Michel Dakar
Paris, le 21 novembre 2005
Conseil d'Etat
Votre référence : N° 243831 Affaire Michel Dakar / Commission nationale
Réponse au Mémoire daté du 24 janvier 2005, du Ministère de l'Intérieur, « Direction des libertés publiques et des affaires juridiques », signé de M. Jacques Quastana.
Composition de ma réponse :
1 - SANS RESULTAT. 2 - AVEC RESULTAT.
1 - SANS RESULTAT.
Cette affaire commence par des photographies de ma personne prises par la police politique française (dite Renseignement généraux), lors d'exercices du droit politique de manifester.
Cette affaire se poursuit par ma demande de restitution de ces photographies.
Une première fois via la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) ; sans résultat.
Une seconde fois, via la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) ; sans résultat.
Afin de respecter le protocole, bien que je le jugeais particulièrement anti constitutionnel, de la CNDS , je contactais un député, M. Arnaud de Montebourg ; sans résultat, le président de l'Assemblée nationale ; sans résultat, les présidents des six groupes des partis politiques à l'Assemblée nationale ; sans résultat.
Toutes ces démarches administratives ont été précédées d'une procédure judiciaire, avec comme juge d'instruction M. Parlos, spécialisé dans ce genre d'affaire ; sans résultat.
2 - AVEC RESULTAT.
Le mémoire de M. Quastana, de la Direction des « libertés publiques » du Ministère de l'intérieur, apporte enfin LE résultat attendu, et au-delà de toute espérance.
Car, pour ce qui est de la démarche qui est la mienne, son seul but est de faire tomber votre masque mensonger, de vous dévoiler, de faire apparaître votre réalité aux yeux de tous,
M. Quastana qui est un homme franc, honnête, comme il hautement improbable d'en rencontrer dans certains milieux, ose écrire :
« Monsieur Michel DAKAR conteste la décision de la CNDS refusant de se saisir directement de sa demande, hors la tutelle d'un élu ».
M. Quastana exprime très clairement, sans ambiguïté, qu'il y a donc tutelle, pour des individus comme moi, qui ne peuvent agir auprès de l'administration sans tuteur.
Etre sous tutelle en droit, est défini comme l'état d'un individu dépourvu de la capacité juridique entière.
Il y a donc en France, deux sortes d'individus, et c'est bien ce qu'exprime M. Quastana, ceux qui ont une entière capacité juridique, les « élus », et les autres, dont moi-même.
Il y a donc une espèce d'individus supérieures, une sorte de « peuple élu », qui est d'essence supérieure, soit la race supérieure, qui a tous les droits, et les autres .
C'est important qu'un fonctionnaire d'Etat, M. Quastana, en fasse l'aveu.
Nous sommes donc sous un régime constitutivement raciste. Ceci est contraire à la façade qu'est la Constitution (Article 1 er : La France est une République indivisible, laïque et sociale. Elle assure l'égalité de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.). J'attends la décision du Conseil d'Etat à ce sujet, afin de savoir si votre Haute autorité administrative, aura l'honnêteté de M. Quastana.
Je vais ensuite tester l'honnêteté de la Cour européenne des droits de l'homme, qui est la façade suprême du régime, au regard du repère d'intégrité absolu, qu'est M. Quastana.
J'annule ma demande de dédommagement, car je ne veux rien risquer de recevoir de racistes, sinon l'aveu franc, comme celui de M. Quastana, de leur réalité de racistes intègres.
Mémoire final adressé en quatre exemplaires, par LRAR n° 1605 1077 7FR,
Réf. Internet de ce document, http:// aredam.net/demonstration-racisme-etat-france.html
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