Paris, le 21 mai 2007
De : Michel DAKAR
A :
M. le Troisième Vice-Président
du Bureau de la Commission de la
Conférence des OING du Conseil de l’Europe.
avenue de l’Europe - 67075 STRASBOURG CEDEX
Objet : atteinte de la part du gouvernement français à la
faculté des citoyens français de porter plainte contre ce
gouvernement devant la Cour européenne des droits de l’homme
de Strasbourg.
Monsieur,
Je vous saisis d’une affaire extrêmement grave, concernant
l’atteinte au droit fondamental européen de la faculté
que possède tout citoyen d’un Etat membre du Conseil de l’Europe,
de porter plainte contre son propre Etat. En l’occurrence, il s’agit
d’un citoyen français, M. Daniel MILAN, qui a été
torturé par la police française en octobre 2001, à
la suite de sa dénonciation de ce qu’il estime être
des faux attentats, ayant eu lieu aux USA le 11 septembre 2001, faux attentats
qui auraient été fomentés par les services spéciaux
américains et israéliens, dans le but de servir de prétexte
à l’invasion militaire des toutes dernières zones
mondiales encore riches en pétrole, et à l’anéantissement
de toute forme organisée de résistance à l’expansion
de l’Etat d’Israël au Proche-Orient. Les tortures à
l’électricité subies par M. MILAN l’ont été
à l’instigation d’une administration sioniste décentralisée
en France, l’ « Association J’accuse », dirigée
par un avocat parisien maître Richard SEBBAN, et un fonctionnaire
sioniste, M. Marc KNOBEL.
J’agis dans cette affaire en tant que président de l’association
RDM, « Réhabilitation de Daniel Milan », association
déclarée à la Préfecture de police de Paris,
qui publie sur Internet les informations relatives à l’affaire
MILAN, sur le site http:// aredam.net.
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M. MILAN, en janvier 2007, a été
informé que sa requête avait été déclarée
recevable par la Cour européenne des droits de l’homme, ce
qui est très rare, environ 5% des requêtes étant acceptées
par la CEDH.
En février 2007, M. MILAN a été convoqué une
première fois par la police nationale française à
Nice, sans motif. M. MILAN a écrit au centre de police d’où
émanait cette convocation, ainsi qu’au Procureur de la République
à Nice, et au Doyen des juges d’instruction, pour demander
la raison de cette convocation. Ces trois courriers, adressés en
recommandé avec demande d’avis de réception, sont
tous les trois restés sans réponse.
Toutefois, une fonctionnaire subalterne de police, s’est manifestée
en téléphonant de manière informelle sur le portable
de M. MILAN, pour lui « intimer » l’ordre de se rendre
à une nouvelle convocation, refusant de lui donner le motif de
ces convocations, et lui raccrochant au nez.
Une seconde fois, M. MILAN a adressé un courrier au centre de police,
au Procureur de la République et au Doyen des juges d’instruction
de Nice, toujours en recommandé avec demande d’avis de réception,
demandant le motif de ces convocations, exprimant de plus son refus de
s’y rendre sans son information de leur motif.
Ce second courrier est à ce jour resté sans réponse.
Je suis de même contraint de constater que durant la même
période, j’ai subi de la part de la police de Paris, trois
tentatives pour m’attirer dans des locaux policiers, où j’ai
refusé de me rendre.
Ces tentatives pour nous attirer M. MILAN et moi-même dans ce qu’on
peut nommer sans exagération des guets-apens, n’ont échoué
que parce que nous avons rendu publics ces procédés, et
que nous sommes soutenus politiquement.
L’Etat de droit en France, à la lumière de l’affaire
MILAN, est d’autant plus inquiétant, que le responsable des
appareils policiers était jusqu’avant les dernières
élections présidentielles, M. Nicolas SARKOZY, ministre
de l’intérieur, et que ce personnage a été
élu président de la République, en mai.
M. SARKOZY est l’unique président de l’histoire française,
à avoir eu son effigie en timbre poste, de son vivant et avant
même d’avoir été élu, timbre poste émis
en Israël, en janvier 2007. De même, M. SARKOZY est considéré
comme un simple émissaire des gouvernements américain et
israélien en France.
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Je rappelle que la France jouit d’une situation
à part en Europe, et qu’elle représente le dernier
contrepoids européen, qui s’oppose au basculement total de
l’Europe dans ce qu’il est convenu de nommer en référence
à d’autres moments extrêmement sombres de l’histoire
l’ « Axe américano-sioniste ».
Je vous communique la copie d’un courrier que j’ai adressé
à la Cour européenne des droits de l’homme à
Strasbourg, courrier qui a été joint de plus au dossier
judiciaire de l’affaire MILAN à la CEDH, par M. MILAN. Ce
courrier est important car il porte à la lumière que la
torture est depuis longtemps employée en France. De même,
je vous communique la copie de la convocation écrite initiale,
et sans motif, adressée à M. MILAN
En espérant que cette communication participera à freiner
la dérive totalitaire qui pointe en Europe, je vous prie de recevoir,
Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
M. DAKAR
Pièce jointe : 2
Copie de la lettre datée du 30 avril 2007,
adressée à la CEDH. (6 feuillets)
Copie de la convocation adressée à
M. MILAN datée du 22 février 2007. (1 feuillet)
Nota :
Ce courrier est de même adressé aux
autres organismes du Conseil de l’Europe, de l’Union européenne,
à ceux de l’ONU, aux organisations non gouvernementales,
respectivement concernés, publié sur l’Internet, et
diffusé par voies d’e-mail et postale, en versions française
et anglaise.
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