Requête à la Cour européenne des droits de l'homme, de Daniel MILAN, pour procès inéquitable, en raison du faux en écriture publique fabriqué par un ou des magistrats de Nice et/ou d'Aix-en-Provence, en rapport avec les tortures opérées en octobre 2001, par la police nationale à Nice, sur ordre de l'association sioniste "J'Accuse", présidée par Marc KNOBEL. Cette affaire de faux en écritures publiques est traitée à Nice et à Aix-en-Provence, malgrè la requête en dépaysement déposée par M. MILAN à la Cour de cassation, et alors que cette affaire concerne des magistrats de Nice et d'Aix-en-Provence.
1°) Exposé du contexte :
le 1/10/2001, suite à mon envoi d’un fax à l’association sioniste pro-israélienne nommée « J’ACCUSE », et pro-américaine, domiciliée à Paris, chez l’avocat Richard Sebban et dont le Président est Marc Knobel, membre du centre « Simon Wiesenthal » aux USA, et du CRIF français, ce fax représentant une analyse critique des attentats ayant eu lieu aux USA le 11 septembre 2001, j’ai été enlevé de mon domicile à Nice, par la police française, sur ordre de l’antenne de police de Paris, nommée BEAP, (Brigade d’Enquête des Atteintes à la Personne, 122/126 rue du Château-des-Rentiers, Paris 13ème, dépendant de la 4ème section du Parquet de Paris, section dite de la Presse et des libertés publiques). J’ai été séquestré
par la police jusqu’au 3 octobre 2001. Durant ces deux jours, j’ai
été gardé à vue et soumis à des violences
qui sont en réalité des tortures dont je porte toujours
les traces physiques (coupures dans le dos par un instrument tranchant,
électricité, étranglement, coups sur la tête,
privation de nourriture et de médicaments habituellement absorbés…
et autres). J’ai été poursuivi par le procureur de la République à Nice, Eric de Montgolfier, pour « rébellion », et ai été condamné le 10 janvier 2005, à 2 mois de prison avec sursis, cette peine ne devant pas, sur ordonnance du juge, figurer à mon casier judiciaire. Mon pourvoi en cassation a été rejeté.. J’ai de mon côté porté
plainte pour « violences ». Une ordonnance de « non-lieu » a été
rendue le 16 mai 2003, le 27 mai 2004, la cour d’appel d’Aix-en-Provence
a confirmé cette ordonnance (P.J.N°1) en se fondant dans ses
attendus sur le fait que le certificat médical, que j’ai
fait établir dès ma sortie de garde à vue, le 3 octobre
2001, par le Docteur Nahum de Nice, sur conseil de mon avocat maître
José Bertozzi, était daté du 30 octobre 2001, soit
un mois après les tortures, et ne serait donc pas probant. Comme
le 3 octobre 2001, j’ai aussi fait prendre des photographies des
marques de coupures faites dans mon dos, par un photographe professionnel
de Nice qui a aussi établi un certificat médical daté
du 3 octobre 2001. Cette plainte pour « violences »,
rejetée par une ordonnance de « non lieu », fait l’objet
d’une procédure auprès de votre cour, cette procédure
ayant été introduite par une requête (procédure
pendante, le 19 mai 2003), puis le 21 mars 2005. Cette requête porte
votre référence : 7549/03. Objet de l’actuelle procédure devant la CEDH. J’ai déposé plainte, suite
à ce qui est une falsification de la date du certificat médical
constatant mes blessures dues aux tortures. Cette falsification est un
crime selon le Code pénal français, quand elle est commise
par un magistrat. Le 6 octobre 2005, le juge Guery, du TGI de Nice, émettait une ordonnance fixant une consignation de 1000 Euros, concernant ma plainte, cela sans même avoir demandé mes ressources, et qualifiant mensongèrement ma plainte de « altération de preuves-blessures volontaires » (P.J.N°4). Je fis appel de cette ordonnance, le 10/10/2005. Le 16 janvier 2006, j’adressai au Président de la cour de cassation un rectificatif afin de requalifier ma plainte en « faux en écritures publiques » ; article 441-4 du code pénal. (P.J.N°6) Le 7 février 2006, la cour de cassation rejetait ma requête en dépaysement. (P.J.N°7) Par un arrêt du 13 avril 2006 la 12 ème chambre de l’instruction d’Aix-en-Provence, qui est la même qui a falsifié la date de certificat médical du 3 octobre 2001 en 30 octobre 2001 constituée de Madame Bernard, président, et de monsieur huron, conseiller, le troisième juge ayant été changé, a statué sur mon appel, et malgré mon courrier daté du 20 février 2006, que je leur avais adressé, a accepté de juger. (P.J.N°10) Cette chambre a annulé l’ordonnance de consignation de 1000 Euros, et a renvoyé ma plainte devant le doyen des juges de Nice. (P.J.N°8) Le 26 avril 2006, j’ai adressé un courrier au doyen des juges d’instruction de Nice, l’informant que je déposai une requête devant la CEDH, en référence à l’article 6 de la Convention, pour manque au droit à un « procès équitable », et à un tribunal impartial, ce qui est totalement impossible dans le cas où ma plainte continuerait à être traitée à Nice puis à Aix-en-Provence, au sein de juridictions dont les magistrats sont impliqués comme suspects dans ma plainte, ce qui s’est déjà vérifié en ce qui concerne la 12ème chambre de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui a fabriqué le « faux en écritures publiques », et qui est déjà impliquée par l’arrêt du 13 avril 2006 dans le traitement de ma plainte. (P.J.N°9) Ma plainte, comme ce qui est exposé précédemment en II, feuillets ne peut recevoir un traitement équitable, par un tribunal objectif et impartial, ni indépendant, car elle vise des magistrats de Nice et/ou d’Aix-en-Provence, et qu’elle est traitée à Nice et à Aix-en-Provence. Ceci est contraire à l’article 6 de la Convention de sauvegarde.
Je demande à la cour de condamner la France pour non respect de l’article 6 de la Convention de sauvegarde, et à me verser la somme de 100.000 (1) Euros en dommages et intérêts. (1) (Cent mille euros)
Bordereau des pièces jointes : P.J. N°1. Ordonnance de non-lieu de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, (12ème –ch) datée du 27 mai 2004, concernant ma plainte pour violence, et portant le faux en écritures publiques (date du certificat medical falsifiée, passant du 3 octobre 2001 au 30 octobre 2001. P.J. N°2. Plainte pour altération de preuve déposée le 19/09/2005, devant le doyen des juges d’instruction de Nice. P.J.N°3. Requête en dépaysement, avec en annexe la plainte adressée à la cour de cassation, le 20 septembre 2005. P.J. N°4. Ordonnance du juge Guery, datée du 6/102005, fixant consignation de 1000 Euros P.J. N°5. Seconde requête en dépaysement adressée le 14/10/2005 à la cour de cassation. P.J. N°6. Rectificatif adressé à la cour de cassation, concernant l’incrimination de ma plainte passant d’ »altération de preuve », à « faux en écriture publique ». P.J. N°7. Rejet de la requête en dépaysement par la cour de cassation, daté du 7/02/2006. P.J. N°8. Arrêt de la 12ème chambre de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, daté du 13/04/2006. P.J.N°9. Lettre adressée au doyen des juges d’instruction de Nice, datée du 26/04/2006, l’informant de ma requête à la CEDH. P.J. N°10. Lettre adressée le 20/02/2006 à la 12ème chambre, l’informant de ma requête en dépaysement et lui demandant de se dessaisir de cette affaire.
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