive et à Jean-Yves Camus, d'en assurer la publicité - ndlr). Le site islamiste français http://st.com.net a également mis en ligne, en octobre 2004, un de ses textes. Le prévenu risque en appel une aggravation de sa peine.

Jean-Yves Camus.

 

 

Avis de la rédaction du site ardeam.net, au sujet de cet article :

En résumé, Jean-Yves Camus annonce dans cet article que Daniel Milan est un néo-nazi, qui a fait partie de la FANE, un groupuscule néo-nazi dans les années 1970, qu'il a insulté le procureur de Nice, et qu'il profère des menaces de mort.

Si cela était vrai, il aurait été poursuivi et condamné pour menaces de mort, et pour outrage à magistrat, et cela n'est pas le cas. De même, il n'a pas fait partie d'organisations néo-nazies.

Toutes ces désinformations et diffamations portent la marque de la manipulation policière, dont Jean-Yves Camus assure la relation.

Selon les avis recueillis au sujet du texte de Jean-Yves Camus, il semblerait qu'on assiste à une perte totale de sang froid de la part de certains milieux.

Tortures prouvées sans contestation possible, falsification d'un document probant dans un dossier judiciaire, opérée sans doute par un comparse au sein de l'appareil judiciaire, accumulation de bétises qui ridiculisent leurs auteurs ... et on en passe.

Daniel Milan avait déjà été l'objet d'une dérisoire machination à base de graffitis révisionnistes
( "Faurisson avait raison, les chambres à gaz c'est du bidon" ), d'étoiles de David, et d'affiches vantant la personne de Rudolph Hess, il y a quelques mois, trouvés à Nice, ce qui avait encore une fois permis aux policiers de Nice de violer l'intimité de son domicile, de le brutaliser, et de le menacer de poursuites pour encore une fois rébellion, et en plus, dénonciation calomnieuse envers la police.

Radio Monte Carlo et Nice Matin, le sinistre torchon local, avaient été de la partie.

Actualité Juive annonce dans cet article l'existence du site "http://aredam.net", on ne peut que l'en remercier, et la création de l'association Réhabilitation de Daniel Milan (RDM), dont l'objet va être publié intégralement au Journal officiel, objet reproduit en page d'index de ce site.

Ces réactions démontrent que les responsables des exactions subies par Daniel Milan n'en peuvent plus.

Il serait pourtant si simple et si humain que cette affaire cesse, en présentant des excuses écrites à Daniel Milan, reconnaissant les faits.